IRM
Je n'en parlais pas mais ça me tracassait depuis que j'avais lu sur le courrier reçu : si vous êtes claustrophobe, dites le. Suis je claustrophobe ? ben un peu des fois, ça dépend, je sais pas.
J'avais appelé le secrétariat, on m'avait bien expliqué le principe. Je ne vais pas reculer, j'ai tellement fait fort pour les avoir ces examens, je pense fortement que là je vais en savoir beaucoup plus. On m'a dit qu'au pire des cas, il fallait prendre un comprimé pour être dans les nuages. Non, je ne vais pas reprendre ça, j'ai arrêté.
Hier j'y vais et mon mari m'accompagne, histoire de me sentir plus en sécurité. Une fois sur place, j'irais seule bien sur à l'examen. Pour la première épaule, celle qui a la capsulite, il faut m'injecter un truc, personne ne m'en avait parlé. Heureusement que je n'ai pas trop peur des piqures. Et puis on m'explique encore, très gentiment, parce que j'ai fait part de ma crainte, comment tout va se passer. Casque sur les oreilles, je leur ai dit que j'allais fermer les yeux. J'ai trouvé ça très long, oppressant, j'ai tenté d'ouvrir les yeux et les ai vite refermés, j'ai pensé à des tas de mots, de jolis mots qu'on peut assembler, puis je suis sortie de cette machine, en pensant que je dois revenir le lendemain pour l'autre épaule. Le médecin me reçoit après pour faire la synthèse. Tout va pour le mieux. Encore un peu de patience. Mais il n'y a aucune complication. La calcification est bien disparue, c'est elle la méchante qui a tout provoqué.
Aujourd'hui j'y vais seule, l'homme étant indisponible, et puis je sais maintenant. Je crois que j'ai plus mal vécu l'examen d'aujourd'hui. Mon coeur s'est mis à battre plus qu'il ne faut mais j'ai résisté. J'avais la poire dans les mains pour appeler, j'ai bien hésité à la faire fonctionner, mais non je dois tenir le coup. J'ai respiré avec le ventre, il le fallait vraiment. Et j'ai écouté la musique, moins joué avec les mots. Et puis je n'ai pas vu le médecin en sortant. Donc je ne sais rien de l'épaule droite. Il me faut attendre le résultat chez mon médecin.
Voilà c'est fait. Mais quelle angoisse !