Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sensiblement
4 octobre 2014

la vie qui va

Dernièrement, je me couche assez tôt le soir, je regarde parfois la télé dans ma chambre si Monsieur n'est pas là ou s'il préfère un autre programme qu'il regarde au salon. Je suis bien, lovée dans mon lit, à regarder ce tout petit écran et je m'endors assez vite. Mais sur les 2 h - 3 h du matin, je me réveille, ce qui n'arrivait guère avant, j'imagine que c'est l'envie d'aller aux toilettes qui me réveille, j'y vais, je me remets au lit et puis je tourne et je retourne, sans dormir avant le petit matin, et mes pensées rejoignent tout de suite ma famille. Ils m'abandonnent, je leur ai fait comprendre mon mécontentement, et ils m'abandonnent. Ils ne font aucune tentative pour venir vers moi. Ma grande soeur, celle qui fut protectrice toute une partie de ma vie, me laisse tomber comme si je n'étais rien. Nous échangeons toujours nos sms pour signaler les visites à notre mère, c'est tout.

Cette semaine, j'ai proposé à une amie qui a un souci de santé et ne travaille pas pendant quelques semaines de m'accompagner voir maman. Elle a accepté et je lui en suis bien reconnaissante. Etre à deux pour la visiter, c'est bien plus facile. Ce jour là, elle était assez calme. Nous avons fait comme d'habitude un petit tour dehors et j'ai montré à mon amie la maison de retraite. Personne ne me propose jamais de m'accompagner pour ces visites régulières, j'ai osé lui proposer. Peut être je pourrais le faire avec d'autres. Comme quoi l'attente est bien vaine.

Je me suis engagée pour le stage théatre écriture, c'est sur, je vais le faire. Pourvu que je ne sois pas trop ridicule, mais pas de scène pour moi de toute façon.

Je suis allée à la gym, peu de paroles s'échangent, on dirait qu'on a vraiment rien à se dire, nous faisons notre heure de mouvements et tout le monde repart.

J'ai loupé un soir un concert auquel une amie m'avait convaincue d'assister et puis au dernier moment, le courage m'a lâché. Je n'ai pas résisté et je ne suis pas allée. Sortir trop souvent le soir ne me convient pas.

A l'instant, je regarde par ma baie et je crois avoir aperçu l'automne qui arrive, la pluie tombe, les feuilles jaunes virevoltent. Il faudra s'y faire.

Ce soir nous sommes invités chez un couple. Je ne suis pas bien motivée. Je m'endors.

Est ce que l'automne m'encouragerait vite à hiberner ?

Cette semaine, j'ai également osé envoyer un mail à l'homme-fou qui fait des grands évènements dans notre secteur, qui est complètement loufoque, celui que j'avais déjà félicité une fois pour ce qu'il avait fait, là j'ai recommencé pour ce grand rassemblement de chefs d'entreprise sous une forme dingue, il m'a répondu. Je dois le recontacter pour un autre projet. Je me surprends parfois, mais par mail ou téléphone, c'est plus facile que de visu. C'était là

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
merci Edmee, c'est juste l'histoire d'une non-invitation dont je ne me remets pas. Je ne suis pas sure d'arriver à comprendre un jour.
Répondre
E
Je perçois une sorte de stupeur déçue dans cet "abandon". Je ne connais pas l'histoire. Mais peut-être que ce n'est pas toi qu'on abandonne (définitivement ou provisoirement?) mais une situation particulière. Je comprends que ça te tienne éveillée, on a des passages ainsi, durs et aux nuits blanches. Mais puisque tu as tout ce temps - malheureusement - pour penser et repenser, essaye justement de voir la chose sous un autre angle, avec d'autres motivations... ça pourrait t'aider. <br /> <br /> <br /> <br /> Courage!
Répondre
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 466
Publicité