C'est bien gris dans ma tête une fois de plus. Envie de pas grand chose, surtout ce week end. Prise de tête avec lui. Je suis en mode "boudeuse". Allez, croire une fois de plus que ça va vite passer.
Dernièrement, qu'est ce que j'ai fait ? Il n'y a pas d'atelier d'écriture, ça me manque, ça reprend dans deux semaines, je crois vraiment que ça m'aide à évacuer ou bien à aimer, je ne sais pas trop. J'ai fait une journée "shopping", il y avait vraiment longtemps que ça m'était arrivée. Je parle d'une vraie journée : je pars dès le matin, en ayant eu soin de préparer de quoi rassasier trois hommes travailleurs des champs le midi. Je passe chercher une amie qui m'a proposé cette journée, elle a quelques jours de repos et me propose donc une journée entre nous. Tout de suite, je lui avais dit oui mais pour une ville précise où je veux découvrir un magasin. Elle y est déjà allée la semaine d'avant mais ça ne lui fait rien. C'est une championne en shopping, elle y passe une bonne partie de son temps libre. D'ailleurs, ça m'inquiète un peu car parfois, j'en ai un peu marre, mais bon j'ai dit oui, alors allons y. Peu de monde à cause de la grève. On trouve le fameux magasin où les vêtements sont bio. J'y achète un jean et une tunique, ce seront mes seuls achats. Ensuite, on entre dans une galerie de peinture, un peintre est là, il peint, c'est fou comme j'aime voir un peintre qui peint et de plus, il discute, il est sympa. Moment agréable. Encore des magasins de fringues puis vient l'heure du repas. Une petite crêperie. S. ne voit personne à l'intérieur et hésite, elle n'aime pas quand il y a personne, je dis : et bien, il y aura nous. Après nous, il y a eu seulement 2 personnes, c'est la grève, on nous dit que les commerces en patissent. J'ai fait un extra, je me reconnais à peine : galette chèvre, pomme, chocolat. Bon mais écoeurant. Puis ma crêpe caramel. Ce que j'aime ça les crêperies ! la bonne bolée de cidre ! hum ! puis encore quelques magasins de fringues, j'avoue que je regarde sans plus, et elle, elle essaie, elle cherche, elle fouine, elle achète. Ouh la la, je fatigue. J'aperçois les grèvistes qui passent. Le magasin ferme son rideau. Je n'ai pas l'habitude, je suis un peu inquiète. Les manif c'est pas mon truc. Retour par un endroit où il y a une vente de chaussures. S. connait quelqu'un là bas et on y retrouve aussi sa soeur. Vite fait, bien fait, je me trouve une paire de bottes noires et une paire de chaussures. Pendant qu'elles se mettent des tas de bottes de côté, pour essayer. Puis je décide de les quitter, quelqu'un peut ramener S. La soeur de S. arrive à ce moment à la caisse avec 5 paires de bottes dans les bras (je crois qu'une est pour sa fille) mais les autres ? Sachant que tous les ans elles vont à cette vente. Je suis sidérée par cette consommation : c'est dingue. J'ai une seule paire de bottes depuis 3 ans et je viens donc d'en acheter une autre paire. Je n'y comprends rien. Des tas de fringues, des tas de bijoux, des tas de chaussures, à quoi ça leur sert. Décidément je ne serai jamais de la même planète que beaucoup de femmes. Je suis obligée de me rendre à l'évidence, je suis donc "un cas". Je suis contente de cette journée qui m'a changé d'air, mais je me demande si la prochaine fois, je n'irai pas seule. Aurais je le courage ? Flaner dans les rues et découvrir des petites boutiques originales c'est sympa, encore faut il avoir les mêmes gouts.
Je ne suis pas allée à la gym la semaine dernière, pas envie. Aujourd'hui j'ai fait dix km à pieds avec une voisine.
Je voulais dire aussi que samedi, avec mon homme, nous sommes allés voir le théatre chanté, rien que tous les deux. Nous avons rencontré quelques connaissances et échangé à la fin. Nous n'avions convié personne à venir avec nous. Je raconte ma vie, c'est un peu idiot n'est ce pas.