Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

sensiblement

7 février 2013

des fois

Des fois par petits bouts, on parle d'autrefois avec elle. L'autre jour, je ne sais pas pourquoi, je lui disais que maman nous habillait simplement autrefois mais pas trop mal quand même, que maman riait toujours de voir arriver quelques voisines de mon âge très mal habillées (grande famille, mère sans doute dépassée). Je me suis souvenue d'une robe faite avec sans doute une autre robe usagée ou jupe, un tissu pas terrible gris ou vert, tout petits carreaux) et pour améliorer tout ça, l'achat d'un petit bout de tissu écossais rouge qui s'etait retrouvé dans les plis creux de la robe et le col, et un semblant de cravate avec des pressions. Elle était unique cette robe, faite par la couturière et son imagination sans doute (ou celle de ma mère je ne sais pas trop, les deux ensemble peut être). On dirait qu'elle accepte mieux d'en parler d'autrefois. Puis je lui ai dit que j'aurais aimé les retrouver ces vêtements, et elle se demandait où ils étaient. Je lui ai dit qu'à l'époque maman donnait mes vêtements à mes cousines plus jeunes, elle était fort surprise car nos parents étaient peu généreux. Pour ça, mon père ne disait rien, ma mère pouvait bien donner mes vêtements. C'est vrai qu'il n'était pas généreux, plus tard on lui a demandé la vieille horloge qui ne fonctionnait même plus, il n'a pas voulu, elle siégait dans la cuisine sans fonctionner mais il n'a pas voulu la voir partir. Mon père a toujours été aigri, sans doute par la perte de sa mère trop jeune.

C'était un après midi, je suis passée chez elle, ma soeur,  pour un papier, j'ai pris un café, et on a parlé, juste après je suis allée voir ma mère.

Publicité
Publicité
6 février 2013

du retard !

La semaine dernière a été chargée. Ce n'était pas une semaine comme les autres, puisque déjà le lundi je suis partie faire la nounou chez ma belle soeur. Il fallait s'occuper des enfants tandis que les parents s'absentaient, le frère de mon beau frère étant décédé subitement. Semblerait que ce soit une crise cardiaque. Nous sommes donc partis avec mon fils puisque je ne peux pas bien conduire avec mon épaule. Nous sommes arrivés à la sortie d'école, puis nous avons passé la nuit, et les avons raccompagnés à l'école le matin. Ainsi leur vie n'a pas changé tandis que leurs parents faisaient face à la situation de deuil. Je me rends compte que j'aime rendre service. Je n'ai jamais vu mes parents venir prêter main forte à quelqu'un, je n'ai pas été habituée. Il est vrai que c'est plutôt eux qui auraient eu besoin. Mais cette éducation m'a manqué.

Aussitôt, nous partions mon mari et moi pour Londres avec un groupe de 80 personnes. Voyage offert par un fournisseur de machines agricoles. Une première pour moi. Suite à un achat, nous savions que deux jours là bas nous seraient offerts. Je ne pensais pas y aller mais ni mon fils ni mon salarié n'était intéressé. Alors mon mari a donné mon nom aux organisateurs. Partis tôt en train pour la capitale, ensuite eurostar, et là bas, petite visite en bus de la ville. Egalement un tour de grande roue était prévu. Je n'ai pas osé dire non, dans l'instant il était plus facile pour moi de suivre le groupe que de me démarquer. Je l'ai regretté, j'ai passé 3/4 d'heure là dedans à souhaiter la fin du tour, accrochée au grand siège du milieu, à gérer ma respiration et là j'ai pensé : plus jamais ça. Nous sommes rentrés à l'hotel où nous avions deux heures devant nous et bien croyez moi, on s'est affalé sur le lit pour nous reposer, tandis que la plupart cherchait un pub, ou attendait sagement dans l'entrée avant de partir au restaurant. Ainsi nous partons à pied au restaurant à 5 mn. Beaucoup de monde, il fait très chaud. Les repas sont déjà prévus et c'est du lourd. Vers la fin, mon homme dit qu'il doit sortir prendre l'air et là, je comprends qu'il ne va pas bien, je le rejoins, il tombe une première fois, reviens un peu à lui, et retombe. Plusieurs personnes du groupe m'ont rejoint. C'est la panique pour moi, car il est vraiment impressionnant. Ce n'est qu'une syncope, mais j'imagine le pire, d'autant que dernièrement on parle de crise cardiaque pour plusieurs décès dans notre entourage. La chef du restaurant appelle les secours. Une ambulance arrive, il va déjà beaucoup mieux, et là on a peur qu'ils l'embarquent à l'hopital. NON, ils font les contrôles et ne trouvent rien d'anormal, ils acceptent de le laisser sur place. Aussitôt nous repartons tous les deux à l'hotel, mais je ne suis vraiment pas fière. Heureusement qu'un jeune homme a fait l'interprète. Ce ne sont pas mes petits cours d'anglais qui suffisent. Le lendemain, ça repart. Après les quelques échanges demandant des nouvelles de santé, nous repartons en bus à 100 km de Londres pour visiter l'usine en question. Tout se passe au mieux, nous déjeunons sur place à la manière anglaise. Et c'est le retour : bus, eurostar, métro, train. 2 Jours bien éprouvants qui resteront en mémoire.

26 janvier 2013

le médecin coordinateur

Elle s'est présentée. Nous avons fait nos requêtes. Dans le bureau du directeur, toutes les trois, nous avons discuté environ 1 h 30 de cette maison de retraite, de généralités et de ce qui concernait précisément notre mère. Elle a reconnu que tout n'allait pas pour le mieux, que justement son rôle était de faire fonctionner au mieux l'endroit et ce n'est pas très bien vu par le personnel qui avait ses habitudes, ça remonte même au temps des bonnes soeurs qui tenaient l'établissement et qui semble t il avait des principes bien à elles. Le personnel se sent surveillé et suspecté. Mais je dis que : heureusement ! car avec tout ce qu'on voit ! Tout le monde n'a pas une très grande conscience du travail bien fait. Et puis souvent c'est un manque de jugeotte. Elles se plaignent de ne pas avoir suffisamment de temps, mais justement une réorganisation s'impose. Je pense qu'elle nous a bien entendu, elle pense d'abord revoir la liste de médicaments, certains ayant des effets secondaires qui là sont bien présents, elle dit qu'il y en a beaucoup trop, nous sommes d'accord. Et puis on se revoit dans un mois pour voir l'évolution. Alors croisons les doigts.

26 janvier 2013

Un lapin

Tiens ça vient d'où cette expression "poser un lapin" ?

Hier soir nous avions une réunion de notre association d'anxieux. J'arrive, il y avait déjà 5 personnes. Finalement, je fus la dernière et le thérapeute n'est pas venu. Il nous a posé un lapin. Les minutes passant, on s'est dit qu'il ne viendrait pas. Alors malgré la déception, nous avons discuté entre nous et à 22 h, nous sommes rentrés chez nous. C'est bien la première fois qu'il nous fait ça. De plus, il y avait une nouvelle personne, ça fait pas très sérieux.

J'avoue que je n'aime pas attendre, mais nous avons positivé, ce n'était pas bien grave dans le fond.

 

22 janvier 2013

voilà, j'ai fait comme si !

Je suis arrivée la 3ème, j'ai découvert la maison ré-aménagée, ça fait la conversation. Puis les autres sont arrivés. Nous étions 5. Sujet du jour : un festival à préparer pour avril (petit festival : samedi soir, spectacle de danse avec groupes pro extérieurs, dimanche : spectacle avec les élèves de notre asso + élèves d'asso voisines). Les groupes pro coûtent cher. Il faut trouver des sous. Le nouveau président est un type optimiste, avec un autre très optimiste aussi dans l'asso, ils ont réservé les groupes avant d'avoir les sous. Il faut que je m'adapte. Seule, je n'aurai pas fait comme ça. Toutes les idées sont bonnes, on se répartit les tâches. Autre sujet : la prof va être en arrêt, elle se fait opérer. Elle a trouvé son remplaçant. Il nous rejoint. On discute contrat, salaire..... Je fais comme si. Comme si j'étais bien où je suis, à l'aise... Je fait juste comme si c'était vrai. La prof actuelle aussi nous rejoint. Nous finissons avec une galette des rois. Des moments comme ça me permettent de vivre comme tout le monde. Mais à l'approche du festival, je sais que je perdrai pied. Est ce que j'irai ? ou bien en simple spectatrice, comme l'an dernier ? Je n'en sais rien encore. Tant que je suis un peu cachée, je tiens, après c'est autre chose. Pourtant ce n'est pas moi qui monte sur scène, mais on dirait que c'est la même chose. C'est comme si je devenais le spectacle et à la moindre faille, c'est moi qui vais prendre. Cette impression que je n'ai pas ma place là dedans, que tous ceux qui viendront me jugeront.............. Je suis rentrée, j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir. Et me voilà avec des recherches à faire, etc. Lorsque j'arrêterai, ça me fera du temps disponible pour autre chose.

Publicité
Publicité
21 janvier 2013

phobique ou pas ?

Dans un post récent racontant la fin d'année, Cassy (je ne me souviens plus comment on fait les liens) qui est phobique sociale, autrement que moi sans doute, s'étonne de ce que j'ai pu faire. Parfois je me demande, suis je vraiment phobique sociale ? il n'y a pas d'analyse de sang, de radio, de scanner pour ça.

Ce que je sais, c'est que j'en ai beaucoup souffert, même très tôt, je me suis cachée parfois pour ne pas faire face, j'ai souri quand on se moquait de moi, parce que finalement je comprenais qu'on se moquait de moi, et je ne voulais pas montrer ma peine, j'ai adapté mon fonctionnement, adapté mon travail, j'ai ensuite arrêté de travailler, j'ai mesuré chaque tâche, évité plein de choses, les migraines ont peut être bien oeuvré pour moi pour m'éviter tant et tant de confrontations.

Aujourd'hui, j'ai avancé, je comprends davantage le processus. Mais je me protège encore bien souvent. Si je ne le sens pas, je ne fais pas ou je préviens quelquefois ceux qui m'entourent quand je sens que c'est possible, comme je l'ai fait avec les gens de l'association, (s'en rappellent ils ?, je trouve que les gens ont une mémoire très légère quand on leur parle santé). Il est vrai que pour certains phobiques aller seulement au restaurant est une véritable épreuve, pour certains impossible. J'ai cette chance d'avoir dépassé ça.

La vie sociale me prend beaucoup d'énergie, trop je pense, par rapport à des gens qui n'ont pas ce souci. Je pense toute la journée à ce qui va se passer si j'ai un truc le soir, ça me prend toute la tête. Après, j'y repense aussi, ça me reprend toute la tête. Je dors pas ou très mal.

Ce soir, j'ai donc une réunion. J'ai eu très envie de lâcher ce groupe. Parfois j'ai encore très envie. Parfois je passe un bon moment avec eux et je me sens enfin normale. Parfois je ne me sens presque plus phobique sociale. Parfois ça revient au galop. Parfois je voudrais tout revivre depuis le départ AUTREMENT. Parfois je me dis que je fais souvent semblant. Parfois je me dis que je suis quand même très vivante et que ce n'est pas si mal. Parfois, je voudrais que ceux que je connais, qui ont ce souci, avancent aussi ......

 

21 janvier 2013

les personnes âgées

Nous avons rendez vous avec le médecin coordinateur de la maison de retraite cette semaine. Après plusieurs péripéties, on nous l'a proposé et on a accepté, arriverons nous à nous faire entendre ?

Cela fait presque 9 ans que ma mère est dans cette maison, nous avons toujours eu quelque chose à dire : est ce que nous sommes trop exigeantes ? pas assez de compréhension de l'état de notre mère, le linge qui part à la laverie alors que nous le trions et voulons laver nous même le délicat. Il y a deux corbeilles dans la salle d'eau, avec des notes dessus : linge résistant à laver par la maison de retraite, linge délicat à laver par la famille, et la plupart du temps, tout est parti, ainsi les pulls reviennent bien abîmés, du linge se perd, etc.

Dernièrement, ma soeur a retrouvé ma mère le matin lors de ses passages pleine de caca, plein les mains, et par terre, et sur les vêtements, le lit, etc. L'odeur est terrible. Elle sonne. Personne ne vient immédiatement, il faut souvent sonner deux fois, ou bien aller chercher quelqu'un, ça m'est arrivé aussi. Puis elles nettoient. Mais parfois, elles n'ont pas tout vu, et ce n'est pas bien nettoyé.

Récemment, une s'est permis de faire du tri dans ses chaussons, en a mis deux paires en poches avec annotations : usagées, et trop petites. On ne demande pas au personnel de gérer ce genre de chose. On leur demande les soins et les attentions, les chaussons, oui ils étaient un peu troués, mais ce n'est pas bien grave, vis à vis des autres problèmes. S'ils manquent de temps comme ils disent, pourquoi s'occuper de choses qui ne sont pas urgentes, et qui en plus ne les concernent pas.

Va falloir se faire entendre.

Souvent ça sent mauvais, le ménage n'est pas fait assez souvent. La douche, c'est une fois par semaine. Les vêtements sentent l'urine. Que faire ?

Ma soeur vient de perdre sa belle mère, cette femme est restée chez elle, seule avec son fils et sa belle fille dans la maison d'à côté et des auxiliaires de vie. Elle n'a donc pas connu la maison de retraite. C'est peut être mieux ainsi.

Je ne sais pas. Je voudrais juste que ça s'améliore.

 

2 janvier 2013

du retard !!!!!

Ola, je ne vous ai même pas souhaité un joyeux Noel. La fin d'année n'est pas au top. Vive 2013 qui j'espère sera un meilleur crû. Je vous offre tous mes voeux pour que vous soyez le plus heureux possible, que votre santé soit au rendez vous.

Notre fin d'année n'a pas été terrible. On devait partir le 21, hélas 2 jours avant mon homme a chopé la gastro, ça lui est tombé dessus brutalement, fièvre et compagnie. Puis forcément, je l'ai rejoint au club. Le lendemain soir, je suis rentrée de voir ma mère et de faire des courses (cadeaux) et je me suis enfoncée dans mon fauteuil, épuisée, et puis après je vous passe les commentaires. Si bien que nous sommes partis le lundi après midi, et heureusement qu'il n'y avait pas les journalistes car franchement, les gueules qu'on avait !!!!!

Nos enfants avaient déjà investi les lieux à chacun leur tour, au moins ça n'a pas été complètement perdu. Ils nous appelaient pour savoir quand on arrivait. Trois jours de ratés pour nous. Et la suite n'était pas super brillante. Mon mari a fait une petite journée de ski. Sinon nous avons marché très tranquillement par deux fois sur les sentiers de Cauterets. J'ai fait toute seule un après midi shopping, bof, bof, je n'y ai pas trouvé grand plaisir. Ce que j'ai le plus aimé, c'est voir le confiseur fabriquer devant nous ces jolis berlingots. J'ai trouvé ça magique, quelques minutes j'avais retrouvé mes yeux d'enfant. A côté de moi, une dame m'expliquait comme elle faisait pareil toute seule. Cà m'a plu que quelqu'un se mette à me parler comme ça, tout simplement. C'est rare. Nous sommes allés plusieurs fois au retaurant. C'était assez sympa de découvrir de nouveaux lieux et de retrouver tout doucement le plaisir de manger, car je vous le dis : le goût de manger était totalement disparu, j'ai même cru que jamais il ne reviendrait. J'ai loupé la balnéo, je suis juste allée voir. Mon épaule est encore trop fragile, je n'ai pas voulu risquer.

Puis nous sommes rentrés. Et depuis mon homme a une crise de gouttes, c'est TOP non, juste pour le réveillon. Réveillon au restaurant avec 2 couples d'amis, beaucoup mieux que l'an dernier, bonne table, ambiance sereine, et danse pour tous après le repas. Nous n'avons pas traîné vu la situation. A minuit, on embrasse tout le monde, que des gens qu'on ne connaît pas, je me sens très bête à faire ça. Mais bon soyons fous.

Je me sens encore bien fatiguée, j'ai repris mes séances de kiné cet après midi après une semaine d'arrêt. Je ne suis pas guérie, hélas. Samedi, nous faisons le repas de famille (la mienne) chez nous, ça m'inquiète un peu. Je pense trouver de l'aide auprès de mes enfants. Et le week end d'après, ce sera le tour de l'autre famille, avec laquelle il a été très difficile de fixer une date à cause des uns et des autres qui ne sont pas tous disponibles. Un jour, tout ça n'aura plus lieu, c'est vraiment pour perpétuer les traditions, mais je n'y trouve plus beaucoup de goût.

A bientôt.

14 décembre 2012

Noel approche et

je n'ai toujours pas fait de déco chez moi,

j'ai trouvé mon petit cadeau pour la réunion de ce soir avec le groupe d'anxieux, juste ce matin !

j'ai fait mon dernier atelier d'écriture de l'année lundi, j'y ai intégré une nouvelle personne que j'avais rencontrée au S e l, une jeune femme qui a l'air d'avoir bien apprécié la soirée, qui reviendra à la prochaine série en janvier,

je dois commencer à penser à mes valises mais cette année j'ai pas vraiment deux bras, ça va pas être pratique, disons que j'ai un bras et demi

nous irons voir notre fille danser demain soir encore une fois du côté de la très grande ville d'à côté, on ne s'en lasse pas et au printemps prochain, nous retournerons la voir là bas dans une comédie musicale faite par une asso de bénévoles pour les restos, ce sera du Jean Jacques à 100 % et je me réjouis déjà

il fait très moche aujourd'hui, je sais pas comment je fais pour ne pas tomber dans la déprime, je ne prends plus un seul cacheton chimique, plus rien du tout, quelques gouttes magiques, c'est tout

Dimanche, je vais me mettre à la déco. Promis !

 

9 décembre 2012

distance

Cà fait longtemps que je n'avais pas écrit. Etait ce un test ? pour savoir si je pouvais tenir sans mon blog ? pour savoir si je manquais à quelqu'un ? pour gérer mieux mon temps autrement ? pour exister mieux par ailleurs ? pour éviter les banalités partagées parce que je n'ai rien de captivant à écrire ? peut être tout ça à la fois...... allez savoir.

Je suis en robe de chambre devant mon ordi et j'ai envie de vous donner quelques nouvelles, parce que moi même je n'aime pas que mes amis blogueurs s'absentent trop longtemps, on s'inquiète et tout ça.

L'épaule, ça évolue doucement et surement : plus d'anti inflammatoire, toujours trois séances de kiné et de l'espoir à la clé. La sensation de bras mort n'existe plus, je gagne centimètre par centimètre, bientôt ce sera un mauvais souvenir.

J'ai attrapé un gros rhume pour arranger tout ça : un rhume dont on ne se sort pas tout seul, donc visite médecin, cortisone, anti biotiques, ça va mieux mais j'ai eu du mal, comme si je ne pouvais pas trop m'éloigner de la maladie, jamais, j'ai trop vécu là dedans et ça fait partie des meubles.

Je n'ai fait aucune déco pour Noel jusqu'à ce jour, pas très envie, pas très à l'aise pour bricoler, et puis nous serons partis à Noel. Il manque aussi les regards d'enfant puisque les miens sont grands. Je pense que pour beaucoup, ce sont à nouveau les yeux des petits enfants qui ramènent à la joie de Noel. Puisqu'il n'y en a pas chez nous, ce n'est pas si évident. J'ai quand même acheté quelques petits cadeaux pour les petits-neveux, nièces qui viendront au repas en janvier : des yoyos, des petites marionnettes-chaussettes. Je sais qu'ils aiment venir chez nous, ils sont contents d'avoir une petite surprise, et je me mets bien à leur place. Autour de moi, enfant, je n'avais pas beaucoup d'adultes généreux.

Hier, j'ai fait un exploit : cela faisait des années que je souhaitais faire la dictée du telethon dans ma commune. Mais en dernier, la trouille me prenait d'y aller seule. La veille, j'ai sollicitée une collègue d'asso pour venir avec moi, on en avait déjà parlé, elle a dit oui. Nous nous sommes rejoints au rendez vous. Nous étions : elle, sa fille et moi. Dingue ! même pas eu à affronter un groupe. Le gars a quand même fait la dictée. C'était un bon moment. Il y avait plein de pièces dedans, et moi qui ne suis pas trop mauvaise, je suis quand même tombée dedans. Puis nous sommes allées voir les petites danseuses de l'asso. Les parents étaient conviés et ils ont répondu présents. Je me suis sentie à peu près à mon aise, j'ai eu quelques conversations, pas tant que ça, car ce sont des gens beaucoup plus jeunes que moi et on se connaît à peine, mais c'était pas si mal. J'ai un peu délaissé les assos vu mes ennuis, j'ai de la chance, personne ne dit rien, ils supportent comme je suis.

Puis c'est moi qui ai apporté à la ville voisine les copies de dictée, évitant à l'animateur d'y aller, nous avons avec mon mari été sur le soir au marché de Noel de cette ville. Nous avons vu des connaissances : il y avait un début de magie de Noel, ça sentait le vin chaud, la barbapapa, et le chichi, il y avait ce côté fête foraine que j'aime moins mais on voit bien que les enfants adorent. J'ai rencontré deux personnes de l'atelier d'écriture, puis une amie sur un stand d'association, c'est là où j'ai acheté les marionnettes faites maison, puis une cliente qui revend nos produits, du coup on lui a acheté des "produits de fête", et d'autres encore.

Je me suis dit que c'était ça la vie, qu'il fallait s'en donner la peine, ce n'est pas en restant chez soi qu'on va à la rencontre de l'autre, il y a toujours un minimum d'effort à faire, mais parfois on n'a pas l'énergie. Je rencontre ça beaucoup au sein de l'association des anxieux.

Petite ombre au tableau, j'ai peur que mon jeune fils soit dans une impasse au niveau amoureux. On ne la voit plus, il ne dit rien de plus. Cà m'attriste mais je ne dois pas sombrer.

Je vous souhaite un bon dimanche, nous sommes invités, je n'ai rien à faire, juste à apprécier.

 

 

 

Publicité
Publicité
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 468
Publicité