où j'en suis !
Un peu de calme revenu. J'ai zappé les deux derniers concerts du festival. Trop crevée. Besoin de repos. Et plusieurs nuits sans sommeil. Il fait moche ce week end. Notre fils est là avec son amie et un ami. Hier c'était l'anniversaire de mon plus jeune. J'avais invité au repas du midi mes beaux parents et se sont rajoutés une belle-soeur, beau frère et enfants qui se trouvaient là. Nous voici 12 à table. Repas très simple. Et super gateau de mamie à la fin car c'était le seul moment du week end pour fêter ça. Manquaient ma fille et son ami occupés à chercher un logement pour la rentrée. On a l'habitude de fêter tous les anniversaires autour d'un gros gateau et là vu que c'était le midi, j'ai pensé que c'était plus simple de partager le repas. Le fêté était indisponible pour cause de fête avec les copains après ce moment là. Je pensais qu'une fois le repas terminé, les uns et les autres seraient repartis assez tôt. Ben non, pas pressés les gens, ballade autour de chez nous et départ en fin de soirée. J'étais fatiguée. Re-à table à 5 hier soir, pas de cuisine, des restes.... et les jeunes partent finir la soirée ailleurs. Et moi je suis contente de retrouver mon lit et j'ai bien dormi. Aujourd'hui je fais la cuisine pour eux et nous, nous partons : invités pour le midi et ensuite une tournée sur petit marché de produits de terroir. Je pense qu'on ne rentrera pas tard. J'aime plus du tout trainer. Serais je devenue vieille tout à coup ? Non, je n'ai jamais trop aimé trainer mais mon homme, lui, n'a pas le même sens du temps que moi. Il traine volontiers. Alors souvent je tape du pied.
Demain, j'ai mon premier rendez vous chez le psychothérapeute comportementaliste. Je me demande si j'ai bien fait. Je vais essayer, on verra bien. Je le connais car il est aussi dans l'association dont je fais partie (pour les anxieux). Il anime nos réunions. Il est à l'origine de la création de cette asso. De quoi je vais lui parler : de ma peur des gens (enfin pas de tous, de certains). De ma honte qui se déclenche d'un rien. Pas facile de me faire comprendre. Pendant les vacances, je suis un peu à l'abri de tout ça : plus d'activité bénévole. Je n'ai donc rien à affronter. Plus de réunion, plus de gym. Plus d'occasion de rougir sans cesse. Quoi que ça arrive aussi chez nous. Mais c'est différent. Je m'arrange de mes situations. Je pense que mon cerveau est encore celui d'une petite fille devant son papa, ou devant d'autres méchants qui lui ont bien gâché la vie. Ce système là est encore actif et se déclenche si facilement. On fait ce qu'on veut avec les ordinateurs, on met à la poubelle, on supprime des programmes, on en rajoute, etc, etc, hélas pas avec les cerveaux.