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sensiblement
8 mars 2013

Ouf !

Je désespérais que ce blog reste désert et je viens de découvrir deux messages - merci vraiment car je me demandais vraiment si ça valait la peine de continuer. C'est pas grand chose, quelques mots, mais ça fait du bien. Juste ne pas se sentir tout seul au milieu de nulle part. Cette planète des blogs, pour moi, c'est un peu "nulle part". Je ne partage pas ça avec ma famille et peu avec mes amis - juste 2 ou 3 le connaissent - C'est un peu ma bulle où je peux me libérer de mes maux avec mes mots. Pas que des maux, quelques joies peuvent passer là, mais c'est plus souvent le négatif qui sort, c'est comme ça, c'est ce qui fait mal, c'est ce dont il faut se libérer alors que le positif on a envie de le garder, c'est vrai que faut pas oublier de le partager aussi.

Je constate que j'arrive à lever mon bras un peu plus haut : cela me donne quelques espoirs, quand je vois les peintures que je pourrais bien avoir à faire, à moins que je délègue ? rien d'organisé encore. Et puis au jardin je vais en avoir besoin de mon bras. Ils avaient dit un an, j'en suis à 7 mois.

J'ai vu un peu de monde pendant ces vacances, de la famille, ma fille qui pour une fois avait quelques jours de liberté. Je leur ai accordé un peu de temps. Mais c'est curieux. Ils pensent toujours que j'ai le temps alors que j'ai mon boulot aussi !

Ma laryngite est quasiment guérie, j'ai demandé au kiné cette semaine une séance d'ostéo pour les sinus, je sentais vraiment que tout était pris, ça m'a fait beaucoup de bien.

Le chantier avance : la démolition terminée, nous en sommes au placo et électricité. La maison se redessine doucement, avec de plus grands espaces.

Hier soir, j'avais une réunion, pour une fois, je ne m'étais pas inquiétée, pas du tout. Bizarre. J'avais même préparé quelques douceurs, il y a des habitudes, j'ai eu des mots malheureux, ça m'arrive rarement, ma langue a fourché, et je me suis retrouvé à dire quelque chose de moche sans le vouloir, il y en a une qui m'a repris fortement, et ça a été la risée, je m'en suis sortie tant bien que mal mais cette phrase me poursuit depuis, je me suis sentie très mal, faudrait pas qu'ils m'en reparlent ou qu'ils m'appellent comme ça, dans mon dos par exemple. J'ai peur. J'ai tellement de mal à me sentir à ma place parmi les gens des associations. Des fois, je me dis que je devrais rien faire, rien du tout, comme ça je n'aurais pas d'ennui, mais qu'est ce que je m'ennuierais par contre.

 

 

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3 avril 2010

Comme tous les ans

BRIOCHE_2007_3

J'ai fait de la Brioche, tradition de Paques. Je n'ai pas connu cette tradition chez mes parents. Pourtant je pense que c'est très ancien car mon père me parlait de son enfance à lui, il allait manger chez une tante de la brioche paquaude. Chez mes beaux parents, la tradition est intacte surtout depuis qu'ils ont remis le four du village en marche. Voilà ce que ça donne ! avec 4 kg de farine, 16 oeufs, sucre, levure, beurre, levain, sel, eau de vie et eau de fleur d'oranger. Cela m'a pris tout mon jeudi. C'est une fois l'année.

28 juillet 2009

Ils ont osé ....

Lors de notre voyage de février à la Réunion, nous avions rencontré 2 couples de bretons qui suivaient quasiment le même itinéraire que nous. D'ailleurs, on se retrouvait sans se le dire dans les mêmes endroits et du coup, on avait bien sympathisé autour de nombreux ti-punch. On avait le même vol de retour. Et une fois à Paris, nous avions échangé nos adresses, échangé aussi quelques mails avec photos. Puis silence. Il y a quelques jours, mon mari reçoit un coup de fil : c'était eux. Ils proposaient de venir nous voir avec leur camping car et passé le week end. Pour un couple, c'était leur départ en vacances et donc ils continuaient leur chemin, pour l'autre couple, c'était juste le temps d'un week end. On contacte nos amis, ils sont libres le samedi, ça va le faire. Mais j'avoue je ne suis pas trop habituée à me faire surprendre de la sorte. Allez, c'est oui. Ils arrivent samedi après midi. J'appelle nos amis pour nous rejoindre. Après évocation de nos chouettes souvenirs de vacances, on leur fait visiter autour de chez nous (oui, c'est historique auprès de chez nous, beau domaine avec forêt et étang, et de l'histoire du temps des guerres de v...) Quelques photos, un sauvetage de hérissons prisonniers (trop drôle), une belle promenade, retour à la maison, puis départ chez nos amis pour dîner (nous avons organisé le dîner mon amie et moi : elle l'apéro, l'entrée, et moi la suite). Pas de prise de tête. Avant, on fait le tour de la commune en voiture. C'est charmant aussi, d'ailleurs nous allons peut être devenir "cité de caractère". On rentre tard. Ils dorment dans leur maison ambulante. Et dimanche midi, repas simple chez nous. Pas de petit plat dans les grands. Mon homme a du travail, il ne sera pas très disponible ce jour là. L'après midi, je les emmène au festival, hélas c'est moyen le programme, le meilleur est pour le soir et nous devons rentrer avant. Un couple repart, l'autre dîne avec nous vite fait et reste encore une nuit. Mon mari leur offre une petite ballade à cheval lundi matin. Lundi midi, ils partent. Promis, on se reverra. C'est comme si on se connaissait depuis toujours. Et puis ils aiment la simplicité et moi avec, car comme ça le stress se gère mieux. Je suis quand même fatiguée depuis le week end. Manque d'habitude. Le plus drôle, c'est qu'on aurait pas du se rencontrer, puisqu'ils partaient en voyage en Guadeloupe quand il y a eu les évènements, et l'agence les a réorientés vers la Réunion. Ben, je progresse.

30 juin 2009

vrai partage

Hier soir, fin de saison de notre groupe de paroles. C'est un autre groupe que celui des anxieux. Cela fait 7 ans que je participe. Ce fut ma découverte en développement personnel. J'avais eu un premier rendez vous individuel avec l'animatrice qui me proposa aussitôt d'intégrer un groupe de paroles. J'en rêvais. Puis d'année en année, je reprenais avec des personnes différentes. Juste une seule comme moi participe depuis 7 ans. J'avais essayé une année d'arrêter puis face à une difficulté, j'avais repris en cours. Cette année, nous avons fait seulement 2 séances. En fait, nous n'avons plus vraiment d'enseignement. C'est plutôt du partage. Nous nous sommes retrouvées fin d'année et là, c'était la fin. D'abord, nous faisons une relaxation. On est tellement bien qu'on est prête à s'endormir. Puis, discussion, où nous en sommes dans notre chemin. Puis repas partagé. Que des bonnes choses à picorer. Finalement, l'animatrice annonce la fin du groupe puisqu'elle fait beaucoup d'autres choses. Mais on a toutes envie de se revoir et on parle de fixer quelques dates à l'année autour d'un petit repas commun. Je fais route avec 2 autres filles. On continue de parler et dire combien nous sommes attachées à ce groupe. Chacune ses difficultés, de tout ordre, écoute, respect, aide, rire, larmes, hier soir, j'ai parlé de moi plus que d'habitude, je dis la profondeur de mon mal être. C'est bon de parler vrai avec des gens vrais. Promis, on va se revoir !

28 juin 2009

bof bof !

Et oui, je ne sais pas faire durer le bon. Et puis, ce n'est pas moi qui l'ait obtenu ce diplome. Oui, je suis contente pour elle. Il paraît que son grand frère qui n'est pas très expressif a hurlé de joie au téléphone. Oui, c'est une étape.

Vendredi soir, nous avions un petit repas avec les gens de l'association des anxieux. Hélas, très peu de monde, c'est dommage, c'était l'occasion d'affronter. Je trouve ça extrêmement bizarre. D'un côté ils cherchent de l'aide et puis ils ne prennent pas au jeu. Si beaucoup ont du mal à aller au restau, c'était l'occasion rêvée de le faire avec notre groupe. Pas de jugement. Pour moi, j'adore ça aller au restaurant, sauf tout près de chez moi, mais sinon j'adore.

Et puis dès samedi on est parti pour un petit week end que j'ai improvisé. Bon, le moins drôle c'est que je pensais qu'on irait que tous les deux chez ma belle soeur mais un mail de sa part nous demandant si on emmenait les parents à chambouler le plan. Gentiment, je leur ai proposés avec l'espoir qu'ils disent non, c'était oui. Et je le comprends aussi puisque tout seuls ils ne peuvent y aller et qu'ils profitent de l'occasion d'une voiture. Mais c'est différent pour nous. Mon homme n'en disait rien du tout. Il n'a jamais d'avis là-dessus. C'est toujours bien comme c'est. On est arrivé et déjeuné. Puis direction kermesse de l'école des enfants. Cà c'était bien. Différent de chez nous. Toute petite école. En toute simplicité. Quand je me souviens le stress que j'avais pour aller à la kermesse de mes enfants........ Y a même une fois où j'avais pété un plomb parce que je m'étais pris la tête avec une bénévole. J'étais restée au lit toute la journée à pleurer et mon homme avait assuré pour ma fille qui dansait. Mauvais souvenir. Puis on est allé voir leur maison en construction. Bon, ce n'est qu'une maison. Une fois que j'en ai fait le tour, je commençais à m'ennuyer alors que les autres avaient toujours à regarder. Il y a aussi un frère de mon beau-f qui y est passé avec sa femme qui-ne-parle-pas. Jamais rien à dire celle-là. Je n'essaie même plus. On est revenu tous à la maison. Pourvu qu'ils ne restent pas diner. Ouf ils partent. On a fait des sardines grillées, trop bon. Là où ça se gâte, c'est mon beau-père est dans le canapé à regarder la télé et moi j'aimerais bien me coucher dans ce même canapé, car j'apprends qu'on dort dans le salon. Horreur de ça. Bon, on fait une ballade en bord de mer pour terminer. On regarde les belles villas, celle qui se vend 475 000 euros par exemple. Elle est pas mal en effet, enfin vu de dehors. On arrive. Toujours fort boyard, j'ai horreur de cette émission. Ouf c'est la fin. On fait notre lit puisque mes beaux-parents ont droit à la chambre, va falloir que je fasse avec. Je stresse pour le lendemain matin. Ils vont tous se ramener dans la cuisine-salon et moi, j'aime bien dormir le matin et je veux pas qu'on me voit. C'est raté. Je crois que ça me met de mauvais humeur. Ouf ils nous ont laissé jusqu'à 8 h 30. Vite dans la salle d'eau gant de toilette d'eau froide parce que le matin, c'est la tête du matin. Il faut conduire mes beaux parents à la messe, puis on retourne au chantier mesurer. Ma belle soeur part avec un enfant pour une autre invitation prévue depuis longtemps. Nous restons donc entre nous, heureusement mon beauf assure en cuisine. Puis petite ballade bord de mer. Et c'est le départ. J'arrive chez moi : vaisselle sale à laver, linge resté étendu depuis hier. Je ne suis pas contente. Mon jeune fils n'a pas assuré et c'est chaque fois pareil. Prochain week end à prévoir : ne pas emmener les beaux parents.

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23 juin 2009

dégoûtée

je reviens d'une réunion de préparation de la fête prochaine, et j'apprends que 2 des filles du bureau veulent arrêter l'an prochain. Une parce qu'elle invoque le manque de temps, elle a eu un bébé, elle ne fournit plus, l'autre je ne connais pas la raison. Elles mêmes dansent, alors que moi pas, je pratique la gym qui fait partie de la même asso. Cela fait seulement 2 ans qu'elles sont dans le bureau. Dégoûtée ! j'ai peur qu'elles partent à cause de moi, je me fais des films, peut être qu'elles ne m'aiment pas, qu'elles n'aiment pas ma façon de travailler. Comment savoir ? Et si je faisais fuir les gens ? J'ai un ton assez agressif ! Je ne ris pas pour des broutilles, quand je suis au boulot, je suis au boulot, elles c'est la clope à chaque instant, ça rit de tout et de rien, je ne suis pas comme elle. Pourvu que ce ne soit pas à cause de moi ! comment va t on faire, il reste juste une fille avec moi, mais elle ne se donne pas beaucoup. C'est vraiment trop chiant.

Demain, ma fille passe son D.E. Il faut que je lui envoie des ondes positives. Cà va marcher !

21 juin 2009

ce qu'elle veut !

Ne plus penser à moi, juste penser à "elles". Vendredi soir, avec elle, je suis allée voir la représentation de danse avec L. C'est magnifique, un boulot de fou. Elle, c'est ma fille. L. c'est sa prof d'avant, la prof de l'asso dont je suis trésorière.

Hier, avec mon mari, je suis à l'AG pour elle. Elle, c'est ma mère. On y va avec le pique nique, tous les résidents sont là et les familles qui le souhaitent. Ma soeur ou moi, tous les ans, on est présent. Ils nous ont placé tous les 3 en bout de table. Pas super placés, à côté de celle qui ressemble à Tatie Danielle, tant pis pour nous, mais juste de l'autre côté, d'autre personnes sympathiques. Cà va, ça se passe bien. Après il y a réunion extraordinaire, puis ordinaire. Puis vin d'honneur. Quelques figures connues. Quelques mots échangés.

Nous rentrons. Le soir, je repars avec elle, ma fille, elle a une piste d'emploi pour l'an prochain dans cette asso. C'est leur gala. Je l'accompagne à sa demande pour aller voir anonymement. C'est bien. L'asso est importante. Au retour, elle est à cran. Elle attend de moi des choses que je ne peux lui dire. Elle a vu plein de défauts que je ne sais voir. Elle exprime son stress pour mardi. Elle passe son diplôme mardi et se dit que si elle ne l'a pas, tous ces projets de boulot seront revus, donc c'est un moment très difficile pour elle. Moi, je parle comme si c'était fait, sans doute j'ai du mal à mesurer tout ça. Elle a besoin de mots, mais lesquels. Je suis perturbée. J'ai confiance en elle. On l'a toujours soutenue. Croisons les doigts pour mardi. TU VAS L AVOIR, TU ES TELLEMENT MOTIVEE, TU VAS L'AVOIR et TU POURRAS ENFIN CONCRETISER TON REVE.

13 juin 2009

l'enterrement

M. est le père de mes amies. Il est aussi mon ancien voisin. On l'enterrait aujourd'hui. J'y suis allée seule. 1 h 20 de cérémonie. Une église pleine. Comme sa vie a été pleine. Pleine d'enfants, pleine de travail, pleine d'amour, pleine de douleurs, pleine d'engagements, pleine d'amis, pleine d'ouverture. Ils ont tout déballé : dès le début, le jeune fils fait le topo de toute sa vie en détail. Et puis il y a tous les rituels. A la fin, les petits enfants reprennent la parole pour dire toutes leurs anecdotes avec leur papy. C'en était trop. J'ai failli avoir un malaise. Si longtemps debout, j'ai commencé à avoir chaud et voir trouble, j'ai fait la respiration par le ventre, j'ai lutté, j'ai tenu, mais j'ai eu peur. Je me suis déjà évanouie dans cette église quand j'étais jeune, c'était presque au même endroit. Que dirons nous quand ce sera notre mère, que dit on pour les gens de l'ombre ? On n'aura rien à dire. Qu'elle a eu une vie de misère, soumise, malade, effacée, sans ami quasiment, anonyme, presque quelqu'on ne voit pas. C'était trop. N'en jetez plus, la cour est pleine. Peut être c'était important pour eux de dire tout ça. Mais pour moi c'était trop.

12 juin 2009

Il faudrait que je démissionne

Je n'ai plus envie d'être dans cette asso. Je n'y trouve pas mon compte. Les gens ne sont même pas sympathiques. Ils n'ont jamais compris un tout petit peu de mes problèmes. Cà me prend tout mon temps et je n'ai pas le temps de faire mon travail à moi. Je me suis pris la tête avec mon homme hier soir car je me sens débordée et il n'a pas le temps de m'aider. Je suis passée voir une collègue de cette asso hier après midi, elle ne s'occupe pas de la danse, elle travaille pour une autre section, elle voit bien que ça ne va pas dans notre groupe. Moi je pense : c'est peut être à cause de moi que ça ne va pas. Je ne sais peut être pas y faire. Si je m'éclipse, ça ira peut être mieux. Comment leur dire ?

4 juin 2009

avis de recherche

Si par hasard vous aviez un grand (voire très grand) coupon de tissu madras dont vous vouliez vous débarasser, je suis preneuse rapidement car nous devons faire des compositions pour une soirée début juillet. Faites moi vos propositions avec détail couleurs, etc. Passé le week end si rien ne se présente, je pense chercher dans les magasins, mais sait on jamais ! il y a parfois de bonnes surprises ! J'en ai eu une aujourd'hui.

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