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sensiblement

8 mai 2013

ah les fleurs !

ce matin, je suis allée à la jardinerie, pas pour acheter des fleurs, juste du produit pour éloigner les fourmis, nous sommes envahis, des oignons pour le jardin et des graines de betteraves. Et puis j'ai déambulé dans les fleurs : ah la la, si je m'étais laissée aller, j'aurais (presque) tout acheté. Il y avait du monde, tout le monde s'émoustille, c'est l'heure de planter les fleurs. J'en ai quelques unes que j'ai conservées dans la serre. J'ai taillé et replanté, je ne sais pas si ça va reprendre.

Je n'ai rien acheté ce matin, il faut que je change mes pots : ceux que j'ai ne vont plus du tout dans le décor, je vais quand même leur trouver une petite place, car près de la véranda, faut quelque chose de plus actuel, de plus sobre. Enfin c'est ce que tout le monde me dit. Et il me faudra des gros bras pour les transporter à la voiture, alors j'attends, j'attends. Jusqu'à quand ? je sais pas, je devais déjà les acheter l'année dernière.

Ah ces bougainvilliers, ces abutilon, j'aimerais !!!! un jour peut être.

Finalement ce n'est pas au jardin que je vais passer mon après midi, il fait tout gris. Ah ben bravo le 8 mai ! et tous ces gens qui sont partis sur la côte, dans leur mobil home ou chez leur cousine ! c'est pas bien quand même.

Bon j'ai du boulot au bureau.

 

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7 mai 2013

parfois, un beau dimanche !

Nous partons tôt, nous emmenons avec nous un couple de personnes très sympathiques, on ne se connait pas tant que ça. Le monsieur organise un marché chaque année, nous y sommes conviés pour vendre comme d'autres. Parmi les autres,un viticulteur qui depuis nous invite régulièrement.

Ce sont les portes ouvertes du domaine. Nous avions promis d'y aller un jour. C'était dimanche. Pique nique dans le coffre. La journée débute par une visite des vignes, il fait beau, c'est super, nous sommes un petit groupe. Puis nous repassons par l'épicerie qu'ils ont montée sous forme d'association. Apéritif offert avec leur vin délicieux. Pique nique, sans le savoir on a prévu quasiment la même chose, la dame et moi. Puis c'est un concert rien que pour nous. Un groupe de jeunes avec quelques créations et puis des reprises sympathiques qui donnent la pêche. La journée se termine avec un goûter : brioche et confiture, toujours leur bon vin bio ou le café. Achat de quelques bouteilles, quand même ! et retour. Puis nos amis nous offrent la soupe. C'est beau ça. Ils ont quelques années de plus que nous mais je me sens bien avec eux. C'est drôle. J'ai aussi l'impression qu'ils nous aiment bien.

J'en veux des dimanches comme ça, j'en veux plein.

 

 

2 mai 2013

le chemin

Je suis toujours aussi fatiguée, et le moral dans les chaussettes. Je me déçois tellement.

Hier, il faisait mauvais temps, je me suis levée tard, je n'ai aucune motivation. Un pèlerin s'était annoncé la veille. J'ai dit oui malgré tout pensant que ça me distrairait. Il est arrivé dans l'après midi et nous a parlé de son chemin. Il l'avait stoppé l'an dernier à cause d'un genou et de ce fait, il l'a repris cette année à l'endroit même où il l'avait arrêté. Il est seul. Il dit que c'est mieux. C'est un personnage, il a fait plein de choses dans sa vie, il a réussi en affaires, il a des tas de connaissances, il m'épate. Nous l'écoutons. Ce matin je ne me suis même pas levée pour son départ, c'est mon mari qui s'en est occupé.

Et mon chemin à moi ? quelqu'un récemment me disait qu'il n'était jamais tout fait, qu'il fallait débroussailler au fur et à mesure et surtout rien attendre. Là en ce moment il est sérieusement en mauvais état mon chemin, et le débroussaillage va être long. Et oui, c'est mon chemin avec ses embûches, les mêmes qui reviennent régulièrement. Trouver sa place dans ce monde. Ne pas vivre dans les yeux des autres. Vivre par soi même. Je n'y arrive pas bien, hélas.

Du coup, c'est aussi le désert sur le blog.

A la réunion du groupe de paroles, une disait que la maladie faisait fuir dans la vraie vie.

Sur les blogs, c'est pareil......................

30 avril 2013

décision

J'ai très mal dormi encore cette nuit. Je ne suis pas bien. Je ne veux pas voir le médecin qui me mettrait impérativement sous chimie et je ne le souhaite pas. Je ne veux pas faire un retour en arrière.

Je viens d'écrire un mail, j'ai beaucoup hésité avant de l'envoyer et puis j'ai cliqué....... J'annonce au président ma décision d'arrêter mes fonctions au sein de l'asso où j'oeuvre bénévolement depuis 9 ans. Je ne supporte plus rien. J'ai un peu expliqué, j'ai dit que j'avais été blessée : il a écrit récemment qu'on ne gérait pas les comptes de l'asso comme ses propres comptes. Je l'ai pris pour moi et comme je suis à cran ............

De toute façon, il faut que j'arrête, ça me prend trop d'énergie et au détriment de mon travail quotidien chez moi.

Il me faudra trouver d'autres sources d'intérêt. Est ce possible ?

Ces gens là ne m'apportent pas grand chose, ce sont des fêtards, à la moindre occasion, c'est parti !!!! je ne m'y retrouve pas. Ils savent pour moi mais aucune proposition n'émane d'eux, en dehors de l'asso. C'est drôle : on explique aux gens qu'on a des difficultés à aller dans des lieux, et il ne se passe rien. Pas de main tendue.

Il me semble que ça me parlerait à leur place. On espère de l'aide dans ce cas là. RIEN. Pas de coup de fil, de proposition ! je suis toujours aussi seule. Seulement reliée à eux pour gérer une asso. C'est fini. J'ai peur de sa réponse.

Je me réveille la nuit, c'est vraiment pas bon signe.

 

29 avril 2013

handicapée

de mes émotions !

week end difficile.

LES + :

rencontre avec un ancien groupe de paroles. Nous y découvrions la méthode Lise Bourbeau, j'ai fait ça pendant quelques années, juqu'à ce que l'animatrice arrête. C'était samedi après midi et c'est avec plaisir que j'avais répondu à l'animatrice de l'époque qui aime nous rassembler de temps en temps. Des échanges entre nous pour savoir où l'on en est. Tandis que certaines ont très bien évolué, d'autres ont encore quelques soucis dans leur vie, mais c'est plus au niveau de leur vie affective, elles étaient seules, elles ont trouvé un copain, finalement elles ne ne veulent pas se remettre en couple, elles savourent trop leur liberté, etc, etc..... Je suis la seule à parler de ma phobie sociale, elles sont gentilles avec moi, à m'encourager.

Dimanche après midi avec nos enfants, un moment où je me suis sentie rassurée, à visiter un endroit où travaille l'ami de ma fille. Découvrir ce qu'il fait. Passer par chez eux pour prendre l'apéritif et rentrer.

LES - :

Samedi soir, une fête d'anniversaire. J'aurais du être contente, puisque souvent je vous dis que j'ai été évitée, là nous avons été invités. Les parents et leur fils fêtent. Depuis que j'ai reçu cette invitation, je ne le sens pas, je ne me réjouis pas. Nous sommes amis mais hélas pas tant que ça. Nous n'habitons pas très loin, faisons un métier semblable. Ils nous considèrent et c'est bien. Nous arrivons tous les deux. Les autres, nous les connaissons mais juste un peu. Certains se connaissent très très bien. Je ne me suis pas sentie bien du début à la fin. A table, nous nous retrouvons à 6, un autre couple que nous connaissons depuis lontemps, ça va, et l'autre un peu moins. Et lui à un moment a des paroles très désagréables visant mon mari. Enfin, c'est moi surtout qui les trouve désagréables. Impossible de vous donner le contexte. Je vois qu'il ne répond pas. Je me sens mal. Il finit par dire quelques mots, je ne sais pas si l'autre s'est rendu compte. Cà m'a totalement gâché la soirée. Et après pas envie de danser, pas avec ces gens, ce sont ceux qui me gênent le plus dans la vie, les "moyen connus", je les croise dans la commune, mais il ne se passe rien. J'ai fait même des efforts samedi soir pour m'avancer vers certains les saluer. J'ai l'impression de ne pas connaître leurs codes, mais vraiment pas du tout. Cà m'a empoisonné le cerveau tout le week end. L'homme me dit que c'est trop, que je n'ai aucune raison de me laisser polluer, que celui qui a dit ça est bête et n'a pas réfléchi, ce n'est pas une insulte, mais c'est un jugement, et je n'accepte pas.

Voilà, est ce que déposés là ces mots vont me défaire de la douleur ? pourvu que ça marche car sinon j'explose.

Ce midi une connaissance m'a invitée à passer chez elle pour le café, je n'avais pas trop le temps mais j'ai dit oui et j'y suis allée, je me suis sentie pour une fois comme tout le monde.

Je crois que finalement vaut mieux que je ne sois pas invitée aux grosses fêtes des samedi soir.

 

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26 avril 2013

les marcheurs

Je viens de les raccompagner en voiture au point où je les avais récupérés hier soir. Cà leur faisait une grande étape hier, aussi m'avaient ils demandé si je pouvais venir les chercher. Ce n'était jamais arrivé. Juste un instant, j'ai pensé : faudrait pas que ce soit une arnaque. Et puis aussitôt, non, ça ne peut pas arriver, pas sur ce chemin ! j'ai rencontré un couple de canadiens à l'accent délicieux. Nous avons passé une bonne soirée, toute simple, repas habituel, et les discussions s'enchainent du genre : c'est comment chez vous ? chez nous c'est comme ça ! Et ils parlent du chemin !!!! ça donne envie. Ils sont aussi curieux des gens qui les hébergent, ils disent qu'ils rencontrent de sacrés personnages. Ils ont parfois quelques contraintes religieuses, quelques prières à faire dans une chapelle, avant de rejoindre l'hébergement. Ils ont dormi au froid chez un hôte.

Chez nous une petite chambre au sous sol, une petite salle d'eau wc. C'est pas du luxe, mais s'ils ont froid, ils mettent le radiateur. J'étais quasiment seule avec eux hier soir, mon mari a fait une courte apparition puis il a passé sa nuit dans le champ. Et ce matin, il est rentré, et on a pris le petit déjeuner tous ensemble. Ils voulaient repartir d'où ils ont laissé le chemin hier. Alors, je les ai ramenés en voiture. Ils vont repasser tout près de la maison tout à l'heure, sans que je les vois, ils veulent faire le chemin  jusqu'à st Jean Pied de Port. Je ne connais même pas St Jean Pied de Port. Ils ont déjà marché à plusieurs reprises sur le chemin en France et en Espagne. On se quitte, on se croirait amis depuis longtemps. Ils laissent leurs coordonnées, nous invitent à visiter leur pays, à les revoir. C'est la vie comme je l'aime et ça me fait du bien.

Mon homme est parti se coucher maintenant,  du coup je me suis levée tôt pour eux, j'ai mal dormi, j'avais de l'inquiétude. Mais j'ai du bon dans la tête et si ça pouvait nettoyer tout le reste !

Je suis vraiment fière de moi d'avoir commencer l'hébergement pour Compostelle, alors que beaucoup ont la trouille d'accueillir des inconnus, moi l'anxieuse ce sont les gens connus qui me fichent la trouille. J'en suis bien consciente. Tout à l'envers.

On sent en ces gens une belle philosophie, moins matérialistes que beaucoup, une quête de sens pour leur vie, une ouverture, un contact, une douceur, une ferveur, un bonheur possible !

 

24 avril 2013

ce sont les vacances !

Aujourd'hui il a fait très beau. Je n'en profite guère. Je suis au sous sol de ma maison et je travaille au bureau.

De toute façon, mon épaule m'empêche de faire les travaux de jardin, à part nettoyer un peu les fleurs, mais ni tonte, ni taille pour moi pour l'instant. Cela me manque.

Aujourd'hui il a fait très beau. Je sens l'agitation autour de moi, dans les champs, près de la maison de jeunes jardiniers s'affairent. Nous avons fait appel à une entreprise. Ils sont enjoués, ils travaillent comme on le souhaite. Un poseur de porte a mis aujourd'hui la nouvelle pour l'entrée. Déception, nous voulions une vitre transparente, elle est opaque. Erreur de compréhension entre le vendeur et nous.

Aujourd'hui il a fait très beau. Je suppose que beaucoup de gens sont partis en vacances. Autrefois, les gens ne partaient pas du tout, puis seulement l'été, maintenant c'est un peu à chaque vacance. Faut il que les gens aient tant besoin de changer d'air.

Aujourd'hui il a fait très beau. Elle a surement ses petits enfants chez elle, j'aimerais qu'elle m'appelle mais elle ne le fait pas. Comment en être arriver là. Comment être soeurs et si différentes. Elle a été un peu ma mère, même beaucoup ma mère puisque la mienne était très souvent malade. Je suis presque sure que ce n'est pas volontaire. Sa vie lui convient. Je n'oserai jamais lui dire comme elle me manque. 

Aujourd'hui il a fait très beau. Je vois du monde, des ouvriers, des chauffeurs, des jardiniers, mon mari, mon fils, ma fille est passée hier. Je ne vois pas d'amies. En ai-je ?

Ma mère n'avait pas d'amie - j'ai mis du temps à comprendre que c'était important d'avoir des amies - je n'ai pas su m'y prendre - je n'ai pas été éduquée à l'amitié - pendant des années je me suis satisfaite des seules connaissances que j'avais sans m'ouvrir aux autres, maintenant je vais un peu plus vers de nouvelles personnes mais j'ai quand même toujours peur de les embêtter malgré tout. Ce n'est pas simple.

J'ai du travail à faire en compta - me concentrer sur ça - avancer pour être au moins satisfaite de quelque chose.

Les activités s'arrêtent le temps des vacances : pas d'écriture, pas d'anglais, c'est nul.

Je me dis quand même que maintenant je trouve la force d'aller vers les groupes, c'est déjà ça.

Mon homme se satisfait de son travail, beaucoup beaucoup beaucoup de temps de travail, peut il me comprendre ?

 

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Quelques heures après avoir écrit ce post, ma soeur m'a appelée, pas pour ce que j'aurais souhaité, juste pour une information administrative, rien d'autre ! mais c'est déjà çà ! disons que ça m'a étonné alors que je venais d'écrire quelques lignes sur elle.

puis je me suis promenée dehors, j'ai essayé de me sentir bien, l'air était agréable, c'était beau autour de la maison, tout propre et printanier, je me suis dit que c'était bien quand même d'être ici, et je suis rentrée, puis le téléphone a sonné et deux pèlerins s'annoncent pour demain soir : c'était la surprise de ce jour. Ainsi, se lamenter ne sert rien, je le sais bien. Les bonnes choses arrivent alors qu'on n'y croit pas. A chaque fois, l'univers me le rappelle car j'oublie.

22 avril 2013

lundi

la semaine dernière, je n'ai pas fait grand chose. J'ai commencé par zapper le cours d'anglais, une personne m'avait proposé de venir le même soir pour faire les caisses du week end précédent. J'aurais du refuser mais n'ai pas su. Finalement, on avait une erreur, il aurait fallu recompter deux fois, hélas elle va très vite, beaucoup trop vite pour moi. Je l'ai cru sure d'elle et finalement voilà. Nous avons bidouillé pour retomber juste mais je n'aime pas ça. Cà m'a tracassé après. Une prochaine fois, je préfèrerai faire toute seule (comme je faisais d'habitude) et compter deux fois.

J'oubliais : j'avais eu l'atelier d'écriture pour me divertir, nous avons découvert Sophie Calle, très fantasque, j'ai dit que ça me plaisait cette fantaisie. Je serais bien incapable d'en faire autant mais parfois, oser.

Le reste de la semaine s'est passé à voir tout ce qu'il y a  faire. Démoralisant. Manque d'énergie.

J'ai visité ma mère, j'ai du appeler, elle n'était pas propre.

Ce week end nous n'avions pas grand chose de prévu, heureusement, car le beau temps a permis le travail dans les champs. Seul moment prévu dans l'agenda : vendredi soir où nous avons reçu simplement un ancien stagiaire et son amie qui venaient chercher une commande. Cà fait plaisir de les voir revenir les stagiaires, finalement c'est rare. Au début, ils donnent des nouvelles et puis au fil du temps plus rien. Nous avons une fois été invités au mariage de l'un d'eux des années après qu'il soit passé chez nous.

Samedi j'ai eu plusieurs visites imprévues : une voisine, une participante au sel venue chercher quelque chose que je propose dans ce cadre, une autre voisine, mon cuisiniste et son amie, et une amie. C'est drôle. J'avais préparé mon cerveau à rien de spécial et tout s'est enchaîné. J'en étais fatiguée en fin de soirée. Nase.

Et hier, je suis allée dans la serre faire du ménage dans les fleurs, les arroser, il y faisait très chaud. Ah les fleurs, quand on s'occupe d'elles, plus rien d'autre ne compte, elles nous accaparent et c'est très bien ainsi. Puis rentrée j'ai classé des photos pour envoyer à la famille parce que j'aime échanger mouaaaaa. Une voisine est passée m'inviter au café chez elle. Ni une ni deux, j'y suis allée et nous avons passé un bon moment toutes les deux. Elle est très simple et on parle de tout, elle vit seule mais est toujours optimiste et enjouée. Cela fait du bien.

 

16 avril 2013

j'ai survécu !

voilà des nouvelles ! l'orage est passé. Depuis le début du blog, à la même époque, je vous confie mon angoisse. J'ai réussi, c'est le principal, il y a l'avant, et il y a l'après. Après être allée à la banque samedi matin, j'ai eu la force d'avancer à la salle pour faire le point, de là je suis partie faire quelques courses avec une collègue et ça m'a imprégné, j'en avais besoin finalement. Puis je les ai quittés jusqu'à la fin d'après midi. J'ai fait de la cuisine pour nourrir ce petit monde et je me suis rendue à la salle, jusque là tout allait bien. Ambiance décontractée.

Je me suis retrouvée aux entrées un peu pour me caser quelque part. Là je n'ai pas compris grand chose. J'ai eu l'impression d'énerver ma voisine, car nous étions aux entrées réservées et c'était cafouillage au possible, moi qui aime bien quand c'est carré, on ne peut pas dire que c'était carré.

Puis j'ai pu voir le spectacle superbe. A l'entracte, je me suis retrouvée devant les confiseries que j'ai vendues avec plaisir : pas de conversation à faire, des prix ronds et des enfants ou des grands toujours là, pas eu le temps de m'ennuyer.

Deuxième partie, toujours aussi formidable. A la fin, j'ai pris le temps de converser avec quelques connaissances. Je me sentais assez bien. Rangement. Puis départ car ça n'en finissait pas, tant pis, mon homme était fatigué, nous partons sans scrupule, il reste pourtant du ménage à faire, mais nous devons partir tôt le lendemain. Pour m'endormir, c'est plus dur, le cerveau travaille encore et encore.

Le lendemain dimanche, ce sera sans moi alors que ça continue à la salle, cette fois ce sont des écoles. Finalement il tombe à pic ce baptême.

Je vous remercie de me supporter car lire les angoisses des autres, ce n'est pas une partie de plaisir.

J'en suis sortie, il nous reste les comptes à faire. Encore une fois. Jusqu'à quand ? C'est un peu maso, non ?

 

12 avril 2013

respirer

Prendre une bonne respiration et puis souffler, souffler, souffler.....

Même le kiné me l'a recommandé quand je lui ai dit que le week end s'annonçait difficile. C'est celui de chaque année où je me sens moins que rien. Moi qui ai choisi d'être bénévole ici pour exister un peu, je le paie cher. Hier soir c'était répétition générale, je suis allée juste au début porter des copies, et suis repartie, ça ne servait à rien, il y avait déjà des bénévoles, j'avais sophrologie après, et j'en avais grand besoin.

Demain soir, il y a un spectacle avec des professionnels. Où est ma place là dedans ? j'ai proposé un peu de cuisine, faut les nourrir ces gens là. Et puis après il y aura l'entracte : vendre des gâteaux, des boissons.... Dans ce cas là je ne sais même plus compter, je ne sais même plus ce que j'ai à vendre. Peut être disparaître. Oui c'est bien ça, à ce moment là, disparaître, et ne réapparaître que pour aller m'asseoir dans le siège à regarder ce que j'aime tant.

Pourquoi ce chaos dans mon cerveau dès que je suis mise à contribution ? J'en ai parlé à certains, ils ont eu l'air de comprendre un peu lors de la conversation, depuis ils ne m'embêttent pas mais ils ne m'aident pas non plus. Ils ignorent le sujet.

Dimanche, j'aurais du aussi être là puis une invitation où nous devons conduire une personne chère nous éloigne de la maison. Avec une vraie excuse, j'ai choisi de ne pas être présente, car oui, j'ai une bonne excuse. Et si je n'en avais pas eue : peut être j'y serais allée, gérant tout ça comme on peut, peut être pas si ça me travaille à un point qu'on n'imagine pas.

Comment expliquer ? Est ce parce que mes parents m'ont laissé souvent seule, c'est à dire que je montais sur la scène pour la fête des mères (rien d'extraordinaire, juste une chanson) et ils n'étaient pas dans la salle ? est ce parce que je n'ai jamais été valorisée étant enfant et je considère que je suis rien, ou si peu, même pas montrable ? est ce parce que justement une fois pour faire une danse sur scène, la soeur nous a fait faire un pas de danse : et je n'ai pas été prise. Est ce à cause de ces gestes déplacés qui m'ont abimée pour le reste de ma vie ? Putain, je voudrais trouver une raison.

Le kiné m'a trouvé très très tendue aujourd'hui alors je lui ai expliqué, il m'a dit que sans doute il me fallait trouver la clé, je ne l'ai encore pas trouvé, même si je pense que la honte que j'ai ressentie si jeune m'a pourrie pour toujours.

Je suis désolée, j'aimerais vous parler du printemps qui s'annonce, des choses légères et rigolotes et encore une fois, c'est de moi que je parle et de mon désarroi. Lundi prochain, tout sera passé, je reprendrai ma vie comme je l'aime, même si elle manque de fantaisie à cause de moi justement.

Si je suis spectatrice, si je n'ai rien à faire, alors je ne risque rien, je vais passer inaperçue mais là même si je ne fais pas grand chose je prends tout de même des risques, c'est là où ça coince. Et comment être bénévole sans ne rien faire à un moment pareil ?

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