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sensiblement

11 mars 2015

A l'époque !

Je ne savais jamais quoi dire, à l'époque, pour entamer une conversation. Je n'osais pas regarder mes interlocuteurs en face, il m'arrivait de changer de couleur très souvent, me sentant tellement idiote, je me rabaissais toute seule. Il n'y avait que dans ma famille, et encore, ça dépendait, ou avec mes amies les plus proches que je m'exprimais facilement. Aussi je n'ai pas noué beaucoup de relations, jeune, je ne le cherchais pas.

Aujourd'hui, tout me semble plus simple même si ces relations ne vont pas toujours très loin. Je me rends compte que je peux, oui je peux, ce n'est pas si difficile.

Samedi dernier à l'atelier d'écriture, aucun souci à communiquer.

Et aujourd'hui, j'étais en formation, avec mon mari. D'autres personnes sont là. Nous allons déjeuner ensemble. C'est moi la première qui interpelle la personne en face, une dame. Finalement, nous avons des points communs, on discute. Et je discute aussi avec les autres.

Et dire que tout aurait été plus simple si j'avais eu confiance en moi beaucoup plus tôt.

Je sais que les regrets, ça ne sert à rien, pourtant je ne peux m'empêcher de regretter.

Il ne faut pas avoir peur de se montrer au plus naturel possible, pas la peine d'essayer d'en rajouter. J'ai si souvent porté le masque.

Je ne dis pas que j'ai gagné, mais quand même, ça fait du bien.

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10 mars 2015

bizarre

Je vois la saison qui arrive, la belle, celle qui nous stimule d'habitude, et bizarrement, ça ne me fait aucun effet, ça me laisse indifférente. Je suis juste allée voir mes fleurs, celles que j'ai conservées de l'an dernier, d'ailleurs, je crois bien que c'est la première fois que ça marche aussi bien, l'hiver n'a pas été très froid, je les avais carrément oubliées tout l'hiver. Cà me fait plaisir de les voir bien vertes et poussantes mais je vais avoir du mal à m'en occuper et je n'aime pas faire appel pour si peu. Déjà, il me faut faire appel pour le ménage, les légumes au jardin, les courses, rien ne vaut faire par soi même. Je voudrais planter, déplanter, replanter, vider, remplir, couper, élaguer, séparer, jeter, acheter, trifouiller dans mes fleurs sans avoir la moindre douleur, mais ce n'est pas le cas. Qui aime les fleurs chez moi ? moi ! alors, je ne suis pas réjouie.

J'aurais presque envie d'aller à la mer, de plus en plus envie d'aller à la mer, pour ne rien faire d'autre que respirer les vagues, et parler au ciel bleu, lui dire ce que j'ai sur le coeur.

Je n'ai pas très envie de marcher dans la campagne. J'ai beaucoup marché pendant la semaine de congés, les pieds m'en ont brulé plusieurs jours.

Cà va revenir. C'est un mauvais moment à passer, comme bien souvent chez moi. Je suis dans un bas.

Dimanche, nous sommes allés à l'expo photo, du club que je fréquentais durant quelques mois. J'ai reconnu des visages. Certains m'ont reconnu aussi, on a parlé et d'autres m'ont carrément snobé. J'aime pas. Je ressentais quelque regret d'avoir abandonné mais je leur ai dit que c'était trop technique pour moi. Ils n'ont aucune envie de faire un groupe débutant et un autre confirmé. Ils veulent garder cette version : mélanger les niveaux. Tant pis. De toute façon, en ce moment, j'ai du mal pour les photos. J'en ai pris pendant le voyage mais moins facilement et avec moins de plaisir.

D'ailleurs, faut que je vous en mette une tournée.

9 mars 2015

s'habiller !

Non, je ne monterai pas sur la balance. Je n'y suis pas montée avant de partir en vacances et encore moins au retour. J'ai bien mangé pendant mes vacances, comment résister aux petits déjeuners hotel qui sont bien mieux achalandés que chez soi ? et puis les repas restau, quand on a juste à commander aux serveurs charmants, difficile de faire jeûne.

Et plus de gym, pas beaucoup de marche, alors, alors ..... comment faire de la gym avec ce bras défaillant ?

Comment s'habiller avec ce bras défaillant ? ça s'est du sport, la main gauche qui doit faire le maximum pour enfiler le pull, fermer le pantalon (qui tire alors c'est plus dur), tandis que le bras droit s'avoue vaincu.

Je n'ai plus grand chose à me mettre, et ce que j'ai n'est pas toujours pratique. Il me faudrait uniquement des pantalons élastiqués style jogging, des hauts qui s'ouvrent devant et des gilets ou sweets ouvert également et assez amples pour ne pas avoir à insister pour que ça passe.

A la grande surface, la dernière fois où je suis allée, j'ai vu la nouvelle collection : vite fait, bien fait, j'ai mis dans mon caddie 2 chemisiers à manches courtes ouverts devant, une robe (42) et un pantalon noir, je ne les ai pas essayés, impossible seule dans la cabine, de quoi faire une syncope. A la maison les chemisiers étaient bien, sauf les manches qui me scient les dessous de bras. Je n'ai pas l'impression d'avoir des bras si énormes mais ça doit être le cas, car si je suis à l'aise au niveau du corps, impossible de supporter ces manches, ces chemisiers vont retourner d'où ils viennent. Dommage. La robe me fait devenir bonhomme michelin, pourtant du 42, j'avais visé grand, retour aussi pour elle. Et le pantalon noir, 40 ou 42, ne monte pas assez haut, je ne me sens pas complètement culottée. Tous mes espoirs sont partis.

Je lance un appel : comment m'habiller facilement avec ce souci ? déjà aller faire les magasins c'est très dur, je ne peux fouiller comme je veux avec seulement mon bras gauche, je ne peux essayer comme je veux. Et puis plus rien ne va. Je ne vais me risquer dans du 50  ça irait sans doute au niveau des bras, mais je pense que ça n'irait pas pour le le reste.

Cà devient l'horreur, rien à se mettre, un bras en vrac. Du temps où c'était le bras gauche, c'était déjà un peu moins compliqué. De toute façon, j'en tiens pour un moment, la capsulite est quasi confirmée.

Les bras m'en tombent. Qu'ai je fait pour avoir tout ça ? Un rhumatologue m'avait dit que les calcifications c'était pour les gens assez jeunes, plus on vieillissait, moins on en avait. Il voulait me remonter le moral. Mais pour ma part, les calcifications s'installent et mes articulations réagissent violemment en se bloquant.

Elles me ressemblent mes articulations, elles ne veulent pas se laisser faire, et elles gueulent ! mais ça leur coute cher ......

Bon si vous avez une idée au niveau des chiffons .....

8 mars 2015

un jour extra

Dans l'association écriture, certains samedis sont retenus avec un programme pour la journée dans un lieu différent des ateliers du lundi. Cette saison, je n'en avais pas encore fait, sauf le stage théatre écriture mais c'est encore autre chose. Nous avons rendez vous à 10 h, ces jours sont ouverts aux habitués des ateliers et à tout public nouveau. Celui d'hier a failli être annulé, faute de participants. Puis, en communiquant, il a eu lieu avec 8 personnes. Pour la première fois, sophrologie et écriture sont au programme. Je connais la plupart des personnes présentes sauf 2. L'une d'elles a été emmenée par une de ses amies, c'est son cadeau de retraite, quelle bonne idée ! L'autre personne, au cours de la journée, j'apprends que nous avons avons une connaissance commune et cela me surprend beaucoup, j'ai souvent entendu parler d'elle car je suis très amie avec son frère mais je ne l'avais pas reconnue, elle a entendu parler de moi aussi, nous en rions. Elle me dit qu'elle avait un pressentiment en venant pour la deuxième fois à ce genre d'atelier, elle pensait qu'elle connaîtrait quelqu'un.

La journée se passe à l'intérieur alors qu'il fait très beau dehors, nous oscillons entre écriture et exercices de sophro. Tout se passe pour le mieux. Une très grande sérénité se dégage. Nous avons le pique nique pour le midi. Nous avons un exercice d'écriture qui se passe dehors dans l'après midi, j'aime moins ça, j'ai peur de me retrouver nez à nez avec des connaissances, d'autres aussi ne sont pas très à l'aise.

Nous terminons la journée par un exercice sophro, et nous nous délectons de mots qui résonnent pour cette journée. C'est une journée entre parenthèses, qui nous fait du bien, nous écrivons avec notre main et nos tripes, notre profondeur, nous sommes très émues à la fin.

Je suis fatiguée mais j'enchaine sur une petite soirée théatre où une de mes nièces joue. C'est une bonne pièce bien jouée, et très rigolote.

Aujourd'hui, rien de prévu.

3 mars 2015

le long du canal

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3 mars 2015

parfois faire plaisir !

Je ne passe pas mon temps à faire plaisir aux autres, à faire des cadeaux, non ! mais parfois, j'ai quelques idées, pas toujours dans l'intention de faire plaisir, juste parce que mon coeur me guide.

A mon retour de voyage, j'apprends que la dernière de mes tantes est décédée, elle habite loin, dans le sud de la France. Je l'ai peu connue, mon père ne l'aimait pas, elle était fantasque, avait eu une vie légèrement de débauche, bref..... Une année, nous étions allés en vacances vers St Tropez, c'est par là qu'elle habite, nous sommes allés la voir, parce que malgré tout, c'est ma tante, elle avait été surprise, avait eu du mal à nous ouvrir, et puis son fils, mon cousin, était passé. Nous avions passé un moment assez agréable, et on avait fait quelques photos. C'est mon dernier souvenir avec elle.

Hier, je pensais à elle, elle n'est pas encore inhumée, on n'ira pas à sa sépulture, trop compliqué. J'ai pensé à cette photo. De suite, j'ai récupéré toutes les adresses mail de tous les cousins, et du cousin concerné. J'ai écrit quelques mots évoquant cette rencontre, et aussi sur le fait que ce soit la dernière de la fratrie de mon père qui s'en va. Certains m'ont répondu par mail, par téléphone, et aussi le cousin, son fils, ils étaient tous très touchés par mon mail. Je crois que je leur ai fait plaisir......

Hier, après le kiné, je vais voir ma mère, et après je passe faire des courses. Les caisses sont toutes prises, je me risque à la caisse réservée aux handicapés, parce que finalement on peut passer aussi, faut juste laisser la place au cas où. Et voilà que le cas où est là, une gentille dame arrive avec sa béquille et son sac, et là je me dis que je dois la laisser passer. Elle est touchée, me remercie plusieurs fois.

Comme quoi !

 

1 mars 2015

la fin du voyage

Rentrés un jour plus tôt que prévu ! c'est du jamais vu. Heureuse de retrouver son bercail alors que d'habitude je déprime en arrivant chez moi. Je change ?  Je reviens avec un rhume carabiné. Je vous retrouve. Je retrouve mon lit, mes habitudes. J'ai découvert une grande ville espagnole, j'ai retrouvé Collioure, c'était une semaine ailleurs. Il y a eu du bon, du moins bon.

Le bon, c'est d'arriver à se débrouiller sans parler la langue de là bas, et de découvrir des gens très gentils, pas de peur, alors que tout le monde nous parle de pic-pocket, on se sent en sécurité, sans aucun problème. La ville est grandiose, tout est grandiose, au bout de 3 jours, on se sent un peu "saoul" de tout ça, puisque nous ne sommes pas habitués à la ville. Nous avons circulé à pied, en bus, en taxi. Le moins bon, c'est d'être à quatre, et pas toujours d'accord sur nos choix, et je regrette sincèrement de ne pas y être allés à deux. J'ai voulu être polie, proposer comme aux autres fois, mais certaines personnes vieillissent mal.....

Puis la côté à revenir de Barcelone vers la France, Cadaquès, sur les conseils de Jeanne, un "bijou" mais les routes sinueuses m'ont fait peur. Je n'ai pas trop bien vécu ces kilomètres. Totale beauté des lieux, cartes postales.... Quelques touristes .... un village blanc....

Et la région Argelès, Collioure.... un temps moyen, voire très moyen, de la pluie, du grand vent,   des chambres d'hôtes bof bof, situées loin dans la campagne, de la voiture, beaucoup de voiture pour se déplacer....   Un hébergeur qui nous gave au petit déjeuner de sa vie à lui, ne nous lâche pas, et parle, parle, parle.

Tout cela donne un voyage mi-réussi !

Prochaine fois : à deux absolument.

Je fais le tri de mes photos et bientôt quelques unes par ici.

Et aujourd'hui, je me soigne et j'adore ma maison (pour une fois).

19 février 2015

Les voyages

Le premier, j'étais en quatrième, je pense. Pour une journée, en car, nous partions au Mont Saint Michel et les alentours, avec plusieurs classes. J'avais été emballée par la beauté des lieux. Avec mes parents, on ne voyageait pas. Juste le bord de mer, une fois l'année à peu près, à 70 km de chez nous.  Mon deuxième voyage fut pour Lourdes, j'avais 18 ans ! c'était comme une promesse. Autour de moi, les gens partaient en voyage à Lourdes, à part ça pas grand chose... à l'époque. Alors j'ai cru bon de commencer par là, avec des copines. J'en ai aussi un bon souvenir. Pas sur que les jeunes d'aujourd'hui commenceraient par ça. Qu'est ce qu'on était sage !

Plus tard, j'ai un peu visité la France, mais pas tant que ça, il reste encore bien des régions inconnues. Plusieurs séjours d'hiver dans les Pyrénées, une fois dans les Alpes, un peu de St Tropez en février, un peu de Nice et sa région en mai, un peu de Pyrénées orientales en été du côté d'Argelès ou de Font Romeu, un peu de Massif Central, plusieurs fois Paris, un peu de Bretagne et Normandie, aussi le grand vol avec la Réunion et le Maroc, ce qui m'étonne encore. Mais jamais le Nord, jamais l'Alsace, jamais le Jura, et encore tant d'autres.

Bientôt, ce sera Barcelone et encore les Pyrénées orientales. A cette époque, le soleil ne va pas nous étouffer. J'espère qu'on va réussir à s'organiser pour visiter, je n'ai pas pris trop le temps de potasser tout ça..... Trouver les bonnes chaussures, impossible d'emporter plein de paires. Une de ville, et l'autre ? rando ? tennis ? pas facile .....

17 février 2015

La dose

Je parle beaucoup de moi ici. Je raconte ma vie, mes états d'âme, mon passé. Un peu moins mon futur.

Je craignais, il fut un temps, de ne pas voir assez de monde, et je me rends compte que, malgré l'arrêt du bénévolat, j'arrive à rencontrer. Certes, différemment, plus de gym, plus de yoga, à cause de mon épaule défaillante, mais ces rencontres là étaient très furtives, un sourire, un mot..... Nos derniers week ends ont été assez denses : spectacle, repas de famille, repas chez des amis, finalement je vis.....

Samedi dernier, nous étions aussi chez les amis qui partiront bientôt avec nous, il fallait finaliser le projet. Et dimanche, visite rapide sur le chantier de la maison de notre fille, puis visite à ma maman, pour terminer chez des amis pour une livraison de commande. C'est le soir, je me dis qu'on va prendre l'apéro et partir vite. Helas, nous sommes pris en otages, il faut regarder les photos de voyage de mon amie et de sa soeur, oui, oui, mais c'est très long.... il faut rester dîner, euh non, mais si, mais si.... Bon, on est coincé.   Et là je rêve de mon feu de cheminée, et de mon tricot à commencer, oui une petite brassière toute bleue, toute mimi, dont j'ai trouvé le modèle sur le web.

Voir du monde, oui, mais à bonne dose.

Une amie m'appelle hier pour me proposer une rando cette semaine. Non, je suis désolée, je n'en ai pas vraiment le temps.

Voyez l'ambivalence, entre la peur de ne pas être assez entourée, et la peur d'être débordée, c'est compliqué.

J'ai eu tant de fois peur d'être oubliée, je suis même parfois en rage d'être laissée de côté, mais point trop n'en faut. Je ne peux pas être submergée par les gens, ça m'est impossible .....

Et pourtant je rêve d'avoir plus d'amis.

Comment trouver la bonne dose ?

Ah, j'ai acheté des cuillères récemment qui sont parfaites pour se servir la bonne dose dans l'assiette, mais l'amitié ne se sert pas à la cuillère.

J'ai besoin de moments calmes, rien qu'à moi.

Mes amies, dimanche, m'ont saoulée de leurs (trop) de photos de voyages, au bout d'un moment, on décroche....  et ne m'ont même pas demandé comment j'allais..... 

Je suis rentrée, il était trop tard pour commencer le tricot.

 

13 février 2015

le jeudi soir

J'attends en général le jeudi soir pour l'émission sur les livres. J'aime beaucoup le présentateur qui est agréable, juste, et qui sait faire émerger les mots et les émotions des écrivains. Hier soir, je pensais déjà que j'allais me régaler. Il y avait Justine Levy que je n'ai jamais lue, mais je l'avais déjà entendue à la radio, son histoire, son mal être, ses décisions de se transformer pour ses enfants, j'ai aimé comme elle parlait avec ses mains, avec ses cheveux.... J'ai senti la fragilité, les hauts, les bas, le vouloir, les failles, même si elle prétend vivre "la gaieté". J'ai très envie de lire son livre. Marc Lavoine m'a touché, ce n'est pas quelqu'un que j'appréciais il y a quelques années, j'avais l'impression qu'il surjouait, maintenant je comprends mieux. Finalement, je pense qu'il a quelques problèmes d'estime, lui aussi, une fragilité, un passé qui le poursuit. Envie aussi de lire son livre.

Je ne me souviens plus du nom des deux autres auteurs, qui étaient bien agréables aussi à écouter, sur l'amour, sur la jalousie.

Ils parlent vrai.

C'est rare les gens qui parlent vrai. Certes, ils vous diront facilement qu'ils sont enrhumés, ou rhumatisants, ou au chômage, ou en vacances, ou à la retraite bientôt, ou qu'ils viennent de changer de voiture.

Mais que disent ils de leur coeur ? pas grand chose.

Cà ne se fait pas de parler de soi comme ça. Il faut se tenir bien droit et sourire.

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