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sensiblement
30 novembre 2016

Parfois, j'ai envie de bondir ...

Coup de fil d'une amie sur le fixe. Je raccroche deux fois parce que je suis en ligne sur un portable pour un dossier important. Elle rappelle, elle est tenace. Je prends son appel et lui explique pourquoi j'ai raccroché.

Juste quelques nouvelles, ils n'ont pas pu venir à l'anniversaire. Et la voilà repartie comme d'habitude sur son "ras le bol" du travail. Cela fait des années que j'entends le même discours. Elle bosse un week end sur trois, environ. Le planning est fait à l'avance, il y a parfois quelques surprises ou changements. C'est comme ça depuis son début de carrière. Et elle continue de gémir parce que à cause de cela, ces week end sont parfois compromis.  Quand elle veut fixer une date, elle a un choix limité. Et parfois, elle doit renoncer à quelques invitations qui tombent le mauvais jour. Et elle prétend que tout le monde s'en fout, que chacun regarde son nombril, qu'elle n'est pas comprise. Toujours, toujours la même rengaine.

A plusieurs moments de sa vie, elle a pensé à changer d'emploi. Je l'ai même aidée en écrivant ses courriers. Hélas, elle n'y a pas mis toute l'énergie qu'il aurait fallu, je pense. Je lui soumets, ce matin, de prendre sa retraite. Et je l'entends sortir de ses gonds car elle prétend que c'est impossible, qu'elle ne va pas s'arrêter maintenant, qu'elle y perdrait beaucoup en argent, et qu'elle a besoin de son argent.

Puis après je lui dis que régulièrement personne ne comprend personne. Qui comprend les agriculteurs ? Qui les comprend quand en été, nous sommes obligés de rester chez nous, tandis que les autres sont en vacances ou font la fiesta, parce qu'il y a de nombreux travaux à effectuer. Qui m'a comprise moi alors que je ne partais pas en vacance ni en balade, que je restais là parce que j'avais un mari indisponible et que je n'osais pas partir seule avec les enfants ? Je n'ai jamais eu une seule proposition de ce genre, "viens on t'emmène". Elle a entendu sans trop savoir quoi dire, toujours en continuant de parler d'elle.

La conversation s'est vite terminée. Je pense que je l'ai sérieusement dérangée.

J'en ai marre de tous ces gens qui se plaignent de leur boulot. Ils devraient être heureux d'en avoir un, et accepter les soucis qui vont avec, depuis le temps.... Je connais une autre personne qui a le même travail que cette amie, et qui du coup doit assurer un week end sur deux, c'est encore pire.

Je trouve les gens bien insatisfaits. Comme quoi la fête serait plus importante que le travail en lui-même.

Si elle travaille le week end, bien sur elle compense en semaine, ce qui n'est pas le cas des agriculteurs.

Je ne suis pas sure qu'elle ait bien compris, il faudrait qu'elle vive chez nous pendant au moins un an pour cela.

L'autre jour, j'ai vu une jeune fille qui attendait impatiemment un emploi stable comme infirmière, elle n'a que des missions ponctuelles, et je crois que ça ne la gênerait pas de travailler le week end, sinon elle aurait choisi un autre métier.

Comme les gens sont exigeants et incompréhensifs ! A chaque métier ses désagréments.

 

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29 novembre 2016

Puisqu'on en parle ....

Oserez vous me dire en quelques mots comment vous la vivez votre hypersensibilité si vous êtes concerné(e) ? En êtes vous fier(e) ? est ce un handicap ? ou au contraire un plus ? oserez vous ?

27 novembre 2016

L'hiver approche ....

Hier soir, j'avais promis que nous irions au concert dans la commune voisine. C'est une amie qui participait à son organisation. Il n'y avait pas foule. Et la cause était bonne, pour les enfants. Deux chorales que je ne connaissais pas se produisaient. A la fin de la première partie, il y avait un pot, nous devions quitter l'église pour une salle. Vite, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Quelle horreur ! j'ai parlé avec quelques personnes de notre entourage, et d'un coup, elles me lâchent du genre "à bientôt" sans me proposer de prendre quelque chose avec elles. Du coup, je retrouve mon mari et reste près de lui et de nombreux hommes à cet endroit. Quelques femmes aussi ont fait comme moi. Puis une choriste de mon groupe était là aussi en spectatrice et est venue me retrouver, j'ai aimé ce moment là. Ensuite retour à l'église pour la deuxième partie. Difficile encore pour moi de voir les qualités et défauts de ces groupes, tandis que ma collègue les trouvait, elle. Nous nous sommes salués en partant.

Aujourd'hui, j'avais convié des neveux pour fêter l'anniversaire de leur oncle. Aucun n'était disponible. Finalement, je n'ai rien fait de spécial. J'ai reçu mon beau père pour le repas de midi. Et l'après midi, tandis que mon mari était parti aider notre fils, j'ai bricolé un peu pour Noel, j'ai envie de faire un peu de déco, mais c'est du facile, du genre : des pompons, ou des petits animaux en bouchons. C'est super pour se vider la tête. J'ai tenté quelques coups de fil, sans réponse, envoyé quelques sms, avec réponse. J'ai cru bon d'envoyer un sms à quelqu'un que j'ai senti en détresse vendredi soir. Nous avions longuement discuté à la fin de la soirée. Elle m'a répondu. J'ai senti du mieux. Ouf !

Moi qui ai si souvent attendu des autres, j'espère moins attendre et plus donner, car d'autres ont besoin de soutien. Ce même soutien que l'on espère tant parfois. Et voilà encore un dimanche de passé, calme et reposant !

Enfin ça n'a pas du être reposant pour tout le monde, vu l'effervescence des élections. Bref, je n'en dirai rien !

26 novembre 2016

le sujet

Chaque mois, nous avons une réunion à thème dans notre association. Il est certain que depuis le nombre d'années qu'elle existe nous tournons essentiellement autour des thèmes sur les phobies, de toutes sortes, et de tout ce qui va avec. Certains sujets sont même repris chaque année, comme à la réunion d'accueil où parfois arrivent de nouvelles personnes, ou au cours de l'année parce que l'on pense qu'il est bon d'en reparler, étant donné que l'auditoire change.

Cela faisait longtemps que j'avais envie que l'on parle de l'hypersensibilité, parce que je suis concernée, et que je pense qu'une grande partie des anxieux est concernée. J'avais lancé l'idée, ils l'ont acceptée en réunion de bureau à laquelle j'étais absente. Comme je l'ai déjà écrit il y a quelque temps, cette réunion a été préparée par la psychologue et moi même, et déjà nous avions vraiment aimé toutes les deux ce moment partagé. Puis nous avons échangé quelques mails pour fournir le sujet. Puis j'ai écrit mon témoignage qu'au début je ne devais pas lire. Je devais juste lui donner et elle l'aurait lu comme un article retrouvé dans un magazine. Au dernier moment, je lui ai proposé d'assumer mon témoignage, de le lire et de prendre ma place dans cette réunion. Elle a beaucoup apprécié.

La soirée est passée. Nous étions une dizaine, comme nous le sommes régulièrement maintenant, des habitués avec quelques nouveaux. Elle a introduit le sujet. Puis j'ai lu mon texte, lentement pour que les paroles résonnent en eux. Aussitôt, la plupart ont dit combien ça leur faisait écho. Je ne rentrerai pas dans les détails, chacun exprimant sa plus ou moins grande sensiblité, et dans des domaines différents, jamais très loin de l'anxiété. L'une rêvait d'une île déserte, l'autre de partir au pays où cela est apprécié qu'on soit hypersensible... La discussion a été bon train. On ne s'est pas trop éloigné du sujet.

Et surtout, surtout, on a tenté de positiver. Est ce une tare d'être hypersensible ? Non bien sur. Nous ne sommes pas comme la plupart. Est ce grave ? Nous sommes plus créatifs, certains en ont pris conscience, d'autres non. Nous vivons à notre rythme. Nous sommes, le plus souvent, plus humains. Finalement, on se trouve des qualités et il faudrait en être beaucoup plus conscient. Surtout ne pas cacher notre sensibilité, en faire une force.

J'ai été ravie de ces discussions. J'espère que nous revendiquerons de plus en plus souvent notre hypersensibilité.

Je l'ai vue aussi longtemps comme un handicap, cela m'arrive encore, mais je sens une lente transformation. J'espère avoir su convaincre. 

 

23 novembre 2016

en vrac

J'ai été heureuse de lire des commentaires sur mon dernier post concernant ce besoin d'humanité que nous avons tous. Finalement, chacun pourrait, à sa façon, faire plus, il suffit de le vouloir, de mettre en pratique....ne serait que donner un sourire !

La fin de semaine dernière a été consacrée à la préparation de l'anniversaire de l'homme qui changeait de dizaine. Nous avions convié quelques proches : famille et amis, collègues très très proches. Je préférais savoir sur qui compter plutôt que laisser faire.... J'ai besoin de contrôler la situation. Les gens ayant vite donné leur réponse, j'ai pu préparer en sachant le nombre quasi exact.

Cakes faits maison, verrines faites maison, pain d'épice foie gras (yes, y a juste à tartiner), dernières tomates de la serre cueillies, quelques biscuits achetés, petits fonds de tartes achetés et remplis de compote maison et boudin noir. 8 litres de potage fait maison. Haricots secs maison. Fromage. Petits gâteaux de chez le patissier. Clémentines. Café. Infusion. Tout cela arrosé de punch et vins. C'est du boulot pour 30. Certains n'étaient pas disponibles. Je dirais presque heureusement car la maison n'est pas extensible. Je souhaitais une pièce pour manger, boire et discuter et une autre pour danser. La danse n'a pas eu un franc succès, cependant je suis contente d'avoir réussi mon pari. Je voulais qu'on danse. Pas facile à imposer. D'ailleurs on n'impose rien du tout. Certains ont joué le jeu, d'autres aucunement. Il y avait peu de place. C'était bien.

L'homme n'avait pas tant envie que ça de fêter l'évènement. Soudain, il s'est réveillé, c'est dans 15 jours,il faut quand même prévoir quelque chose. A cette saison, pas si facile. Louer une salle, pfff juste pour ça ? non. Plus tard, au beau temps, il pense prévoir autre chose en élargissant grandement les invitations.

Dimanche, j'étais k o. On a regardé le soir le résultat des élections. On en connait qui se réjouissent des résultats, étant proches de l'individu. Je suis nulle en politique. Je ne comprends jamais les stratégies. Je rêve d'un monde qui n'existe pas, où tout serait justice, où on aiderait les moins bien lotis, tandis que les mieux lotis accepteraient de participer à cela, sans embistrouille. Je rêve de travail pour tout le monde, de tolérance pour tout le monde, pas de racisme, pas d'homophobie.... Je rêve. Aucun d'eux ne me fait rêver !!!!!!!  Je ne suis pas allée voter !

Aujourd'hui, je vais aller signer la vente d'un bien de la succession de ma mère. Première étape. J'espère que tout va bien se passer. La décision a été longtemps mûrie. Nous aurions pu garder ce bien, mais il aurait fallu tant d'énergie pour soit le voir tomber, soit l'aider à se relever. Je n'avais pas cette énergie, lui prétendait que oui. Je ne l'ai pas cru. Hier nous sommes allés récupérer tout ce qui nous plaisait et pouvait s'emporter, le reste reste, ce sont des installations techniques, des vieux moteurs, des choses intransportables. J'ai refait des photos. Mes souvenirs seront désormais dans ma tête. Seul bémol, personne avec qui les partager. Mon enfance est là bas. Je l'abandonne.

Réflexion : pourquoi je continue ce blog ? toujours ça revient. Pourquoi s'épancher ici ? Parce que je ne trouve pas dans la vraie vie ces contacts là. Si peu de gens parlent d'eux-mêmes. Ils parlent de la pluie, du beau temps, de ce qu'ils ont fait le week end (et encore !), de ce qu'ils mangent, de politique, mais d'eux mêmes, si peu. Pour ne pas saouler mon entourage proche, je préfère confier à ce blog qui part dans l'univers mes mots, mes simples mots, mes émotions..... parce qu'ils ont besoin d'être écrits quelque part. J'espère que je ne vous ennuie pas, je parle quasiment toujours avec le "JE", j'espère ne pas être narcissique. 

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17 novembre 2016

belle rencontre

Hier j'étais agacée par mon électricien qui n'arrivait pas à installer un variateur dans le salon, il passait son temps au téléphone, engueulait ceux qui lui répondaient. Puis je suis partie avec une amie pour un film "documentaire" sur les migrants. Il y avait du brouillard, j'étais stressée, elle conduisait trop vite à mon goût. Puis il y a eu ce film "la mécanique des flux", forcément ça ne détend pas.... Je le savais en ayant choisi d'y aller. Très chaud dans la voiture, très chaud dans la salle, puis froid plus tard, et me voilà avec un gros mal de tête qui n'était pas passé ce matin.

Alors j'ai appelé le "sauveur" l'ostéo, je pensais déjà l'appeler il y a quelques jours pour une révision de la mécanique.... Et là, je lui explique tout. Il trouve que le foie est encombré, la colère peut faire ça. Oui, j'étais en colère contre mon électricien. Et puis il y a eu ce stress en voiture, le film noir. Et là, il veut savoir pour le film, j'explique que ce ne sont que des témoignages de migrants en Europe, de beaux et forts témoignages auxquels on ne peut rester insensible.

Et là il m'explique ce qu'il a fait récemment : il a invité une famille au restaurant. Il a juste croisé cette famille au centre commercial le samedi dans la journée, il a parlé aux enfants qui commençaient à mendier, il est parti, puis est revenu sur ses pas avec sa femme pour inviter au restau la famille entière. Le soir, lui et sa femme sont venus au rendez vous et il y avait les 3 enfants mais pas les parents. Le grand des enfants a dit que ses parents étaient d'accord, qu'il n'y avait pas de problème. Ils ont hésité et puis les voilà entrés au restaurant. Et ce fut la joie pour tout le monde. Plus tard, le père est arrivé. Ils ont eu peur de la réaction. Il venait au devant des enfants et avait le sourire jusqu'aux oreilles. Ainsi mon ostéo a pu avoir un témoignage direct de cette famille qui venait juste d'arriver d'Erythrée. Ils sont à l'hotel en attendant un logement. Il veulent faire leur vie ici, ils ont tout plaqué là bas.

Je suis restée interloquée.

Jamais je n'ai eu cette idée.

Ils l'ont fait, ont échangé coordonnées. Le soir ils se sont couchés très contents de cette action.

14 novembre 2016

L'invitation

L'invitation est arrivée tardive. Il y avait eu des bruits comme quoi. Alors méfiante, je ne me suis pas trop vite inscrite à une autre soirée organisée depuis plus longtemps. Il fallait faire un choix. La famille ou l'association ? Mes premières pensées allèrent vers le repas d'association, en pensant qu'on devrait bien s'y retrouver car on connait pas mal de gens maintenant. Et puis en réfléchissant, je me suis dit que la famille (la belle) c'était important aussi, même si j'ai tant à dire. J'ai osé penser que ce serait peut être différent, et puis un anniversaire ce n'est pas tous les jours, enfin un anniversaire de dizaine.

Alors nous y sommes partis, avec nos enfants, dans la même voiture. Bref, ce ne fut pas la fête du siècle. Beaucoup avaient dit non, ayant été prévenus trop tard. Il y a eu des blancs (pas que dans les verres), des grands blancs que je n'aime pas. Nous avions acheté un truc pour rigoler, et heureusement ! mais ça n'a pas duré plus d'un quart d'heure. Après ce fut vraiment plan-plan. Manger, manger, et manger.

Personne n'avait songé à un peu d'animation. Même pas celui qui était fêté.

Nous avons dormi à l'hotel. Ouf, j'ai un peu respiré, et même petit-déjeuné à l'hotel. Il fallait que deux s'y échappent. Nous, sans problème.

Le lendemain fut du même style, peut être un peu plus parlant.

Et nous sommes rentrés et avons fait le constat. Ils ne savent pas s'amuser.

Et puis je me suis posée et j'ai regardé le documentaire d'Antoine Leiris. Pas vraiment prévu. Mais je n'ai pas regretté. Certes, ça ne remontait pas mon quota de joyeuseté du week end. Mais ça avait le mérite d'être d'une humanité solide et sans fard..... et finir mon week end là dessus m'a rassurée.

12 novembre 2016

Résister au gris

Cà faisait longtemps qu'on essayait de fixer cet apéro avec les voisins. On vit à quelques centaines de mètres les uns des autres et on se voit si peu. Parfois un bonjour en passant en voiture, parfois un sms, un coup de fil.... Il fallait trouver la date pour tout le monde. Plus facile maintenant qu'en été. Une fois la date fixée, j'ai même failli annuler, l'homme partait pour la journée assez loin et j'avais peur qu'il ne soit pas rentré. Mais j'avais la confirmation de sa part que ça collerait.

J'ai préparé le salon qui est encore en transition de devenir un vrai salon, ajouté une lampe douce, fait le feu dans la cheminée. Dès le matin, j'avais fait le cake aux pruneaux, les verrines aux betteraves....

L'après midi, je suis allée marcher avec quelqu'un que je vois rarement. C'est une dame cotoyée dans une asso de sports il y a longtemps. Toujours en bons termes, quasiment sans se voir. A la disparition de son mari, bien trop jeune, je lui avais promis une randonnée en forêt. A chaque fois qu'on se rencontrait, on en reparlait, mais j'avais cette impression qu'elle trouvait toujours une excuse. L'autre jour, elle a vu mon grand fils et il m'a rapporté qu'elle n'osait pas m'appeler. Alors je lui ai écrit un mail en fixant le moment en espérant qu'elle puisse. Ce fut chose faite. 2 h 30 dans la forêt. Rentrées sous la pluie fine. Elle semblait très contente.

L'heure approchait. J'ai eu le temps de faire la compote dans mon robot magique.

Et les voilà qui arrivent avec quelques cadeaux. Noël avant l'heure. Nous avons bien entendu refait le monde en mangeant les fruits secs, les tomates cerises rescapées de la serre, les verrines, le cake salé, les tartines de paté, en buvant du bon vin d'apéro, et en terminant par la compote pures pommes de chez nous avec des cookies du marchand.

Jeanne a raison. Ce n'est pas dur à mettre en place. C'est chaleureux. C'est à refaire le plus souvent possible.

11 novembre 2016

Leonard

Leonard Cohen - Hallelujah

Il était le chanteur de la mélancolie ! il est donc normal que je lui rende hommage .....

8 novembre 2016

Cà se grise !

La semaine dernière, nous avions droit encore au beau temps, ça jouait beaucoup sur mon (bon) moral. L'été quand il fait trop trop chaud, ce n'est pas forcément ce que je préfère. Mais quand c'est tiède, quel bonheur ! J'aimais beaucoup cette tiédeur d'automne mais je crois que là l'hiver s'installe petit à petit.

J'ai rencontré la psychologue de l'association il y a quelques jours. Nous avons passé deux heures à échanger sur l'hypersensibilité, je crois que je n'avais jamais parlé de cela à quelqu'un aussi intensément, elle pigeait tout, et à vrai dire partageait presque tout ce que je disais. On prépare une réunion prochaine de notre association sur ce thème. J'ai enfin compris que j'étais d'abord une hypersensible et forcément anxieuse par dessus le marché. Cà fait tant de bien de s'exprimer sur ce qui nous étouffe depuis tant d'années. Après cette rencontre, je suis allée voir mon amie S. et nous avons passé un moment ensemble. Il faut penser aux gens qui sortent peu à cause de leur santé, ou de leur anxiété. C'est si important le lien social.

Ce week end, c'était fiesta samedi. Et oui ça m'arrive. Un rassemblement de gens du même âge (avancé) pour célébrer la nouvelle dizaine autour d'un repas, des chansons, et de la danse. Jeune, je n'aimais pas cette fête, je n'y trouvais pas ma place car ce sont les gens du même âge que mon mari. Maintenant c'est beaucoup mieux, les gens sont beaucoup plus simples, ou est ce moi qui suis plus simple ? Allez on va dire que tout le monde est plus simple et l'ambiance est sympathique. On n'a pas de grande conversation. On rigole, on mange, on boit (pas moi) et on danse (oui beaucoup).

Le lendemain, j'étais fatiguée, on n'a plus vingt ans. Nous sommes allés chez ma soeur pour la maison de ma maman, le locataire est parti, nous avons vu la maison. Ce n'était pas tout net, mais ça allait.

Hier, reprise de chorale, un peu dur ..... de nouveaux morceaux corsés !  et pas toujours facile de trouver sa place malgré les moments forts que nous avons passés ensemble pour le concert, pour moi ce sont des relations encore fragiles.

Et pourquoi j'ai appelé ce post : ça se grise ? Et bien parce que je crains l'hiver. Se renfermer. Peut être se fermer tout simplement.

Et le coeur, restera t il ouvert ? Va falloir lui prévoir sans doute une petite écharpe douce au cas où il aurait froid. Cà peut arriver.

 

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