médecin de garde
Après plusieurs jours à me trainer, j'ai eu peur aujourd'hui car je commençais à ressentir une barre au niveau des reins et du ventre. Je connais les problèmes d'infection urinaire et de calculs alors je commence à m'inquiéter. Mon mari me suggère d'appeler sauf qu'à 13 h, mon médecin n'est plus en activité. J'appelle donc le numéro du service de garde et je tombe sur une première personne qui m'oriente vers une seconde : j'explique mon cas, elle me dit que c'est dommage d'avoir attendu l'après midi. J'en conclue donc que, désormais il faudra que je sois malade du lundi matin au samedi matin, c'est comme ça. Elle me passe malgré tout le médecin de garde, il peut me recevoir à 15 h. C'est à 20 km de chez moi. J'y vais, il n'a pas l'air convaincu par mon problème de reins, c'est donc moi qui doit le convaincre pour avoir des anti biotiques car je connais tellement les symptômes, il me croit et me prescrit un anti biotique qui sera pour l'ORL et la "légère" infection urinaire. Je lui parle de mon acouphène qui a beaucoup augmenté depuis ma sinusite, je lui parle de mon traitement courant, les anti dépresseurs que je prends depuis plus de 20 ans et là, un grand débat commence. C'est un médecin pas comme les autres : il dit qu'en France on est les champions, qu'il faudrait ne jamais commencer, et que ce n'est utile que dans les maladies mentales confirmées, et que tout au moins, on devait en prendre 3 mois au plus. Il dit qu'il faut chercher la cause des maladies, souvent l'alimentation ou le style de vie, qu'il ne faut pas ne donner que des médicaments, que c'est détourner le problème. Je lui parle de possible sevrage. Il le fait lui, je n'ai pas tout bien compris sa méthode, il dit qu'il faut faire un dosage hormonal du cerveau. Aucun autre n'a jamais vérifié quoi que ce soit au niveau de mon cerveau. Je lui demande si je peux revenir le voir. Sans problème, il peut me recevoir à ce niveau là. Il suit le sevrage, après les vérifications nécessaires. Il me dit que l'anti dépresseur pour l'acouphène, c'est ridicule..... On me l'avait pourtant indiqué. J'avoue être perdue dans la médecine. Il y a vraiment de nombreuses pistes, il faut donc chercher. Je pense que je retournerai le voir en sachant que le dosage hormonal n'est pas remboursé. Tant pis, j'ai envie de savoir où j'en suis. Pour l'instant, je vais me soigner car je me sens épuisée.