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sensiblement
5 octobre 2014

moi l'imparfaite et elle plus que parfaite

ça fera deux billets aujourd'hui, tant pis, tel que j'y pense, tel que j'écris.

Hier soir.

Moi. Intimidée comme toujours devant elle et lui. Elle, je l'ai connue j'avais 11 ans. 6e et 5e ensemble.Au collège, elle déjà jeune fille, moi encore gamine. Elle, déjà sure d'elle. Moi, archi timide. J'ai toujours eu un peu d'admiration pour elle. Elle me considérait à l'époque alors que bien d'autres ne me voyaient même pas. Puis restait juste le souvenir car nous avons évolué différemment.

Puis nous habitons la même commune, au début nous ne nous voyons pas. Puis elle est enseignante, elle fait l'école à mes enfants. Je suis toujours un peu intimidée. Nous faisons une sortie de plusieurs jours ensemble, en classe découverte. Mauvais souvenir, j'assume très mal cette sortie, j'ai voulu faire fort et je me déçois complètement.

Plus tard, nous faisons partie de la même asso. Je retrouve sa considération. Nous avons quelques goûts communs.

Hier soir, repas chez eux. Je retrouve nos différences, elle parlant d'elle, de ce qu'elle fait depuis qu'elle est à la retraite (jeune retraitée de l'enseignement), elle s'éclate dans son loisir, dans ses voyages, elle parle, elle parle, elle parle, elle serait "plus que parfaite". Lui boit ses paroles, semble amoureux comme au premier jour. Moi, l'imparfaite, j'écoute, je parle un peu, mais n'arrive pas à parler de moi, ou si peu, d'ailleurs est ce qu'il le faut ?

Finalement rien n'a changé depuis la 6ème : une qui brille, l'autre qui ne s'allumera jamais.

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5 octobre 2014

ce qui m'a manqué ....

Je sais que rassasser le passé n'est pas la solution. Je le sais, c'est tout.

Pourtant, malgré cela, je me dis toujours que j'ai manqué, trop manqué. Difficile à faire comprendre autour de soi, difficile à évoquer.

J'ai manqué d'une grand mère (elle est morte quand mon père avait 9 ans), elle aurait pu peut être me consoler, d'un grand père (mort bien avant ma naissance). J'ai manqué de l'autre grand mère (bien trop occupée dans son autre village, son autre maison, vivant avec mon oncle et ma tante et leurs 7 enfants), pas une photo avec elle, peu d'affection, peut être même pas d'affection du tout, même chose pour le grand père.

J'ai manqué d'une mère trop souvent malade, migraineuse, si peu expressive, engluée elle même dans sa propre vie.

J'ai manqué d'un père à jamais fou de rage d'avoir perdu sa mère si petit, malade de sa propre vie.

J'ai manqué d'un frère mort à la naissance, dont on parlait si peu, dont j'ai rêvé toujours.

J'ai manqué d'une soeur plus douce que celle que j'ai, plus aimante, j'ai seulement celle que j'ai.

J'ai manqué de confiance et d'amour tout autour de mon enfance et adolescence.

J'ai manqué de protection, je suis tombée dans des pièges innocents qui m'ont dévastée à jamais.

J'ai manqué d'ambition, n'ai pas osé.

J'ai manqué d'encouragement, de construction.

J'ai manqué de tout ça.

Mes proches n'aiment pas entendre ça, parce qu'en ayant manqué de tout ça, ils manquent aussi d'une épouse aimante et d'une mère aimante, parce qu'elle n'a pas appris à aimer elle même, elle n'a rien vu de tout ça, elle a juste survécu comme elle pouvait.

Aujourd'hui, j'aimerais gommer et recommencer. On ne gomme rien, on ne recommence rien. On peut juste continuer en essayant de faire mieux, mais même ça, c'est difficile. Je voudrais en parler, de vive voix, qui écouterait ?

 

 

4 octobre 2014

la vie qui va

Dernièrement, je me couche assez tôt le soir, je regarde parfois la télé dans ma chambre si Monsieur n'est pas là ou s'il préfère un autre programme qu'il regarde au salon. Je suis bien, lovée dans mon lit, à regarder ce tout petit écran et je m'endors assez vite. Mais sur les 2 h - 3 h du matin, je me réveille, ce qui n'arrivait guère avant, j'imagine que c'est l'envie d'aller aux toilettes qui me réveille, j'y vais, je me remets au lit et puis je tourne et je retourne, sans dormir avant le petit matin, et mes pensées rejoignent tout de suite ma famille. Ils m'abandonnent, je leur ai fait comprendre mon mécontentement, et ils m'abandonnent. Ils ne font aucune tentative pour venir vers moi. Ma grande soeur, celle qui fut protectrice toute une partie de ma vie, me laisse tomber comme si je n'étais rien. Nous échangeons toujours nos sms pour signaler les visites à notre mère, c'est tout.

Cette semaine, j'ai proposé à une amie qui a un souci de santé et ne travaille pas pendant quelques semaines de m'accompagner voir maman. Elle a accepté et je lui en suis bien reconnaissante. Etre à deux pour la visiter, c'est bien plus facile. Ce jour là, elle était assez calme. Nous avons fait comme d'habitude un petit tour dehors et j'ai montré à mon amie la maison de retraite. Personne ne me propose jamais de m'accompagner pour ces visites régulières, j'ai osé lui proposer. Peut être je pourrais le faire avec d'autres. Comme quoi l'attente est bien vaine.

Je me suis engagée pour le stage théatre écriture, c'est sur, je vais le faire. Pourvu que je ne sois pas trop ridicule, mais pas de scène pour moi de toute façon.

Je suis allée à la gym, peu de paroles s'échangent, on dirait qu'on a vraiment rien à se dire, nous faisons notre heure de mouvements et tout le monde repart.

J'ai loupé un soir un concert auquel une amie m'avait convaincue d'assister et puis au dernier moment, le courage m'a lâché. Je n'ai pas résisté et je ne suis pas allée. Sortir trop souvent le soir ne me convient pas.

A l'instant, je regarde par ma baie et je crois avoir aperçu l'automne qui arrive, la pluie tombe, les feuilles jaunes virevoltent. Il faudra s'y faire.

Ce soir nous sommes invités chez un couple. Je ne suis pas bien motivée. Je m'endors.

Est ce que l'automne m'encouragerait vite à hiberner ?

Cette semaine, j'ai également osé envoyer un mail à l'homme-fou qui fait des grands évènements dans notre secteur, qui est complètement loufoque, celui que j'avais déjà félicité une fois pour ce qu'il avait fait, là j'ai recommencé pour ce grand rassemblement de chefs d'entreprise sous une forme dingue, il m'a répondu. Je dois le recontacter pour un autre projet. Je me surprends parfois, mais par mail ou téléphone, c'est plus facile que de visu. C'était là

 

 

1 octobre 2014

toiles

Hier matin, j'ai vite pris mon APN pour capturer cela :

 

DSCN9692

DSCN9696

 

J'aimerais y mettre des mots, tant j'adore ces tissages, mais j'ai le souffle coupé .... si quelqu'un veut bien m'aider à légender ces belles ..............

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