Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

sensiblement

7 septembre 2012

mais c'est le désert ici !

Y'a quelqu'un ? ben y a moi, moi et remoi. Allez je vais me parler un peu à moi même comme souvent. Je sors de chez le kiné, c'est la première séance d'une longue liste. Pour sa part, c'est bien une capsulite. Ce sera vérifié lundi par radio. Tiens, je sens que ça va bien m'occuper cette histoire là.

Hier soir, j'ai fait l'effort d'aller à la première réunion mensuelle de l'asso. Deux personnes ont quitté l'asso. Et en voilà deux nouvelles plus un petit nouveau en curieux. Les deux nouvelles ont déjà travaillé un peu mais je ne les avais pas encore cotoyé en réunion. Je n'avais pas envie d'y aller à cette réunion et puis je me suis dit qu'il fallait forcer le lien social. Question : faut il forcer le lien social ?

J'ai découvert deux sacrés caractères. Je me souviens la première fois : j'arrivais et je n'osais presque rien dire, je tâtais le terrain comme on dit. Et là déjà des avis sur tout. En ce qui concerne le service qu'elle gère, je comprends, mais aussi des avis sur les autres services et pas forcément dans mon sens.

Tandis que le petit nouveau s'est fait bien discret.

Un jour je quitterai cette asso et je perdrai tout lien social avec ma commune d'adoption puisqu'en fait ce n'est pas ma commune administrativement parlant. Et alors ? peut on vivre dans une commune sans lien ?

Encore plein de questions.

Je me suis acheté des livres : un sur la religion, l'autre best seller de l'été, et puis un autre recommandé par les dames de l'atelier d'écriture.

Tiens, lundi soir prochain, il y a la réunion de présentation de l'atelier d'écriture pour l'année. Là j'y cours.

Publicité
Publicité
5 septembre 2012

LA RENTREE

Et oui c'est l'heure. Mais chez moi plus de rentrée scolaire. C'est la première fois. Maintenant tout le monde est dans la vie active. On en fait des tonnes avec la rentrée. Je crois que j'aimais bien ça les rentrées autrefois. Surtout avec nos quelques accessoires neufs : la blouse,  le cartable, le plastique pour couvrir les livres, des chaussures éventuellement, une trousse.

J'ai assuré les inscriptions pour la gym et la danse il y a une semaine. Pas triste. Avec la plupart, tout se passe bien. Mais dans le lot, il y a eu deux phénomènes qui ont fait un mini-scandale parce qu'on oblige à prendre la carte de la fédération depuis un an maintenant, avant c'était au choix et le tarif était selon si on avait la carte ou pas. L'une m'a affirmé que l'an dernier ce n'était pas comme ça, si si ma vieille, j'étais là. Celle là a fini par se calmer et accepter nos conditions. Tandis que l'autre hystérique, après avoir pris sa carte, m'a demandé des explications, n'acceptant rien de nos conditions, elle a balancé sa carte, et du coup ne s'est pas inscrit. J'avoue que je ne comprends pas. Mais j'ai tenu bon et j'ai gardé mon sang froid pour les explications. Qu'est ce que c'est que ce monde où tout le monde veut faire à sa façon ?

Samedi dernier, c'était journée de repos à la mer pour fêter l'anniversaire d'une amie. Hélas, il faisait froid et nous n'avons pas profité pleinement de l'endroit.

Problème arrangé : nous avons trouvé un nouvel employé, qui avait fait ses 2 ans d'apprentissage chez nous il y a quelques années. S'il part d'où il est pour venir chez nous, c'est que c'était pas si mal. Ouf, je respire. Et si lui n'avait pas voulu, une autre personne s'était proposée. Du coup, il faut lui dire non, on va pas prendre les deux quand même !

Et je garde le meilleur pour la fin : j'ai une épaule en vrac. J'ai consulté tout l'été d'ostéo en ostéo, pour finir chez le médecin hier soir. Verdict = capsulite de l'épaule gauche. J'en ai peut être pour un an, avec 3 fois par semaine le kiné. D'où ça vient ? sais pas trop. Fréquent pour les dames anxieuses de la cinquantaine. Ouais j'ai bien les critères. Je le prends mal. Je me sens de plus en plus enkilosée côté gauche. Voilà ma rentrée à moi.

26 août 2012

les jours avec, et les jours sans.

C'est un jour sans, je le sens. Un jour sans motivation. Hier soir, c'était bien alors que je n'y croyais pas. Je ne voulais pas les recevoir chez moi, je propose qu'on aille ailleurs, et ce sont eux qui décident d'aller à la crêperie d'ici. Mon homme approuve. Quand j'ai su que c'était là, je me sentais mal. Pas envie d'y croiser tant de gens. Mais c'est fait, c'est réservé. Ainsi nous irons, il y a quelques personnes connues en effet, mais ça se passe bien et le cadre est vraiment sympa, juste refait. J'ai eu tort de me faire du sang d'encre. Il m'avait laissé entendre qu'il serait libre cet après midi mais non, c'est faux, il a du travail. Ainsi je vais aller voir ma mère, puis j'irai cueillir des haricots verts.

Mais ce que je n'aime pas, c'est me sentir comme ça, pas joyeuse, et puis je soupçonne des choses concernant mon jeune fils et ses amours, mais rien d'officiel et surtout, ça ne me regarde pas. Alors pourquoi ça me dérange ? car oui, ça me dérange.

Comme c'était bien du temps de mes parents, ils ne savaient pas tout ce qu'on sait, et cela devait être bien plus facile à vivre.

18 août 2012

jamais contente

Un peu chaud quand même ! faudrait baisser un peu la chaudière là haut.

On en voulait, on en a.

L'impression de ne rien faire, de peiner pour quelques pas. Et ce soir il y a une grosse "teuf" chez moi, enfin pas vraiment chez moi, sur le terrain et c'est pas loin de la maison. Jeune fils aime ça les "teufs", moi pas trop. J'espère que ça lui passera vite. On va sans doute en avoir plein les oreilles, alors je vais mettre aussi les boules quiès plein les oreilles. Avant on ira chez les anglais prendre l'apéro, ouf ! et j'aurais bien même déserté pour la nuit mais un peu compliqué à organiser si vite. Faudra composer.

Et cet après midi, il faut que j'aille voir ma mère, elle doit pas bien aimer cette chaleur quoiqu'elle ne se rend plus bien compte des températures. Justement il faut surveiller. Et je ne fais pas entièrement confiance au personnel pour ça, à mon grand désespoir.

Tenez le coup.

17 août 2012

le jour du marché

J'ai mal dormi la nuit dernière, pour cause, début d'infection urinaire. Alors je saute sur le téléphone et prends rendez vous car il est impossible d'attendre plus longtemps. Je n'ai pas du assez boire ces derniers jours. J'ai rendez vous à 11 h 15, et je sais que ça va être difficile de me garer car il y a un marché aujourd'hui et aussi une sépulture. J'ai un peu la trouille, finalement je trouve pour me garer, mais pas comme d'habitude. J'ai quand même craint ne trouver aucune place et l'heure du rendez vous qui passe. Après la consultation, il me faut aller à la pharmacie qui se trouve dans ce bourg. Ainsi je choisis d'aller dans la commune d'à côté pour me sentir à l'aise et aussi acheter mon pain. Je me dis que je reviendrai peut être cet après midi. Ma fille est là aujourd'hui, elle est revenue de vacances. Je lui demande si elle veut bien venir avec moi au marché, c'est non, car elle n'a pas la tenue pour ça et elle a prévu un travail au sous sol. Elle me propose d'appeler ma belle soeur, je le fais mais elle est occupée chez le dentiste et doit me rappeler, j'appelle aussi une cousine qui ne veut pas sortir tellement il fait chaud. A l'heure qu'il est, ma belle soeur ne m'a pas rappelée, mon mari est occupé à l'irrigation, je n'irai donc pas au marché. Je ne veux pas y aller seule. Tant pis. C'est le destin des phobiques sociaux. J'ai de quoi m'occuper, la preuve, j'écris ici, j'ai encore d'autre tâches administratives à faire et puis s'il le faut je glanderai. C'est la vie.

Publicité
Publicité
15 août 2012

rentrée

Je suis rentrée hier soir, hélas les bons moments ont une fin. Partie dimanche après midi avec mes deux amies qui ne se connaissaient pas, tout s'est bien passé. Le soleil a joué à cache cache, nous avons eu droit au ciel de toutes les couleurs. J'ai eu quelques soucis d'anxiété, je ne m'y attendais pas. Le pont, le grand pont à passer, d'habitude il me fait un peu d'effet mais pas autant que là. Tandis que C. me racontait son dernier passage sur le pont avec une amie qui avait justement très peur, je luttais moi même pour conduire sur ce monument. J'ai eu beaucoup de symptômes physiques désagréables et je l'ai dit à la sortie du pont. Bien sur, il aurait été préférable de me parler tout à fait d'autre chose pour que j'oublie un peu ce pont mais là c'était le pont-pont, j'avais ma propre peur et on me racontait celle d'une autre personne.

J'ai vite réussi à reprendre mes esprits, nous avons fait un arrêt dans la jolie ville de Guérande, il y avait une fête et nous avons eu droit à nos premières gouttes de pluie. Nous avons flané et regardé quelques groupes, puis nous avons fait un arrêt au salon de thé. Le soir, nous nous sommes installées gentiment dans la maison de ma belle soeur absente. Nous avons vite pris nos marques. Le lendemain, petit tour au marché du coin. Il y a tant de choses à l'étal que je pense toujours que ce sera mieux plus loin. Finalement je n'achète rien, je n'ai pas envie d'essayer les vêtements sur ce marché. L'après midi nous tentons une balade en bord de mer hélas le temps nous oblige à rentrer. C'est après le repas du soir que nous ferons une balade dans le village tout en lumière et en douceur dans les ruelles.

Hier nous sommes parties le matin pour faire le chemin côtier à pieds notre plan à la main. Nous n'avons pas fait le grand circuit mais je pense 5 à 6 km en bord de mer par un temps gris et doux. Nous avons déjeuné à la jolie crêperie. Puis l'après midi nous nous sommes reposées au jardin, tout en écoutant les gens des camping car stationnés juste à côté. C'est drôle d'écouter les conversations. Il est déjà l'heure de repartir. Je décide de ne pas repasser sur ce fameux pont, il me hante déjà. Je propose une autre route mais il y a aussi un pont. Je pense que celui là je vais mieux le gérer. Hélas, une fois tout près, je me stationne dangereusement et demande à C. si elle veut bien prendre le volant, ce qu'elle fait. Je viens de ressentir avant de le prendre encore les mêmes malaises. Du coup, elle fera le chemin entier du retour. Je ne suis pas contente de moi sur ce point là.

Sinon, le séjour était parfait, j'ai découvert des endroits que je ne connaissais pas. J'aimerais y passer une semaine pour vraiment marcher ou faire du vélo. 3 jours, c'est vite fait, mais c'est tout de même une première pour moi : proposer à des personnes que je connais mais pas tant que ça de venir avec moi, vivre avec elles quelques moments, c'est plutôt une belle évolution. Je les ai vues ravies.

11 août 2012

créer de la vie

Il faut tout faire pour créer de la vie autour de soi. Nos voisins sont arrivés pour les vacances, un couple d'anglais qui a restauré une petite maison. Je suis allée pour les voir le week end dernier, ils étaient absents et j'ai laissé un petit mot écrit en anglais (oui oui j'y suis arrivée). D. m'a rappelée et nous avions convenu de manger ensemble. Nous sommes allés hier soir avec eux dans une petite crêperie pas loin, il y avait D. et son mari W. puis la soeur de D., elle s'appelle L. C'est parfois bien difficile de se comprendre mais qu'est ce qu'on rigole. C'est moi qui ai pris l'initiative de cette soirée. Comme j'ai pris aussi l'initiative de partir 3 jours avec deux amies qui ne se connaissent pas. S. fait partie de l'asso des anxieux et C. vient à l'atelier d'écriture. Oser, oser, oser, je ne crains rien.

Si moi même je ne bouge pas, rien ne bougera. Si j'attends tout des autres comme j'ai pu le faire pendant des années, alors je peux attendre longtemps.

OSER, désormais, c'est ce que je souhaite. Il y a tant à découvrir.

10 août 2012

le temps des vacances

Chez nous, en aout, ça continue. Les maïs et les haricots n'arrêtent pas de pousser et réclament des soins : de l'eau, du binage, de la surveillance. Rien ne s'arrête quand il s'agit des cultures. On n'a pas le droit de les abandonner. Moi je vais les abandonner trois jours, mais le chef reste à la maison.

Ma fille est en Italie, je n'ai pas de nouvelle, j'espère qu'elle n'a pas trop trop chaud. Mon fils prend quelques jours vers le sud et mon plus jeune part aussi vers les Landes. Moi je pars juste l'instant d'une pose, avec deux amies, du côté de Guérande.

Ce sont les conversations du moment : vous êtes partis ? et où ça donc ?

3 août 2012

semaine

La dame pour la maison ne m'a pas envoyé de mail. Déception. Mais j'ai eu deux autres coups de fil. Une dame voulait des photos que je lui ai envoyées aujourd'hui et un homme m'avait demandé à visiter la maison. C'était cet après midi et il la prend. J'en revenais pas. Nous étions ma soeur et moi à redonner un petit coup de peinture à la chambre toute jaunie, il est venu, il a trouvé tout bien et semble se fiche de la route. Il a bon sommeil. Il est pressé car il s'agit d'une séparation d'avec son amie. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il m'a l'air très sympathique. Il emménage mercredi prochain. Nous avons juste perdu une semaine. Je suis vraiment contente.

La semaine a été riche d'échanges : mardi autour d'une réunion que j'avais souhaitée chez moi avec l'asso dont je parle souvent, celle que j'ai failli lâcher et où finalement je reste encore pour quelques tâches administratives. C'était sympa, je leur avais préparé un moules-frites. On a d'abord travaillé, puis on s'est restauré dans la bonne humeur, je me sentais au mieux. Et mercredi, je recevais deux marcheuses que je ne connaissais pas bien sûr, mais les liens se tissent très vite et nous avons parlé comme si nous nous connaissions. Repas simple mais riche d'humanité.

Et hier soir, invasion de jeunes pour l'anniversaire de mon petit. Je me suis fait discrète pour ne pas le gêner. Certains de ses amis sont venus me saluer et ça m'a fait plaisir. J'ai revu son ex-petite-amie qui depuis quelque temps est l'amie d'un de ses meilleurs copains. Il faut se faire à toute situation.

Voilà, encore une semaine qui se termine, le temps passe, passe, à toute vitesse. Demain, nous n'avons rien de prévu et dimanche nous sommes invités.

30 juillet 2012

un lundi

J'ai fait l'état des lieux avec ma soeur et le locataire. Heureusement qu'il part. Ma soeur ne peut plus le voir. Il vient de se faire sucrer sa pension de Cotorep parce qu'ils le mettent à 50 %. Mais je pense que c'est plutôt la tête qui ne va pas. Il laisse la maison propre, il a tout nettoyé, sauf la chambre toute jaunie mais je pense qu'il fumait là dedans comme un pompier, il y passait tout son temps : télé et internet, volets fermés. Il nous a donné 50 euros pour refaire la peinture. Puis j'ai raccompagné mon grand fils à la gare. Il nous a annoncé qu'il voulait habiter prochainement avec sa copine, qu'il en avait marre de la co-location. Ainsi ce sera la première fois qu'il habitera pour de bon avec une fille. J'espère de tout coeur que ça ira pour lui et elle. Puis au retour, je suis passée voir ma mère, le cours de gym finissait, je n'ai rien vu, j'aurais bien aimé voir le travail qu'ils faisaient, ça ne doit pas être violent, la moitié des résidents sont en fauteuil roulant. Je crois que ma mère se débrouille bien en gym.

Aujourd'hui j'ai eu deux coups de fil intéressants : encore une demande pour deux couchages de Compostelle mercredi soir, ça marche de ce temps les pèlerins, bien sur j'ai dit oui, et puis une demande pour la maison, une dame qui vend sa maison et vient s'installer dans notre région, elle veut acheter mais en attendant, afin de chercher, elle veut louer. Je lui ai dit toute la vérité, rien que la vérité, et elle m'a remerciée d'être aussi honnête : j'ai dit qu'il y avait la route, que c'était ancien, que c'était tout simple, et que c'était pour payer la maison de retraite. Bon elle devait m'envoyer un mail, je n'ai pas de mail ce soir, on verra bien. Je suis contente qu'elle m'ait remerciée d'être honnête, je crois vraiment que c'est une qualité qui paie dans les relations.

Et puis nos quelques jours de dépaysement en bord de mer avec S. et C. vont avoir lieu bientôt.

Le bémol de la journée : ma soeur qui ne semble jamais apprécier plus que ça mes visites, en tout cas, je n'y vois rien. Mais rien du tout. Aucune proposition de sortie, aucune invitation, le désert entre nous. Nous avons pris un café chez elle mais il manque quelque chose.

Publicité
Publicité
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 457
Publicité