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sensiblement
12 juin 2008

tout pourrait être si simple !

Il suffirait de le décider. Hier j'ai fait un peu de ce que j'avais pensé : me concentrer à nettoyer 3 baies, laver un grand rideau, tondre la pelouse, faire la cuisine...... c'est tout ! C'est mon cerveau qui me prend tout mon temps : penser des choses mais les penser en plusieurs scénarios, ça prend du temps. Et ça me fatigue. Je voudrais changer mais est ce possible ! J'ai aussi la solution de faire avec : à ce moment là, il faut que je change mes objectifs. J'arrête de déclencher des peurs donc j'arrête l'association. Ce qui veut dire que je n'aurai plus de lien social.....

Je vis à la campagne et je ne vois pas du monde tous les jours. Est ce grave Docteur ?

 

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10 juin 2008

je voudrais tellement....

changer, être ce que je ne suis pas, me mettre à chanter quand j'en ai envie, travailler vite aux tâches ménagères pour faire après ce qui me plait, aller voir les gens que je connais quand j'en ai envie sans me poser mille questions, ne plus rougir quand je regarde quelqu'un en face, pouvoir parler devant un public, écrire comme vous si bien, faire plus de sport pour perdre un peu de poids (moi la petite bonne femme de 45 kg à 25 ans qui fait 57 kg maintenant, peut être à cause de ces cochonneries que je prends pour me calmer), arrêter d'être agressive car ça n'arrange rien mais c'est ma façon de communiquer, faire tout ce dont j'ai envie sans me demander que va penser l'autre, oser sortir seule (pas seulement pour faire les courses ou aller voir ma mère), dire "je t'aime" à mes enfants, être plus proche d'eux, arrêter de vouloir changer les autres alors que c'est moi qui doit changer, arrêter d'être parano, arrêter de tout négativer,

C H A N G E R !

8 juin 2008

On a fait les roses...

aujourd'hui pour le mariage prochain de la fille d'un ami. Connaissez vous cette tradition ? pour décorer les voitures, les invités sont conviés à faire les roses quelque temps avant. Y avait les mamies, les parents, les oncles et tantes, cousins, cousines, bébés, amis des mariés, amis des parents des mariés. Nous avons accepté cette invitation qui commençait aujourd'hui, puis le jour du mariage et le lendemain (et oui, ça continue encore et encore).  J'ai toujours caché à mes amis ce que j'étais vraiment et ils ne savent pas l'effort que ça va me demander. Je porte un masque selon avec qui je suis. Bien sur, ils savent que je suis quelqu'un d'instable, qui rit, ou qui pleure, qui est souvent patraque,  mais ils ne savent pas le fond de l'histoire. Je n'ose pas leur dire. Encore une fois, j'ai honte ou bien je suis trop orgueilleuse. Et je me dis qu'ils ne comprendraient pas, que pour eux je ne suis pas celle là car parfois je joue un tout autre personnage avec eux, mais seulement avec eux. Là faudra que j'affronte tous ces gens : la mairie, l'église, le repas, le bal. Et puis ça me remue car chez moi, mes enfants ne sont pas du tout dans ces traditions : ils sont devenus des gens de la ville (enfin ce que m'a dit ma fille : maman, en ville, ça ne se fait pas !). Est ce vrai, sommes nous si différents gens de la ville et de la campagne. J'aimerais savoir....

3 juin 2008

voilà, c'est terminé !

Le deuxième soir s'est passé comme le premier, tous les regards pour ma voisine de table des entrées, tous les mots également, ce qui m'arrange bien sûr (et me dérange bien sûr). Le spectacle était réussi. Il a fallu tout ranger après, on s'est couché à 3 h. Le lendemain, ça allait. Moi qui habituellement, dès que je me couche tard, ai mal à la tête, ben non. No problem. Et dimanche, j'avais du monde autour de la table : tous mes enfants + 2 copains.  Voilà, la pression est tombée. Ma petite vie a repris.

Ambivalence : j'aime pas tant que ça ma petite vie (mais bon avec elle j'ai pas mal), j'aime pas tant que ça quand il se passe des évènements dans ma vie (ouïe ça fait mal). Comment être bien ? Je lis tous vos conseils : s'en fiche des autres, faire ce qui me plait, etc. etc.   Mais les autres, ils existent quand même ? On ne fait pas sans eux.   En fait, je voudrais être quelqu'un d'autre : une fille qui est à l'aise en société, que l'on écoute, que l'on regarde, elle, elle ne rougit pas, non, non, elle parle, elle s'active, elle a plein d'idées, elle est super !   hélas je ne suis pas cette fille là.  S'accepter, facile à dire, mais je ne voulais pas être ce que je suis.

Allez, arrêter de s'apitoyer, voir devant : ma fille passe des exams, penser à elle, mon fils passe également des exams, penser à lui. Ecouter de la musique classique. Finir de tondre la pelouse. Se mettre à faire du ménage (bien délaissé depuis longtemps moi la maniaque d'autrefois). Aller voir ma mère. Finir la compta. M'acheter une tenue pour un mariage prochain. Boucler les papiers pour ce spectacle qui m'a bien sonné. Bientôt aller se coucher.

 

31 mai 2008

Ouf, une de faite...

J'ai choisi ce que je voulais faire. J'étais aux entrées avec une autre personne très connue donc tous les regards et tous les mots étaient pour elle. Je donnais les tickets et les programmes. J'étais assise. Puis j'ai pu profité du spectacle (grandiose, j'ai aimé), entracte : un petit coup de main aux stands café-gateaux-bonbons, un peu de discussion. Re-spectacle. Puis rangement du soir. Quelques paroles à droite à gauche. Puis je pars avec ma fille (elle participait au spectacle) et dodo. J'ai dormi. Re-belote ce soir. Je me demande bien la tête que j'avais. Je devais avoir un regard ahuri. Ben tant pis !

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16 mai 2008

j'ose ....

enfin vous en parler. En visitant pas mal de blogs, j'en ai trouvé qui traitaient de la phobie sociale, ces mots qui sont durs à écrire ou à dire. Aucun médecin ne les a prononcés pour moi et pourtant je sais au fond de moi que c'est cela dont je souffre. J'en parle très peu. Je préfère dire que je suis fragile, que je déprime facilement, que j'ai des hauts et des bas, que je suis anxieuse. Oui la phobie sociale est bien une forme d'anxiété. J'ai ouvert récemment un courrier de mon généraliste pour mon cardiologue que je dois voir prochainement. Il me décrit comme "dépressive chronique". Voyez j'ai même honte de parler de mon vrai problème avec mon propre médecin. J'ai honte, encore une fois j'ai honte, comme j'ai eu honte toute ma vie. Avant c'était de mon père, maintenant c'est de moi. Non, je ne peux pas faire tout comme tout le monde. Quand j'étais plus jeune, j'aimais assez l'école mais ce fut pourtant quelquefois un calvaire. Comme appréciation, je n'avais que "travaille bien mais trop effacée". Les cours de gym m'angoissaient à mort. C'était ce cours là le pire. Puis à l'adolescence, j'avais quelques copines et ça allait malgré tout. Je ne parlais jamais de mes problèmes. J'essayais de vivre à peu près comme tout le monde. Une fois mariée, j'ai refusé pas mal de sorties, j'ai eu des migraines qui parfois me donnaient une bonne raison de ne pas assister, mon mari a supporté tant bien que mal. Il s'est habitué et s'est donné à fond dans le travail. Maintenant j'aimerais sortir plus. Je me suis lancée des défis : faire partie d'associations. Cà me demande une énergie folle et je le paie cher. Là où ça bloque le plus, ce n'est pas avec les gens que je ne connais pas du tout, ni avec ceux que je connais très bien, c'est avec ceux que je connais un peu.... Ce soir j'aurais pu aller à une petite soirée de ma commune (théatre). Je me suis dégonflée. Je n'ose pas y aller seule. Faire face à ces regards ni amis, ni étrangers, je me sens dévisagée, jugée, moquée, je ne sais pas pourquoi. Voilà, j'avais envie de vous le dire car c'est très dur et je sais que je ne suis pas seule à vivre ça. Je fais partie également d'une association d'anxieux. Et là je cotoie des cas très différents. Je vois la souffrance du quotidien et l'isolement.  J'en reparlerai car cà me fait du bien.

15 mai 2008

cerveau débordé

Je vous l'ai déjà dit : je suis engagée dans une asso. Voilà, le grand week end que je n'aime pas est bientôt. Et il faut déjà tout mettre en oeuvre. A partir de maintenant, je dois me contrôler car je suis comme un volcan. Mon mari m'a dit encore aujourd'hui : c'est bien toi qui le veut.  Oui oui bien sûr que c'est maintenant que je vais démissionner, maintenant alors que tout est enrayé. Alors il faut que je tienne le coup, il faut que je me calme, il faut que, il faut que et il faut que....  Hier soir, on avait réunion. Et il va y en avoir d'autres d'ici l'évènement. Cette pression qui monte ! l'horreur ! ce n'est pourtant pas moi qui danse ! Je vais demander à l'univers de me donner l'énergie et le calme pour affronter. J'ai eu mon cours de développement personnel cette semaine. Cà me fait tellement de bien. Notre petit groupe est tellement sympa. C'est comme ici, on peut tout se dire, il n'y a pas de jugement. Et on arrive même à rire de nous ! Je les ai fait marrer car j'ai expliqué que j'étais une éponge (quoique la formatrice n'était pas vraiment d'accord) car par exemple une réflexion que se prend mon mari, sur lui elle glisse et moi derrière, pan dans la figure, je reçois tout en direct. Bien sûr j'ai mimé la scère, grosse rigolade ! ça fait du bien. J'ai besoin d'exprimer tout ce qui s'accumule au fond de moi. Sinon c'est trop lourd.

8 mai 2008

une vie sociale à quel prix ?

Puisque je ne travaillais pas à l'extérieur, ma fille m'avait proposé un jour de m'occuper d'une association. Vu que souvent je m'ennuyais et voyais peu de monde, je pense qu'elle a cru bien faire. J'ai dit oui et me suis proposée pour succéder à une personne qui s'y dévouait depuis longtemps. Sans doute, je n'ai pas mesuré et je devais être dans une phase "haute" où je me sens capable de plein de choses. Une fois l'engagement pris, ça n'a pas été aussi simple. Il y a eu une représentation deux soirs avec les membres de cette asso (danseuses) et là j'ai senti à quel point j'avais du mal avec les gens. Après la première soirée, impossible de dormir, crise d'angoisse,  obligée de voir un médecin,   puis il y avait un deuxième soir. J'y suis allée. Cela remonte à quelques années. J'ai consulté ensuite mon médecin à moi qui m'a dit que je n'étais pas faite pour ça, que j'avais visé trop haut. J'ai été mal pendant quelques semaines. Puis la personne de l'asso (celle que je devais remplacer et qui était encore là pour faire la transition) m'a appelée et je lui ai tout dit. Elle a semblé comprendre. Alors on a convenu que je reste mais qu'avec les autres personnes de l'asso on allait répartir les tâches qui conviennent le mieux à chacune. Puis il y a eu des vacances et j'ai pu reposer mes esprits. Depuis je suis toujours dans cette asso (trésorière) mais il y a des fois où c'est très dur car nous avons une réunion mensuelle avec toutes les autres activités, puis de temps en temps nous nous retrouvons que pour notre activité. J'ai souvent des "prises de bec" avec les autres qui sont tellement cool que ça me désole, qui n'anticipent rien, qui laissent venir. J'ai l'impression de tout faire, mais ce n'est pas vrai, c'est seulement que souvent je les relance à propos de ci ou de ça. Bientôt je vais revivre les deux soirées de fin de saison. Je meurs de trouille à l'avance. Et si on n'avait oublié quelque chose ? Et si ceci, et si cela ? Et puis tous ces gens ? Que pensent ils de moi ? Je dois vraiment paraître ridicule. Je dois être rouge, extrêmement rouge.  Bien sûr, grâce à ce bénévolat, j'ai au moins une vie sociale mais quel bénéfice ? Je pourrais aussi ne rien faire et n'avoir aucun souci. C'est toujours très contrasté dans ma tête : le pour, le contre. Qui peut décider ? Qui peut me dire ce qui est bien pour moi ? Une personne qui fait du développement personnel (je la vois tous les deux mois avec un petit groupe) nous dit toujours : faites le si vous sentez que c'est bon pour vous.  Je ne sais jamais ce qui est bon pour moi. Mon coeur ne me le dit pas.

3 mai 2008

j'ai tellement eu honte

que j'en bave encore à 49 ans. Depuis ce matin, je cherche comment écrire ce post. Oui, il faut que je vous le dise. J'ai grandi avec mon père et ma mère, et ma soeur. Mon père avait ce qu'on appelle des TOC. A l'époque on pensait plutôt "folie" et le mot savant était "névrose obsessionnelle". Vous savez ce que c'est les TOC. Maintenant on en parle facilement. Moi à l'époque je pensais que sur la terre entière il n'y avait que mon père qui était comme ça. Alors, il parlait tout seul, il avait des rituels, il mettait des heures et des heures à faire presque rien,  on attendait beaucoup beaucoup beaucoup   qu'il soit prêt.   On était parfois pris à partie dans ses rituels (surtout ma mère). Et puis des fois, il était tellement pris dans ses problèmes qu'il explosait de colère pour un oui, pour un non,   pour une remarque de notre part, pour notre impatience. Et puis il y avait le regard des gens. Comme on ne disait à personne ce qu'il avait vraiment, on cachait comme on pouvait. Mais parfois il parlait tout seul et des gens s'en rendaient compte. J'ai vu les moqueries, les rires.   J'ai géré cela comme j'ai pu,   avec mes amies aussi ce n'était pas facile. J'arrangeais les choses de façon à ce qu'elles le voient peu donc on allait surtout courir dans la campagne. On ne restait pas à la maison. Enfin je ne veux pas faire trop long mais ces conditions de vie m'ont très mal construite.

Aujourd'hui encore j'ai honte pour un rien. Honte de moi, honte même parfois pour les autres. Je crois que je suis encore dans mon corps de petite fille avec son papa.

Depuis j'en ai bien parlé autour de moi mais hélas, je crois que c'est impossible de comprendre pour quelqu'un qui n'a pas vécu ça. Toute la souffrance que cela donne, cette souffrance qui m'étouffe encore. On a beau dire, le passé c'est le passé il faut regarder devant. Le passé m'a construite bancale. Moi même aujourd'hui je suis très très anxieuse.  Les TOC sont la phobie la plus grave.  J'en ai été imprégnée.

Je crois que ce dont j'ai le plus peur c'est du regard des autres. Et cette vague impression qu'on va se moquer de moi.

Voilà c'est dit. Merci de m'avoir lue jusqu'au bout.

27 avril 2008

je n'arrive pas à vivre comme tout le monde

Voilà, encore une fois, je me suis fait mal. Et maintenant il va me falloir plusieurs jours pour me remettre. Non, non, pas mal physiquement (quoique ?) mais psychologiquement. J'ai vu hier soir encore un fois celle que j'étais, celle que je n'aime pas, celle que je veux tuer....  Je suis allée à une petite soirée de variétés où mon fils jouait. Je me suis sentie mal dès le début : tous ces gens !   J'avais chaud, tellement chaud, j'avais vu dans la voiture en arrivant que j'étais bien rouge : rouge de stress.   Et paf ! une personne que je connais me dit : et bien, comme tu es rouge !       AU SECOURS ! Elle a déclenché le pire.    Je ne savais plus où me mettre.    Je ne lui en veux pas      mais moi après ça   j'étais encore plus désorientée.   J'ai eu du mal à me sentir à l'aise toute la soirée. Mais bon j'ai fait avec !     Puis on est rentré et j'en ai parlé avec mon mari qui m'a écouté une fois de plus  sans savoir quoi me dire. Simplement que je me fais des idées. Peut être que vous n'allez pas comprendre à quel point ça me fait mal !    Je veux faire comme tout le monde : avoir une vie sociale normale.     Et pourtant mes meilleurs moments sont quand je suis seule et que je ne suis pas en danger.    Les autres pour moi sont le danger.     Cela remonte loin dans ma vie.

L'écrire ici va peut être m'aider à évacuer.   Et puis aussi, si vous voulez partager, n'hésitez pas à m'écrire. Merci de votre attention.

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