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sensiblement

18 mai 2011

c'est réglé

Après que mon cerveau bataille avec toutes ces décisions à prendre (qui n'ont que très peu d'importance mais qui prennent une place énorme) je viens de décider de zapper la gym, ça fait la 3ème semaine que je n'y vais pas, ça me fait peur d'y retourner alors j'évite. C'est la plus simple des façons de régler le problème. Sinon je viens d'envoyer un mail au groupe de la réunion de ce soir pour dire que je n'y serai pas sans aucune raison donnée, je n'y serai pas, c'est comme ça, je note quelques petites choses que je ferai après, je vais essayer d'aller au spectacle lecture et chants ce soir, j'espère y arriver, je n'y suis jamais allée, il y aura sans doute pas mal de monde, c'est au même endroit que l'atelier d'écriture, déjà hier soir j'y suis retournée dans cet endroit car il y avait la 3ème conférence d'un monsieur qui proposera à la rentrée un cycle d'aide à l'écriture sous forme d'atelier, mais ce sera totalement différent de l'atelier où je vais actuellement. Ce que je fais actuellement est je pense beaucoup plus ludique. L'autre qui se mettra en place correspond à de réels projets d'écriture, de récits de vie. Moi qui ne lis pas, je me sens bien dans ce monde-là où je suis totalement inculte. Ce matin, avec mon homme, nous sommes allés acheter les plants, ça m'a soulagé, je n'étais pas toute seule pour décider. Je me rends compte que mon problème est toujours là, dès que ça se complique, je n'y suis plus pour personne. J'ai regardé récemment sur TMC une émission sur la phobie, différents reportages, sans doute très difficile à comprendre pour ceux qui ne connaissent pas (peut être encore la video sur le site de TMC). Pour moi, ce que je pense, c'est que ceux qui en souffrent se cachent plutôt la plupart du temps, c'est presque honteux, oui, c'est ça, c'est honteux. Je me suis crue un moment sortie d'affaire, je crois juste que j'accepte mieux et que je sais que je ne peux faire que ce que je peux, il m'est impossible de vivre une autre vie. Certes, j'ai des efforts à faire.

 

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17 mai 2011

le calme ne dure pas

Pourtant j'aurais bien aimé, ça va revenir, ça va revenir, je me sens angoissée ce matin car il faut que je me débrouille du jardin, certes j'ai un jardinier, mais il veut que je lui dise quoi faire, donc il faut que j'achète et j'ai peur de me tromper, quel nombre de plants, où les mettre ? J'ai voulu l'aide de mon homme qui est tant occupé que c'est presque impossible, forcément je lui en veux un peu. C'est pour tout le monde ce jardin. des angoisses pour un jardin ? c'est bien n'importe quoi.

C'est peut être le climat ambiant qui me fait ça : DSK à la télé, tout ce bazar. Au début ça me faisait presque rigoler, je n'avais pas compris la gravité. En le voyant, j'éprouve de la pitié. S'il n'a rien fait, c'est totalement inhumain, une torture, s'il a fait quelque chose, qu'il soit puni, mais toute cette humiliation quand même, c'est trop. L'humiliation, je connais, c'est horrible.

C'est peut être que je laisse un peu tomber mon traitement : un petit cachet tous les 2 - 3 jours mais avant en plus je prenais des aides naturelles, j'ai arrêté, je ne pouvais plus quasiment les avaler, ça me donnait envie de vomir. Finalement  j'ai encore besoin de la chimie.

C'est peut être aussi que j'ai une décision à prendre pour demain soir : réunion mensuelle de l'asso où je travaille moins mais je n'ai pas dit plus du tout, déjà que j'ai très peu assisté dernièrement, il y avait eu le décès, puis les explications, mais demain soir il y a aussi par ailleurs une soirée qui m'intéresse beaucoup, à laquelle j'aimerais aller, il y a des chants et des lectures, je n'ai encore jamais réussi à aller à cette soirée qui se fait régulièrement. Et demain c'est plus qu'intéressant. Mais je n'arrive pas à me dire ce que je dois faire. J'ai peur qu'ils me jugent. Mon cerveau n'aime pas ça. Tout la journée, c'est comme si l'ordinateur ramait, ramait, cherchant le bon programme,  là ce n'est pas l'ordinateur, c'est mon cerveau qui rame.

Et puis le week end prochain arrivera vite aussi, et là encore quelques angoisses sont prévisibles. Les moments où je me sens très bien, c'est quand rien n'est programmé avant bien longtemps, et que mon cerveau se repose vraiment. Comment faire ? J'avais pourtant décidé de ne plus me regarder dans les yeux des autres. En suis je vraiment capable ? 

13 mai 2011

calme

En ce moment et après les quelques désagréments causés par des personnes non intéressantes (message précédent), je me concentre sur ce que j'ai à faire.

J'ai trouvé quelqu'un pour m'aider au jardin potager, il n'habite pas loin, il viendra quand il y aura besoin, à sa convenance, selon son temps, c'est super. Il n'empêche que j'assume la tonte, la récolte et les divers du dehors. Sinon je dois me mettre à fond dans ma compta car j'ai un sacré retard.

J'ai été sollicitée pour rejoindre le groupe de l'asso qui prépare le gala à une réunion hier soir. J'ai failli y aller. Oh et puis Non, c'est non, qu'ils se débrouillent. Elle me disait : ce serait bien que tu viennes, toi qui es spécialiste, qui pense à tout. Ben, ils devront penser eux mêmes, j'ai tellement donné !!!! je n'assume plus que les salaires, le suivi de la tréso, et quelques bricoles administratives.

Du coup, mon printemps est plus serein, moins de stress. J'en ai assez comme ça pour notre maisonnée et notre travail. Je réalise que l'important c'est moi et eux, mes proches. En ce moment ils bossent énormément, il faut maitriser les cultures mises en place, biner, biner et biner pour que l'herbe n'envahisse pas et vu les surfaces à faire il n'y a pas de temps à perdre. Si c'est bien réussi, alors après on est beaucoup plus tranquille, sinon c'est de la main d'oeuvre qu'il faut en fin d'été pour tout reprendre à la main, ce sont des frais, de la gestion de personnes, si ça pouvait s'éviter. Oui, les chomeurs sont contents de venir. Mais vu ce qui vient de nous arriver, je n'ai même plus trop envie de jouer au social, dès qu'on peut vous flinguer, on le fait.

Me concentrer sur moi, faire que ma vie soit belle tous les jours, que mes relations soient nourrissantes, et le reste ne compte plus. Ne plus me regarder dans les yeux des autres. Vivre pour moi, par moi.

 

11 mai 2011

effarée, je suis .....

par certains comportements .......

La personne qu'on employait régulièrement (dont j'avais parlé dans un récent message) nous a repété un plomb. Lorsque mon mari lui a donné son dernier salaire (où j'avais bien augmenté le taux horaire comme il le souhaitait sauf que pour moi c'était du brut) il s'est mis en colère en disant que ce n'était pas ça. Il lui a raccroché au nez. Mon homme s'est déplacé chez lui, il lui a fermé la porte au nez, en rouspétant fort et en disant qu'il ne voulait plus venir travailler chez nous. On n'a pas été bien. Ce type là est légèrement handicapé, il travaille bien, mais prend son temps et on ne le presse pas. Par notre intermédiaire, il a eu d'autres chantiers et comme merci, voilà. On s'est renseigné chez une autre personne qui l'employait. C'est elle qui a semé le trouble puisque parfois elle le déclarait en professionnel, donc là le taux horaire était brut sur son salaire, et parfois elle le déclarait en Chèque emploi, et elle mettait le même taux (sauf que en chèque emploi c'est du net). Je ne comprends pas, on ne fait pas n'importe quoi. Maintenant c'est nous qui sommes lésés et j'ai bien peur qu'il aille dire partout des choses pas bien sur nous. Nous avons notre conscience.

Un échange de mails aujourd'hui : j'avais mis une annonce sur un site connu pour entretien de jardin. Un contact. Je demande des précisions. C'est une femme, elle habite loin, elle est en congé parental. Dans le même temps, un autre contact en privé d'un voisin jeune retraité. Il vient ce midi voir. Je fais part à l'annonceuse que j'ai déjà un contact, et je la mets en attente. Elle me vante ses qualités, et patati et patata. Plusieurs mails s'échangent car je lui ai demandé si elle avait bien le droit de travailler pendant son congé parental. Elle me répond qu'elle connait bien ses droits. Après la visite du voisin ce midi avec qui on a conclu, je lui récris pour dire que c'est fait. Sa réponse est incroyable, odieuse, que je préfère faire travailler quelqu'un qui n'en a pas besoin (un retraité), que ci, que ça, et elle me traite de CONNE à la fin, et qu'elle n'aime pas les gens comme moi. Je croyais avoir bien fait : lui dire que c'est idiot de dépenser une toute petite paie (quelques heures) dans du carburant pour venir chez moi, qu'elle fasse attention à la législation, qu'elle cherche sur son secteur géographique. En remerciement, elle m'insulte. Je n'en reviens pas. J'aurais pu prolonger l'échange en lui disant que je n'avais aucun regret de ne pas la prendre vu son impolitesse. Mais ça n'en vaut pas la peine. Je m'arrête là mais tout ça ne m'aide pas. J'ai bien du mal dans cette société là.

10 mai 2011

ce jour

est un GRAND jour. Pourquoi ? Il y a 30 ans, M. François M. était élu.

Et ça fait 52 ans que moi je suis là. C'est bête, ils n'en parlent ni à la radio, ni à la télé, ni dans le journal.

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9 mai 2011

le retour

Mercredi dernier, nous avons pris la route. Nous avions pensé à l'avion mais de jour en jour les prix augmentaient et nous n'étions pas assez surs du moment du départ. Nous avons pris la route pour la région de Nice. Une obligation là bas. Pas vraiment des vacances, mais à l'utile on a essayé de joindre l'agréable. Nous avons fait le trajet en deux temps, c'est à cause de moi, lui aurait filé droit mais moi je me sens défaillante à cette idée. Premier arrêt Toulouse pour dormir. On repart jeudi et on arrive en après midi là bas. Tout est réglé dans la soirée. Il reste vendredi libre : visite de l'arrière pays niçois. Il fait beau, c'est agréable. C'est très beau, et le soir c'est Nice. Samedi, nous repartons l'après midi. Arrêt à Arles et à Nîmes pour profiter un peu encore du voyage. 1 Chambre à Narbonne pour notre nuit. Re-départ dimanche, arrêt à Carcassonne pour se croire encore encore en vacances. Et vrai départ l'après midi...... Des km et des km, je n'aime pas bien ça. Mais il faut bien rentrer. Ultime arrêt avant chez nous chez un collègue pour voir ses cultures, il veut nous garder pour diner. C'est non, du coup je veux rentrer. Nous débarassons la voiture, un p'tit encas avant de se coucher, il se met à lire un journal, et je m'empresse de retrouver mon lit. Mon lit : aucun autre n'a pu le rivaliser, ces lits d'hotel pas chers (enfin les moins chers du marché) sont corrects mais sans plus, ce grand lit d'1 m 80 était très bien dans cet hotel agréable, mais aucun n'égalise le mien : son moelleux, son silence, sa douceur...... Il n'est pas aussi large mais il est le "must" du confort. Et j'ai bien dormi.

29 avril 2011

Etes vous invités ?

J'ai demandé à nos amis anglais qui passaient les vacances de Paques dans leur petite maison de campagne pas loin de chez nous s'ils allaient au mariage de Kate et William. Non, ils regarderont à la télé. Je n'aimerais pas à être à la place de Kate, vu mon âge, de toute façon, il n'y avait aucun danger.

Nous sommes invités à deux mariages cet été : un bientôt, la fille d'amis, invitatation pour tout le mariage. Bof, bof, je devrais me réjouir mais non. Je trouve ça long. Ce sont deux familles d'ici et je risque de me sentir plutôt mal à l'aise, je préfère quand je connais moins les gens. Ceux ci je les connais sans les connaître, ils sont d'ici, nous n'avons rien en commun, il faudra passer cette journée ensemble, bien sur je n'en dis rien à nos amis qui semblent heureux de nous avoir à leurs côtés.

Le deuxième : un neveu, le plus jeune d'une fratrie de 5 enfants, les 3 grands ont la trentaine et plus et pas de compagnon/compagne. Le quatrième a une amie. Et le petit dernier qui a 22 ans se marie. On n'aurait jamais pensé ça. Cà se passera dans un département voisin. On ne peut rentrer aussitôt le mariage, il faut donc rester dormir. Apparemment, sur place, il y a des couchages. Pas encore trop renseigné. Nous y serons toute la famille. Quoique mon aîné n'avait pas très envie d'y aller mais je lui ai dit que ce serait bien qu'il y soit. Ce n'est pas son truc. On nous propose même d'y rester quelques jours car l'endroit est réservé plusieurs jours. Je pense qu'une nuit suffira. Je m'ennuie vite dès qu'on est beaucoup. Je n'ai pas acheté ma tenue. Et même qu'il y a un "dress cod" je ne savais pas ce que ça voulait dire, heureusement "google" est là. C'est le code vestimentaire, j'aurais pu y penser et pour les dames c'est "chapeau". Jamais porté de chapeau de ma vie. Cà va pas être facile. Déjà que je ne sais pas quoi mettre, en plus un chapeau !!!!! Va falloir y penser.

Je vais en parler à la reine.

28 avril 2011

Suis je normale ? Je n'ai pas de robot

Bon, des fois, ça me fait envie, mais comme je ne sais lequel acheter, je persiste.

Pour les pâtes, mes petites mains font l'affaire.

Pour la mayonnaise, à la main, ou le bon vieux mixer-batteur de ma maman. Idem pour les oeufs en neige.

Pour les carottes râpées, la mandoline, il faut juste faire attention à ne pas se râper les doigts.

Pour le reste de la cuisine, et bien, mes casseroles, cocotte, faitout, etc, et ma plaque induction.

A l'ancienne quoi.

Qu'en pensez vous des robots ?

Est ce la mode, ou est ce vraiment génial ?

27 avril 2011

Moments différents.

Hier soir était un bon moment, j'étais à la conférence sur l'écriture. Une pointure celui qui présente. Je ne comprends pas tout ce qu'il nous dit. Nous sommes peu nombreux dans l'auditorium. Il parle du "plaisir d'écrire" et cite tant et tant d'auteurs, et tant et tant de livres, que je ne connais pas. Il me donne envie de lire, découvrir, connaître. Mais je ne trouve pas le temps de lire. J'ai juste profité du moment, je l'ai écouté ce passionné....... Il veut convaincre tout le monde que l'on peut écrire, et veut mettre en place des ateliers pour écrire sur soi, récit de vie, récit de profession, etc. La prochaine conférence sera justement sur "les récits de vie". C'était un moment pour moi.

Sale moment cet après midi quand il arrive en me disant des mots pas gentils au sujet de son salaire, etc, etc, je veux discuter, il s'emporte, il s'en va, il repart chez lui, je suis hébétée, j'appelle mon mari, ensuite j'appelle quelqu'un d'autre que je connais juste un peu qui l'emploie aussi, ça me fait du bien d'en parler, juste après, je me sens mal, il m'a dit des choses qui font mal. Je suis dégoûtée. J'ai pleuré. Puis mon mari est reparti chez lui pour faire le point et lui demander de revenir, nous avons un chantier en cours. Il est revenu, il dit qu'il s'est énervé. Nous devrons sans doute revoir notre tarif. Sale moment. Je me suis sentie tellement agressée. Je vais essayer de l'éviter, je ne supporterai pas sa présence près de moi. Depuis le temps qu'on l'emploie en missions CDD ou Chèque emploi. Grâce à nous, il a également eu d'autres missions. Mais on dirait qu'il ne se souvient de rien.

 

22 avril 2011

actualité

Cà fait très froid dans le dos, c'est totalement irréel. Il y a quelques mois c'était dans une commune de notre département : un père tuait toute sa famille. C'est à Nantes que la même chose arrive en ces jours. Comment peut on en arriver là ? Les gens deviennent fous. Pas loin de chez nous, c'est également un homme disparu depuis janvier qui a été retrouvé et son assassin a avoué, c'est lui même qui a retrouvé le corps.

Dans une commune pas très loin, deux suicides d'homme en quelques semaines : l'un à cause de problèmes de couple, l'autre se disait nul, ils ont décidé d'en finir.

C'est horrible, surtout de décider pour les autres, ses proches, dans le cas de ces meurtres en famille. J'imagine les amis de cette famille, les amis des enfants, comment se remettre d'un tel drame ?

Quand c'est proche géographiquement, ça touche encore plus. On pensait que ce n'était que dans les films ou dans des villes plus lointaines, non c'est à notre porte, c'est presque chez nous.

Quelle détresse pour en arriver là !

Une pensée pour ces disparus.

 

 

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