le vent souffle dans ma tête
et il s'est engouffré aussi dans la maison. Quand serais je comprise ? quand ? Essayer d'expliquer son comportement, ce n'est pas simple. Pratiquer encore de temps en temps l'évitement parce que justement c'est plus simple ... mais encore incompris.
Je me pénalise. J'ai loupé deux anniversaires cette semaine où l'homme, lui, est allé seul. Le premier, j'avais un alibi. L'atelier d'écriture. Pas vraiment un alibi car je préférais largement aller écrire. J'aurais pu m'arrêter au retour, il y avait encore du monde, je suis passée devant en voiture. Mais c'était trop difficile pour moi de rejoindre la compagnie lorsque la fête était très entamée. Donc j'ai renoncé. Hier soir même chose, il me dit qu'il y a cet anniversaire, je ne suis pas prête, ni dans les bons vêtements, ni dans ma tête, je suis dans ma compta, et je ne me suis pas préparée psychologiquement à rejoindre une petite assemblée dans laquelle je me demande qui je pourrais rencontrer, l'angoisse montre déjà son nez. Alors pour lui pourrir la vie à l'angoisse, je dis non, vas y seul, je reste là.
Il est donc allé, aux deux fois, seul, est rentré tard, à la fin des festivités, et je n'étais pas contente.
Parce que qui peut comprendre l'orage dans la tête ?
Parce qui qui peut ne pas être jaloux de ceux qui ne se posent pas de question et font ?
Parce que pendant ce temps là, on s'imagine des tas de trucs
Parce que personne ne s'habitue à être comme ça.
Parce que j'ai dit que le pire était passé, mais il y a des restes, ces restes là font mal.