Tenter
tenter de reprendre une vie "normale".... La fatigue s'est fait longuement sentir après l'escapade parisienne. Dès le lendemain du retour, nous avions une A.G. au bureau et là encore, j'ai eu du mal à me concentrer.
Pour faire les courses, j'ai encore besoin d'être accompagnée, j'ai moins de vertige mais je crois que la peur l'emporte et je "crains" les vertiges. Du coup, je crains de rencontrer des gens. C'est ce qui s'est passé vendredi dernier. Plusieurs personnes que nous connaissions et j'ai du avoir l'air ahuri, tant ça me stresse de les renconter et de rester immobile. Faut que je bouge, faut que j'avance, je n'ai pas l'air du tout naturel à ce moment là. Samedi, nous avions un restau programmé avec des amis. La soirée a été fade, mais il faut accepter aussi les soirées fades. Sortir de chez soi est déjà une victoire.
Dimanche, nous sommes allés voir ma mère : 15 jours sans y être allée et une culpabilité ressentie bien entendu. De plus, à la fin de la visite, elle ne voulait pas rester là, réclamait de rentrer chez elle.... angoissant pour moi.
Hier soir, nous étions invités chez un couple pour l'apéritif. Dès le lundi, ça ne me ressemble pas. Mais j'avais dit oui lors de l'appel téléphonique du samedi. Oui parce que c'était important. Nous avons rencontré ce couple lors d'une soirée. Et nous avions bien sympathisé. Ils sont venus chez nous pour chercher quelque chose que nous vendons. Ils souhaitent l'emporter en cadeau lors de leur voyage au Mexique. Je n'avais pas mis les petits plats dans les grands, un apéro tout simple, plein de conversation intéressante. Ils sont charmants. Comme je ne veux pas qu'ils paient leur tout petit achat, ils nous promettent une invitation à leur retour. Je n'y crois pas tant que ça, c'est tellement arrivé souvent ces promesses "bidon", même moi j'en fais, des "on vous invitera" que je ne respecte pas forcément. Mais eux sont sincères, ils l'ont fait et nous ont raconté leur voyage. Nous avons passé une soirée intéressante. Malgré tout, ils ont une "pêche" que je n'ai pas et je crains de ne pouvoir suivre cette amitié naissante. Elle, c'est une tornade...... lui plus posé, mais ils ont vie riche d'échanges et de savoirs, ce sont des entrepreneurs.
Vous me direz que je suis pessimiste. Oui hélas. Il y a longtemps que j'ai vérifié qu'avec les problèmes de phobie sociale, on n'est pas dans le moule et on n'y sera jamais. Je devrais le savoir, l'accepter. Cela reste difficile.