s'offrir une parenthèse
samedi, atelier. Je m'étais inscrite. J'arrive, nous sommes 6. Une personne a un problème de chaussures, elle perd ses semelles alors il faut lui trouver une autre paire, du coup nous perdons une demi heure. C'est trop drôle les chaussures qui se délitent juste avant la marche-écriture. Nous voilà parties à travers la ville à pieds, nous devons glaner quelques mots que nous lisons n'importe où. Nous en ferons un texte quelque temps après. Nous traversons le bois, puis arrivons dans un lotissement exemplaire avec des constructions contemporaines intégrées dans une nature généreuse, il règne un calme malgré les habitations, j'aimerais bien habiter là, à deux pas de la ville. Nous faisons quelques consignes par ici toujours liées à l'observation du lieu. Puis nous pique niquons. Moment simple de vie, convivialité. Nous reprenons le chemin qui va nous entraîner vers la colline, c'est magnifique, il fait beau, ça sent bon les herbes folles. Les vaches nous saluent en passant. Et nous continuons nos consignes, le derrière assis dans l'herbe, nous prenons le temps. Nous redescendons par le même chemin, toujours le cahier à la main, encore quelques exercices. Et c'est la fin d'une belle journée d'écriture dans la nature. Chacune est satisfaite, nous avons apprécié. C'est simple, efficace, et c'est un lâcher prise total. Marcher, dans de si beaux endroits, découvrir les arbres fous, les arbres morts, les points d'eau, le ciel et les nuages, le soleil qui transperce. Respirer. Se sentir vivante.