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sensiblement

19 novembre 2008

des nouvelles !

Rien d'extraordinaire. Je me maintiens à peu près malgré ce temps pourri. Cà n'aide pas le moral cette humidité et ce manque de soleil. Je ne sais même pas quoi te dire, cher blog, pas inspirée. En ce moment de l'année, je me lève tard le matin, bien trop tard : 8 h - 8 h 30, ça énerve mon homme, je le vois bien mais il ne dit pas grand chose. J'ai eu une bonne migraine vendredi dernier, y avait longtemps. Nos affaires ne vont pas au mieux. On ne trouve pas d'acheteur. Il y a la volonté d'augmenter ce type de d'agriculture et en même temps, nous qui y travaillons depuis bientôt 10 ans, avons du mal à vendre nos produits. Qu'est ce qui se passe ? Des coups de fil et des coups de fil nous en passons. Nous avons même appelé le ministère mais alors, on est tombé sur un "énergumène" qui nous a renvoyé sur un autre office "machin chose". Ouh la la ! pas facile. On n'est pas directement menacé par le chômage mais si ça continue, à quoi ça servira de produire de bonnes choses ? Tu peux me le dire, cher blog. Ouais, à quand la bonne nouvelle ? A quand le coup de fil, "je vous prends toute votre récolte" ! A quand ?

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13 novembre 2008

Réaction

Réunion de l'association. On fait le tour des différentes sections. Il y a des gens qui ne paient pas. Moi aussi je suis confrontée à ça. Souvent ce sont les mêmes qui ne paient pas les différents services. Cà énerve les bénévoles. J'ai le cas de deux petites qui font de la danse. La mère a payé un petit peu l'an dernier puis plus rien. Je n'ai pas réclamé. Nous savons qu'elle est en difficulté, le mari est parti, je crois qu'il ne paie pas (ou très mal) sa pension. Cà fait longtemps qu'elles font de la danse. A la rentrée, elle n'est pas venue aux permanences d'inscription (comme d'autres). Ses filles sont venues au cours comme d'habitude. On avait convenu avec les autres membres qu'on laisserait passer ce qu'elle devait l'an dernier. Par contre il faudrait qu'elle s'engage à payer cette année. Je lui ai donc téléphoné, laissé un message : "il faudrait rapporter les fiches d'inscription et comment comptez vous faire pour le paiement ? vous pouvez étaler......." Plusieurs jours avant qu'elle me rappelle et enfin elle me rappelle : je lui fais part qu'elle n'a pas tout payé l'an dernier et elle, en fait elle appelle pour savoir ce qu'elle doit et de la saison dernière (solde) et pour cette année. Donc, surprise, je lui donne le montant, elle me dit qu'elle paiera en plusieurs fois, ne parlant pas de sa situation précaire.

Alors hier soir, j'entame le débat : "et si elle ne payait pas, que feriez vous, vous ? vous dites aux gamines de ne plus venir à la danse ou vous les laissez continuer ? Elles sont assidues, c'est peut être leur épanouissement !"

Et bien, j'ai été consternée : on ne peut pas faire ça, que diront les autres élèves si c'est gratuit pour elle, elle aurait du payer le solde de l'an dernier pour qu'on les reprenne cette année, vous auriez du lui dire à l'inscription (ah oui mais elle n'est pas venue), on ne peut pas toujours faire assistante sociale, etc etc.

Je suis à la fois d'accord et pas d'accord (c'est tout moi ça, incapable de trancher). Bien sur que ce n'est pas normal qu'elles ne paient pas (d'ailleurs pourquoi je me casse la tête, elle va surement payer). Mais moi je vois une femme en détresse (et elle ne l'exprime pas). Et ça me touche. Mais on l'observe dans la commune, certains ont vu qu'elle avait changé de voiture (bon, l'ancienne n'était plus acceptable, elle a été travaillé pendant un temps en vélo.... ça on n'en parle pas) Alors si elle a une nouvelle voiture, c'est qu'elle peut payer.

Où est le coeur des gens ?     J'ai vécu pendant un temps enfant de l'aide sociale et ce n'est pas drôle. Du coup, mes parents ne se permettaient rien et ne nous permettaient quasiment rien.    Je trouverais nul de priver ces gamines de ce qu'elles aiment !

Cà m'a empêché de dormir. Je me suis sentie bien seule dans ce débat.     Quand on n'a pas connu ça, peut on comprendre ?    Je disais à mon mari ce matin : si ça va trop mal, c'est moi qui paierait leurs inscriptions. Et lui de me répondre : ces problèmes seront de plus en plus nombreux et même les gens qui ont les moyens actuellement risquent d'être touchés de plus en plus et il faudra être bien plus solidaires que nous le sommes actuellement.     Moi qui ait été élevée dans la religion, ma religion aujourd'hui, c'est d'être un peu charitable quand je peux. Oh bien sur, vu que je suis assez seule, je ne fais pas grand chose. Mais je suis fière quand même d'avoir fait travaillé des jeunes cet été, des chomeurs à l'automne. C'est ma participation à un monde meilleur. Mais les amis, y a du boulot !

12 novembre 2008

Erreur !

Et oui, cherchez l'erreur ! y a eu erreur là haut, il avait tout stocké, mis en attente, mon petit cerveau, mis en attente "mes chères attentes", et elles étaient bien cachées, miracle pour moi, c'était bien, j'avais quasiment gagné. Mais au bout d'un moment, elles se sont toutes collées ensemble, elles ont fait une belle boule, et elles sont revenues d'un seul bloc au centre de mon cerveau et là, je l'ai déversée à mon homme. Du coup, il s'est tout pris. Des attentes envers tout le monde, je n'en ai fait qu'une envers lui. Il fallait un coupable, c'est lui. Des mots durs, des crispations, des horreurs ! Je regrette de lui faire mal, il n'est responsable de rien, je le sais. Il est juste comme il est. Il ne changera pas. Nous fonctionnons différemment, lui la tête dans le boulot, s'en fout de voir du monde ou pas, s'en fout d'avoir des sorties ou pas, s'en fout, s'en fout. Moi, je ne comprends pas qu'il peut fonctionner comme ça. Il n'a pas de vrais amis et s'en fout aussi. Il a aussi une histoire particulière. Je vous en dis quelques mots : asthmatique depuis toujours, a fréquenté les toubibs de toute sorte, a beaucoup loupé l'école, du coup s'est souvent retrouvé seul à la maison à créer son monde à lui. Vu sa maladie, il n'a pas pu faire de sport (à l'époque, c'était non), il a redoublé plusieurs fois donc pas suivi les enfants de son âge. Plus tard, en pensionnat, quand les autres dormaient, lui gérait ses crises d'asthme, et s'endormait ensuite pendant les cours. Il dit aussi que dans sa famille, il n'avait pas vraiment de place, trop réservé je pense, il ne s'affirmait pas. Parmi les cousins, il faisait peu de bruit, ça se ressent encore aujourd'hui. Je dirai de lui qu'il est timide mais n'en souffre pas. Il se satisfait de sa vie, ayant pensé tant de fois ne pas vivre longtemps vu l'ampleur des crises. Il est heureux d'être en vie aujourd'hui. Bien sur, comme il n'aimait pas l'école, il a fait le minimum et finalement ses parents ne l'ont pas poussé non plus. Ils ont eu de la main d'oeuvre à pas cher rapidement pour eux. Il aurait surement eu besoin d'être plus soutenu psychologiquement mais il a fait front très seul. Parfois, quand il est en question aujourd'hui, c'est à peine si son père s'en souvient. Cà, ça fait mal. Alors voilà, il faut que je m'accommode de cet homme là qui n'attend rien, sinon réussir son travail. Alors voyez vous, j'ai encore bien du chemin à faire. Plus j'attends de lui, moins il me donne. Cà le paralyse.

Petite lumière d'hier : mon neveu filleul (mon seul filleul) m'avait envoyé un mail pour dire qu'ils avaient envie de passer nous voir avec son amie et sa petite fille. J'ai fait un gâteau. J'ai cru qu'ils nous avaient posé un lapin. Ils sont enfin venus et j'ai profité d'eux. Quel bonheur ! Leur petite fille est merveilleuse. Ma soeur, qui est donc la mamie de la petite, ne m'en fait jamais profiter. Jamais un appel pour me dire : viens voir les petits. Elle sait pourtant que je les aime. Est ce qu'elle me punit ? Dans un moment gris, cette lumière est bonne. Pourvu qu'il y en ait d'autres !

Merci de m'avoir lue.

10 novembre 2008

Pas si simple !

Ok j'ai tenu le coup quelques jours, assez bien même. Mon cerveau avait bien capté la notion "aucune attente". Et par chance, se profilait un évènement heureux depuis quelques jours. Un anniversaire surprise pour une nièce, du côté de mon mari. Il y a 15 jours, on nous dit ça. Pff, j'ai quand même eu l'occasion de critiquer : "on ne prévient pas seulement 15 jours avant". Enfin ça c'était entre nous. Impossible pour moi de ne pas avoir un peu de négatif à dire, c'est habituel. Mais le positif a pris le dessus puisqu'on a fait le maximum pour y aller car ce n'était pas évident au point de vue organisation de travail. Vu que dans notre métier, y a pas de samedi, dimanche, jour férié, vacances, qui comptent. Quand y a du boulot, y a du boulot. De toute façon, ça s'est arrangé tout seul : la machine était en panne, et il avait tant plu que le chantier pouvait arrêter un peu. Et heureusement en plus qu'on pouvait y aller car le reste de la famille était peu nombreux à se déplacer. Mes grands enfants étaient occupés par ailleurs, le plus jeune est venu, il aime les traditions familiales, et sans doute m'a t il vu si malheureuse l'autre jour, il n'en a pas reparlé mais ça a du influencer. Et nous avons emmené mes b.p. qui sont trop âgés pour prendre leur voiture. Nous avions deux heures de route. Une fois sur place, parents et quelques amis sont arrivés. A mon grand étonnement, notre nièce n'a pas montré beaucoup d'émotion. Elle est comme ça. Cà me scotche ces gens sans émotion ! Puis nous avons mangé ensemble tout l'après midi. L'ambiance était sympathique. J'ai même eu l'occasion vers le soir d'essayer la wi-i (ça s'écrit comment ?). Je me suis bien marrée. Cà me ferait bien envie pour quand je m'ennuie. Nous sommes rentrés contents.

Et puis ce matin, tout avait changé, je n'avais plus d'objectif devant moi, enfin rien de gai. Seul un ciel archi gris, pas de visite aujourd'hui, et un moral bien en baisse. Ouh la la, je me fais peur. Je ressens un mal être à l'intérieur, un vide. Va falloir surmonter.

Mon mari supporte de moins en moins mes sauts d'humeur. C'est vrai que c'est lui qui se prend tout et j'en arrive à lui reprocher beaucoup de choses. Si tu faisais ci, si du disais ça, ça changerait.... Faudrait bien que j'avale le soleil en entier pour que l'intérieur soit illuminé à jamais.

J'espère que ça ira mieux demain.

5 novembre 2008

Cà fonctionne !

J'ai confié ma vie à l'univers, mais vraiment en prière, et je suis contente du résultat. Je lui demande de m'aider, de me donner la force, avec conviction. Cà me plait cette idée. La personne avec laquelle j'ai fait du développement personnel nous avait souvent dit que lorsqu'on était dépassé par un fait, il fallait demander l'aide à l'univers. Il y a l'énergie pour nous. En même temps, on se dégage de quelque chose qui nous bouffe et l'univers se débrouille de faire pour le mieux. Et bien pour l'instant ça fonctionne bien. Je me sens plus légère : je gère les choses les unes après les autres, je n'ai en ce moment aucune attente, mais aucune, aucune. Les jours se suivent. Ma prof de gym m'a dit ce soir qu'elle me trouvait en forme, connaissant mes tourments. Oui, je souris à la vie depuis peu. Comme si j'avais tourné une page. Ces attentes qui m'ont fait touché le fond si souvent, plus jamais d'attente, viendra ce que pourra.

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2 novembre 2008

et si je décidais ........

d'être bien avec moi même, de ne plus compter sur personne, de ne plus chercher personne, de ne plus anticiper, ni ressasser, ni rien du tout. Vivre c'est tout. C'est ce que j'ai fait hier. Contente : fait du ménage, du repassage, des remises de chèques pour l'asso, un peu d'internet, télé. Je n'ai vu personne de la journée à part homme et fils, pas de coup de fil non plus. Et alors ? Est ce grave ? Non pas grave. J'étais très bien. Finalement il suffirait de le décider. Etre ma meilleure copine. Ne rien attendre. Tiendrais je le coup ?

1 novembre 2008

que fais je ?

Ma fille a passé quelques jours chez nous, je n'ai pas reparlé de ce qui m'avait contrarié. Je pense que mon mari lui en a parlé mais je n'en sais pas plus. Mon thérapeute avait compris que je sois autant blessée. Mon souci à la base, c'est l'amour que l'on me porte, c'est "me sentir mise de côté" qui est très souffrant. Ma phobie sociale, c'est également un problème d'amour, de confiance, de faiblesses. Si les autres voient mes faiblesses, ils ne m'aimeront pas. Et je cherche l'amour par dessus tout. C'est toute une histoire, les manques, les violences, les sur-efforts pour tenir le coup, etc. C'est mon histoire. Elle me conditionne encore et encore. J'ai donc pris sur moi, mais cela m'a empêché de lui demander comment s'était passé cet anniversaire, impossible de parler de ça sans m'effondrer. Donc elle a passé ses journées sur son nouvel ordi que nous lui avons acheté pour ses études, et on ne s'est pas beaucoup parlé. Je lui ai proposé de m'accompagner à Creativa à Nantes (salon des arts créatifs), on y est allé hier. Beaucoup de monde pour un matin. Nous avons vu de très belles choses mais nous avons seulement regardé, je sais que si j'achète, ça restera dans un coin. Elle a juste pris de jolies gommes cire pour occuper les petites dont elle s'occupe de temps en temps. On a déjeuné sur place puis elle est partie pour un rendez vous prévu avec des amies. J'ai continué un peu à voir le salon. Il y avait en même temps le salon "cuisine tendance". C'était intéressant. J'ai acheté du matériel pour faire des chaussons (aux pommes ou autres) et une rape magique pour légumes. J'étais donc seule et j'avais peur de ne pas retrouver ma voiture. Bon, j'ai réussi, je suis rentrée, j'étais crevée. Contente malgré tout d'avoir fait cela. Aujourd'hui, mon homme travaille comme d'habitude, ce sera donc ménage, repassage, comptabilisage, reposage si j'ai le temps. Pas de cimetière aujourd'hui, j'ai porté mes fleurs jeudi. Il fait trop moche. J'irai un autre jour. Quand même, moi j'y vais plusieurs fois par an, oh pas tant que ça en fait.

1 novembre 2008

humour noir !

Entendu à la radio ce matin :

"Les morts ont de la chance, ils sont les seuls à ne voir leur famille qu'une fois par an"

Ne m'en voulez pas, ça m'a fait rire !

27 octobre 2008

MERCI

Je voulais vous dire MERCI. Merci d'être là, de me lire, de me laisser des commentaires, de me faire vivre, c'est comme si je vous connaissais vraiment. Vous ne pouvez pas savoir comme vous êtes importants pour moi. C'est inexplicable. Vous faites partie de ma vie. Vous me soutenez. Ce n'est pas dans la vraie vie mais c'est tout comme.

 

M    E    R    C    I

27 octobre 2008

Aller vers les autres

Mon thérapeute me l'a conseillé. J'applique, j'applique. Euh, et les autres, faudrait bien leur dire de venir vers moi. Bon, c'est pas grave. Je m'occupe de mon cas. Chacun pour soi. Samedi, j'invite une cousine de mon mari, qui fait que c'est ma cousine aussi, à prendre le café. Elle vient, et vu que c'est assez tard, le café se transforme en jus de pomme. Nous discutons, elle est à l'écoute et moi aussi je pense. Nos hommes font le même métier, ils sont très occupés en ce moment dans leurs champs. En se quittant, mon mari qui passait par la maison, nous dit que le lendemain donc hier on ferait bien de projeter une ballade ensemble. J'y pensais mais je ne veux pas me montrer accaparante et vu ma démarche du jour je n'osais pas parler du lendemain. Elle semble prête. Et hier, comme je n'avais pas de nouvelle, je l'appelle : "c'est comme tu veux, où tu as envie de marcher et on fait un grand circuit que j'ai mijoté, ou tu n'as pas envie, et je fais un petit tour toute seule". C'est oui. Il fait beau. On prend les petites routes de chez nous, elles sont peu passagères. Nous avons presque tout le goudron pour nous. Après quelques kilomètres, nous passons dans un beau village et là, quelques promeneurs dans l'autre sens. C'est merveilleux la marche à pieds, les gens s'arrêtent pour parler, ou tout au moins s'ils ne s'arrêtent pas, ils disent "bonjour" avec un beau sourire. Nous avons échangé avec quelques connaissances : les enfants d'amis, une dame qui pratique le même cours de gym que moi, une collègue d'association. Ma cousine découvre ces endroits qu'elle connait peu. Puis nous passons devant la maison d'un oncle et une tante de mon mari et de ma cousine. Cà commence à faire tard, si on arrête, ouh la la il va faire nuit. Ben si on arrête quand même. Ils sont ravis de nous voir, l'oncle a passé 2 mois à l'hopital dernièrement. Tout le monde est content d'échanger. La tante veut nous garder plus, mais ce sera une petite demi heure. Leur fille arrive. Il faut partir il nous reste quelques kilomètres à faire dans le noir. Pas grave. C'était donc un bel après midi. Quelles ont été les actions ? Un coup de fil, une proposition. Cà je sais faire. Et vous, savez vous le faire ? Cet après midi, je vois mon thérapeute. Je me demande vraiment si je le consulte uniquement pour ma phobie sociale, serait elle prétexte à consulter, je m'en sors pas trop de mal de ce côté là en ce moment. Mais c'est tout de même latent en moi pour certaines situations. Il y a un magasin où je n'arrive pas à mettre les pieds, il y a des réunions que j'évite. Hélas ! Déjà tant de frustrations au niveau familial, il faut que j'en rajoute !

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