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sensiblement

13 juin 2013

les douleurs

Tandis que je soigne mon épaule à raison de 2 à 3 séances de kiné par semaine, c'est mon cou qui me fait des siennes dernièrement. A priori c'est lié à l'épaule. Tout le haut du corps souffre de ce dysfonctionnement de l'épaule.

Cela fait plusieurs jours que j'ai une douleur aigue dans le cou. J'ai vu un étiopathe une fois et je suis retournée le voir hier. Après être sortie de son cabinet, j'ai voulu faire quelques courses sans forcer. D'abord à mon centre de gestion juste un document à porter. Je sentais bien que j'étais bizarre. Puis quelques courses alimentaires. Là je me sentais au bord du malaise, j'ai failli plaquer mon cabas dans le rayon et sortir. J'ai réussi à finir mes courses mais j'ai transpiré et j'ai cru voir le pire arriver. Une fois assise dans ma voiture, ça allait mieux. Du coup j'ai filé voir ma mère car ma soeur est absente en ce moment. Donc exceptionnellement j'ai voulu y passer le matin. En arrivant là bas, j'étais déjà pas très bien quand quelqu'un me dit que ma mère venait de faire un malaise et qu'il venait de l'allonger, ils l'avaient retrouvée assise par terre et bien faible - là je me suis assise pour entendre cette nouvelle et je leur ai dit que moi même je n'étais pas au mieux. Entre robinet et fenêtre, j'ai géré la situation. Et puis j'ai pensé que lorsque j'étais au plus mal dans le magasin, elle était aussi au plus mal dans sa chambre. Télépathie ? Je suis repartie rassurée, elle était bien prise en main, l'infirmière était passée : petite tension.

Hier après midi, j'avais rendez vous chez le kiné, je lui ai dit ma douleur au cou (mais je n'ai pas dit que j'étais allée voir l'étiopathe). Peur que ça fasse des histoires. Il m'a fait une séance spéciale pour mon cou, massage doux, ça m'a fait du bien. En rentrant je n'ai pas fait grand chose, un peu de cuisine, puis repos avec mon coussin de noyaux de cerises sur la nuque. Et un paracétamol avant de dormir. Ce matin, ce n'est pas encore ça. J'ai pris un bain moi qui n'en prend que rarement. J'ai même envie de supprimer la baignoire bientôt. Et bien je crois que ça m'a fait beaucoup de bien. Je me sens fatiguée au possible. Pourtant le travail m'attend. J'espère que ça va s'arranger.

 

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11 juin 2013

location

Depuis 9 ans, nous louons la maison de notre mère, elle est en maison de retraite et je ne vous dis pas ce que ça coûte !!!! serait ce réservé à une élite bientôt ???

La première fille n'est pas restée longtemps, elle déprimait, loin de sa famille, elle n'a pas tenu à son emploi à la boulangerie, je crois qu'elle n'est même pas restée 6 mois. En second, c'était un "semblant" de couple. Madame était mariée mais le mari n'était pas là et et il y avait un homme avec elle. Ils s'annonçaient comme co-locataires mais bon. Ils sont restés plus longtemps. Le troisième était un homme d'origine ivoirienne. Ce fut un peu la galère, il ne faisait pas face aux charges, s'est vu coupé l'eau, l'edf. Nous l'avons retrouvé en train de faire du feu par terre. Du coup, on l'a dirigé vers les services sociaux car franchement, cela nous dépassait. Ils l'ont pris en charge. Pourtant il avait un emploi mais avait une conception de la vie totalement différente de la nôtre. Il est toujours dans la commune mais dans un autre logement genre HLM je pense. Le quatrième était un homme qui cherchait du travail sans en trouver. Il était à la COTOREP, vivait renfermé toute la journée, fumait à en jaunir tous les murs. Le dernier en date se séparant de sa copine a loué sans habiter la maison pendant un certain temps puis a habité quelques mois, avant de nous annoncer qu'il partait car il n'y arrivait plus financièrement.

A chaque fois, c'est l'angoisse. Arrivera t on à relouer ? Nous remettons l'annonce sur le site très connu, nous avons reloué à un homme pour 2 mois et demi, il vient pour un CDD dans la région. Nous ne l'avons pas vu, tout s'est fait par internet. Il a envoyé son chèque, il a l'air sérieux. Dimanche, je vais devoir l'accueillir. Pourvu que tout se passe bien.

10 juin 2013

Je ne sais plus

Comment je suis atterrie sur canablog ?

J'ai commencé l'informatique à 40 ans, je passais un mauvais moment de vie, et je suis partie en formation : j'ai découvert l'ordinateur : word, excel, et internet. La compta - le traitement de texte ...... J'étais avec des filles plus jeunes en général, ça m'avait fait grand bien cette formation. Je m'étais sentie revivre.

Dès que j'ai découvert internet, j'ai adoré : une mine d'informations, des échanges très faciles, de tout ce que j'aime. Autour de moi, à ce moment là, peu de gens pratiquaient dans mon entourage et j'en connais encore aujourd'hui qui n'y touchent pas du tout. Quel dommage, je ne peux pas être en lien par ce biais là avec eux.

J'ai découvert les blogs, mais je ne sais plus du tout par où je suis passée : il y avait les blogs de bricolage, de cuisine, de santé, et puis ceux qui parlaient plus intimes. Beaucoup de ceux que j'ai connu ont disparu. Je n'ai jamais réussi à créer de vrais liens solides avec les propriétaires de blogs que j'ai connus. Sans doute comme dans la vie.

Je n'ai jamais dit à mon proche entourage que j'avais un blog. Ils ne comprennent pas ce genre d'étalage.

J'ai aimé le blog de Jeanne qui pétille, j'ai aimé celui de Cassy qui me parle tant, c'est par elle que j'ai compris combien on pouvait être mal de cette fouttue phobie, je ne pensais pas que d'autres pouvaient ressentir ça, et si fort. J'en ai lu bien d'autres, et j'ai eu mal quand ils se sont arrêtés. J'ai lu la vie des uns et des autres avec les joies et les peines, parfois j'y trouvais des points communs avec ma vie.

Est ce que mon blog est du genre "bureau des pleurs" ? Sans doute un peu, hélas.

Est ce que je vais continuer ? J'aimerais avoir des choses plus gaies à raconter.

Je ne suis toujours pas en forme. Des douleurs encore plus aujourd'hui, dans le cou. Je consomme du paracétamol pour tenir.

Je vais réellement quitter l'asso où je suis trésorière, il le faut et pourtant j'ai peur de me retrouver très seule. Ambivalence de sentiments, toujours pareil. La peur qui nous ratrappe. Mais les dés sont jetés. Ils cherchent quelqu'un pour me remplacer. Quelle vie je vais avoir après ? Du travail dans mon bureau il y en a. Quelques activités dehors : l'écriture, la gym quand ça ira mieux, l'asso des anxieux pour partager. Du temps pour lire peut être davantage.

Mais je vais perdre mes relations de proximité car si on n'a plus rien à transmettre ou à décider ensemble, on n'a plus lieu de rester en lien, sauf amical, mais on n'en est pas vraiment là.

Savoir passer à autre chose. Savoir faire de la place.

4 juin 2013

c'est grave Docteur ?

J'arrive ce soir à mon cours d'anglais, oui faut pas zapper toutes les semaines, sinon ça va être dur de rattrapper. Et là ils se mettent à parler de Roland Garos à partir d'une image. Et là je me rends compte que je ne suis au courant de rien. Je ne regarde pas, je n'écoute pas Roland Garos. Je me sens tout à coup très seule. J'ai l'impression que ça captive tout le monde. Regarder des gens taper dans une balle, bé non, ça s'explique pas mais ça me fait ni chaud ni froid. Je ne sais pas du tout ce qui se passe.

Je regarde de moins en moins la télé, et j'écoute de moins en moins la radio. Ouh la qu'est ce qui se passe ?

2 juin 2013

s'offrir une parenthèse

samedi, atelier. Je m'étais inscrite. J'arrive, nous sommes 6. Une personne a un problème de chaussures, elle perd ses semelles alors il faut lui trouver une autre paire, du coup nous perdons une demi heure. C'est trop drôle les chaussures qui se délitent juste avant la marche-écriture. Nous voilà parties à travers la ville à pieds, nous devons glaner quelques mots que nous lisons n'importe où. Nous en ferons un texte quelque temps après. Nous traversons le bois, puis arrivons dans un lotissement exemplaire avec des constructions contemporaines intégrées dans une nature généreuse, il règne un calme malgré les habitations, j'aimerais bien habiter là, à deux pas de la ville. Nous faisons quelques consignes par ici toujours liées à l'observation du lieu. Puis nous pique niquons. Moment simple de vie, convivialité. Nous reprenons le chemin qui va nous entraîner vers la colline, c'est magnifique, il fait beau, ça sent bon les herbes folles. Les vaches nous saluent en passant. Et nous continuons nos consignes, le derrière assis dans l'herbe, nous prenons le temps. Nous redescendons par le même chemin, toujours le cahier à la main, encore quelques exercices. Et c'est la fin d'une belle journée d'écriture dans la nature. Chacune est satisfaite, nous avons apprécié. C'est simple, efficace, et c'est un lâcher prise total. Marcher, dans de si beaux endroits, découvrir les arbres fous, les arbres morts, les points d'eau, le ciel et les nuages, le soleil qui transperce. Respirer. Se sentir vivante.

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29 mai 2013

mauvais passage

C'est un mauvais passage. Alors que les travaux sont quasiment terminés, que je devrais être aux anges, je n'arrive même pas à apprécier. Je vois surtout ce qui est moins bien comme la difficulté à aménager le salon maintenant qu'il est agrandi : la télé a une place déterminée et du coup, vu l'agrandissement, il y a beaucoup de profondeur : où mettre les canapés, fauteuils ? comment meubler ? je suis pas douée. Il y a aussi un souci de résonnance depuis que c'est ouvert, ça me fatigue. Va bien falloir trouver quelque chose pour améliorer. Et de ma chambre, j'entends tous les bruits..... Ah que c'est difficile. On n'imagine pas ça avant. Le concepteur ne vous montre que les +. J'ai toujours du mal à m'imaginer dans un autre contexte, et voilà, j'en ai encore la preuve. Le carrelage a été nettoyé par le carreleur, il y avait d'horribles traces partout. Il y a d'autres petits soucis mais je ne vais pas m'étendre là dessus.

J'ai mal de temps en temps à l'épaule droite, et ça me soucie beaucoup. Cela fait 8 mois que je soigne la gauche pour une capsulite et me voilà des douleurs à la droite. Le kiné voit ça souvent hélas. Pour l'instant pas d'affolement, il m'a donné quelques conseils : ne pas forcer, masser avec un glaçon sur la zone douloureuse et passer un baume. Bien sur depuis quelques mois l'épaule droite est sollicitée toute seule et peut être cela crée un déséquilibre. Ou bien est ce encore une calcification qui s'est installée là ? Je suis fatiguée et pourtant je pense qu'il y a tant de gens qui souffrent de douleurs, d'handicap. Moi je ne m'y fais pas. C'est pas que je suis une casse cou dans la vie, mais j'aime avoir la liberté de mes mouvements : marcher, courir, faire du vélo, faire tout ce que je veux avec mes bras mes jambes. Là ce n'est plus le cas. De plus j'ai mauvais sommeil.

Samedi dernier, je suis allée à l'AG de la maison de retraite : beaucoup de difficultés pour un projet qui n'en finit pas de voir le jour. La structure doit être rénovée ou refaite, et ce n'est pas simple. Au point qu'un du conseil d'A. a démissionné tant c'est difficile. Il s'est même dit que la maison allait fermer. Non, ce sont des cancans. Ils cherchent des solutions mais à l'arrivée, le prix de journée augmentera considérablement. Comment feront les familles ? Nous avons déjeuné sur place, mon mari est venu me rejoindre car je ne voulais pas être seule avec ma mère à table. Finalement je me suis retrouvée en bonne compagnie avec des personnes que je connaissais et que j'apprécie. Il y avait une animation chansons.

Dimanche, mes enfants étaient là en couple pour la fête des mères. Nous avions pensé aller au restaurant mais celui qui était visé était déjà complet depuis deux mois. Ce n'est que partie remise alors c'est moi qui ai fait la cuisine.

Je suis allée à l'atelier d'écriture lundi, toujours beaucoup de plaisir, j'ai un autre samedi toute la journée. Par contre, j'ai zappé l'anglais, trop de travail au bureau.

Pourquoi j'écris tout ça. Pour celles et ceux qui me lisent, si ça peut les distraire ou les encourager, ou leur dire qu'ils ne sont pas seuls à avoir quelques problèmes, pour ceux là, même s'ils ne sont pas nombreux, je continuerai d'écrire à la façon d'un journal intime. Je ne fais rien pour avoir des lecteurs. Je n'aguiche pas. Pas d'article à sensation. Pas de grandes connaissances à exposer. Juste la vie de tous les jours avec ces embûches et ces joies. Moi avant d'ouvrir un blog, j'ai aimé lire les autres et je les lis toujours un peu d'ailleurs. Cela prend du temps mais c'est riche d'humanité.

 

 

24 mai 2013

le temps file

Le temps file, cette impression de n'arriver à rien, c'est pénible.

Nous sommes enfin remontés dans notre maison, il reste encore beaucoup à faire mais les installations fonctionnent. Nous ne ferons pas la peinture tout de suite, aucun peintre n'est disponible assez rapidement, et nous n'avons pas bien décidé encore. Il faudra supporter les murs dans l'état. Après trois mois de vie au sous sol, il était temps.

Deux jours de suite le kiné : je souffre, mon épaule me prend toute l'énergie. Après 9 mois, je n'en vois pas le bout de cette capsulite et deviens totalement impatiente.

Plus les jours passent et plus je sens qu'il faut vraiment que je lâche l'association où j'oeuvre bénévolement. Je n'ai plus le temps, plus la force, plus l'envie. Certes, je n'aurais plus ces relations là mais c'est comme ça. Je les ai prévenus un peu plus officiellement. J'ai encore zappé une réunion avec eux cette semaine, je revenais de mon cours d'anglais et j'en avais largement assez. J'ai décliné.

Il me faut désormais voir la vie autrement je pense. Je force trop ma nature à valoir faire comme tout le monde. Finalement, ça ne me correspond sans doute pas.

Demain, j'irai au repas de la maison de retraite. Il y a l'A.G. pour commencer. J'y serai avec mon mari. Il est impensable pour moi que ma mère y soit seule. Ce sera le cas de mon oncle, aucun de ses enfants n'a envie de faire l'effort, ça m'agace. Je les ai encouragés à venir mais sans résultat.

Et dimanche, les enfants seront là. Va me falloir cuisiner un peu plus.

 

17 mai 2013

Comment vais je ?

hum hum. Je sors de chez le médecin, visite régulière pour ma capsulite qui n'en finit pas. Cà s'améliore petit à petit mais c'est encore bien coincé entre l'humérus et l'omoplate. Peu de dégagement pour le bras gauche. Je vais toujours chez le kiné deux fois par semaine et je suis fatiguée après les séances.

Le médecin me réconforte, tout reviendra comme avant. Sauf que la kiné me disait hier que parfois on en gardait quelques souvenirs. Je rêve de pouvoir faire des moulinets avec mes deux bras comme je faisais tranquillement à la gym auparavant. J'étais étonnée que certaines personnes les faisaient un peu court les moulinets. Je comprends mieux. Quand tous nos membres vont bien, quel bonheur. Je dis au docteur que je m'impatiente grave. Il me parle de mon mari : comment va t il ? Oh bien là c'est une autre histoire. Toujours en traitement pour ce qu'on lui a trouvé : sinus presque tous bouchés. Il parait que ce sera long et peut être faudra t il un geste chirurgical si le traitement ne donne pas satisfaction. Il tousse, tousse et retousse et très très fort. Il ne se plaint guère, se jette à fond dans le travail. Et je parle au médecin comme parfois il est difficile de vivre avec les autres quand on est mal portant..........

Je ne me suis pas encore occupée de mes fleurs, je vais être en retard comme d'habitude.

J'ai refusé une invitation pour ce soir avec un prétexte bidon. Mais je n'ai pas envie de me forcer, surtout que l'hotesse avait prévu inviter quelqu'un d'autre à notre place, elle n'aurait pas du me le dire. Et vu que ses gens prévus vivent un souci familial en ce moment, elle a préféré changer et nous a proposé. Mais c'est non.

Demain soir, nous rejoindrons notre fille et son équipe pour une dernière représentation de la saison. Pas de souci dans cette ambiance.

Pour le reste, je n'ai plus du tout envie de me forcer dans ma vie sociale, plus du tout......... Je ne veux pas avoir mal.

 

12 mai 2013

un an de plus

C'était mon anniversaire vendredi, je me suis offert une balade en forêt avec une connaissance qui n'avait pas encore fait ce parcours. Puis au retour une cousine est passée, m'a offert quelques douceurs, puis une nièce et son mari. Cà m'a fait drolement plaisir. Je suis hyper attentive aux petits gestes depuis quelques années. Avant, je savais que de toute façon j'aurais un bouquet de fleurs et un gâteau par ma belle mère qui n'oubliait jamais ce rituel. Depuis qu'elle est partie, j'avais très peur que plus rien ne se passe. Mais j'entretiens malgré mes soucis quelques relations finalement assez fortes et ces gens n'oublient pas de se manifester. J'ai eu beaucoup de petits messages (mails ou F.B.) et ça fait du bien. J'ai besoin de cela, c'est fou. J'ai reçu un beau cadeau par ma famille. Je suis comblée.

Nous avons participé jeudi à la cousinade qui a lieu tous les deux ans. C'est moi qui l'avait initiée, seule il y a quelques années. J'en suis très fière. Même si ce jour là cela reste un partage de repas et des conversations très superficielles, nous sommes trop nombreux, c'est important pour moi de voir cette famille se retrouver. J'ai trop souffert de tensions pendant mon enfance. Je savais depuis longtemps que j'avais ce rôle de repriser tout ça. Je ne sais pas pourquoi. Seul bémol de la journée, il faisait froid et nous n'avons pas bien profité des extérieurs très jolis pourtant.

Hier nous avons été voir la mer, c'est rare, pourtant ce n'est pas loin pour nous. Nous avons visité nos amis qui y séjournaient quelques jours. Coupure dans une période intense de travail. Il a fait l'effort. Il y avait du monde. Il y faisait pas bien chaud. Nous avons marché et mangé.

Pendant quelques jours, j'ai eu l'impression de vivre comme tout le monde. Cà veut dire quoi vivre comme tout le monde ? Je me questionne quand même beaucoup à ce sujet. Faudrait vraiment que je passe à autre chose.

10 mai 2013

indice !!!!

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