j'y suis allée
à l'atelier d'écriture lundi. Je n'étais pas bien fière, peur de ne pas être à la hauteur. J'ai fait part de mes doutes et on m'a mis à l'aise. Ici pas de niveau. A chacun son travail et ensuite on partage. Pas de jugement. Ouf, ça me va. Petit groupe. Feuille blanche devant moi. Puis un travail avec des consignes, puis d'autres. J'arrive à écrire quelque chose. Bien sur, j'entends auprès de moi la lecture d'écrits dont je ne comprends même pas tous les mots. Et un flot de mots en si peu de temps. Cà m'époustoufle. Mais on me l'a bien dit. PAS DE NIVEAU. J'y retournerai donc. Je suis contente de moi.
Hier, rendez vous chez mon thérapeute. Je parle plus de ma vulnérabilité que de mes peurs, le tout n'est il pas lié ? Il faut apprendre à faire abstraction des commentaires des autres, si on est sur de ce que l'on fait, on ne tient pas compte des réflexions qui font mal. Pourquoi je me sens touchée alors que je n'ai rien fait de mal ? Oui, mais c'est dur de mettre en pratique. Et puis je partage avec qui ? Je parle de mes efforts, de mes initiatives. Il trouve que je progresse.
Un bémol : le boulot à la maison, je n'avance pas, j'ai tellement laissé trainer que là, je ne sais plus trop par où commencer et puis je n'ai pas vraiment envie.
Je passe plus de temps à faire de la généalogie, ce qui déplait fortement à mon homme, je le vois bien. Cà me plait. Je suis totalement ailleurs.
Je cherche également plein d'infos sur le Maroc, pour pouvoir y partir cet hiver. Si ce n'est pas moi qui m'en occupe, on ne partira pas. Je vise janvier-février, je cherche donc les billets d'avion, puis l'itinéraire sur le forum du R. Bon, est ce que je vais y arriver, c'est une autre histoire. Nous ne prendrions pas un voyage organisé, nous voulons être libres.