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sensiblement
28 janvier 2017

l'estime

Il y avait du monde à cette réunion. Je ne m'y attendais pas. D'habitude au creux de l'hiver, certains hésitent à sortir le soir. Le sujet sans doute ? l'estime de soi. Sujet traité bien souvent mais qui finalement fait recette. Difficile la plupart du temps de penser qu'on a de la valeur. La semaine dernière, je ne m'en donnais pas tant que ça, surtout à cause de mes réactions... L'animatrice a fait le maximum pour nous faire rechercher quelles étaient nos qualités, que nous en avions forcément.... De nouvelles personnes assistant à la réunion ont bien participé et donné une note positive aux discussions. C'était intéressant. Il n'empêche que je n'ai pu résister à exprimer mon désenchantement lorsque nous reprenons le cours de notre vie. Pendant la réunion, on est plein de bonnes intentions, on parle de ce qui ne va pas, et de ce qu'on pourra faire pour aller mieux. Oui. Et puis la vie reprend ses droits ! 

Je n'ai pas voulu prendre trop de temps de parole car cela fait tant d'années que je participe. L'important c'est que de nouvelles personnes puissent s'exprimer. Il y a un jeune homme qui vient régulièrement et qui ne parle pas. En sortant, je me suis adressée à lui, j'ai obtenu un mini-son de sa bouche, c'est plutôt son visage qui s'exprime un peu. Il attend en fin de réunion, il ne part pas. C'est surement qu'il a envie de participer. Et pourtant nombreux sont ceux qui passent près de lui sans lui adresser un mot. Comment s'y prendre ? C'est si compliqué parfois.

J'ai revu C. Elle m'a gentiment proposé de lui faire signe si j'avais besoin. Elle aussi a besoin en ce moment. Je l'ai remerciée. Ce n'est pas grand chose, mais c'est le sésame. Pour moi c'est le but de ce groupe. Pas seulement des réunions. Un soutien tout le temps si l'on a besoin. On le dit mais on ne le pratique guère.

La grippe m'a bien fatiguée, je me sens toujours un peu fébrile. Aujourd'hui c'est repas de famille.

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23 janvier 2017

Quand on a soif ....

Quand on a soif, en général on boit. On ouvre le robinet, on remplit le verre, on le boit. On peut agrémenter, un peu de citron, j'aime bien le citron ou la grenadine, ça dépend des fois. Si on est parti en balade, on a en général emporté le sac et à boire dedans. Heu, moi souvent je pense que je n'aurai pas soif vu la balade entreprise, que je pourrai attendre parce que j'aime pas trop porter le sac. Souvent, ça fonctionne, j'attends le retour. Au pire, si on est quelque part ailleurs que chez soi, et qu'on a vraiment soif, on peut entrer dans un café. On peut peut être demander chez quelqu'un, frapper à une porte, demander un verre d'eau poliment, rare si quelqu'un refuse. Je ne me verrais pas refuser un verre d'eau à quelqu'un qui frapperait à ma porte. C'est déjà arrivé, des scouts par exemple. Bon, ça fait beaucoup de mots pour un pauvre verre d'eau. Y a que si on est dans le désert, qu'on a oublié l'eau, qu'on est seul, là ça risque d'être plus compliqué.

Et soif d'amitié ?  il est où le robinet ?  L'eau est rare, et sera de plus en plus rare. Il faut éviter de la polluer, il ne faut pas la gaspiller. On nous l'enseigne et on fait bien. L'amitié est rare, il faut éviter de la polluer, il ne faut pas la gaspiller. Faut il en être radin pour autant ? Je ne pense pas. L'amitié, on peut la multiplier autant qu'on le souhaite, encore faut il que ce soit sincère.

J'ai eu ces amies d'enfance, quelle chance pour moi. Plus tard au collège, je n'ai pas réussi à me faire de vraies nouvelles amies. J'ai cru sans doute que les premières me suffiraient tout au long de ma vie. Je n'ai pas su y faire. Au lycée, j'ai réussi,  peu, mais bien. Au travail, c'était un univers d'hommes. Je me suis fait un ami. Au sport, je ne faisais pas de sport. Dans ma vie de jeune femme, niet. Trop inhibée. Je ne savais absolument pas comment m'y prendre. Mon mari n'avait pas de groupe d'amis solides, un par ci par là. J'ai eu quelques épouses comme amies. Trève de plaisanterie, je ne peux pas dire que je n'ai pas d'amies. Ce serait faux. Pas autant que je le souhaiterais. Pas aussi facilement que je le désirerais.

Avec tout le développement personnel que j'ai fait, j'ai compris que ça ne venait pas tout seul, qu'il fallait y mettre de soi. Qu'il fallait poser des actions. Pourquoi je ne l'avais pas compris plus tôt ? Je n'avais pas eu de modèle non plus, ça participait aux difficultés.

Aujourd'hui, j'ai beaucoup moins de difficultés à poser ces fameuses actions : inviter, proposer..... j'ai pris sur moi, j'ai bravé ma timidité.

Au sein du groupe d'association, j'ai exprimé mon hypersensibilité, j'encourage à l'amitié, j'encourage plus de rencontres, j'envoie des sms, des mails. Je souhaite que ça fasse boule de neige.

Et puis après je constate. Et parfois, la soif me reprend. Quand j'ai revu une personne récemment, elle m'a dit avoir invité une autre au théâtre, et me dit qu'elle a pensé à moi après, elle n'a rien fait, elles y sont allées ensemble. Que la prochaine fois, elle me le dira. Je n'ai rien répondu, j'ai cru dépasser cette petite anecdote. J'ai refusé de suite d'être jalouse. Je le refuse encore.

Pourtant je constate. Je constate que je n'ai pas été choisie.

Je constate que beaucoup de mes mails de voeux sont restés sans réponse, pas tous heureusement, mais pas mal quand même.

Les choix que nous faisons font plaisir aux uns et déçoivent les autres, sauf si on ne le sait pas. Pourquoi me l'a t elle dit ? Je n'aurais pas eu mal si je ne l'avais pas su. De plus, si elle m'avait invitée, je n'aurais peut être pas été libre. Mais je ne me serais pas sentie écartée.

J'ai vraiment cette impression de ne pas être entendue, car de ma soif, j'ose parler souvent, j'exprime mon besoin de relations.

Je voudrais ne pas dire je. Car je pense sincèrement que c'est du vécu pour beaucoup et que je suis loin d'être la seule concernée.

Pourquoi les uns ne pensent pas plus souvent aux autres ?

Pourquoi l'amitié est un art si difficile ?

Aujourd'hui, au temps des sms et des mails, une proposition est si vite envoyée, sans même déranger.

Je connais des femmes seules, je sais qu'elles passent des dimanches seules, c'est peut être leur choix. Ou pas. Récemment, j'ai proposé vite fait par sms à l'une d'elles de venir au cinéma avec nous, finalement elle était occupée, mais m'a chaleureusement remerciée. Hier après midi, j'ai discuté sur FB avec une autre, elle ne sortait pas, elle était malade, comme moi. Quelques mots dans un après midi, c'est déjà ça.

J'ai un espèce de projet dans la tête, ça parle de ça. Pourtant je ne suis pas seule, mais je suis touchée par la "solitude" que vivent certaines personnes. Quand on est en couple, on n'est pas seul. On peut aussi avoir envie de rencontrer d'autres gens. Il faut donc actionner le réseau, ce que je fais très souvent.

L'humanisme, c'est sans doute l'amitié à la base. Mais pas l'amitié dans son petit groupe habituel, toujours le même. L'amitié avec un grand A. Celle qui s'ouvre à tous.

Qu'en pensez vous ? Evitez de me dire que je ressasse, je le sais déjà.

21 janvier 2017

bof bof

Hier, ça n'allait pas, j'avais mal partout, surtout aux reins. J'ai craint l'infection urinaire. Je connais. Alors j'ai appelé le médecin. Quelq'un répond pour elle, il me dit que c'est impossible de mettre un rendez vous, c'est complet. J'explique, c'est toujours aussi complet, il me dit de me rendre aux urgences, je dis : pas pour une grippe. J'insiste. Il me dit qu'il va demander au médecin (c'est sa femme) et qu'elle me rappellera. Finalement il me rappelle. J'ai un rendez vous en fin de soirée. Je me demande comment je vais faire pour attendre la fin de soirée. Je cherche ailleurs. Impossible, c'est complet. Donc je conserve le rendez vous.

Je me choute au paracétamol, je bois beaucoup, finalement j'ai moins mal au cours de l'après midi, j'ai dormi.

Je vais à mon rendez vous, je reviens avec des anti biotiques et toute la panoplie.

Mon mal de reins s'est dissipé. J'ai déjà eu de gros ennuis avec les reins. Je suis angoissée quand j'ai mal.

Je me demande comment ça se serait passé si j'avais déboulé aux urgences avec ma grippe sous le bras. Combien d'heures à attendre sans confort pour qu'on me fasse une ordonnance ?

Qu'est ce qui se passe ? Les médecins aussi sont fous ?

Certes ils ont du travail. Mais après hier soir, elle débauchait.

Moi je croyais que ce métier était une vocation et qu'en temps de crise, ben on allongeait un peu les journées. Je croyais.

Du coup, notre week end prévu est tombé à l'eau. Je suis d'une humeur massacrante.

 

18 janvier 2017

grippe ou pas

Bien vu Celestine, juste ouvrir les yeux et les oreilles... et puis ressentir aussi peut être. Et toujours, toujours, écrire.

Alors ce matin, c'est ce mal que donne la fièvre. Sans doute la grippe me tourne autour. Pas vaccinée. Je reste au chaud et me choute au paracétamol. Je n'ai aucune énergie, n'ai pas goût à grand chose, froid, chaud, douleurs en bas du dos, dans les os.

De saison.

17 janvier 2017

La vie qui va ....

Je n'ai plus beaucoup de sujets qui m'inspirent pour écrire ici.

Il y a eu le temps de la phobie sociale, oser en parler, l'apprivoiser, la traiter, la voir diminuer d'intensité.

Il y a eu le temps de la maison de retraite, toutes ces années à voir ma mère entre ces murs là, avec tous les incidents de parcours, les incohérences, la dégradation, le personnel, les désaccords, les dysfonctionnements, et aussi tous les bons moments de partage avec elle et avec tous.

Il y a eu le temps de l'association où je me débattais comme je pouvais, en tentant d'exister un peu parmi les autres, surtout faire un bon travail, une bonne gestion pour que ça tourne, où je rencontrais beaucoup de problèmes de phobie sociale.

Il y a eu le temps des soucis familiaux, des frustrations, des sentiments.

Il y avait matière à écrire, à vider son sac comme on dit.

Aujourd'hui, je pourrais presque dire que tout est rentré dans l'ordre. Pourtant j'ai envie de continuer à écrire. C'est plus facile à l'atelier d'écriture car nous avons des consignes. Tenez, le dernier atelier a eu lieu un samedi après midi récemment, dans un bois. Il ne faisait pas trop froid au début, après c'était plus difficile. Mais comme à chaque fois, c'était magique.

Il y a eu l'après midi rando prévue avec l'association, gênées par la pluie, nous avons fait court, à 4 personnes, on a été plus actives à prendre le café et manger la galette plutôt qu'à marcher.

Il y a eu l'anniversaire surprise de ma belle soeur, nous sommes allés chez elle en tout petit comité la surpendre. J'ai moins aimé le fait qu'une d'entre nous ait apporté plein de cadeaux, tandis que j'avais juste une boite de chocolats. Cà fait quoi ? On se sent bête. Pourquoi ne pas s'être consultés avant pour offrir quelque chose en commun ? Je sais, je cogite trop.

Il y a eu le repas de famille qui n'avait pas eu lieu depuis quelques années vu les tensions du moment. Et cette année, j'ai repris le rituel. C'était crevant, je n'ai plus l'habitude d'autant de monde dans la maison. Le brouhaha, je ne suis pas à l'aise avec ça.

Reste encore un repas pour bientôt avec l'autre famille.

Est ce qu'on en profite vraiment ? Est ce juste un rituel ?

Pour le reste, je me sens privilégiée à rester bien au chaud pour mon travail. Je soupçonne un petit début de grippe, j'ai eu un peu mal partout aujourd'hui. 

 

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9 janvier 2017

les démons

Je le sais, ils ne sont jamais bien loin, jamais complètement partis. Ils ressurgissent de temps à autre. Je me suis fait avoir l'autre soir, alors que j'avais passé une bonne journée. Mais en rentrant, rien n'allait plus. Cà ne se passait pas comme je l'avais prévu. J'éviterai de donner les détails du fait, mais j'ai été vite ratrappée par mes démons qui ne demandaient qu'à sortir une fois encore.

J'essaie pourtant depuis déjà quelques mois de ne pas les nourrir, pourvu qu'ils crèvent dans leurs coins. Mais ils sont résistants, tenaces. Ils vivent de rien, des souvenirs.

Et les voilà qui prennent le dessus, qui m'engluent. Et je n'arrive pas à les retenir.

Forcément, ce n'est pas une bonne soirée.

Décidément, c'est un vrai travail de les chasser, les enfermer, les emprisonner, pour toujours.

Petit à petit, ils m'ont laissé tranquille, sont repartis. Ils sont un peu moins vigoureux qu'autrefois. Est ce qu'un jour réellement ils me ficheront la paix ?

Est ce que ce sont les mêmes qui embêttaient mon père ? Peut être bien, quelqu'un me dit qu'il croit les reconnaitre. Ainsi ils traverseraient les années et seraient immortels, moins vigoureux certes, mais immortels.

Pourtant je les déteste, je ne veux pas qu'ils reviennent. Hors de chez moi, les démons !

4 janvier 2017

J A N V I E R

 

Ecrire en utilisant JANVIER à la verticale,  avec des rimes. Je commence et vous continuez par le biais des commentaires :

J alonner le silence de l'hiver à l'heure du givre

 

Et voilà le résultat en l'espace d'une petite journée :

J alonner le silence de l'hiver à l'heure du givre
A fin de suprendre l'éclat de glace telle une ire
N e pas bouger pour admirer cette splendeur
V oir un reflet dans la nuit ambiante
I maginer que le soleil nous offre sa chaleur
En vain, mais la lune toujours prévenante
R ire, sourire, l'âme reconnaissante

 

Cà mérite une photo :

DSCN2009

 

 

 

4 janvier 2017

Et hop, 2017 !

A vous qui me lisez, ceux que je connais en vrai, et les autres en virtuel, je vous souhaite une année pleine de douceur et de projets.... Je vous souhaite la santé car c'est l'élément clé. Je vous souhaite d'écrire encore et encore .... car c'est libérateur !

Une nouvelle année - fêtée avec nos amis les plus fidèles - un réveillon dans un restaurant. Lorsqu'on y est arrivé, il y avait peu de voitures. On a été surpris. Prévision : 120 personnes. C'était moins. Ce qui était moins également, c'était le repas copieux mais sans saveur. Vraiment. Je ne suis pourtant pas difficile. Mais malgré tout pour un réveillon. Par contre une bonne animation. Un DJ qui a commencé doucement en musique d'ambiance et qui petit à petit a annoncé la fête. Et on a tellement dansé. Du madison, à la valse, au rock, au jerk, et au n'importe quoi. Petite assemblée à l'aise sur une piste. Conclusion : tout n'était pas parfait mais y avait du bon. Un soir comme ça, on ne discute pas de grandes théories. Non, on s'amuse de rien. Des gens autour. De la bouffe pas bonne. Et de la musique qui arrive. Coucher : 5 h. Je ferai pas ça tous les jours .....

J'ai envoyé des voeux de ci de là, par mail, par sms. J'attendais un peu pensant qu'ils viendraient d'eux mêmes. Cà ne venait pas. Je les ai envoyés. C'est ringard peut être ? J'avais envoyé aussi pour Noel. Très peu de réponse.

Je ne peux m'empêcher d'être communicante, moi la phobique sociale moins phobique sociale. J'ai toujours aimé la communication. Je n'ai pas toujours su la gérer. J'ai même été totalement introvertie. J'ai raté des tas de liens parce que je ne savais pas y faire à une époque. Aujourd'hui je suis heureuse de pouvoir partager. J'ai reçu quelques voeux de pèlerins de Compostelle, ceux que j'attendais le moins, car on se connait juste le temps d'une rencontre. Cela surprend, cela touche. J'ai des réponses à faire. J'ai offert des chocolats, plus que d'habitude. J'ai ressenti la joie à offrir à ceux qui ne s'y attendaient pas. Ils m'ont dit "mais pourquoi ? "et bien "parce que... j'avais envie".

Il nous revient de créer l'ambiance, de se sentir heureux, de sourire aux autres et à soi même. Il nous revient de changer le monde. Il nous revient de prendre notre place. Il nous revient de commencer une belle année. Il nous revient de poser des actes pour cela.

Il nous revient de proposer. Tenez, juste après, je vous propose d'écrire sur JANVIER.

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