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sensiblement

27 juin 2012

petit coup de mou

Tout devrait bien aller, j'aurais du être à la gym, mais tout s'est entortillé et hop je suis restée.

Avant : mariage très classe samedi, nous étions à la messe dans une abbaye et puis au cocktail dans un chateau au beau parc en Charente - c'était le fils d'une de nos propriétaires terriens qui se mariait. Moment un peu décalé car nous ne faisons pas partie de la même société. Enfin le buffet était superbe. J'y ai fait honneur. J'ai aussi vu un véritable défilé de chapeaux.

Dimanche, nous avions convié un petit groupe à faire une balade forestière dans le cadre du sel dont je fais partie. Je l'ai écrit en minuscule pour minimiser les recherches google. Vous connaissez cela, le sel ? pas celui qui va avec le poivre.  Moment bien agréable avec quelque retrouvaille. Nous avons terminé avec café gâteau. Il y en a quand même une qui m'a déçue, elle n'avait pas vraiment l'air content d'être là. Cà se voyait sur sa figure.

Début de semaine avec plein de travaux divers. Ce matin rendez vous pour la maison. On va peut être faire d'autres travaux, la veranda est faite mais rien n'est aménagé à l'intérieur, c'est du béton au sol. Nous attendons d'y voir plus clair. Il y a dans notre maison un escalier qui nous emm.... quiquine depuis le début. Alors, oserons nous le changer de place ?

Et tout à l'heure, mon homme arrive, et il vient d'avoir une prise de bec avec le salarié qui se plaint de faire trop d'heures. Et là, ça s'embrouille dans ma tête. Quoi, quoi, quoi ! qu'est ce qui va pas ? Ma fille était là aussi. Disons que mon départ à la gym était prévu et tout à coup le cerveau n'arrive plus à faire face à tout ce tas d'informations. Il démissionne. Je reste là. Je vais aller faire la pelouse. Cà va me faire du bien. Je reprendrai la paperasse demain. Si vous voyiez l'état de mon bureau, c'est la cata.

 

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20 juin 2012

depuis hier

Je suis allée hier soir à la réunion. J'étais un peu en retard, il y avait deux nouvelles personnes qui rejoignent le groupe tandis que deux souhaitent partir. Je me suis sentie bien, je me suis facilement exprimée pour ce que je maîtrise. Et parfois je questionne pour les autres services car j'aime comprendre.

Je me dis : me comprennent ils ? je leur annonce que je suis phobique sociale, il est certain que je viens moins régulièrement aux réunions, je me suis eclipsée vite fait après le gala. Mais hier soir, franchement, j'étais, je pense, comme tout le monde. Je crains qu'ils ne me croient pas. Ce n'est pas bien grave mais c'est si difficile à expliquer, à vivre, à comprendre. Ils n'ont plus jamais abordé le sujet, ils n'ont pas beaucoup changé leur attitude envers moi. Est ce que moi à leur place je comprendrais l'autre ? 

Aujourd'hui, je suis allée voir ma mère : à 17 h, elle s'était mise en chemise de nuit. J'ai du la rhabiller, ce n'est pas la première fois qu'elle fait ça. Elle n'a plus la notion du temps. J'ai loupé la gym car impossible d'y être à l'heure. Et j'ai fait des courses avant de rentrer.

Et là, je suis seule à la maison à raconter ma vie sur ce putain d'ordi. A quoi ça sert ? oui je sais que je me pose la question tout le temps. Toujours les mêmes questions, toujours, toujours, toujours.

J'ai eu un moment totalement à vide dans l'après midi. L'impression d'une grande tristesse. Surtout après avoir vu ma soeur, ah oui j'oubliais que j'étais allée chez ma soeur avant d'aller voir ma mère. Parce que je n'ai pas la relation souhaitée avec elle, en tout cas plus comme avant. Je préfère ne pas m'en rendre compte. Mais là, même si elle me reçoit correctement, qu'on a pris un café ensemble, je sens nos chemins tellement écartés......... et ça me rend triste. J'idéalise les relations frères-soeurs dans les autres familles que dans les nôtres. Sans doute ai je tort mais je ne peux m'en empêcher.

 

 

19 juin 2012

nouvelles

Mon beau père va bien. Ce n'était qu'un malaise vagal (vagual ?), il est encore un peu bleu mais il a vite retrouvé sa vie normale. 

En ce moment, je me lève le matin, assez tard, et toute la journée, je me sens comme au lever, comme si je n'arrivais pas à me réveiller. C'est désagréable. Je ne sais pas pourquoi. Cela m'est déjà arrivé.

Samedi soir, nous avons reçu, ça faisait un moment que je n'avais pas eu d'invités : salade de melon, magrets séchés, raisins et poêlée de légumes aux lardons, puis fromage blanc/fraises et gâteau chocolat. Mes invités sont arrivés en retard, ça m'a énervé. Puis nous avons beaucoup parlé de la rupture entre elle et lui. Cà ne pouvait finir que comme ça. Il a complètement abusé, nous le voyions, elle fermait les yeux. Y a vraiment de drôles de types. Elle se retrouve seule mais je crois que c'est mieux ainsi. Pourvu qu'il ne l'embêtte plus. Ce n'est pas gagné.

Dimanche, petit tour à vélo, très agréable. Et le soir, conférence sur une médecine parallèle par les plantes. Il y avait un peu de monde.

Hier soir, atelier d'écriture spécial. Nous sommes allés chez la présidente dans un endroit superbe qui domine la ville. Chacun apportait quelque chose pour un repas partagé. J'ai fait une salade de lentilles qui a été fort appréciée, décorée de fleurs de capucine. Nous étions les deux groupes, je me suis sentie moins bien que d'habitude, trop de bruit, conversations mélangées. Et puis écrire, boire, écrire, manger, sortir, rentrer, ressortir, rerentrer, ça me faisait beaucoup. Il ne reste qu'un atelier pour la saison,  lundi, comme d'habitude.

Ce soir, j'ai une réunion de l'asso, ça me tracasse, toujours du mal avec ça. Si j'arrête, je coupe avec la population de ma commune, je n'ai que ce lien.

Pendant ce temps là, mon grand fils marche dans les Pyrénées......

 

 

13 juin 2012

le bonheur, c'est .....

DSCN5166

Je suis descendue porter 2 poubelles et ces jolies m'ont saluée en passant. En remontant je les ai cueillies au bord du chemin pour qu'elles me parlent encore. C'est un petit bonheur !

Et pour vous, quel est votre dernier petit bonheur ?

 

 

10 juin 2012

un soir

Il y a des visites agréables, comme celle d'hier en fin d'après midi, beau frère fait visiter aux parents de sa belle fille notre petit coin de verdure. Gens charmants, agréables. Petite visite des batiments, du jardin, de la nouvelle veranda. Echange simple et chaleureux. Vite, ils partent au Puy de la folle (je me méfie des recherches dans google si je mets PDF) et nous, nous allons voir une fois de plus le gala de notre fille. Il faut manger en vitesse et se préparer.

A ce moment là, une autre visite, au départ sympathique mais qui semble avoir un but moins sympathique : critiquer la journée porte ouverte qui a lieu aujourd'hui. Je n'aime pas ça. Ne pas accepter l'évolution, vouloir continuer à tout prix. Ne pas accepter qu'on ait le soutien de quelques autorités. Cà, ça m'a fait mal. Quand on sait tout le travail, quand on sait à quel prix, on n'accepte pas ce genre de critique. Sous prétexte de ne pouvoir venir aujourd'hui, ils passaient donc hier soir, et il a eu ses quelques mots indésirables. Heureusement, nous étions pressés, nous partions voir du beau, du joyeux et ça nous a fait du bien. Ce monde est brut, trop brut pour moi. Qu'ils restent chez eux avec leur langue de vipère, c'est mieux pour tout le monde.

J'avais besoin de l'écrire pour me sortir ce moment de ma tête, il m'empoisonne depuis hier soir.

Comble de l'histoire, quand nous sommes rentrés, un message sur le répondeur : beau père était mal, réclamait de l'aide. Vite, nous accourons et le trouvons au lit mais le visage très masqué. Il était tombé, avait réussi à se remettre et s'était couché. Appel du 15, hospitalisation, émotion. Mais ce matin les nouvelles sont bonnes. Tout va pour le mieux.

Moralité : faire de son mieux en toute circonstance comme on aimerait qu'on nous le fasse.

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9 juin 2012

fatigue

Je me sens très fatiguée en ce moment. Je ne sais plus où donner de la tête entre l'extérieur où il y a tant à faire et l'intérieur (où c'est pareil), du coup j'essaie de m'organiser et je n'y arrive guère. J'ai loupé la gym parce que j'étais partie voir ma mère le soir même. Je dois m'occuper de son linge car ma soeur est partie en vacances et c'est elle qui le fait d'habitude, pas tout le linge, le délicat, celui qu'on ne veut pas voir disparaître ou revenir tout rétréci, car c'est déjà arrivé.

Je dois avancer beaucoup en compta car les comptes s'arrêtent au 30 juin et j'avais beaucoup de retard. J'ai même du faire venir quelqu'un pour m'expliquer une nouveauté dans le logiciel. Je me sens un peu perdue parfois dans tous ces chiffres. Et je ne parle pas de la pression autour de moi : des hommes qui bossent à fond, tirent sur les horaires jusqu'à pas d'heure pour que tout fonctionne, je ressens les tensions.

J'avais pensé dans la semaine aller à l'audition de la chorale d'ici hier soir. Puis le temps passant, je n'avais plus trop envie. C'était surtout d'y aller seule et avec cette fatigue.... J'ai donc changé d'avis et après être aller chez le coiffeur et chez l'esthéticienne hier après midi, je me suis mis à tondre, là au moins ça se voit le travail qu'on fait. Ce soir, nous irons au 2ème gala (elle est prof dans 3 communes différentes), je verrai donc une 2ème version puisque même si ce sont les mêmes danses, ce ne sont pas les mêmes élèves ni les mêmes lieux, ni les mêmes organisateurs, et ça donne quelque chose d'autre.

Et demain, nous avons ce qu'on pourrait appeler "portes ouvertes" dans la ferme, puisqu'en lien avec des organismes, nous montrons notre savoir faire dans le cadre du "printemps bio". Au départ, nous avions refusé parce que nous ne nous sentions pas prêts, parce que nous ne sommes pas le modèle que les gens aiment, parce qu'à chaque fois que mon mari a fait quelque chose de ce genre, les gens n'ont pas répondu. Mais aucune ferme ne répondait favorablement, parce qu'elle l'avait déjà fait, ou parce que tout simplement elle refusait, alors ils nous ont eu à l'usure. Mais nous avons fait évoluer la chose en ajoutant d'autres personnes pour la journée sur le même site : partie agricole exposée par mon homme, partie gestion forêt par les propriétaires et une association, partie abeilles par un apiculteur qui met ses ruches sur le site, partie jardinage par un maraîcher bio qui exploite le grand jardin et un peu de nos terres que nous lui avons laissé. Cela fait un panel d'activités sous forme de petite randonnée à thème. Viendront ils les gens ? On verra, bien sûr, ça me travaille, je n'aime pas l'exposition vous le savez bien. Dans toute la promotion de la journée, je ne suis pas mentionnée, voyez je n'ai rien dit, mais les organisateurs n'ont parlé que de mon mari, ça me frustre et ça m'arrange. Je suis toujours dans l'ambivalence. De toute façon techniquement je ne sais pas répondre aux questions sur les cultures, je n'ai jamais eu la formation, alors je vais me faire la plus anonyme possible.

Bon week end à vous.

5 juin 2012

les rencontres

Cela fait maintenant 3 ans que je vais à l'atelier d'écriture, j'en ai fait des rencontres grâce à lui. Elle c'est la présidente de l'association qui gère l'atelier. C'est quelqu'un très en vue puisqu'elle est mariée avec un homme très important de la ville voisine. J'ai déjà dit ici que je ne pensais jamais l'approcher. Elle est venue chez moi cet après midi chercher des légumes secs, c'était prévu. Elle a emmené un ami, P. dont elle s'occupe de faire les courses, il est âgé, ne conduit pas, un homme très sympathique avec un accent du sud, il est arrivé vivre là depuis quelques années, je n'en sais pas plus. Elle est vraiment très active : entre sa famille, ses livres, son bénévolat, son amour des autres, sa générosité, sa simplicité. Ce qui est drôle, c'est que le courant passe vraiment bien entre nous. On se comprend facilement, ça deviendrait vite comme une grande soeur. C'est comme avec une cousine avec laquelle j'ai 20 ans d'écart. Je ne l'ai pas tellement connu, quand j'étais petite, elle était déjà adulte et pourtant aujourd'hui c'est comme si j'avais toujours été proche d'elle. L'autre jour, elle me téléphonait (la cousine) et mon mari, nous entendant, m'a dit, on dirait vraiment comme deux soeurs qui se parlent. Voilà ça me fait du bien de savoir quand même qu'avec quelques personnes, c'est facile, simple, et tellement inattendu. R. a une une vie exceptionnelle. D'un mileu modeste où on aimait les choses simples mais aussi l'écriture, la lecture, la nature, elle a connu l'ascension sociale grâce à son mari devenu industriel. Elle a connu le faste et l'argent. Elle a connu aussi les moments difficiles de son entreprise, licenciements et compagnie, les attaques. Mais cela reste une femme simple et naturelle avec qui on parle de tout et de rien. Je ne peux pas dire si elle a toujours été comme ça car je ne la connaissais pas plus jeune. Peut être est ce le temps qui l'a ramené à la simplicité. C'est une amoureuse des mots, elle publie, un vrai régal. Je suis heureuse de la connaître et de découvrir l'écriture grâce à elle en partie.

5 juin 2012

écrire encore ?

Alors que dans ma liste de liens, Louis arrête son blog, je me pose encore une fois la question : écrire encore ou pas. Si certains se demandent l'intérêt de leur blog ou s'ils en ont marre, moi je veux bien encore écrire un peu, mais sans aucune prétention puisque mon blog n'est pas du tout instructif. Il m'arrive parfois de le relire et d'être surprise de ce que j'ai pu écrire. Je l'ai fait récemment parce qu'une blogueuse m' a laissé des commentaires sur de vieux posts, quelqu'un qui souffre comme moi de phobie, je n'ai même pas su lui répondre, tout est déjà dit. Je lui ai mis un mail privé et depuis plus de nouvelle. J'espère qu'elle reviendra.

Quoi dire encore :

que dernièrement j'ai eu le passage d'un marcheur de Compostelle, un architecte, il a du trouver la conversation bien fade avec moi, mais bon, c'est moi qui y gagne. Mais bon sang, il avait des ampoules aux pieds, jamais vu ça, j'aimerais savoir comment il va.

que nous avons fêté les 60 ans d'un beau frère (surprise, il n'était au courant de rien), j'ai l'impression que ça lui a fait ni chaud ni froid de nous voir tous là, pas d'émotion, ça me surprend toujours ce genre d'attitude

que nous avons assisté au gala de notre fille (son premier cette année) et que encore une fois nous avons été sous le charme et de plus, nous avons eu des compliments pour elle par des parents d'élèves, c'est très bon à entendre

que dimanche mes enfants étaient là pour la fête des mères, ce n'était pas trop prévu, alors petit repas organisé en vitesse, et cadeau : un hamac, il est beau mais vais je trouver le temps de m'y reposer ?

que hier soir, j'ai retrouvé mon groupe d'écriture après quelques semaines d'arrêt et que c'était agréable même si je me trouve bien inférieure à la moyenne, mais ce n'est pas grave.

 

26 mai 2012

déception

Hier soir c'était l'AG de l'asso des anxieux. Seulement, elle a été annulée, faute de personnes. Je suis arrivée après le président et la secrétaire, nous ont rejoint le médecin qui nous accompagne puis une psychologue, ils font également partie du bureau. Et, comme public, nous avons eu 2 personnes. Alors ce n'était pas possible de la faire. Le président avait stressé depuis plusieurs jours par rapport à ça, c'était difficile pour lui d'animer sa première A.G., et là, il faut recommencer, nous l'avons repoussée, et nous envoyons une convocation à chaque adhérent. A la place de l'AG, nous avons pris le temps quand même de discuter et d'échanger sur nos peurs. Alors qu'à nos réunions habituelles nous avons toujours bon nombre de participants, là personne, est ce que c'est parce qu'il fait beau, est ce que c'est parce que c'est un long week end ? allez savoir. Je suis revenue avec une grosse part de brioche prévue pour la fin d'AG.

Aujourd'hui, je suis allée à la sépulture d'une tante, soeur de mon père, 96 ans, pas d'enfant, veuve. C'est triste de vieillir sans enfant. Mais la plupart de ses neveux et nièces étaient là. Je n'ai quasiment ressenti aucune émotion.

Puis nous avons fêté l'anniversaire de ma fille, chez elle, autour d'un goûter pour l'occasion. Je lui acheté une grosse potée de fleurs. Et là je suis fatiguée. Il fait froid, il fait très chaud, il fait chaud, il fait froid, faut vraiment s'adapter.

 

21 mai 2012

gris.

On se croirait en automne. Pourtant ce week end ne m'a pas déplu. Peut être que le gris me va bien.

Samedi soir, nous étions invités chez une cousine. Nous devions lui apporter du bois et restions diner. Lorsqu'elle m'a téléphoné, elle ne me parlait pas de mon beau père avec lequel elle s'entend très bien. J'ai osé lui suggérer "veux tu qu'on l'emmène" ? elle m'a dit qu'elle y avait pensé mais qu'elle craignait sa réponse car il n'aime pas sortir le soir. Elle m'a chargé de lui demander. Mon mari a proposé donc à son père qui ne s'est pas fait prier. Nous voilà partis tous les trois avec notre petit chargement de bois dans la voiture. Cette cousine est la deuxième femme d'un cousin de mon mari. Il est décédé maintenant. Il avait racheté la maison des grand parents (parents de ma belle mère) et l'a remis à son goût. Donc B. continue à venir ici à chaque vacance et ouvre facilement sa porte à la famille. Elle vient maintenant avec sa mère vieillissante qu'elle ne veut pas laisser seule en Normandie. Y séjourne également souvent sa belle soeur F. qui est célibataire. Je crois même qu'elle y vient quasiment chaque week end depuis qu'elle a déménagé de Paris. La semaine, elle vit chez une tante qui est seule, elle a son travail dans la ville où elle habite. Le feu dans la cheminée rendait l'atmosphère conviviale et nous avons eu du plaisir, après avoir rentré ensemble le bois, à prendre l'apéritif et à dîner simplement dans cette maison d'autrefois. J'ai senti que le moment était agréable, qu'il ne provoquait aucune mauvaise émotion, juste partager quelque chose ensemble, sans aucune prétention. Je me suis sentie soudain très vivante et requinquée.

Dimanche, je me suis levée tard. Il y avait quelqu'un dans la cuisine avec mon homme. Je n'osais avancer, dans ma vieille robe de chambre bleue. Il m'appelle en me disant c'est D. Alors si c'est D. je peux venir c'est sûr. Il ne fait pas attention. J'assume, je suis une dodo. Je n'ai pas quitté la maison de la journée. J'ai fait mon poulet/pommes de terre nouvelles dominical. Nous avons également allumé la cheminée, je me suis installée là à classer des papiers de l'asso qui traînaient depuis longtemps et que je devais renvoyer à la fédération. Puis j'ai regardé la télé : 7 à 8. Nous avons même dîné dans le salon, pas super confortable, mais un petit côté rigolo, et nous avons regardé "un prophète". Dur, dur à regarder. Et pas tout bien compris. Mais poignant.

Finalement, je me suis bien reposée, j'ai ressenti un bien être. De plus en plus, je pense comprendre qu'il ne faut pas chercher bien loin pour se sentir heureux. Etre conscient. Apprendre à le devenir.

 

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