les fêtes
Ah cette période, celle que je veux me persuader d'aimer et que je n'aime pas, surtout cette année. Je n'aime que le souvenir que j'en ai. Le 24 au soir, on se rassemblait avec mes enfants, c'était le seul moment possible, nous avons beaucoup trop mangé, ils souhaitaient une table copieuse, nous l'avons fait pour les satisfaire, mais ce n'était pas de mon goût. Et il y a eu l'échange de cadeaux. Mais je n'avais pas vraiment le coeur à ça.
Quelques jours avant j'avais consulté mon médecin, j'avais de plus en plus mal à l'épaule droite. Depuis j'ai passé une radio. Verdict : calcification tendon. Et voilà l'histoire qui recommence. J'ai connu la même chose il y a deux ans, de l'autre côté, qui a évolué en capsulite, qui m'a gâché la vie pendant deux ans. J'en suis à peine sortie. Et boum. Non ce n'est pas une maladie grave, c'est juste invalidant.
Depuis Noel, j'ai aussi eu une nuit gastro-ennuyeuse. Et l'homme avec. Et une journée sans rien manger, avachis dans le canapé à regarder la télé. Et hier aussi. J'ai passé ma journée à textoter afin de me sentir relier au monde.
Et hier soir, j'avais le moral en berne, nous reparlons de cet éventuel repas de famille qui n'arrive pas à se fixer, parce que le goût n'y est pas, parce que j'ai tenté de fixer une date qui ne colle pas pour un seul de mes neveux qui a daigné me répondre tandis que les autres restent muets. Parce que dès que j'ai fixé cette date, j'ai senti la douleur revenir, la douleur morale, celle qui est incomprise de la plupart des gens, parce que c'est pas grand chose pour beaucoup, et parce que pour d'autres, çà les brise.
Et voilà quand tout scintille autour, quand ça brille sur FB, que les mots sont joyeux, gentils, pleins de paix, moi je me retrouve le coeur en miettes. Et dans deux jours, je suis de réveillon.