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sensiblement

28 novembre 2018

en vrac

Le cadeau : ben quand on est en panne d'inspiration et qu'on approche de décembre, et bien on offre des chocolats ....

La rando : encore le tour de forêt avec une amie et une amie de celle ci. C'était promis. Nous l'avons faite sous la pluie. J'adore mes chaussures de rando qui ne craignent vraiment pas l'eau.

Le week end :

- vendredi : théatre dans ma commune où je ne mets plus beaucoup les pieds depuis que je ne suis plus dans aucune association. Thème : la guerre 14 18. Cà m'a demandé un effort. Je suis contente de l'avoir fait. Bizarre cette histoire de n'être pas à l'aise, c'est là où je ressens encore de la phobie sociale.

- samedi : cinema les chatouilles. On en sort la gorge nouée, pas indemne. Film très bien fait, poignant sur un sujet tellement délicat. J'y suis allée parce que j'avais quelques raisons d'y aller. Contente.

- dimanche : visite chez mon oncle. Il est malade, veuf. C'est le plus jeune frère de ma mère. Je n'ai plus d'autre oncle. Nous avons passé un bon moment à discuter autour d'une table, avec sa fille et son gendre. L'impression d'avoir revu un peu ma mère à travers lui.

Puis lundi, c'était chorale suivie de l'atelier d'écriture où nous ne sommes plus que deux à écrire. Je ne comprends pas. Il y a atelier l'après midi et tout le monde s'y précipite. Enfin quand je dis tout le monde, c'est une dizaine de personnes. Pour l'instant, je préfère le soir car j'ai du travail en journée.

Et oui, j'ai toujours bon nombre de factures à traiter, à classer, à payer, à faire refaire, des courriers à envoyer, des factures à faire, des suivis de stocks, un bureau qui ne désemplit pas beaucoup.

Nous n'avons pas de nouvelle de l'assurance concernant l'accident. Pas très sereine par rapport à ça.

Noël s'affiche dans les rues. Cà ne me fait aucun effet. Je me répète tous les ans.

Je ne vous parlerai pas des gilets jaunes. Je n'ai rien d'intéressant à dire à ce sujet.

 

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21 novembre 2018

Un cadeau

J'en ai un à trouver pour demain, pour un anniversaire ... pas beaucoup d'idée.

D'autres à prévoir rapidement pour Noel,   sans grande idée non plus.

Par contre, nous en avons reçu un. Comme ça fait plaisir un cadeau que l'on n'attend pas. Je vous ai raconté notre escapade en Bretagne avec l'amie qui devait organiser le séjour. Et bien l'amie a eu une super idée. Pour l'anniversaire récent de mon mari, elle a fait un petit album photos du séjour, avec quelques petites notes rigolotes et aussi des notes d'amitié. C'est vraiment réussi et inattendu.

 

19 novembre 2018

Petit blog

C'est un petit blog caché au fond des bois ....

Mon père disait : pour vivre heureux vivons cachés. 

Mon petit blog n'a pas d'éclat, il perd ses lecteurs. Il raconte ma vie uniquement, ne prend pas partie sur de grands sujets. Il manque de piment. Helas je ne peux le nourrir autrement. Il s'agit d'une petite vie de rien.

Va t il pouvoir se maintenir en forme ? Je le sens qui se lasse, qui se courbe, je le sens bien fébrile ! Ou est le docteur ? Ben oui, même les docteurs, y en a de moins en moins au fond des bois .... 

Si vous passez par là, dites lui quelques mots doux, il en a bien besoin ....

Des mots simples, comme le chante Vanessa, car ce sont les seuls qu'il comprenne et qui lui font du bien.

15 novembre 2018

La forêt

Hier j'ai textoté une amie en lui faisant part de mon désir d'aller marcher en forêt. Dès le matin, le temps paraissait clair. Puis le midi, hélas, le soleil se montra moins présent. L'amie a répondu oui. J'en ai averti deux autres qui auraient pu se joindre à nous, elles n'étaient pas libres. J'ai pris mes gros godillots tandis qu'elle s'était moins bien chaussée. Le soleil manquait mais il faisait doux. Elle avait déjà fait ce chemin avec moi il y a quelques années mais semblait ne plus se souvenir.

Explosion de couleurs juste pour nous deux, nous n'avons croisé personne. Des jaunes d'or, des jaunes pâles, des ocres, des rouges, des bruns, des encore verts, des roux, des ..... multicolores. Sur l'étang, les canards semblaient rire de nous. 

C'est ma balade idéale, celle que j'ai fait seule la fois d'avant. Celle qui revigore, qui nettoie, qui sublime le beau, qui inquiète quand parfois on hésite entre deux chemins, celle qui vaut la peine, celle qui isole, celle qui rassure, celle qui vivifie, celle qui allège, celle qui dit que la vie est belle.

Je voudrais la faire régulièrement, 2 bonnes heures de marche. A toute saison, la nature est belle. Je continue à joindre des personnes qui éventuellement seraient libres pour marcher avec moi. Je m'y prends souvent au dernier moment car je vois mieux mon planning de travail. Je tente. Cà fonctionne ou pas. Si j'attendais qu'on me propose (oui ça arrive quelquefois), j'attendrais souvent.

Suis je donc faite pour donner ? Peut être. On ne m'a pas appris à donner. Pourtant aujourd'hui je pense donner pas mal. Pas autant que certains. Je ne suis pas bénévole aux restaus du coeur, ni dans les écoles, ni oeuvres. Je suis bénévole dans mon association : tenir les comptes. Ce n'est pas extraordinaire. Par contre je donne mes idées, mes propositions......, peut être que pour Noël je vais donner un calendrier inversé : je ne sais pas encore et à qui le donner. Cà court sur facebook ce principe. Intéressant : chaque jour, au lieu de consommer un petit cadeau, placer un petit cadeau dans une boite ou un sac. Et remettre le tout à la fin de l'avent à quelqu'un dans le besoin. Objets utiles non périssables. L'idée est intéressante. Joindre le secours catholique ou l'asso des migrants pour savoir s'ils prendraient ma boite ?

Le thème d'une prochaine réunion de notre asso sera sur "le don".

Ma mère donnait mes vêtements, mon vélo dans la famille. Ils donnaient au denier du culte sans hésitation. Sinon rien.

Aimez vous donner ?

Hier j'ai donc donné du temps à la forêt et à mon amie. Elles m'en ont donné aussi.

13 novembre 2018

Un repas

Chaque année, nous organisons un repas au restaurant pour notre association. Egalement un pique nique fin de saison mais cette année il n'y en a pas eu. Le repas était donc la seule possibilité de nous voir hors réunion. J'avais oublié de nous inscrire, c'était au moment de l'accident. Puis je l'ai fait pour qu'on sorte un peu de chez nous. 

Ce restaurant, nous le connaissons, on l'aimait bien au début, mais je me lasse... trop de monde, trop de bruit. Peu de restaurant sont intimes pour qu'on puisse discuter tranquillement. 

Cinq couples étaient inscrits. Mais seulement quatre étaient à l'heure. Je ne sais jamais où me placer. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas suivi mon mari, je l'ai regretté toute la soirée. Je me suis assise à la suite, et lui est parti de l'autre côté de la table. Il restait en bout de table deux places vides. Allaient ils venir à la soirée ou non ?

De longues minutes sont passées, j'espèrais qu'ils ne viennent pas car je savais qu'ils seraient mes voisins. C'est horrible d'écrire ça mais je ne voulais pas les avoir comme voisins.

Elle, je la connais peu. Vu une seule fois. Discrète, semble gentille, mais c'est lui qui fait partie de l'asso.

Lui, bourré de tocs. Parle énormément. M'a gêné plus d'une fois en réunion.

Je ne peux pas lui en vouloir de venir aux réunions puisque moi aussi j'y vais, et que nous en avons besoin.

Ils sont arrivés en retard au restaurant, ils s'étaient perdus. Je l'ai eu toute la soirée à mes côtés. Totalement inintéressant. J'en ai eu le tournis. Se répétant sans cesse. J'ai revu les scènes avec mon père. La différence, c'est que mon père je l'aimais quand même. 

Qu'aurais je pu faire ? Rien, j'étais dans le piège.

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10 novembre 2018

Novembre

Avant novembre, il y eut fin octobre avec quelques jours de dépaysement en Bretagne. Un jeu avait eu lieu lors d'un repas d'anniversaire. J'avais orchestré ce jeu avec une chose à faire par mois tout au long de l'année. Il s'agissait d'un tirage au sort d'enveloppes contenant un précieux message ayant un rapport avec la première lettre du prénom de mon mari. Certains avaient un message sans suite, et 12 avaient quelque chose à faire. L'amie-ancienne-voisine avait tiré celui là. Mais je pense qu'elle a mal compris. C'était à elle d'organiser mais rien n'y a fait. C'était prévu quelques mois plus tôt mais notre agenda ne le permettait pas. Elle s'est plue à nous dire : il faut que ça lui plaise, alors moi je ne sais pas. Finalement elle nous a accompagnés sans rien décider, organiser, choisir. Inutile d'insister. J'ai choisi la forêt de Broceliande pour une journée, puis Vannes les deux autres jours avec la balade sur l'Ile d'Arz, et la visite de Vannes. Nous avons tout aimé. Un grand bol d'air, du dépaysement, un hotel simple mais accueillant, des gens accueillants. 

Après notre retour, nous avons vécu un évènement difficile. L'accident de quelqu'un que nous connaissions un peu. Mais nous nous sommes trouvés mêlés à cet accident car c'est arrivé avec un matériel de chez nous. Quelqu'un que nous connaissons bien nous l'a emprunté. L'accident est arrivé et hélas un ami de cette personne est décédé sous les décombres. En l'écrivant, je suis glacée. Cet évènement nous a bouleversés. Il y a eu les formalités administratives, la visite au funérarium, la sépulture, avec ce poids de culpabilité. Le dossier est en cours. Mais nous avons du mal.

J'ai repris la chorale lundi, et l'atelier d'écriture en espérant retrouver un peu de sérénité. Je n'ai pas envie de grand chose. Juste de calme, de sérénité, de bon feu de cheminée. Envie d''être protégée dans ma maison.

La vie est ainsi faite : de joyeux évènements et d'autres dramatiques.

23 octobre 2018

Trop sensible

C'est lassant d'écrire cela. Penser que j'aurais pu être autrement. Pourquoi est on la personne que l'on est ? Peut on choisir d'être ou de ne pas être telle personne ? Peut on y travailler ? Tant de questions avec ou sans réponses. Certains prétendent en avoir.... des réponses, des méthodes, des outils. J'en ai rêvé de tous ces outils pour ME transformer.

Mais aujourd'hui encore je me suis fait déborder. Plutôt hier. A peine remise de ma phase "en bas" il y a quelques jours, hier je suis encore dégringolée. J'ai quand même réussi à aller à la chorale, il en a fallu de peu.

Samedi après midi j'ai reçu un groupe de filles avec lesquelles j'avais fait du développement personnel méthode "Lise Bourbeau". On se revoit une à deux fois l'année. J'avais loupé le rendez vous de printemps. J'ai proposé celui d'automne. Cà m'a stressée. Je ne les connais pas tant que ça. Certaines n'étaient jamais venues à la maison. Nous faisions repas partagé. Puis j'ai proposé une balade. Entre temps nous avons conversé et parlé de notre cheminement. D'habitude, cela fonctionnait bien. Cette fois, moins bien. Les conversations partaient un peu dans tous les sens. Si bien que je n'ai pas vraiment connu l'évolution de chacune. C'était pourtant le but de ces rencontres. Voir si on mettait à profit l'enseignement que nous avions reçu. Certaines ont l'air de s'y appliquer et s'y retrouvent bien. Pour ma part, ce n'est pas si évident. L'une d'elle m'a écrit depuis qu'elle avait été un peu frustrée aussi au moment du départ.

Dimanche, nous avons eu le plaisir de voir le film du mariage. Très beau film fait par un professionnel qui était au mariage. Plein de photos de la photographe également. 

Et hier, plouf ! Plusieurs personnes de ma belle famille sont venues dans l'après midi sans prévenir et je n'ai pas pu travailler. J'ai très mal pris cette intrusion. Même pas un sms pour demander si c'est possible. Et ce n'est pas la première fois. C'est souvent. Il y a juste que je travaille à la maison et mon travail n'est pas respecté. Pour mon mari, c'était pareil, il avait à faire, il a du y aller plus tard. Pour moi c'est de l'irrespect. Comme c'est ma belle famille, on a débatu hier soir et on n'était pas vraiment d'accord. Si bien que j'ai très mal dormi et aujourd'hui je me sens stressée et envahie par ces pensées.

Il me dit d'arrêter ces pensées, de changer de registre. Je dis que c'est impossible. Je ne supporte pas l'irrespect. 

Un sensible, c'est un sensible. Il est fait comme cela. Un petit rien l'égratigne. Et ça ne passe pas en 5 minutes.

Oui, on peut progresser, oui on peut accepter, s'accepter, s'améliorer.

Mais vous savez quoi, pour ma part, je pense que le naturel revient toujours au galop. Même si je préfèrerais que ce soit autrement.

 

17 octobre 2018

L'automne et ses ravages

Je me méfie toujours. Changement de saison. Même en me méfiant, je ne vois rien venir. Mais ce week end j'ai été capturée en peu de temps. Deux trois contrariétés, le mal est fait. Il y a toujours des désagréments que j'arrive à gérer tant bien que mal. Mais là ce fut l'explosion. D'abord, notre non-décision de répondre à une invitation d'association, celle des pèlerins. Hésitation. Je n'ose le contraindre. On n'y connait pas grand monde. C'est surement plus pour ceux qui ont pérégriné. Nous accueillants sommes conviés aussi. Il y a un repas, un spectacle. J'aurais bien opté pour le spectacle. Bon c'est raté, on ne s'est pas décidé. Puis une autre invitation tombe. Un restau. Devancé par un apéro. Et encore devancé par une petite rando. Beau programme. Sauf que dès en arrivant mon homme a reculé dans "leur" voiture. Ils n'ont pas dit grand chose, mais j'ai bien vu dans leurs yeux. Du coup, j'ai été mal à l'aise. Et encore plus quand au restaurant ils se sont plaints encore et encore et encore et encore des ponctions faites aux retraités. Je n'ai pas dit que j'étais pour les ponctions, mais quand on est propriétaire de cinq maisons, de quoi se plaint on ? Je ne devrais pas parler ainsi mais cela m'horripile. Ceux qui se plaignent ont tout la plupart du temps. Ils l'ont gagné disent ils. Oui comme tout le monde. Mais quand on voit la misère qu'il peut y avoir, de quel droit se plaindre ? Cà m'a complètement embrouillée. Et de là mon cerveau a disjoncté. Tout y passe dans ce cas. Tout ce que nous n'arrivons pas à faire, voire à finir. Tout ce que je ne m'aime pas. Tout ce que je manque d'estime. Tout ce que je vois de mieux chez les autres. TOUT TOUT ET TOUT. Je vous passerai les détails. Pour passer la crise, j'ai décidé de prendre l'air. Lundi je suis allée seule au bord de la mer. D'abord pour savoir si j'étais cap. C'était la première fois de ma vie. J'ai eu la plage un temps que pour moi.  Hier j'ai fait après midi forêt. Ce n'était pas prévu mais j'étais incapable de me centrer sur mes tâches. Vraiment incapable. Aujourd'hui c'est mieux et pourtant j'ai le cerveau très fatigué je le sens.

Je me demande si je ne suis pas malade d'une époque d'incompréhension, de richesse et de dénit.

Hier c'est ma fille qui m'a conseillé d'aller marcher. Elle a eu raison. Je n'avais aucune énergie au début mais j'y suis allée doucement et ça a fonctionné. J'ai refait ce tour de 10 km que je pensais ne plus jamais faire à force d'entendre les gens me faire peur. Je les ai défiés. J'ai pris de très belles photos. J'ai reçu un coup de fil en pleine forêt d'une jeune amie. Ce coup de fil est tombé à point. J'ai pu me confier un peu en tant que personne hypersensible. Elle l'est aussi.

Prendre son temps pour revenir à la réalité. Sortir de la crise. Avec lui aussi. Il a toujours du mal à comprendre cette phase où je me retrouve dans le trou.

Est ce bien l'automne le problème ? Il a bon dos. Le problème, c'est d'être trop sensible à tout. Et soudain être submergée.

26 septembre 2018

J'aime, j'aime pas....

Je crois que j'aime cette saison. Est ce si sur ? Je regrette déjà le bon soleil de l'été, pas le brûlant, non celui qui est juste pour moi. Et comme l'été, nous sommes bousculés, je n'ai pas le temps d'en profiter. L'automne nous dit que l'on vieillit, que le temps court.... L'automne nous dit qu'on peut tomber, les feuilles tombent, le vent bouscule, les jours raccourcissent. L'automne nous dit qu'il faut nous reposer. Les volets se ferment tôt.

J'aime cette saison pour le soleil qui veut bien encore nous chauffer un peu. J'aime parce que je me sens moins pressée. J'aime parce que les paysages roussissent et c'est beau. J'aime parce que je suis moins stressée. J'aime car je peux enfin prendre plus le temps. 

J'aime qu'elle m'ait envoyé un message pour me demander si je suis libre pour une rando en forêt jeudi. On se l'était promis depuis plus d'un an. Je l'avais relancée, ce n'était pas possible. Là c'est elle qui m'a relancée. Je vais donc pouvoir faire ma rando préférée car nous serons deux.

J'ai aimé notre dernier week end où nous sommes allés visiter l'Ile d'Oléron. Bon, je n'ai pas aimé l'hotel. Mais j'ai aimé me ballader sur la plage et me laisser surprendre par une cérémonie de mariage qui se passait là bas, j'ai repensé au mariage de ma fille. J'ai aimé manger nos sandwichs sur la plage presque déserte. L'impression que tout nous appartient. J'ai aimé rencontrer des gens avec lesquels la discussion se fait facilement. J'ai moins aimé d'autres gens peu avenants. J'ai aimé qu'on soit loin de notre quotidien.

Je n'ai pas aimé être seule lundi à l'atelier d'écriture. Que se passe t il ? L'une était en vacances, l'autre avait oublié la reprise, et tous les autres y vont l'après midi. Mais moi je ne peux pas pour l'instant. Et l'animatrice me fait part de ses doutes à continuer. Je lui ai fait part de mes doutes à re-écrire. J'ai si peu écrit cet été. Et finalement même seule, l'atelier est intéressant.

Je n'ai pas aimé qu'elle ne me parle pas du tout du mariage alors que je l'avais invitée, qu'elle m'avait remerciée, et qu'elle n'est pas venue sans donner de raison, ni avant, ni après. Je l'ai revue, elle savait combien j'étais stressée. Elle n'en a pas dit un mot.

J'aime la soupe que je fais le soir. Hier soir, c'était la première de la saison. Butternut, oignon. Quelle belle couleur ! quelle belle texture ! Cà va en faire des litres de soupe d'ici l'année prochaine.

J'ai aimé la voir ouvrir un cadeau reçu bien après le mariage, offert par des gens qui sont venus et qui ont donné leur cadeau bien après. Elle a ouvert, et c'était un joli saladier en poterie.

J'ai aimé rêvé d'elle, je la voyais et je disais à ceux autour de moi qu'hélas je ne pourrais pas la toucher, que c'était juste une vision, et finalement c'était faux, dans mon rêve, je pouvais la toucher réellement. D'ailleurs, j'en ai eu toutes les sensations. C'était ma mère.

J'aime vous raconter tout ça.

17 septembre 2018

Après.....

Après un évènement de taille, c'est toujours un peu compliqué pour moi. J'en suis consciente. Pour l'instant, je fais face. Il y a eu cette longue fatigue que je ressens encore un peu. Le soir, je suis pressée de rejoindre mon lit. C'est comme après des vacances importantes, des voyages, ou les périodes de cure de 3 semaines. Il faut revenir à la réalité. J'ai mis toute mon énergie à préparer cet évènement, en l'occurence le mariage, et soudain plus rien.... comme un abîme devant moi. Tomber ou ne pas tomber ?

Surtout ne pas tomber. Mais ce n'est pas si simple. Il y a aussi les feuilles qui commencent à tomber. Ce qui annonce la froidure. Je vais devoir me réchauffer à autre chose. La chorale reprend ce soir. Je suis sans grand enthousiasme. J'ai reçu la liste des chants. Pas de grande nouveauté. Peut on se lasser ? Semaine prochaine, l'écriture. Pas de sport pour l'instant. Pas de yoga. L'ambiance était trop froide. Et trop peu d'explications. Envie de marcher davantage mais avec qui ? Seule pour les petits trajets, mais je sais bien que je n'oserai pas seule les plus grands. Mercredi dernier, j'ai cherché du monde pour m'accompagner sur un petit parcours de 3 km. Je n'ai trouvé personne et l'ai fait seule. Pas de danger. Ce sentier est dans la ville d'à côté et très emprunté. J'y ai d'ailleurs rencontré trois personnes que je connaissais. Marcher, c'est simple et ça me convient. 

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