Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

sensiblement

30 juin 2015

dernier soir

Après être allée voir ma mère, qui ne va pas si mal, mais j'ai peur de la chaleur qui arrive, j'avais dernier atelier de la saison. Il faisait trop chaud dans la salle, une salle qui avait été changée cette année, moins accueillante, et beaucoup trop de bruit juste à côté, dans le couloir, très gênant pour écrire. D'habitude nous sommes trois. Mais ça faisait au moins deux fois que l'une de nous ne venait pas, et sans prévenir. Hier soir nous étions trois, elle n'est encore pas venue, mais il y avait une personne qui d'habitude y va l'après midi, cette fois elle ne pouvait pas l'après midi et a remplacé par la séance du soir. C'est un homme. Les hommes sont plutôt rares à l'écriture, dans nos ateliers. C'était bien. Mais quand même, celle qui ne prévient jamais, je ne comprends pas, pourtant elle est bien élevée, charmante et c'est donc totale déception. L'animatrice n'apprécie pas non plus. A l'époque de tant de moyens de communications, c'est tellement facile de faire savoir très vite.

C'était le dernier de la saison. J'ai exprimé le fait que tout s'arrête l'été et que ça m'attriste. Elle aussi l'animatrice, elle ne trouve pas ça très bien. Sa gym, et sa danse, lui manquent. C'est la coupure pour tout le monde. C'est sans doute nécessaire. La plupart des gens partent à droite, à gauche. Elle me dit qu'elle a des envies de plage, moi aussi. Elle y est allée seule dimanche. Je dis que je n'ai jamais fait ça. Elle m'encourage à le faire. Pourquoi pas ? Ce serait un pas de plus. J'en ai pour une heure en voiture.

Et je suis restée discuter avec lui après l'atelier, dehors, il faisait si chaud encore. Il est super cet homme. Il a sombré dans sa vie, aujourd'hui il fait de la prévention, dans les écoles, les hopitaux. Il en parle aisément. Il me parle aussi de sa famille. Je parle aussi de moi. Il veut aider les gens à ne pas tomber dans l'alcool. Il veut aider les gens qui sont tombés déjà. Je parle de notre groupe d'anxieux. Lui fréquente un groupe de soutien pour les alcooliques. Ce n'est pas la même chose sauf qu'on se rassemble aussi pour se soutenir. Il écrit bien. J'ai vraiment rencontré tant de gens agréables à l'écriture. Heureusement que j'ai franchi le pas il y a quelques années. Je me demande comment j'aurais été sinon. Je serais restée si seule.

Oui pendant l'été, la vie va être différente mais peut être que de belles rencontres peuvent arriver.

Bientôt, je recevrai le premier pèlerin de l'année, il a déjà réservé.

 

Publicité
Publicité
29 juin 2015

la bassine verte

La bassine verte servait d'égouttoir, tandis que la bassine en tôle servait d'évier. Précédemment, on l'avait fait chauffer pleine d'eau sur le gaz. Fallait faire attention. Puis on la déposait par terre. On mettait la bassine verte à côté. Ma mère se mettait à genoux pour faire la vaisselle après le déjeuner. Je ne sais plus si elle recommençait ce cinéma le soir, la mémoire me manque. Nous n'avions pas l'eau chaude. Il fut un temps où nous n'avions pas l'eau du tout.

La bassine verte en plastique se remplissait. Et j'étais de corvée d'essuyage de vaisselle,   ou pas. Si j'étais en vacances, forcément je n'y coupais pas. Je n'aimais pas du tout essuyer la vaisselle. Je trouvais ça d'un ennui. Je pense que de temps en temps la vaisselle séchait toute seule dans la bassine.

Et puis ma mère a connu l'évier mais bien plus tard. Moi aussi, quand je suis partie de la maison, j'ai connu l'évier..... puis peu de temps après le lave-vaisselle.

Je me demande ce qu'est devenue la bassine verte.

28 juin 2015

l'été et ses méfaits ....

Alors que toute l'année, les activités se passent régulièrement de 15 jours en 15 jours, de mois en mois, ou de semaine en semaine, l'été, tout s'arrête. C'est comme une longue sieste, les activités s'endorment et ne reprendront qu'en septembre. J'irai au dernier atelier d'écriture lundi. Celui d'hier samedi a été annulé faute d'assez de participants. Vendredi, nous avons fait l'Assemblée générale de l'asso des anxieux, coupure pendant l'été. Ainsi libère t on l'été car la plupart des gens partiront en vacances ou seront pris à d'autres activités.

C'est surement bon de faire une pause mais parfois, cela manque. Je ne partirai pas en vacances. Ce n'est pas grave. L'été, chez nous, c'est plein boum. Il y a à faire dans les champs. Il y a parfois du personnel en plus. Le personnel habituel prend 15 jours de congés, à tour de rôle.

Il y a aussi cette chaleur à gérer. Je n'aime pas ça. Je n'ai plus d'énergie. Je passe mon temps à gérer les volets. Depuis que nous avons fermé le toit de verre, cela va un peu mieux. Mais malgré tout, je dois gérer portes et fenêtres et passer derrière tous ceux qui n'y font pas attention. Et puis il y a les mouches qui en profitent pour me rendre folle. Alors la guerre est déclarée avec elles. Elles ne doivent pas s'installer chez nous.

Il y a le jardin et son débordement parfois. S'occuper des récoltes, préparer tous ces légumes, congeler surtout, congeler... quand il reste de la place dans le congèl....

Il y a toutes ces cartes postales que je ne reçois plus, parce que c'est fini ce temps là, c'est très rare que les gens en envoient.

Il y a toutes ces fêtes auxquelles je ne serai pas, parce que je n'y serai pas invitée.

Il y a les festivals, j'ai deux soirées de prévues.....

 

Et puis il y a vous, vous serez aussi bien occupés, en restera t il quelques unes (uns) pour continuer à écrire un peu ?

25 juin 2015

Tous ces gens ....

Aujourd'hui, je comprends comme il est agréable de rencontrer tous ces gens qui nous montrent le chemin tout au long de notre vie. Il m'a fallu du temps, j'en ai haï du monde, sans trop savoir pourquoi parfois, parce qu'on ne m'avait pas trop appris à aimer, hélas.

Cà commence par notre famille, que l'on ne choisit pas, quoique certains disent le contraire. Et l'entourage de la famille : c'était restreint pour moi. Peu de contact. Il y a eu tous ceux qu'on croise à l'école, les maîtres et maîtresses, les amis qu'on s'y fait, les professeurs au collège, au lycée, les autres élèves, les nouveaux amis (que j'ai eu bien du mal à me faire) sauf les toutes dernières années. Il y a les gens qu'on croise aux fêtes, au travail, par hasard, en vacances. Certains sont vite oubliés, d'autres deviennent des amis pour toujours ou pour quelque temps, d'autres ne s'oublient pas mais on ne les revoit pas. Il y a ceux que l'on croise dans les associations, pas toujours facile de co-habiter avec eux, on ne les a pas choisis, certains comptent plus que d'autres. Il y a les voisins pour un temps ou pour longtemps. Il y a ceux que l'on rencontre au sport (je n'ai pas fait de sport sauf ces dernières années).

Il y a ceux qu'on rencontre parce qu'on décide d'entrer dans un groupe, et là se nouent des relations particulières, parce qu'on décide de faire un bout de chemin ensemble.... groupe de parole, groupe de soutien. Tous ne deviennent pas des amis. Mais certains oui. Il y a les animateurs de ces groupes, ils nous aident à avancer, à mieux comprendre, à aller mieux et à aimer la vie et les autres.

Si j'avais su tout ça, j'aurais aimé tout le monde dès le premier jour, j'aurais gagné du temps.

Il est bon d'aimer les gens, la CNV me le confirme. Chacun apporte quelque chose à l'autre. Ces étapes que je vis me font avancer et aimer la vie de plus en plus. Et je sens bien que je ne suis pas toute seule à cheminer difficilement. A chacun son histoire et sa route à cailloux.

24 juin 2015

fin de saison

Hier soir, c'était la dernière de CNV pour cette saison. Nous avons apporté de quoi manger, pour moi c'était un cake pruneaux-lardons. Nous avons continué l'enseignement, c'est vraiment très intéressant. Nous simulons des situations et devons pratiquer le langage CNV. Ce n'est pas facile. Et puis, parfois l'émotion déborde car cela vient toucher nos difficultés. Une pause pour manger et boire. Et nous reprenons. Vers la fin, nous avons un exercice qui consiste à dire plein de bonnes choses à une personne, sous la forme CNV. C'est formidable. C'est sincère et spontané. J'ai reçu des messages très affectueux, qui parlaient de mon sourire. Je crois que c'est la première fois de ma vie qu'on me parle de mon sourire. Cà fait drôlement plaisir. J'ai mis beaucoup de temps à sourire, il fut un temps où je baissais tellement les yeux, on ne risquait pas de le voir. Nous nous sommes séparées très émues, et pensons fortement à reprendre la saison 2. Elles vont me manquer durant l'été.

Publicité
Publicité
23 juin 2015

Après l'orage, le calme.....

J'avais reçu en cadeau il y a un an une petite enveloppe avec des sous dedans pour partir voir la cité des Corsaires et pour m'y faire bichonner. C'est chose faite, et pour une fois, c'est l'homme qui s'est chargé de choisir et réserver.

Deux jours à humer l'air marin. Le premier jour il faisait fort beau et c'était bien agréable de se promener sur les remparts, de faire quelques photos, de manger dehors dans un des nombreux restaurants, en faisant attention à ne pas trop manger quand même, et puis de pouvoir profiter de la piscine à bulles à l'hotel en fin d'après midi. La chambre m'a semblé vraiment d'un rapport/qualité prix trop élevé. Mais je pense qu'on paie la qualité de l'établissement avec son nombreux personnel, c'est qu'on nous propose de porter notre minuscule valise, cà m'a semblé idiot.

Puis le lendemain, nous avions des soins prévus en thalasso. Première fois pour nous. Nous avons pu commencer la journée en peignoir pour le petit déjeuner, c'est cool.... petit déjeuner hélas beaucoup trop fourni à mes yeux, des tas de gâteaux que j'ai juste regardés. Et puis nous avons enchaîné quatre soins. Tout le monde déambule en peignoir blanc. Je n'avais pas imaginé ça comme ça. Le reste de la journée s'est passée au restaurant de l'hotel pour la demi pension de notre séjour, et puis l'après midi, il faisait fort gris et froid, et il pleuvait. Nous avons rapporté quelques cadeaux, et j'étais frigorifiée.

Nous sommes rentrés chez nous, j'étais k o, je me suis couchée très tôt et j'ai dormi comme un bébé. C'était une chouette parenthèse. Il m'en faudra d'autres hélas pour me remettre en état. Psychologiquement, j'ai été vraiment très affectée, même si ça parait totalement irraisonnable, c'est comme ça, on a chacun notre histoire. Je ne pense pas qu'on puisse faire des généralités.

17 juin 2015

difficile

L'orage est en moi.... ça gronde, ça gronde... ça s'apaise et ça redémarre. Je fléchis, je me relève. Je ne comprends pas cet environnement. Je sais, je ne change pas de sujet mais c'est tellement l'image de l'humanité. La guerre même dans les plus petits groupes. Comment voulez vous que le monde aille bien ? on s'en fout de faire mal, on s'en fout de ce que l'autre ressent. Tant qu'on est bien soi même. Pourquoi s'inquiéter de l'autre à côté. On est bien trop fier pour aller voir comment il se remet l'autre, celui qui a été touché coulé. Rien. Rien de tout ça. On a beau être le plus catholique de tous les catholiques (ce qui n'est pas le cas et même si ce l'était) on ne bougera pas le petit doigt. Parce qu'on n'est sans doute coupable de rien, bien sur. On commet des actes indélicats mais on n'est coupable de rien. Je regrette tant de choses faites pour eux, même si ce n'est pas bien de regretter le bien qu'on a fait.

Ainsi va le monde à sa perte.

15 juin 2015

un moment à passer

Voilà, ce matin, je pense que tout cela est derrière moi et malgré tout, ça me tenaille encore. Je pense d'ailleurs que désormais rien ne sera plus comme avant. Même si pour la plupart d'entre vous, c'est anodin, pour moi ce ne l'a jamais été.

Il y a un an que je suis obsédée par cette pensée. Mon cerveau me joue des tours, mais c'est le mien, je ne peux en changer. L'évènement tant redouté est passé, c'était ce week end, et c'est sur le réseau social fort connu que je l'ai su car lorsqu'on est ami, l'on voit les autres commentaires, et bien entendu, pour un évènement pareil, certains se sont lâchés, laissant exploser leur joie quelques semaines avant, et prévenant ainsi ceux qui ne l'étaient pas. J'aurais pu supprimer ces amis là de ma liste, je ne l'ai pas fait. Je dois être un peu sadique, je me laisse faire du mal....

Je m'étais promis auparavant d'être loin d'eux physiquement pour passer ce moment. Hélas, je n'ai pas pu, ne sachant pas la date, je n'ai rien eu le temps d'organiser. J'ai dit alors, il me faut de l'occupation : nous sommes allés visiter un beau jardin au naturel puisque c'était ce week end, chez des gens charmants que j'aimerais beaucoup re-rencontrer, puis faire des courses, puis visiter ma mère, affaiblie, est ce le hasard ?, elle n'avait pas mangé de la journée, j'ai échangé avec les soignantes qui m'ont rassurée comme quoi cela arrivait de temps en temps, et qui m'ont touchée en disant que ma mère était vraiment charmante. Un vieux monsieur que je rencontre souvent là bas m'a touchée également, il ne savait pourtant pas combien j'avais le coeur chaviré ce même jour, il m'a dit combien ma mère avait de la chance d'avoir une fille comme moi qui venait si souvent la visiter..... lui est célibataire, il n'a pas tant de visite. Et puis le soir, spectacle avec mon mari et deux voisines. De la danse, comme tous les ans, là où ma fille travaille habituellement mais pour cette année, c'est sa remplaçante qui a assuré le gala. Hier, c'était rassemblement dans l'autre famille pour une communion, nous avions deux heures de route, tout s'est bien passé, l'après midi nous avons joué. Je me suis sentie bien.

Voilà, j'ai trouvé comment gérer, il fallait de l'occupation. Malgré tout, j'y ai pensé, pensé et repensé. J'avais pourtant eu des avis qui partageaient mon ressenti en me recommandant de lâcher prise, d'autres en me disant qu'il n'y avait pas de quoi en faire une montagne, que les gens étaient libres, que c'était comme ça aujourd'hui, et d'autres qu'ainsi je n'aurais pas de cadeau à faire..... Rien ne calmait mon angoisse.

J'ai lâché quelques petits sms à mes fidèles, juste pour recevoir en retour du soutien, et j'en ai eu. Ne pas hésiter à se faire aider dans un cas pareil, j'ai été récompensée.

Nous les avions accompagnés de baptême en communion, d'école en école, en travail, en fêtes jusqu'à présent....  Et d'un coup, c'est une non-invitation que j'ai reçue et c'est la deuxième fois que cela nous arrive. D'un coup mon coeur s'est fendillé de partout..... comme la première fois.

J'ai vu la photo et tous les commentaires lâchés comme quoi la fête était superbe, magnifiquement belle, qu'il y avait tout ce qu'il fallait.

Et moi, là, je n'ai plus qu'à recoller mon coeur en morceaux.

Plus rien ne sera comme avant. J'en suis incapable.

Je suis imparfaite, et pas fière de l'être.

12 juin 2015

quelques nouvelles

 

Et bien ce matin j'ai reçu mes résultats d'analyse de sang. Tout a l'air bien sauf le cholesterol et les gamma. Surtout les gamma. Mais comment se fait il ? C'est vrai que je ne suis pas régime-régime mais en même temps, je ne prends guère d'alcool. Je crois que là ça va être 0 alcool et régime draconien. Bon je vais appeler le médecin tout à l'heure. J'ai déjà eu à une époque beaucoup de gamma mais je crois que ça venait des médicaments. C'est peut être encore à cause d'eux d'ailleurs. J'ai vu une émission récemment sur les médicaments (surtout ceux pour la dépression), et bien c'est pas joli, joli..... je comprends mieux maintenant pourquoi à un moment donné je ne comprenais plus rien de ce que disait ma mère, ils ont enlevé des médicaments, et ça va beaucoup mieux. Et dire que toute ma vie j'en ai consommé bien plus qu'il ne m'en fallait. On m'a habitué à ça. Heureusement j'ai changé. Je vais tenter la cure radis noir-artichaud  déjà faite récemment, mais je pense pouvoir en reprendre, ce n'était sans doute pas assez.

Je me sens assez bien depuis quelques jours, j'arrive à profiter de l'instant présent. J'ai beaucoup aimé la soirée C N V en début de semaine. Je commence à bien comprendre le mécanisme. Et l'équipe est vraiment sympa. Et travailler ensemble sur un tel sujet, forcément ça crée des liens. A la fin de la soirée, nous avions un merci à adresser à quelqu'un du groupe (on avait tiré au sort un nom au début de la séance). Celle à qui je devais m'adresser avait à un moment donné choisi la même image que moi pour travailler, ça m'avait fait rire. J'ai parlé là dessus car le fait d'avoir fait le même choix révèlait sans doute quelques petits points communs. De mon côté j'ai reçu des mots plaisants par une autre personne qui m'a félicitée pour mon élocution, et ma facilité de parler de mes soucis relationnels et souvent familiaux, comme elle ne sait pas faire, elle. Il parait que je fais ça facilement et sans noirceur avec quelques pointes de positif quand je peux.

Et bien ça, je ne m'y attendais pas. J'ai rebondi en lui disant que je pensais que c'était ennuyeux au possible et que je croyais surtout saouler les gens. Pour travailler la CNV, on est vraiment dans le parler vrai en passant par l'observation de notre corps, puis les sentiments que l'on ressent, et les besoins que l'on a, pour finir par les demandes que nous avons envie de faire. C'est un changement total. Si cela vous intéresse, vous trouverez plein d'infos sur la C N V sur le net. Cette forme de parler nous respecte et respecte les autres, et résoud sans doute bien des problèmes. J'ai été septique au début, mais j'adhère de plus en plus.

C'est tout pour aujourd'hui.

9 juin 2015

les tristesses se partagent...

Nous avons reçu un mail qui nous faisait part d'un décès, le mari d'une bonne copine M de mon mari lorsqu'il était jeune. Au début de nos vies de couple, on se voyait, puis petit à petit, on ne se voyait plus. Sauf que si on se croisait quelque part, on était toujours content de se parler, de se retrouver. Le mail nous est venu d'une autre bonne copine de l'époque L très liée à cette personne que nous avons plus l'occasion de croiser car même secteur géographique. Elle (L) nous prévient de ce qui est arrivé à l'ami. Un mois de grave maladie, de celle qui fait si peur et aurevoir. Alors j'ai vraiment remercié L de nous avoir prévenus, c'est une attention qui compte, sinon j'aurais lu ça dans le journal le lendemain. J'ai répondu aussitôt à L par mail pour lui dire combien on appréciait son geste.

Nous revenons du funerarium, j'ai réussi à y aller pour un aurevoir. Nous avons vu M, très digne, posée et douce pour chacun. M nous a tout de suite dit qu'elle avait reçu la copie de notre mail par L. J'ai été surprise car finalement il ne s'adressait pas à M. Mais je savais que mes mots avaient été justes quand je l'avais écrit.

Je l'ai relu en arrivant, je relatais le fait qu'on n'oubliait pas les gens même quand on ne se voyait plus.

Dans le mail reçu, L nous demandait de partager leur tristesse. J'ai trouvé cela bien.

Et j'ai répondu que oui, il fallait aussi partager les tristesses, si ça peut les rendre plus supportables, plus légères peut être. Un mot, une main, une bise, un silence, un regard, nous avons beaucoup à partager.

 

Publicité
Publicité
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 469
Publicité