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sensiblement
4 août 2014

l'été passe .....

Nous voilà en aout. Comme ça file. Je quitte les prunes un instant, j'en ai préparées pour de la confiture, et je viens écrire ici quelques dernières nouvelles. Vendredi soir, mon jeune fils fêtait son anniversaire dans sa nouvelle demeure. J'ai stressé sans le dire car j'avais peur qu'il n'ait pas trop prévu pour ses invités. J'ai fait une grande salade, c'était ma contribution. Je n'avais pas vraiment l'idée à la fête, je ne sais pas pourquoi, peut être parce qu'il m'échappe vraiment, il est vraiment installé et j'ai l'impression de n'avoir rien vu venir, même si parfois c'est plus confortable de vivre à deux quand ils sont très grands, à cause de leurs horaires et occupations bizarres. Mais je me souviens de notre complicité il fut un temps. Maintenant j'ai l'impression de l'agacer tout le temps. D'ailleurs pour les deux autres c'est pareil, je les agace. Il avait convié ses copains de toujours, ceux de la première école, quelques autres, et quelques voisins. Finalement c'était bien sympathique, la soirée s'est fini fort tard mais je les avais quittés bien avant la fin.

Samedi et dimanche, rien n'était prévu, et je ne vous étonnerai pas en disant que ça n'a dérangé personne semble t il. Samedi, j'ai fait la cuisine pour grand fils avec deux invités à lui (une nièce, et le cousin australien de la nièce). Puis j'ai visité ma mère l'après midi et fait les courses. Dimanche, re-belote, déjeuner à 4 avec un petit extra : une tarte à la rhubarbe (première fois que j'en faisais une et c'était bien bon). Et puis ranger, et puis souffler, et puis surfer, et puis sudoker. A vous ne savez pas ce que ça veut dire SUDOKER ? c'est faire des sudoku. J'y ai pris goût et j'y passe du temps, ça me vide la tête complètement.

Samedi à la maison de retraite, il y avait une requête sur le carnet. J'ai donc envoyé un SMS à ma soeur pour lui proposer de m'en occuper. Il me fallait un alibi pour reprendre contact. Ce n'était pas de gaieté de coeur mais ça devait arriver. Aussitôt elle m'a répondu. Nous avons échangé quelques SMS sans rien ajouter de plus. Puis ce matin elle m'a appelée, encore pour parler de la requête. J'avais du monde à la maison, j'ai été plus que brève. D'ailleurs je n'avais pas envie de plus. Elle n'avait aucun mot de plus pour moi. Juste : ça va ? auquel j'ai répondu : OUI (ouh la menteuse). Vous savez bien, on répond toujours OUI à cette question si bête. Puis elle a enrayé sur l'achat des serviettes, la requête. Là, j'ai coupé court. Pas un mot sur mon silence. Pas un mot de compassion. Tant pis je ferai avec. Je sais maintenant que je n'ai pas d'autre choix que d'accepter la situation. Lorsque je marierai mes enfants (si cela arrive un jour) et bien j'inviterai tout le monde (enfin s'ils me le permettent, mais ils ont plus le sens de la famille que ceux de ma soeur, je pense sincèrement que je pourrai).

C'est la mise à l'écart qui est difficile, je l'ai si souvent vécue, à cause de la vie de mes parents.

Ces jeunes là ne savent ils pas ? Ont ils le coeur si sec ?

Moi je clame trop mon histoire, ça les agace, ma sensibilité les agace, mais en tout cas ils savent. Quoiqu'ils ne savent pas tout non plus. Il y a des choses inracontables.

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