Depuis le temps que je me balade de blog en blog, j'en ai ouvert un premier que depuis j'ai délaissé, puis celui là qui n'est plus tout jeune. J'ai de temps à autre laisser trace chez les autres, pas tant que ça parce que je n'ai pas grand chose à dire. Quelques contacts se sont inscrits dans le temps, certains sont disparus, ce n'est pas un blog où il y a foule. Mais vous savez bien que je n'aime pas trop la foule, ou plutôt qu'elle ne m'aime pas. Je perds vite mes moyens, je suffoque ....
J'avais envie d'écrire et par hasard, j'ai trouvé les impromptus, c'est en passant par un blog, hélas je ne sais plus lequel, pourtant j'aurais aimé le remercier. J'ai lu la consigne "le tic et le tac" et la poésie s'est mise en route rapidement, sans effort, je dis poésie, peut être que j'y vais un peu fort.... ça ressemble aux consignes de l'atelier que je fréquente. Et puis j'ai osé l'envoyer. Ensuite, tout en me promenant toujours, là je crois que c'est chez Praline, j'ai lu son texte, et puis d'autres du même jeu, chez ceux que je connaissais déjà, et puis chez des nouveaux, et je me suis jetée à l'eau, enfin il n'y avait pas trop d'eau, parce que je ne sais pas nager. Je me suis sentie à l'aise avec ce tableau de fleurs, j'adore les fleurs, et l'été je leur parle souvent (tout bas sinon on me prendrait pour une folle). J'ai laissé des commentaires à droite, à gauche, je ne le faisais plus guère.
J'ai OSE.
Voilà ce qui n'est pas facile : OSER.
Si je le fais peu dans la vraie vie, ici c'est plus facile.... Pas peur d'être si ridicule, je ne vous rencontrerai pas au prochain coin de rue. Je ne me cacherai pas dans l'allée d'à côté, je ne sortirai pas en regardant mes pieds. Point de tout ça.
Même si beaucoup disent que le net c'est encore plus de solitude, tout seul devant son écran, pour ma part, je ne trouve pas.