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sensiblement

18 juin 2021

St Martin

Récemment, nous avons pris une journée de détente, au bord de la mer, avec des amis, en semaine, c'est quasi un exploit. Après avoir fait une jolie randonnée, que nous connaissons déjà et que nous aimons, nous nous retrouvons à table avec nos pique niques. L'apéro dure un peu. C'est là qu'un homme élégant s'avance vers nous. Il a un certain âge, grand et svelte. Il s'excuse et nous demande de l'eau, même un seul verre. Il se prépare à randonner et a oublié l'eau. J'ai prévu beaucoup d'eau dans ma glacière, 2 grandes bouteilles, 2 petites, j'en aurai trop. Sans tarder, je lui propose la petite bouteille, il est un peu gêné mais accepte avec un sourire. Moi aussi j'ai le sourire en lui tendant la bouteille. L'histoire pourrait se terminer là.

Réflexions entendues après : comment peut on oublier son eau quand on part randonner ? Moi à sa place, tant pis je n'aurais pas demander, j'aurais fait ma rando sans boire, il a l'air aisé, il a de quoi se payer de l'eau, quelle arrogance de demander de l'eau.......    et d'autres encore !

J'ai appris petite l'histoire de st Martin qui donne la moitié de son manteau.

En donnant une bouteille d'eau, je ne me suis pas sentie démunie et lui je l'ai vu soulagé. Cà m'a fait du bien de le voir soulagé.

Ils n'ont pu s'empêcher de juger.... l'homme "soit-disant riche". Euh l'habit ne fait pas le moine pourtant.

Et moi, là, à mon tour je suis en train de les juger.

Quand est ce que le monde sera plus simple ?

L'homme a demandé poliment, j'ai répondu favorablement. Oser demander n'est pas une agression, oser demander tout en simplicité. J'aime cette notion. J'ai beaucoup appris depuis que je reçois les pèlerins. Tant de joie à donner. Dommage que beaucoup n'ont pas encore compris.

Mais je ne dois pas les juger. Nous n'avons pas la même histoire.

Je leur ai tout simplement dit que s'il avait demandé du vin, je ne lui en aurais pas donné.

 

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10 juin 2021

Chaque jour est nouveau

Semaine dernière, je pense de plus en plus à prendre l'air. Y pense t il aussi ? pas vraiment, il est bien trop occupé. Je me dis que je peux bien m'en charger toute seule mais il faut quand même que je sache s'il n'a aucun engagement samedi ou dimanche. Je fais quelques tentatives : t'as pas envie de partir ce week end ? ah oui pourquoi pas. Il n'y a pas vraiment d'emballement non plus. Allez je regarde un peu ce qu'on nous propose sur internet. Vendredi soir, j'appelle, pas de réponse. Samedi matin, YES. Il reste une chambre et on y va dans l'ile. Pique nique pour le midi. Puis on rejoint l'hotel où je me sens tout de suite bien. Au calme, pas de piscine, peu de chambres, une dame charmante avec un sourire qui fait du bien. Ensuite, on visite, ça fait bien longtemps qu'on est venu sur cette ile. Le soir, un peu difficile de trouver à dîner mais finalement une terrasse déjà bien occupée nous a gardé deux places. On rentre à l'hotel. Le lendemain, le petit déjeuner est un vrai bonheur. Toujours cette dame au sourire qui donne très envie de vivre. On discute un peu avec elle. Les autres couples ne sont pas bavards. Juste à côté, les marais salants. On y retrouve un saunier, il est en reconversion et nous explique tout. Avec sa femme, il a quitté la grande ville, le métier, ils sont heureux ici. C'est dur, mais ils sont heureux.  Je lui achète quelques petits sacs de sel et des salicornes. Puis ballade sur la plage. Puis encore une terrasse qui veut bien de nous pour un moules frites savoureux et un café gourmand. On profite encore de la mer, des sentiers, on croise un couple avec lequel on entame la discussion, Puis c'est l'heure de rentrer. Une parenthèse qui fait vraiment du bien. 

Hier, j'ai tourné, non pas la page, j'ai tourné en vrai. Moi ? je n'arrive même pas à y croire. Pas longtemps. Et peut être que je serai coupée au montage. Peut être. C'était chez moi. C'était au sujet des chemins, pour la TV du coin. Du stress mais moins que je ne l'aurais imaginé. Expérience. Remerciements à la journaliste et au caméraman pour leur indugence et leur bienveillance. Je crois qu'ils m'ont bien comprise.

Un pèlerin. J'ai repris l'accueil vendredi dernier.

Aujourd'hui, 2ème injection vaccin. Pour l'instant tout va bien.

2 juin 2021

Mes parents

Chez Alain X, j'ai lu un beau texte sur sa mère, c'est incroyable cette évolution du fils par rapport à sa mère pour en arriver à la paix q'il éprouve aujourd'hui. Il m'ouvre quelques portes.

Petite j'aurais voulu être l'enfant d'autres parents, j'en voyais autour de moi qui auraient fait l'affaire, pourtant j'aimais mes parents mais il y avait quelque chose qui clochait. On ne m'expliquait rien non plus. Mon père n'était pas comme les autres pères, et ma mère c'était un peu pareil. Ainsi il me semblait que je n'étais pas non plus comme les autres enfants.

Petit à petit je compris que mon père avait beaucoup souffert parce que sa mère était décédée lors de ses 9 ans. Il était déjà hypersensible à mon avis, dernier d'une famille qui ne comptait que des filles avant lui. Ma mère, elle était la seule fille parmi 3 garçons, une vie rude à la campagne, une petite santé fragile. On ne comptait guère sur elle. 

Mon père est vite  tombé dans les mains des psychiatres à cause de ses tocs, et gavé de médicaments, tandis que ma mère était migraineuse chronique, alors à la maison ce n'était pas joyeux, joyeux. Presque pas de vie sociale. 

J'ai commencé à leur en vouloir adolescente, je pense, là j'avais carrément honte et j'essayais d'avoir ma vie à moi. Ils faisaient malgré tout ce qu'ils pouvaient pour moi, mais à leur mesure.

Puis je me suis mariée jeune. Oui je leur en voulais de ce qu'ils étaient. Il n'y avait pas de psychologie, je ne comprenais pas pourquoi j'avais cette vie là. Je les aimais quand même mais il nous arrivait avec mon père de nous disputer violemment et depuis longtemps. Ma mère le défendait tout le temps.       

Aujourd'hui ils sont dans mes souvenirs et je sais pour avoir été confrontée de mon côté aux épreuves de la vie qu'ils ont fait comme ils ont pu. Je regrette sincèrement ne pas avoir pu parler de tout cela avec eux. Je ne leur ai jamais écrit de lettre ou dit que je les aimais. 

Je n'ai pas été non plus la mère idéale. J'aurais aimé mais j'ai copié. Je n'ai pas pu m'empêcher de copier. Et je fais aussi comme je peux, et du mieux que je peux.

21 mai 2021

Nous n'irons pas au bar

Je suis embêtée avec une infection urinaire, je la soigne pour la troisième fois. Je suis allée chez mon nouveau médecin et aussi chez l'étiopathe, je ne sais plus trop quoi faire.

Ce matin, je me suis recouchée et cet après midi aussi. Aucun goût pour quoi que ce soit. Je suis prostrée chez moi.

Alors l'ouverture des bars se fera bien sans moi.

Je ne vais jamais au bar, sauf quand on est en vacances, qu'on est plus loin de chez nous. Je ne me verrais surtout pas entrer dans un bar de nos petites communes, certains y ont leurs habitudes, d'autres leur alcoolisme, ce n'est pas pour nous deux. Encore pour mon mari, cela pourrait arriver à la suite d'une réunion ou d'une rencontre en faisant des courses. J'ai bien l'impression que si on y allait on serait dévisagé des pieds à la tête et je ne le supporterais pas.

Un petit resto un de ces jours, quand tout ira mieux, pourquoi pas ? j'aime bien les petits restos. 

Mais juste boire un coup, non ! 

Pourtant je comprends bien que ce commerce en a pris un gros coup dans la tronche. Et je lis dans le journal qu'ils se battent pour une table, et que c'est dur d'y faire régner la loi actuelle. Certains risquent la fermeture à cause de certains comportements.

Le monde est fou.

Allez faut que je boive beaucoup pour mon infection.

 

18 mai 2021

L'anniversaire

C'état la semaine dernière et pour une fois, nous l'avons fêté avant l'heure, parce que c'était plus simple avec mes enfants le dimanche. Bizarrement, ça ne me réjouit jamais mais l'habitude étant là, nous nous sommes réunis pour déjeuner. J'ai reçu un pêle mêle photos de mes petits enfants et une déco fleurs séchées (et oui, ça revient à la mode). Egalement un outil de jardin qui va me faciliter la tâche, ce n'est pas très glamour mais nous sommes plutôt pour l'utile chez nous.

Et puis après l'heure, c'est à dire ce week end, j'ai invité les voisins pour un apéro. Ils ne savent pas venir les mains vides. Ainsi j'ai reçu un cd de François Morel et un livre "suis je hypersensible" ? Ils me connaissent bien les voisins. 

Maintenant ça va être bientôt leur tour, c'est moi qui démarre la liste des anniversaires.... et je n'ai jamais d'idée de cadeau. Je sens que ça va me soucier.

Un rien me soucie. 

Je change carrément de sujet, tout à l heure j'ai vu descendre sur le tronc de mon cerisier un bel écureuil, j'ai trouvé la vie jolie jolie juste pour ça.

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17 mai 2021

En passant

Et, j'ai perdu le rythme de l'écriture ici. Rien depuis décembre. 

L'automne fut glauque à cause d'un décès dans notre entourage, un suicide. C'est fou comme la tristesse s'installe et s'étire. Et en janvier, nous avons vécu encore un décès, après le fils c'est le père. Deux décès dans la même famille en 3 mois. Là c'était un accident. Voilà la tristesse à nouveau ravitaillée. Je n'avais plus beaucoup de mot à écrire... dans ces conditions.

Et voilà que la semaine dernière, encore un deuil. La maladie emporte notre amie de longue date. Ainsi nous sommes confrontés régulièrement à ces départs qui me bouleversent.

Pourtant j'aurais aussi pu vous écrire en février pour annoncer l'arrivée d'un petit fils, le 5ème petit enfant. Et non, je n'ai pas repris le clavier.

Et c'est ce soir que j'ose ..... si peu à raconter.... 

Vacccin : 1ère dose faite après beaucoup d'hésitation.

Moral : bas 

Santé : moyenne

J'admire ceux qui écrivent de manière hilarante, c'est tellement agréable de lire et de rire.

Chez moi, le ciel est toujours un peu gris. Ne me dites surtout rien à ce sujet. C'est comme ça et puis c'est tout. Je me demande bien qui me lit, il y a du passage sur mon blog. Peut être pour mes écrits anciens, ceux qui touchent à la phobie sociale. Elle me gêne beaucoup moins aujourd'hui, je pense en avoir fait le tour et en prenant de l'âge, on prend un peu le large....

Ah le large..... 

 

7 décembre 2020

Merci

Deux fidèles m'ont répondu sur mon dernier message, l'une que je retrouve aussi sur un reseau connu, et l'autre que j ai continué à lire de temps à autre sur son blog. Cela fait chaud au coeur de les retrouver. Voilà donc ce petit merci pour elles.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Ce matin il fait gris, un gris foncé qui ne me donne pas beaucoup d'énergie. Dernièrement, quand il faisait soleil, je remarquais comme il jouait sur mes états d'âme, j avais envie de travailler dehors ou d'aller me balader, j'ai beaucoup balayé les feuilles, beaucoup plus que les autres années où je les laissais faire ce qu'elles voulaient, c'était glissant, dangereux. Là je me suis défoulée, j'en ai fait un gros tas. 

J'ai plein de choses à faire, du tri dans les vêtements, du ménage là où je le fais moins souvent. Mais aurais je l'énergie ? Je passe beaucoup de journées seule. L'homme a de nouvelles fonctions qui n'étaient pas vraiment prévues. Nous avons vécu il y a deux mois un drame. La personne qui était en charge d'une nouvelle entreprise, liée à notre activité, s'est donné la mort. Il en avait la gérance. Depuis il a fallu reprendre l'affaire et mon mari fait partie de ceux qui ont repris. Pas le choix. Trop d'enjeux. C'est bien compliqué et je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. Il m'arrive de le rejoindre là bas, je peux y faire du ménage ou participer à quelques tâches administratives. Cela me sort de chez moi et finalement j'apprécie y rencontrer quelques personnes qui se donnent au projet aussi.

La vie n'est vraiment pas un long fleuve tranquille. On ne prévoit pas tout. On se fait happer par les évènements et on trouve la force pour faire face. 

J'ai comme d'habitude beaucoup de mal à me réjouir du Noël qui arrive, mais ce n'est pas nouveau, virus ou pas virus.

Finalement ce post est gris comme dehors.

 

2 décembre 2020

Coucou

Un an ! Que ça passe vite. Je suis bien passée de temps en temps, toute timide, j'avais envie d'écrire et puis je ne savais par où commencer. J'avais l'impression qu'il fallait combler le retard. Je ne pourrai jamais combler ce retard. C'est ainsi. Une pause. Une pause au moment où j'aurais logiquement du écrire davantage. A cause de cette fichue période. Mais non, je suis restée muette. Je ne me l'explique pas. Parfois je crains être lue par des proches c'est peut être une des raisons. Ce matin, je me décide à secouer ce blog un peu poussiéreux. Je ne sais si je vais retrouver mes lecteurs. J'ai continué à lire quelques blogs mais irrégulièrement, il fut une époque où je passais trop de temps à lire quantité de blogs. 

Un an. Un an bizarre. Oui différent. Peu de chorale, juste un petit début d'année. Et hop, c'est fermé. Ca a repris en septembre mais je n'y suis pas retournée. J'avais perdu la motivation et  je trouvais cela imprudent. On verra plus tard. La biodanza que j'avais découverte à l'automne 2019 je l'ai abandonnée aussi. J'ai conservé ma participation aux ateliers d'écriture que nous avons faits par mail quand c'était impossible de se voir. Sinon notre profession n'a pas été touchée. Nous avons forcément vu moins de monde, moins de démarchage, moins de réunions. Au premier confinement, nous avons trouvé que cela permettait de faire des choses qui trainaient, nous avons apprécié cette bulle. Le confinement actuel est différent, il paraît beaucoup moins strict.

Evidemment nous avons peu de vie sociale. Je n'ai plus d'inquiétude pour aller là ou là. Je n'ai plus cette pression. J'en parle peu. Comment pourrais je être comprise sur le fait d'être bien sans voir personne ? 

 

3 décembre 2019

le retour

J'ai maintes fois tenté de reprendre le clavier, sans succès. Ce soir, je me décide car je pense à celles ou ceux qui me suivaient auparavant et je voudrais les rassurer. Certains se sont manifestés ici, cela m'a fait chaud au coeur.

Que s'est il passé ? je me suis rendu compte que je pouvais me passer d'écrire ici. C'est tout. C'est simple. C'est presque un test. Pourtant j'aimais bien vous faire les commentaires sur mes activités, sorties, évènements familiaux. Mais il n'y avait plus vraiment d'enthousiasme.

Je ne reviendrai guère en arrière sauf pour vous dire que j'ai été de nouveau mamy en novembre d'une petite fille (la deuxième cette année). Peut être que la famille grandissant je m'éloigne du virtuel pour être plus dans le réel.

En ce moment, je me remets de coliques néphrétiques la semaine dernière. Encore un petit tour aux urgences. Adorer la morphine qui vous soulage totalement. Maudire la morphine qui vous met complètement ko et vous fait vomir.

Ma vie ne change pas. Je suis toujours dans mes paperasses, je commence à en avoir marre. J'ai mes activités : écriture, chorale, et de neuf cette année, la biodanza. La biodanza, j'y vais quand j'ai envie, pas à chaque séance. J'aime bien la danse libre. J'aime moins les effusions et les mercis à n'en plus finir. Je ne sais pas si je continuerai. Il faut encore faire face à de nouvelles personnes, ce n'est pas si simple, ça me prend beaucoup d'énergie.

Parfois, j'aurais presque envie de tout arrêter et de vivre dans ma tanière, surtout l'hiver.

Et vous que devenez vous ? Je lis moins les blogs. Le temps me file toujours autant entre les doigts.

15 juillet 2019

ceux qui partent ....

Deux décès d'hommes d'ici, la soixantaine :

l'un malade depuis deux ans - retraité - il a beaucoup travaillé avec nous, même métier, de l'entraide... Mon mari l'a souvent encouragé, aidé, dépatouillé dans son exploitation. Quand il s'est arrêté de travailler, il a un peu tourné les talons. Pourquoi ? Allez savoir ce qu'il y a dans la tête des gens. C'était un bon vivant, aimant faire beaucoup la fête, flambeur, dragueur, etc. Puis la maladie. Mon mari l'a visité plusieurs fois à l'hopital. Une fois, je l'ai accompagné. Après deux ans d'hopital, il est enfin rentré chez lui pour quelques semaines, son épouse a tout fait pour cela. Il s'est éteint ce week end. Mon mari s'était arrêté chez eux il y a une semaine, bizarre, pressentiment peut être. Il l'a pris en photo avec son épouse, lui qui fait très peu de photo. Je crois bien que c'est leur dernière photo ensemble. Mon mari n'est pas rancunier, cet ami n'a jamais reconnu toute l'aide apportée. Il a fêté sa retraite sans nous. C'en est ainsi. Ce matin, nous l'avons vu pour la dernière fois. 

l'autre juste à la retraite malade depuis 10 mois, un bon vivant également, sans faire trop de bruit mais aimant la fête, la cigarette, et l'alcool. Il avait réussi malgré tout à bien mener son entreprise. La maladie a eu raison de lui. Il a souvent travailler pour nous. Un jour, venant à la maison, il m'avait fait une réflexion, c'était en journée, il avait sonné et comme je fermais à clé m'avait dit : "tu vis complètement renfermée, on ne te voit jamais"... Je crois que je n'avais rien répondu, j'étais restée stoïque. Je ne pensais pas qu'on pouvait dire cela aux gens. Ce n'était pas faux, mais ça m'avait blessée. A l'époque je ne savais pourquoi j'étais comme ça. J'aurais aimé lui dire un jour, tu sais je suis une "hypersensible". Au moins il aurait su pourquoi. A lui aussi nous avons dit aurevoir ce matin.

La vie tient à un fil. Dans quelques jours, cela fera 4 ans que ma mère est partie....

Mon Dieu, que c'est difficile de voir partir les gens.

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