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sensiblement
3 septembre 2008

c'est la rentrée !

Moins envie d'écrire ! ce sale temps me désespère ! J'ai eu mon 3ème rendez vous en T.C.C. Pour l'instant, je parle de mes évènements de vie, c'est difficile ! Ce thérapeute me dit qu'il y a bien de réels traumatismes, dans mon enfance, et adolescence, ça me rassure quelque part : non je n'ai pas grossi les problèmes. La honte est un sentiment ravageur. Bientôt, nous allons passer à "comment gérer cela" des techniques que je ne connais pas encore, qui j'espère vont réellement m'aider.

Pour le reste, ma fille a fait sa rentrée, "allo maman, il me manque ça et ça, est ce que tu pourrais m'envoyer ça, est ce que tu pourrais faire ça pour moi, est ce que ...." oui je suis utile.

Mon grand fils ne m'a pas donné de nouvelle depuis ses vacances. De toute façon, il n'aime pas trop être dérangé. Je vais lui faire un petit mail, car quand j'appelle, ce n'est jamais le moment.

Et puis le dernier fera sa rentrée lundi prochain. Faut y penser quand même, alors j'y pense pour lui car lui, il s'en fiche complètement. Sacré garnement !

Et il y a aussi la rentrée associative : prochaine réunion bientôt, prochain cours bientôt, et déjà des tracasseries (ce matin, nous avions un rendez vous : visite de salle, et le résultat est désastreux). Il ne faut pas que je me laisse envahir par cette contrariété. Je vais résister. Cà me fatigue.

A mes lecteurs, merci de votre fidélité, heureusement que vous êtes là !

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29 août 2008

Pff....

J'avais envie de calme. Il y avait un pot d'aurevoir de quelqu'un que nous connaissons dans une association. C'est mon mari qui le cotoyait davantage. C'est donc lui qui est allé. Au début, j'avais pensé y aller avec lui, puis le stress montait. Alors j'ai pensé qu'un moment de calme me ferait du bien, que je n'avais pas très envie de voir tous ces gens. Et voilà, il n'est pas rentré, je sais par un coup de fil qu'ils sont ensemble à prendre l'apéro chez un autre membre de l'asso. Je me suis privée. Je commence à regretter de ne pas y être. C'est dingue ça. Je me suis trop écoutée.

6 août 2008

je vois "rouge"

Je suis allée à mon rendez vous. Ce médecin s'est montré un peu différent, plus sérieux. Dans l'asso, il n'est plus médecin, il est comme tout le monde avec ses connaissances en plus. Mais il rit beaucoup, est très proche. Là, c'était différent. On a parlé. C'était un échange genre questions-réponses. Il m'a demandé quelle était ma phobie d'après moi : sociale, j'ai répondu. Oui mais.... Comment, quand,   des détails svp. J'ai parlé de gêne avec les gens, d'évitement. Puis est venue la question cruelle : est ce la peur de rougir ? OUI je voudrais que ce ne soit pas celle là mais c'est évident que OUI et depuis si longtemps, et j'ai voulu faire avec, et j'ai pensé qu'à bientôt 50 ans, il n'y avait plus rien à faire. Oui c'est cette peur là qui fait que n'importe qui voit à l'intérieur de vous : si vous n'êtes pas à l'aise, émue, gênée, confuse, et cela n'importe où, y a même des fois où je me demande pourquoi mais ça démarre. Cà remonte loin dans mon enfance. J'entendais : "tu rougis, tu rougis..." Cà ne m'a jamais quitté. Alors il m'a dit qu'on allait travailler là dessus, il m'a donné qq documents sur la phobie sociale. Il m'a dit que c'était une très grande souffrance et très grande difficulté pour vivre. Ses patients en témoignent souvent. Maladie psychologique que personne ne voit et qui fait tant souffrir. Je vais le revoir régulièrement. Croisons les doigts.

Et pour rester dans le vif du sujet, j'ai voulu me dépasser cet après midi et suis allée travailler avec les jeunes qu'on emploie pour arracher de l'herbe dans des cultures (biologiques). Il y avait longtemps que je n'avais pas fait ça. Et là, envie de bien bosser dur physiquement. Ben mon vieux, j'en ai ch....   et après 3 h de ça, j'étais plus rouge que le rouge. Mon fils et ma fille me le disent et le répètent. Qu'est ce que t'es rouge. Personne n'était comme moi. Même ma fille rajoute : t'es même gonflée du visage. J'arrive à la maison, les laisse boire entre eux, m'isole pour boire et rafraichir le visage. Attendre que ça s'apaise. C'est long. Décidément, l'effort aussi me met au rouge. C'est pas drôle. Je voudrais devenir verte, bleue ou jaune, j'en ai marre du rouge.

26 juin 2008

trouvé sur le site "anxiété sociale"

"La peur, c'est l'enfant en nous qui panique"

Tahar Ben Jelloun

25 juin 2008

un peu sauvage comme .....

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25 juin 2008

suis je normale ? Besoin de savoir.

Cà veut dire quoi normal ? Euh pour moi, ça veut dire : comme la plupart d'entre nous. Bien sur, vous allez rigoler. Pourquoi se poser de telles questions ? A t on besoin d'être normal ? A quoi ça rime ? Et bien, pour moi, c'est important. D'ailleurs si je me relis je sais que déjà je ne suis pas normale car par exemple, je n'aime pas le foot. C'est débile de faire un post là dessus. Chacun devrait pouvoir vivre comme il l'entend, sans se soucier. Et bien, excusez moi, mais pour moi c'est difficile. M'étant sentie une partie de ma vie anormale par mon père, aujourd'hui à bientôt 50 ans, je veux savoir si je suis dans la norme. Et si je m'aperçois que je ne le suis pas, il faudra que j'assume. Il y a des questions que je n'ose pas poser autour de moi, donc c'est à mon blog que je les pose, c'est beaucoup plus simple. En discutant avec des gens, je vois que tout le monde est toujours pris à droite et à gauche, tous les week end sont prévus, limite s'ils ne se plaignent pas.

- Mon mari a peu d'amis, il a seulement des relations, des connaissances par le travail. Et vous ?

- Nous avons de ce fait peu d'invitations et notre agenda n'est pas plein comme beaucoup de gens qui nous entourent. Et vous

- Nous partons rarement en vacances à cause du travail. Et vous ?

- Nous recevons peu parce que je n'ose pas inviter des gens que je connais peu. Et vous

- Je ne travaille pas à l'extérieur, j'aide mon mari. Et vous ?

Voilà mon questionnement est presque uniquement autour de la vie sociale. Pour tout le reste, je me sens à peu près dans la norme. Et vous ?

J'ai besoin de savoir que je ne suis pas seule à vivre comme cela, ça me rassure, c'est idiot, je sais. Je vous rappelle, je suis phobique sociale (à ma façon) car j'arrive à gérer certaines situations quand même et je ne vis pas totalement renfermée.

Début aout j'ai pris rendez vous avec un thérapeute en TCC. J'ai vu plein de psys mais jamais quelqu'un qui faisait des TCC.

Je pense que si nous avons cette vie sociale là, c'est à cause de moi et de mes peurs. Voulez vous me dire ce que vous en pensez ? Merci.

23 juin 2008

c'est passé !

Et bien j'ai survécu au cataclysme. Maintenant, je vois bien que c'était excessif. Vendredi soir, j'ai eu la visite d'une cousine et j'ai parlé de mon état. Cà m'a soulagée. Puis j'ai réussi à dormir et dès le samedi matin, il fallait se dépêcher : rendez vous coiffeur, et à 10 h on devait être à la mairie. J'ai gardé mon calme (enfin à peu près). Puis messe et vin d'honneur (un ou deux moments de solitude à gérer) puis le repas (des voisins que je ne connaissais quasiment pas à côté de moi mais avec qui le courant est bien passé) et un couple d'amis, et d'autre personnes que nous connaissions très peu. Cela s'est bien passé. Et si je vous dis que j'ai même chanté avec mon mari et nos deux amis. Je n'ai pas voulu me dégonfler et j'aime chanter. Quand je verrai la vidéo, je pense que je n'aimerai pas du tout me voir, j'ai regardé uniquement mon papier, très peu regarder les gens... Ce n'était pas du tout prévu, je n'ai pas eu à anticiper. Ensuite le bal, alors là j'ai beaucoup dansé et ça m'a empêché de penser. L'exercice physique est vraiment excellent pour un cerveau débordé. Je suis même allée plusieurs fois au devant d'autres personnes pour danser. Je me suis surprise moi même. On s'est couché très tard. Et le lendemain, on recommençait : petit repas avec tous les convives, puis quelques coutumes du pays. Et retour à la maison : assez contente de moi, pas contente de mon mari qui, à chaque fois qu'on est avec cet ami, se fait "titiller" au delà de la normale, enfin c'est moi qui le pense. Mon mari le voit bien mais il est vraiment très gentil et n'ose pas trop le remettre à sa place, alors il répond mais "trop gentiment" à mon goût car ça recommence à chaque fois. C'est un ami d'enfance et il faut qu'il attaque sur le travail, sur l'argent, sur la politique.... On s'est un peu disputé à ce sujet car je  dis à mon mari qu'il faut qu'il lui dise d'arrêter ces conneries. C'est dur. Et finalement c'est ce qui m'a le plus ennuyée. On dirait qu'il lui faut un souffre douleurs.

Sinon c'était un superbe mariage ! Pardon pour ceux qui ont été choqués que je parle d'HP dans mon précédent post mais quand on est débordé, et que la pression monte, monte, on pense vraiment que c'est trop et que cette fois ci on va exploser.

20 juin 2008

j'essaie

- je n'ai rien à prouver aux autres

- si je suis bien avec moi même je serai mieux avec les autres

- je suis peut être faite pour vivre en solitaire

- je ne dois pas compter sur mes enfants pour être heureuse, le principal c'est qu'ils soient heureux

- mes enfants sont différents de la plupart de ceux que je connais, et alors ?

- pourquoi ai je besoin du regard des autres pour être bien, c'est le regard que je porte sur moi qui compte

 

Ouf, ça vient doucement dans ma tête, quelques bouffées de défense contre cette bête féroce qui me ronge. Si vous en avez d'autres à me confier, n'hésitez pas. Faut que j'y arrive.

Merci.

20 juin 2008

faire face

à ses malaises physiques qui m'envahissent. Il n'y a que la nuit où tout va bien. Hier soir, j'étais encore confrontée à un moment difficile pour moi. Petite soirée d'après la fête pour voir le film et les photos. Je ne me suis pas sentie à ma place, je me suis sentie nulle, pas du tout intéressante, pas aimée...  Ce matin, au lever, les symptomes sont déjà la : oppression au niveau poitrine, boule dans la gorge, nausée, mal au ventre, envie de pleurer, peur, peur, peur, pour l'impression que j'ai fait hier soir, pour demain : je suis de mariage et je vais voir beaucoup de monde, peur pour ce que je suis en train de devenir : pire que jamais. C'est effrayant d'être phobique et j'aurais besoin de soutien mais, à part mon mari, personne ne sait combien c'est dur pour moi. Même quand j'en parle et d'ailleurs faut il en parler je ne pense pas que l'on me comprenne. J'entends déjà : "elle exagère", "elle est folle", "il faut la mettre à l'H.P.", "elle nous emmerde", "elle n'a qu'à rester chez elle", "elle complique tout" etc etc etc. Mon cerveau se nourrit bien en ce moment et je compte sur vous pour m'envoyer de bonnes ondes qui m'aideront à avancer au lieu de reculer.

J'ai peur un jour de me retrouver à l'H.P. si je ne me contrôle plus.

19 juin 2008

le rejet

C'est sans doute cela qui m'empoisonne, la peur du rejet. Je n'y connais pas grand chose en psychologie mais...     D'abord  mon père puisque j'avais si honte de lui, qu'il n'aimait personne, et qu'apparemment pas grand monde non plus ne l'aimait, en tout cas, j'ai rien vu. Ma mère, très timide, qui a accepté d'être sous l'emprise de mon père, qui a tout accepté, qui n'avait aucune vie sociale. Une fois, étant enfant, j'avais appris qu'un anniversaire se préparait (une fille que je connaissais) et mes amies étaient invitées, pas moi. J'avais demandé pourquoi, et c'était parce que moi je n'avais pas fêté le mien avec elle. Je me souviens comme ça m'avait déçue. Mes parents ne m'ont pas appris du tout le "bon" relationnel. Comme je l'ai dit plus haut, mon père n'aimait personne. Il n'était pas du tout généreux. Il en donnait le moins possible. Il était malade certes mais quand même ! J'ai revécu le rejet à travers mes enfants. Pourquoi encore une fois ? Ma fille avait de très bonnes amies jusqu'à ses 13 ans, et là, vlan, on l'a éjectée. Elle a souffert, je la récupérais après l'école, elle pleurait et j'ai compris. J'ai voulu intervenir auprès d'une maman qui m'a dit que c'était des broutilles, ça passerait. Et bien non, d'ailleurs, ses anciennes amies ont continué à lui gâcher la vie au collège après ça. Elle a eu bien du mal à retrouver des amies. J'ai souffert le martyre à cause de cette histoire. Maintenant elle est devenue très indépendante, elle a des amies, mais elle n'est pas "groupe d'amis".  Et ses amies ne sont plus d'ici. Mon grand fils, sans s'être fait rejeté(enfin j'espère), s'est éloigné également de ses amis d'enfance, il s'en ait fait d'autres au lycée et ses différentes écoles après. Il n'y a que le dernier qui a une bonne bande de copains d'ici. Quand je dis ici, c'est vraiment local. Il se trouve que quand ma fille était petite, j'avais des contacts avec les autres mamans et quand ça s'est terminé, et bien plus rien.

Ces situations influencent notre vie d'aujourd'hui. Les enfants s'étant éloignés, nous avons peu de contact avec les autres parents d'ici ou même les jeunes d'ici. La majorité des jeunes restent dans le secteur ou même ceux qui s'en vont revoient quand même leurs amis d'enfance. Pourquoi ça n'a pas fonctionné chez nous ? J'espère que ce n'est pas à cause de moi. Aurais je une mauvaise étoile ? Samedi nous serons au mariage de la fille d''amis et je vais avoir l'occasion de revoir pas mal de jeunes du pays.Je n'aime pas ça. Mes enfants à moi sont invités juste pour faire coucou au vin d'honneur mais ils ne veulent pas venir, ils disent qu'ils n'ont aucun lien avec eux.

Je fais dans le compliqué, n'est ce pas ? Bien sur que je devrais me fiche de tout ça. Mais bon, j'aurais aimé que tout se passe autrement, et je me demande toujours pourquoi ça se passe pas chez moi comme chez la plupart des gens qui m'entourent. Cà me rend jalouse.

 

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