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sensiblement
28 février 2011

séjour parisien

J'ai réussi à prendre le train toute seule comme une grande. C'est plus facile en journée de trouver la gare. Je suis rentrée dans le parking, et je me suis retrouvée au 4ème niveau. Je n'avais pas prévu ça. Mais pas le choix, d'habitude je ne rentre jamais dans ce genre de parking. Et je me suis farcie l'escalier car dans l'empressement je n'ai pas trouvé l'ascenceur. Je me suis rendue au guichet, je voulais payer par chèque, et je n'aime pas les bornes électroniques. Pas eu de souci. Je me suis fait confirmer le quai pour que je sois bien sûre. Puis comme tout était ok, je suis allée finir de déjeuner. J'avais juste mangé une petite salade avant de partir. Il me restait 30 mn pour un bon sandwich et une tartelette. Ben oui, le stress ne me coupe pas l'appétit. Déjà la bouteille d'eau est tombée de mon plateau, je suis nulle avec un plateau et de plus une valise à roulettes. Oh la honte, je suis pas douée.

J'attends ensuite sur le quai comme les autres, le train est là et je cherche le n° 19 qui est loin, si loin, je marche, je marche, et je monte, et aussitôt le train repart. J'ai donc failli le rater. Zut alors, vraiment pas douée. De plus, je ne trouve pas ma place. Ah, elle est prise par quelqu'un d'autre qui me signale que sa place à lui est libre et du coup c'est un 4 places pour moi toute seule. Je n'ai même pas lu dans le train, je me suis relaxé après ses péripéties, puis j'ai observé. Ce qui est bien, c'est que c'est bien moins fatiguant que la voiture.

 Nous arrivons à Paris et là, je suis le troupeau. Puis je demande si le métro c'est bien par là. Tout droit, Madame, tout droit. Je suis le gros M bien entouré que désormais j'ai bien visualisé, et la ligne 4 que l'on m'a indiqué. C'est un dédale d'escaliers roulants, non roulants, de couloirs, de tapis roulants, j'ai l'impression de faire des kilomètres, et les gens sont si pressés. J'achète un carnet de tickets. Je prends le métro et contente de trouver un siège, celui qui se plie je m'assois, quand après un bout de chemin, un jeune homme face à moi me demande de me lever. Interloquée, je ne réponds pas et le regarde avec interrogation. Il me répète : je vais vous demander de vous lever pour qu'on soit moins serré. Aussitôt dit, aussitôt fait, je me lève et m'excuse parce que je n'ai pas l'habitude du métro. J'avoue que j'en ai été saisie, je ne connais pas les codes. J'arrête à la bonne station mais je crois que je ne suis pas sortie au bon endroit, y a un truc qui m'échappe depuis, mais ce n'est pas grave. La rue est trépidante. Il y a des tas de boutiques de cheveux, extensions, etc. et maquillage permanent, et ongles, je n'en reviens pas, il y a un nombre dingue de filles là dedans, et sur les trottoirs des hommes essaient de faire venir les clientes. Je n'ai pas été interpellée, heureusement, mais là je prends conscience de mon âge. J'arrive enfin à l'hotel, où je me repose un peu. La chambre est petite mais très propre, le lit confortable. La salle d'eau est minuscule, mais la douche fonctionne mieux que chez moi. Je me demande comment font les gens corpulents, ce serait impossible. J'appelle mon fils, on se verra le soir même. En attendant, j'envoie des sms à ceux qui s'inquiètent un peu de moi. D'habitude je n'envoie jamais de sms, ça m'énerve, j'arrive mal à faire ça, je l'ai fait.

Puis j'entreprends de descendre dans la rue, m'imprégner, je parle un peu au gars de l'accueil qui paraît sympa, il me dit qu'à cette heure, il n'y a rien à craindre, j'y vais, il y a plein de monde, je remonte le boulevard saint Denis, il y a les magasins, les restaus, les théatres. Je rebrousse chemin et j'ai loupé la rue, je redemande mon chemin, on me renseigne. Finalement c'est trop tard pour retourner à l'hotel. Je retrouve mon fils à une sortie de métro et nous marchons encore un peu. Nous allons voir s'il reste des places pour la nouvelle pièce de P. Palmade, je suis passée devant le théatre tout à l'heure, hélas, c'est commencé, on ne peut plus rentrer. Mon fils cherche sur son téléphone les restaus sympas du coin, on y va pour un indien dans un passage où l'on ne se croit plus du tout en france : restaus et boutiques indiennes, je me sens complètement ailleurs. Et nous mangeons à l'étroit mais c'est très bon. Et je suis en tête à tête avec mon grand fils, je le trouve beau et bien dans sa peau. Nous discutons. Je crois que ce sera le meilleur moment de mon week end. Suite dans un prochain post.

 

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24 février 2011

ce que j'ai rapporté !!!

2 pulls : 1 noir 5 euros - vendu sur le trottoir du boulevard de Strasbourg - et 1 rouge 10 euros - vendu presque sur le trottoir du boulevard d'après - mais le must c'est ................  une GASTRO    =   hier au lit toute la journée et aujourd'hui c'est très moyen. J'ai raté ainsi l'atelier d'écriture d'hier soir sur le GOUT.  Je me sens faible, j'attends que ça passe

 

 

22 février 2011

le retour

hier soir. Je serais bien restée plus longtemps. Cette parenthèse a été très agréable. Pas de peur, pas de pensée. Enfin autre chose dans la tête. Maintenant il faut se remettre dans le bain et comme à chaque retour c'est difficile. Revenir à la réalité. Retrouver ces démons qui hélas ne s'envolent pas aussi vite. J'ai été pendant quelques jours anonyme comme j'aimerais être toujours. Mais ça ne se passe comme ça....

Je reviendrai raconter mon séjour mais pour l'instant, je dois remettre ma maison à l'ordre. Merci pour celles et ceux qui m'encouragent.

17 février 2011

Paris

J'ai décidé de partir un jour plus tôt, un jour pour que je puisse me rendre tranquillement, toute seule, jusqu'à l'hotel. Sinon, je pouvais rejoindre mes beau-frère, belle soeur, mais je me serais laisser porter, car ils ont l'habitude du train. Même mon salarié qui part aussi pour le week end à Paris me proposait de partir avec lui et sa femme en train. Mais c'est NON. Je veux me débrouiller. Je prends ma voiture, je file à la grande ville, je gare ma voiture au parking, je prends le train, j'arrive à Montparnasse, je prends le métro jusqu'à l'hotel, je dépose mon bagage, je téléphone à mon fils et il vient me rejoindre pour diner. Car pour diner là je n'aurais pas voulu être seule. L'hotel ne fait pas restaurant, il m'aurait fallu sortir. Trouille. Mon homme n'arrivera que samedi midi, ainsi que mes beau frère, belle soeur. Ainsi je saurai comment je me suis débrouillée.

Hier ça a mal commencé. Je suis allé le conduire tôt le matin au même endroit que j'irai demain, on s'est perdu, on a stressé comme des fous, on est arrivé de justesse à la gare, trop tard pour valider le billet à la borne électronique, on a cru que c'était fouttu. Au guichet, elle a refait un nouveau billet. Pas l'habitude. Ensuite il est parti. Je suis allée voir pour le parking comment ça se passe. C'est bon, j'ai bien compris. Pour repartir, j'ai mis une heure à sortir de la ville. Impossible de bien retrouver mon chemin. Il y a des travaux et les indications sont nulles à l'intérieur de cette ville comme toutes les villes d'ailleurs. Il faut aller loin pour avoir les indications. Dire qu'on a un GPS à la maison et qu'il n'avait pas pensé à le mettre dans la voiture. Et moi, pauvre nouille, je ne sais pas m'en servir. Donc demain je repars à la conquête de cette gare, je vais partir très tôt pour être sure d'avoir le temps de la trouver. Mon fils s'est bien fichu de nous, "Comment, c'est pourtant pas difficile, cette ville !!!!!) Ouais, quand on n'est pas doué, on n'est pas doué ! Ici, les gens se perdent dans ma campagne, et moi je me perds dans leur ville. On est quitte.

Bon, et bien, souhaitez moi bonne chance. Je vous raconterai.

11 février 2011

un jour

Quelqu'un m'avait mis le commentaire suivant : .......Je trouve tes analyses pertinentes et des descriptions d'état d'âme trés fines......

Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'il m'a fait plaisir.

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11 février 2011

Il faut

que j'aille à Paris bientôt. Cà devrait me réjouir. Sauf que l'homme y sera avant moi. Et je dois le rejoindre toute seule en train. Mais j'ai jamais pris le train toute seule. J'en transpire à l'avance. Voyons : comment je fais pour le billet ? Il est où mon train à prendre ? Une fois dedans, ça devrait aller. Mais quand j'arrive - c'est par où que je vais ?

Je sens que ça va être coton. Mais en même temps, ça me changera de mon ordinaire.

Oui, j'y vais pour une grande foire agricole, et surtout les machines parce que l'homme veut voir plein de trucs. Ouais ça va pas me passionner, mais peut être qu'on va se faire une petite soirée théatre. Bon, le programme n'est pas établi. On verra bien.

L'homme part pour une autre grande foire en Allemagne dès la semaine prochaine. J'aurais pu l'accompagner. Cà a été vite décidé. Trop vite pour moi. Et de plus, un autre grand gaillard l'accompagne. Et je sens bien qu'ils m'auraient vite largué ces deux là. Et j'aurais couru derrière. Pourtant, Nuremberg, ça m'aurait plu. Je leur ai trouvé un hébergement hier. Pourtant même les agences de voyage, l'office de tourisme, disaient que c'était complet. J'ai fouiné sur internet, j'ai trouvé. Et même qu'ils seront très bien situés. J'étais fière de moi. Plus forte que l'office de tourisme, c'est dingue ça.

9 février 2011

loupé

Je devais reprendre la gym ce soir, pas été une seule fois en janvier, d'abord la santé, puis le décès, puis maintenant la trouille de reprendre. Ce matin, c'était sûr : je reprendrais ce soir. Et dans l'après midi, mon homme me dit qu'il doit partir avec la voiture, je ne dis rien, ne riposte même pas. Quel bel alibi pour ne pas reprendre ce soir ! Je n'ai pas de voiture, ce n'est donc pas possible. Et loin de moi l'idée d'appeler des personnes qui pourraient m'emmener. Je suis très bien là, j'ai fait plein de travaux en retard dans mon bureau. Et je suis tellement à l'abri. Aucun mot ne me blesse, aucun regard ne me croise. J'oublie vite que des mots auraient pu me réconforter, des regards auraient pu être si compatissants. Quand on voit gris, on voit gris, n'est ce pas. Le gris l'emporte fatalement. C'est donc repoussé d'une semaine.

9 février 2011

fioriture

D'abord, j'aime ce mot, puis l'autre soir, elle me dit que j'ai écrit sans fioriture. C'est vrai, comme j'ai peu de vocabulaire, je ne m'éternise pas avec de longues tirades. J'écris court et fort. Je n'ai jamais connu les fioritures.

Je n'ai pas connu les bijoux

seules les médailles religieuses

la gourmette, l'alliance

Pas bien connu le maquillage

sujet tabou,

ma mère jamais vue maquillée

Si peu connu la mode,

pas de sous,

Juste des habits de bon goût

Alors je suis sans fioriture

Chez moi, la déco ne change pas souvent

Et moi, victime de mes émotions,

Je me présente, brute,

Comme mes mots

Sans fioriture.

9 février 2011

s'y remettre petit à petit

Pas d'énergie. J'essaie pourtant de voir le verre à moitié plein. J'avais promis d'écrire des messages plus légers. C'est un exercice difficile quand c'est lourd à l'intérieur. Oui c'est lourd. Lourd d'émotions. Je repousse l'heure du lever au maximum car je suis bien dans mon lit, si protégée de tout.

Dimanche, c'était la messe du souvenir et revoilà les larmes. Repas partagé avec la famille. Je me suis sentie toute la journée en dehors, comme pas de la famille. Personne n'y a rien vu. L'après midi, les plus vieux ont joué aux cartes et ont semblé oublier un temps leur chagrin. Je ne sais pas jouer aux cartes, ainsi je ne peux oublier mon chagrin et tout ce qui va avec.

Lundi, je me trainais. Mais j'ai eu quelques éclaircies : un coup de fil de C., un coup de fil de O. et un de R. Cà n'arrive pas souvent, trois amies la même journée qui s'inquiètent de mon sort. Cela me rassure. Ainsi donc j'existe quand même un peu. Et le soir, j'ai rejoint le groupe de l'écriture pour mon plus grand bonheur. J'avais peur de reprendre mais ça s'est bien passé. Ce groupe est vraiment apaisant.

Mardi, E. est venue me rapporter un foulard prêté. Nous avons fait une petite marche autour de chez moi, le soleil s'était invité aussi. Puis un café - madeleines nous a réconfortées. E. connaissait bien ma belle mère, nous en avons reparlée.

Voilà, je me rends compte que j'ai des petits moments douceur comme j'aime, qui font se sentir exister.

Niveau boulot, je ne suis pas motivée. Cà s'accumule. Je procrastine.

Mon beau père ne viendra plus faire le jardin. Il nous faut rechercher quelqu'un pour le faire. Cela m'inquiète. Trop de choses dans la tête.

3 février 2011

envie d'un échange

Il y a plein d'échanges sur la blogosphère. J'ai connu ça il y a quelques années sur un site de déco de maison. Pour Noel, il y avait un tirage au sort et on s'envoyait des petits cadeaux. J'adorais ça. J'ai reçu de cette façon un petit cadre brodé, un tableau pour ma cuisine, des bols, des dessous de plats, et surement d'autres bricoles encore. Et moi j'ai envoyé de l'apéritif de coing, un tableau en pâte à sel, un service à café, et j'ai oublié le reste.

Là, comme ça, d'un coup, je vous propose de finir mon écharpe et de l'échanger avec qui voudra bien jouer. Bon, elle est un peu colorée, dois je en dire plus ? pas envie. Echange de trucs faits main. Cà me plairait. Qui va oser ? Et dire que moi pour une fois j'OSE ........ J'attends vos propositions. Si j'ai plusieurs candidats, comment je vais faire ? J'ai le droit de choisir ? oui je m'accorde le droit de choisir. On va dire que ce sera un troc.

Tiens ça ressemble au S E L, je m'y suis inscrite. Cà démarre doucement près de chez moi .......... J'ai déjà listé ce que je pouvais offrir, et lister ce que j'aimerais trouver.

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