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sensiblement

31 octobre 2013

Qualité !

Autrefois, les vêtements semblaient de meilleure qualité. On peut choisir aussi de l'alimentation de qualité. Tout ce qu'on achète n'a pas la même qualité.

Et dans nos relations, y a t il la qualité ?

Ce que je disais dans mon dernier post, c'est que la relation avec cette amie d'enfance n'était pas très satisfaisante. On s'en arrangeait quand on était enfant parce que le fait d'être voisines faisait qu'on était souvent ensemble, dans le car, en vélo pour aller dans la commune, puis jeunes automatiquement nous avons fait nos sorties ensemble, j'ai pas l'impression d'avoir choisi, cela s'est imposé.

Par hasard, hier soir, j'ai du passer chez elle pour apporter une commande que sa soeur a passée. Elle ne m'a reparlé du coup de fil. Moi j'ai dit que j'étais dépassée, et que je gèrais mal mon temps. En quelques instants, elle m'a annoncé que sa fille s'était mariée en petit comité, que les uns et les autres avaient eu tel et tel problème de santé. Puis j'ai pris le relais, annonçant les quelques nouvelles de ma famille.

Finalement, on a besoin de se raconter.

On partage peu de goûts communs, comme je le disais, elle aime "acheter", c'est presque son sport favori.

On a cette enfance en commun, et qui ne s'oublie pas.

Je ne pourrais pas rompre avec elle, il y a trop de choses, mais je ne partage pas ce que je voudrais non plus. C'est ainsi. A moi de m'adapter.

Il est clair que à l'atelier d'écriture, je découvre des personnes de "qualité" que j'apprends à connaître doucement, mais puis je dire que ce sont des amis ? pour ma part, je serais bien prête à dire oui, mais de leur côté je ne pense pas. Nous passons du temps de "qualité" ensemble. Nous avons la même (ou presque) sensibilité et qu'est ce que c'est bon ça !

 

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29 octobre 2013

comment réagir ?

Elle m'a appelée l'autre jour, et c'est l'homme qui a répondu, en signifiant que je n'avais pas le temps, oui j'avais du monde, effectivement. Et je n'ai même pas envie de la rappeler. Une copine d'enfance, enfin copine !?

Lorsqu'on se voit, il faut que je l'écoute, elle se plaint toujours de son boulot. Je lui ai dit maintes fois d'en changer, j'ai même fait des courriers pour elle, mais ça n'avance à rien.

Lorqu'on se voit, c'est parce qu'elle a le temps, qu'elle ne travaille pas. Justement l'autre jour, elle était en vacances. Mais se demande t elle si moi j'y suis en vacance ? Se demande t elle quel est mon travail à moi ?

Depuis que sa soeur a quitté son ami, (elle a bien fait, c'était vraiment un pauvre type), elle est toujours avec elle - elles écument ensemble les magasins et je n'aime pas ça. Et elles ont encore plein de soeurs avec lesquelles elles sortent beaucoup.

Moi j'aime l'écriture, le jardin, les balades, la musique, les travaux manuels : elle sans doute rien de tout ça,

et je ne m'y retrouve pas.

J'ai besoin de partager avec les autres sur quelque chose que j'apprécie.

Elle doit se demander pourquoi je ne rappelle pas. Je ne sais même plus si j'ai envie de la voir. J'aurais envie de lui dire tout ça mais ça ne se fait pas sinon ça annonce la fin et ce n'est sans doute pas ce que je veux.

27 octobre 2013

ce dimanche qui pleure !

C'était annoncé, il pleuvra dimanche. Je me dis que le ciel pleure l'été, on arrive à la Toussaint, c'est sur, l'hiver n'est pas loin. Il pleure les beaux jours, les beaux jardins, mais c'est comme ça tout le temps, un éternel recommencement.

Hier, ils ont mis le paquet à travailler au maximum dans les champs pour bien avancer parce que c'est bien moins facile après, quand le temps se détraque. Je vis ma vie à côté, disponible pour eux pour les conduire à droite à gauche, s'il le faut, et pour manger. Je n'essaie pas de comprendre car de champ en champ, de changement en changement, de matériel en matériel, c'est déroutant.

Hier, je suis allée à la sépulture du père d'une voisine. Une voisine que je fréquente peu, juste à 3 ou 4 réunions de vente de produits dans l'année. Quand je dis "voisine", c'est tout de même à plus d'un kilomètre de chez moi, mais chez nous on dit ça. Elle a dix ans de moins que moi, voire plus. Avec ma cousine, qui habite aussi sur la même route, nous avons décidé d'y aller car L. est très gentille et il nous semblait important de l'accompagner. Un samedi, il y a du monde. Ici les gens assistent beaucoup aux enterrements. Si bien que même en arrivant 20 mn avant l'heure, il ne restait plus de place, sauf pour la famille pas encore rentrée. Nous avons passé la cérémonie dehors au bord de la grande porte, appuyées au mur.

Puis je suis allée voir ma mère, parfois je trouve qu'elle met beaucoup de temps à me reconnaître, sans rien dire, je vois ses yeux qui cherchent. Je suis passée au cimetière, juste pour voir la tombe, c'est de saison, j'en ai vu armé de serpillère astiquer au mieux les tombes pour qu'elles brillent le jour de la Toussaint, vu le temps qu'il fait, je pense que la tombe sera bien lavée.

Ensuite faire quelques courses où j'ai rencontré quelques connaissances, je me suis dit que finalement parler à quelqu'un d'autre chaque jour était déjà pas mal, sans parler d'avoir des tas d'amis, reconnaître des gens et être reconnue, c'est bien, et ça entretient. Et ma soirée, je l'ai passée seule car les travaux dans les champs se sont terminés très tard avec l'appréhension de la mauvaise météo. D'ailleurs, ils ont été bien contents de mettre le paquet. Car aujourd'hui repos pour eux. En attendant, j'ai fait de la gelée de coings en écoutant Bruel à la télé. A chacun ses occupations !

26 octobre 2013

quel titre ?

J'ai toujours du mal pour les titres vu que je vais parler de plusieurs choses.

J'aurais pu ce matin aller à la sortie "photos". Le club a organisé cela. J'ai répondu NON, d'abord parce que ça me stresse un peu, ils ont tellement l'air plus pro que moi, et puis je n'arrive pas à tout faire. Ce sera une prochaine fois.

Hier soir, j'étais à la réunion mensuelle de l'association concernant l'anxiété. Nous étions une bonne quinzaine je pense et la psychologue animait sur le thème de la solitude. Ce thème avait déjà été fait par rapport au veuvage, ou perte d'un être cher. Nous souhaitions réaborder le sujet mais en parlant de la solitude qu'on peut ressentir sans pour cela vivre seul. C'était pas mal mais j'attendais plus. Certains nouveaux ont tendance à monopoliser la parole, c'est très gênant. Ils répètent leur histoire mais ça ne fait rien avancer. Pour ma part, j'espèrais aller plus loin dans l'évocation de la solitude quand on est anxieux, et comment gérer cela. La plupart de nous connaissent ce problème, enfin surtout ceux atteints d'anxiété sociale. J'avoue que j'en souffre un peu moins que plus jeune. Combien de choses ai je loupées parce que j'aurais du y aller seule ? Et puis, nous avons conclu qu'il ne faut pas être dans l'attente et agir. Bien plus facile à dire qu'à faire. J'ai remarqué que bien souvent je propose des choses à des gens autour de moi et qu'en retour, je ne reçois rien. Pourtant il paraît que plus on donne plus on reçoit. La machine s'embrouille chez moi.

Hier ma fille s'est fait opérer des yeux dans la grande ville. Tout s'est bien passé, je suis allée la voir hier en fin d'après midi chez elle. Logiquement, plus besoin ni de lunettes, ni de lentilles. Elle va donc avoir une bien nouvelle vie. Depuis l'âge de 7 ans, lunettes puis lentilles l'ont traumatisée. Quoique les lentilles avaient tout de même amélioré son cas. Mais elle les portait trop, et elle est atterrie deux fois à l'hopital pour abcès. Son caractère s'est forgé autour de ses yeux. Elle a du être sérieusement embêttée à l'école ou ailleurs avec des mots pas sympas. J'espère que tout va bien aller, elle a été très courageuse, je ne sais pas si j'aurais osé.

J'en reviens à la réunion d'hier soir, j'ai oublié, les nouveaux modes de communication ont été cités dans le genre "apportent encore plus de solitude". Je crois avoir été la seule à défendre internet. Tout le monde s'est moqué de F.B. où on peut avoir 2 000 amis. Bien sur que ce ne sont pas des amis, on l'a tous compris, il faudrait changer le terme et mettre contacts. Mais j'aime F.B.. Il me permet justement d'être plus en contact avec ma famille et d'autres connaissances avec lesquelles sans cela il n'y aurait rien du tout. C'est ludique, photos, etc. On n'est pas obligé d'y noter n'importe quoi. Et ça ne m'empêche pas de rencontrer des gens à vrai. J'ai dit aussi que certains internautes arrivaient à se rencontrer dans la vie. Je ne pense pas avoir convaincu grand monde. Pour la plupart, il faut les vraies rencontres, internet ne vaut rien. Je trouve que même certaines rencontres qui restent virtuelles sont de grande qualité, bien plus que certaines relations qu'on a dans la vie.

Je suis à part, c'est sur. J'aime aussi l'écriture, c'est pour cela que les rencontres par écrit m'intéressent.

24 octobre 2013

la patience !

et bien comme il me vient des idées, j'écris tout de suite ! c'est normal vu que je n'ai pas écrit pendant 1 semaine, je me ratrappe et ça me sert de pause au milieu de mes factures, de mon tableau de bord de livraison, de mes coups de fil aux clients qui n'ont pas organisé leur enlèvement de marchandise, de mon banquier qui ne répond pas à ma question, oui UNE PAUSE S'IMPOSE ! c'est que je ne prends pas le café avec mes copines, MOI, l'après midi, mais je le prends toute seule quand même.

Je voulais vous parler de la patience. Je n'en ai guère, voire pas du tout. Je l'ai constaté en début de semaine, j'ai eu deux jours chez moi un neveu et une nièce (7 et 10 ans), j'étais toute contente, ça allait me changer, et tout et tout. Mais je constate que j'en ai vite marre. Est ce que les enfants ne sont plus les mêmes ? Il faut les occuper sans arrêt, ils m'interpellent tout le temps, il y a eu des bons moments, j'ai fait de la pâte à sel pour eux et un peu avec eux, j'ai aussi créé des phrases, et j'ai découpé chaque mot en étiquette, ensuite ils devaient les remettre dans le bon ordre. Ils ont du mal en français, je pense les avoir un peu aidés. Par contre ils ne sont pas timides, ils disent des choses que je n'aurais jamais dites. Je voudrais vous en dire mais je ne trouve plus, parfois je suis scotchée .... ! bref, je sens ma patience en péril. Et heureusement que je ne les ai pas eus toute la semaine, je crois qu'ils m'auraient usée. Ils sont maintenant partis dans une autre maison. Ouf ! c'est pourtant mignon les enfants. J'ai aussi beaucoup de mal à supporter leurs bruits.

Cà tombe bien, je ne suis pas grand mère et sans doute me reste t il un peu de temps avant cela. Mon aîné m'a annoncé à sa dernière visite l'idée d'une rupture. Ni chaud ni froid que ça me fait. On va dire "tiède". Il a un peu tendance à reproduire cette histoire. Sauf que là je ne me suis pas du tout attachée à la jeune fille. Je ne vais pas toujours me faire avoir. Apparemment ils n'ont pas les mêmes visions de l'avenir. Quoi dire ? rien. Laisser faire. Par contre, je n'ai pas bien compris l'immersion de mon fils dans la famille de la jeune fille cet été. Bref ! rien n'est officiel pour l'instant.

Je suis passée de la patience à la rupture sans le vouloir. L'écriture nous emmène où elle veut, je ne commande rien.

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24 octobre 2013

est ce que les GENS sont tous gentils quand ils sont morts ?

J'apprends récemment le décès du père de mon beau frère en consultant F.B. - un frère de mon b.f. le note sur sa page. Je ne suis pas étonnée, il était sur la fin depuis déjà pas mal de temps. Cà ne me fait ni chaud ni froid parce que j'ai toujours entendu parler de lui en mal. C'est un personnage totalement imbuvable.

Je me dis que la nouvelle va bien tomber par téléphone, le lendemain c'est mon beau père qui me prévient. Toujours aucune émotion de mon côté. Mon mari, voulant en savoir plus, appelle son b.f. pour lui dire qu'on a appris ça quand même sur F.B. ???? Ma belle soeur est en cure, pas sur place, son ordi ne marche plus, elle a appelé son père seulement pour qu'il communique. Même pas le courage de nous appeler nous. Mais en réaction, voyant une fois de plus notre étonnement, elle décide d'appeler,  je l'entends avec sa petite voix très triste commenter la nouvelle, je reste de glace. Ce type a enquiquiné tout le monde, il leur a fait une vie invivable, quand on avait des fêtes de famille, il était consternant.

Je ne peux pas être triste. Même mon père qui avait aussi ses humeurs avait tout de même un coeur, rien à voir avec ce personnage. Mon mari et mon autre belle soeur sont allés à la sépulture, mais pour les vivants, pas pour le mort. Apparemment il était difficile de croire le prêtre qui cherchait des trucs sympas à dire sur le défunt. Heureusement que je n'y étais pas, j'aurais encore pensé que la religion est bien mensongère !

Pour tous les pas gentils, vous avez un joker. Une fois mort, pour un court moment, vous deviendrez gentils.

23 octobre 2013

7 jours

un record ! 7 jours sans écrire ici, mais j'ai écrit ailleurs.

Samedi, par exemple, j'ai écrit chez moi en atelier. C'était prévu : un défi pour moi. Recevoir le groupe. Pas fait le ménage avant, tant pis. Pourtant ce n'était pas nickel. Je les connais presque tous, sauf une dame que je vois pour la première fois.

Première consigne : nous sommes installés dans la véranda, et nous voyons bien dehors tout autour, nous devons glaner des mots de ci de là par l'observation, ensuite nous écrirons un texte libre avec ces mots là et nous piochons aussi des mots d'une liste que l'animatrice nous a donnée. Lecture.

Pour la deuxième consigne, nous partirons en voiture après avoir chaussé les chaussures adéquates. Nous serons au bord de l'étang et composerons avec ce que nous voyons, plus quelques mots de la liste toujours. Lecture sur place, puis deuxième lecture à la maison. Déjeuner pique nique. J'ai fait un crumble pour tout le monde en dessert.

Nouvelle consigne : observation de rameaux de buis, chacun le nôtre, trouver des mots. Puis nous partons dans le bois en voiture pour glaner des mots. Retour pour écrire un texte récit s'inspirant du bois. Lecture.

3ème consigne : nous partons encore pour un autre lieu de la forêt où du bois est stocké en gros tas. Nous cherchons des mots, nous donnons chacun le notre à l'animatrice, et hop un scriptoclip ! lu sur place. Puis nous choisissons chacun notre tronc d'arbre dans les tas et un quatrain pour chacun. Lecture. Retour.

Pour clôturer, elle donne à chacun un papier avec "soit-disant" le nom de quelqu'un du groupe à qui on s'adresse en écrivant sur la journée. Moi je reçois "le groupe", donc j'écris. La première qui lit s'adresse à moi, la deuxième aussi, j'ai compris qu'ils avaient tous eu mon nom et m'écrivaient en me remerciant. Ce fut le moment "émotion" car je n'ai pas l'habitude de recevoir des mots rien que pour moi. Les yeux se sont vite mouillés, surtout quand T. m'a remercié de l'avoir entraîné à l'atelier. T. je le connais ailleurs, il est à l'asso des anxieux, il écrit merveilleusement bien, il est épatant. Et là, d'un coup, je suis de plus en plus émue. Je dis au groupe que l'écriture m'a aidée, qu'il y a quelques années je n'aurais jamais fait ça, je ne m'en croyais pas capable, et j'espère que T. ça va beaucoup l'aider aussi.

Je suis k o quand ils partent. C'était une belle journée.

 

14 octobre 2013

mais où la sagesse ?

Je suis toujours agacée des autres comportements, je me crois guérie lorsque ça revient au galop.  Et je suis lucide en plus. Je m'observe. J'observe mes sensations lorsque ça se passe.

Nous passons dans ma belle famille et ma nièce me dit : "on a pensé à toi hier soir lors de la rando, je l'ai fait avec maman, tu serais peut être venue ?". Alors là, je commence à avoir chaud, froid, je sais pas trop et je rétorque : "ah mais j'étais occupée hier soir, j'étais chez E..., nous étions invités" De plus c'était vrai. Pour une fois, la fille de ma soeur nous avait conviéS et nous avons passé une bonne soirée, j'ai apporté un cadeau pour son petit, des vêtements, et un cahier à colorier pour la petite, tout s'est bien passé.

Est ce la peine de faire remarquer à quelqu'un qu'on a pensé à lui un peu tard ? je n'ai pas eu à réfléchir si je la faisais ou pas la rando, je n'étais pas libre. Mais si j'avais été libre, elles me le disaient un peu tardivement les filles.

Dans ce cas là, il faut respirer un grand coup, avoir l'air totalement détaché, se dire qu'on n'est surtout pas le centre du monde, se dire que ce n'est pas grave, et c'est vrai en plus que ce n'est pas grave.

Ce genre de situation se reproduit à jamais.

Allez l'univers, débarasse moi vite fait de ces merdes dans ma tête, et débrouille toi avec, je veux plus y penser.......

12 octobre 2013

on ne rattrappe rien

Depuis quelques années, j'ai envie de faire plein de choses, alors qu'avant je végètais, je n'avais pas encore reconnu cette phobie sociale, je crois qu'à partir du moment où j'en ai eu pleinement conscience, les choses ont avancé. Petite, je n'en avais pas du tout conscience, j'avais seulement honte de ma situation sociale. Ado, c'est pareil, j'ai composé avec ma vie. Une fois adulte, c'est là où j'ai commencé à galérer me rendant compte qu'il y avait des étapes que je n'avais pas bien passées. Il me manquait le modèle.

Alors, au lieu de faire, j'ai fui. Combien de migraines sans doute psychologiques (enfin je ne sais pas) m'ont mises de côté. Combien d'excuses bidon j'ai pu trouvé. Je me souviens : on était en vacances (de ce temps là on arrivait à en prendre plus facilement) et nous étions invités à une fête juste le jour du retour, il aurait fallu donc revenir un jour plus tôt. Ah quel alibi j'avais là ! on ne va pas raccourcir nos vacances quand même, et le tour était joué, on n'irait donc pas à la fête. Ils ne nous ont plus jamais invités ! Je composais toujours pour éviter, mais tout cela presque malgré moi..... c'est difficile à expliquer. La peur prenant tellement de place que le cerveau était guidé de façon à éviter, sans que je sois totalement consciente.

Ce que j'ai fait malgré tout : j'ai assisté aux réunions d'école parce qu'intérieurement je m'étais juré de faire mieux que mes parents. Au moins j'étais vue, j'existais pour les profs, mais ça n'allait pas bien loin. J'ai fait partie de l'asso des parents, mais là j'ai bien galéré, je m'arrangeais encore une fois de ne faire à peu près que ce qui me convenait, donc rien de naturel. Et pas réussi à me faire de vraies relations alors que c'est le moment où j'ai contacté des gens de mon âge et de mon secteur. Et puis j'avais l'impression de ne pas avoir d'avis sur les choses.

Depuis qu'on m'a aidé à y voir plus clair, je tente de faire des choses : j'ai fait du développement personnel et j'ai vu que je pouvais avoir ma place dans un groupe. J'ai fait de la gym. J'ai fait de l'écriture. J'ai fait de l'anglais. Je prends des cours de photo. Je suis dans une asso pour l'anxiété et une asso pour ma commune. Tout cela bien sur c'est un long chemin de difficultés, mais au moins je suis sortie de mon trou.

Mais toutes ces années gâchées ne peuvent se rattrapper. Tout ce qui aurait pu naître et être encore aujourd'hui n'est pas au rendez vous. Même si je noue des relations aujourd'hui, il y a un grand vide d'une époque passée où je n'ai pas semé. Et je le sens.

 

11 octobre 2013

je suis seule, ce soir .....

et même pas peur !!!!

J'arrive de mon second cours de photo, y a de la jeunesse qui débute, et moi c'est la "moins jeune" qui débute. Le groupe s'est divisé en deux avec les anciens et les débutants. On a abordé les bases et on a regardé nos appareils. J'ai avancé un peu car il y avait des fonctions que je n'avais même pas vues.

Mon homme était parti toute la journée, et ce jusqu'à demain soir. Mon jeune fils n'est plus à la maison. Je suis complètement seule. Aujourd'hui, ma fille est venue et notre salarié. Je suis seule depuis ce soir seulement.

Cà fait quoi d'être seule ? C'est très calme, j'ai mangé les restes du frigo ce soir. Comme je suis sortie cet après midi, je ne me suis pas bien rendue compte : j'étais chez le kiné, puis j'ai visité ma mère et fait quelques courses. Ensuite, le cours de photo.

Cette nuit, je vais dormir seule, enfin j'espère que je vais trouver le sommeil. Demain, j'aurai de la visite en fin de matinée, puis je déjeunerai seule.

Ainsi, je pense à tous les gens qui sont seuls et ça doit pas être marrant tous les jours. Pour moi, c'est un peu rigolo pour une fois mais dans le temps, je n'aimerais sans doute pas ça.

Après avoir eu trois enfants, les voilà tous hors de la maison, je ne me suis pas encore bien rendue compte de ce changement, la vie va, c'est ainsi.

 

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