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sensiblement

15 avril 2014

retour

Ai je suffisamment pris de distance avec mes gémissements ? je l'espère.

Autour de moi, la vie s'est compliquée. Ma mère est à l'hopital, quelques vilains calculs l'embêttent et à son âge, on n'y peut plus grand chose. Son coeur a du mal à suivre. Bref, depuis vendredi, elle n'est pas au mieux et a souffert. Heureusement, à l'hopital ils ont de quoi la soulager. Elle est parfois calme, parfois très agitée, arrache sa perfusion, est confuse. Les soignants sont sérieux, gentils, avenants. Je la sens en de bonnes mains. C'est tout ce qui compte. Je voudrais la garder encore et encore. Qu'en sera t il ? Lorsque les antibiotiques seront terminés, je ne sais comment cela va réagir. Nous sommes tous les jours avec elle pendant 2 heures environ, soit ma soeur, soit moi. Aujourd'hui j'ai accompagné mon mari à la clinique, demain il subit une opération qui était prévue depuis quelque temps, opération des sinus, qui nous l'espérons règlera bien des problèmes. C'est donc la santé de mes proches qui est au premier plan en ce moment.

J'ai malgré tout réussi à participer samedi à une journée retrouvaille que j'ai appréciée, celle d'un groupe de développement personnel dont j'ai fait partie il y a quelques années, nous essayons de nous revoir une fois l'année et c'est un délicieux moment, presque un moment de grâce tant l'écoute et le non jugement sont formidables.

Lundi soir, je suis allée malgré tout à l'atelier d'écriture, même si j'étais bien fatiguée.

Je choisis vraiment ce que je veux faire en ce moment.

La vie est belle, malgré tout cela.

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10 avril 2014

et soudain !

En regardant ce soir mon émission préférée qui s'adresse aux lecteurs, moi qui lit si peu, je bois leurs paroles tant elles sont sages et humaines. C'est mon monde idéal. Ils parlent des gens avec une douceur et une ferveur infinie. Ils parlent du temps tout en poésie, en finesse. Leurs mots sont tout respect, tout courage, toute humilité et de me demander .... :

Mais moi qui suis je donc pour pleurer tant sur mon sort...... qui suis je donc, petite prétentieuse à penser que tout le monde devrait m'aimer..... à penser que je vaux tellement plus.....

Je fais juste partie de l'univers comme tant d'êtres si pauvres, d'autres si riches. Je fais partie d'un tout. Je suis ce que je suis, un point c'est tout. Les autres, ils n'ont ni à m'aimer, ni à ne pas m'aimer. Les autres c'est autre chose.

Je dois faire ma part.

Soudain, ils m'ouvrent les yeux. Pourvu qu'ils restent ouverts.

8 avril 2014

des nouvelles

J'étais inscrite à un atelier d'écriture samedi, mais je craignais de ne trouver la force d'y aller, car j'avais aussi une sortie samedi soir, un couple d'amis nous demandait de les accompagner à une soirée cabaret. Mais cet atelier me tentait, et puis il n'y avait déjà pas beaucoup d'inscrits, alors j'ai puisé dans les réserves, et j'y suis allée. Nous étions 6 à écrire sur le thème de la cuisine. C'était vraiment bien. On a participé à la préparation du repas, j'étais intimidée. Je n'aime pas travailler devant les autres. Nous étions si bien dans cette chouette maison, feu dans la cheminée, alors que c'était tout gris et humide dehors.

Une heure chez moi le temps de me changer, et hop, nous voilà repartis pour cette soirée organisée par une association sportive d'une ville d'à côté. Les deux amis avaient envie de voir ce spectacle et nous l'avaient proposé. J'en avais entendu parler en bien. Nous étions assis à table avec un menu simple, une assiette de charcuterie-chips, puis plus tard une assiette de dessert.

Et depuis je suis bien fatiguée, j'ai mal dormi les deux nuits après.

Ce matin j'ai envoyé un mail pour prévenir que je n'irai plus pour l'instant au club photo. Je ne peux plus faire toutes ces activités. J'ai été trop gourmande et j'ai trop voulu lutter contre la phobie sociale. Evidemment, on rencontre des gens. Mais il faut tellement d'énergie pour faire face. C'est très dur à gérer.

8 avril 2014

Un commentaire

Kachina a commenté récemment mon billet sur les pèlerins et elle a écrit des mots qui m'ont touchée. Elle dit surtout qu'elle me lit et qu'elle ne commente pas souvent. Quel intérêt à me lire ? Franchement, je n'ai pas une vie extraordinaire, je n'ai pas de grand voyage à raconter, ni de conseils à faire en lecture, ni en cuisine, il ne m'arrive pas d'aventure fantastique. Je suis dans mon petit monde à broyer du noir, à me morfondre du passé, à mal envisager l'avenir, à culpabiliser d'être ce que je suis, à avoir toujours peur de tout. Je ne connais pas de gens sensationnels. J'ai une toute petite vie, mais c'est une vie quand même, qui ne brille pas du tout. Je ne suis pas adulée, quand j'arrive quelque part, il n'y pas la foule autour de moi (et heureusement dis donc), j'ai plutôt de grandes difficultés à lier amitié, enfin disons que je baigne plutôt dans le négatif et

K a c h i n a    vient me dire dans son petit commentaire que je suis une belle personne et que je fais mon chemin.....tous les jours.

Alors là j'en suis renversée. Cà fait tout drôle quelques mots positifs. Je ne me sens pas une belle personne par contre je suis d'accord que je fais mon chemin et il est difficile.

Les mots sont importants, ils peuvent faire du bien et aussi du mal, d'ailleurs je peux faire mal moi même avec des mots pour mon entourage qui sont bien trop violents, je gère ça très mal.

Ces quelques mot là m'ont caressé l'âme. Comme quoi, même de quelqu'un qu'on ne connaît pas, tout peut arriver.

Merci Kachina - as tu un blog ?

3 avril 2014

les pèlerins

Puisque vous m'en demandez plus sur les pèlerins, je vous explique. Celui qui devait venir ce soir s'est décommandé hier. Pas grave. Apparemment son organisation faisait qu'il ne passait pas là au bon moment. Le parcours le plus classique fait que les pèlerins passent chez nous plutôt fin de matinée, trop tôt pour s'arrêter. Mais quelques uns s'organisent autrement, c'est pourquoi nous avons un peu de passage mais finalement très peu.

Chez nous, c'est le chemin qui vient de Bretagne. Un jour, j'avais lu dans le journal de ma commune que nous étions sur le chemin et que si cela nous intéressait d'héberger, il fallait se signaler à la mairie. Je n'ai pas osé tout de suite et puis un jour, sans doute un jour pas ordinaire, j'ai demandé si c'était toujours d'actualité. Apparemment il n'y avait qu'une autre famille qui le faisait. Alors ils ont pris mon offre. J'ai eu du monde la première fois en 2009. Régulièrement j'ai raconté chaque passage quasiment sur le blog. J'avoue que je ne me sentais pas franchement à la hauteur de faire ça. Mais après j'ai pensé que de toute façon le pèlerin cherche une douche, un dîner, un lit, une douche, un petit déjeuner, il ne cherche pas vraiment un ami. Il rencontre tellement de gens. Enfin pas trop chez nous, c'est plus loin que ça commence à être l'affluence. Certains le font religieusement, d'autres spirituellement, certains ont promis, certains aiment seulement marcher, il y a vraiment tous les cas de figure. Souvent ils l'ont déjà fait, en ont fait un bout, se préparent à le faire donc ne font qu'une semaine. J'aime les accueillir mais ça prend du temps quand même. Enfin ça dépend, il y a ceux qui aiment beaucoup parler et d'autres moins. J'ai fait de belles rencontres. Certains se manifestent de temps en temps encore. Pas trop. Mes plus lointains étaient des canadiens. L'an dernier quand on les accueillait, on était en travaux à la maison, j'avais un peu honte des conditions, dans le gris du sous sol même pour manger.

Au début mon jeune fils n'aimait pas ça. Il ne comprenait pas qu'on accueille des inconnus. Il m'a dit une fois qu'il en entendait un marcher la nuit. Maintenant il ne dit plus rien. Je n'ai même pas 10 passages l'année. Et cette année, ça ne commence même pas ou plutôt par un ratage.

Je ne pense pas faire cela un jour quoique j'aimerais bien. Mais porter un sac sur le dos et faire 20 km par jour, je ne m'y vois pas.

J'ai eu plus de monde quand j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui fait partie de l'association départementale, elle a signalé notre hébergement et depuis je figure dans leurs adresses. Ici il n'y a pas de refuge comme dans le sud ou en Espagne. Les pèlerins vont chez des gens comme nous, ou bien dans les campings, chambres d'hotes ou sous leur tente à la belle étoile.

J'ai l'impression de voyager avec eux, ils me racontent leur motivation, les anecdotes d'avant chez moi et leur projet pour les jours à venir. Après, certains font signe quand ils ont fini leur parcours, jusqu'à St Jacques, ou jusqu'à ce qu'ils avaient prévu. Finalement peu le font en entier. C'est plutôt des portions de chemin.

J'ai aussi fait du chemin pour arriver à ça, car ce n'était pas évident pour moi la craintive. Avec eux je n'ai pas peur, j'ai l'impression qu'ils portent l'espoir d'une meilleure humanité, celle que je désire tant.

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1 avril 2014

rassurée ?

Ce matin, à jeun, et vessie pleine (j'avais mis le réveil à 5 h 30 pour faire pipi - après pas de pose pipi jusqu'à l'examen), me voilà arrivée pour une fois très en avance chez le radiologue. Pas de douche, pas de café, rien..... vous auriez vu ma tête ! et il n'a rien trouvé d'anormal : tout va bien chez les reins, la vésicule, le foie, le pancréas. Ah ben en voilà d'une bonne nouvelle.

Mais alors qu'est ce qui cloche ? il va falloir continuer à chercher. Peut être rien trouvé. Peut être juste héréditaire, la belle affaire. Peut être le stress (ah oui le stress, ce serait pas étonnant), ou la chère ménopause. En tout cas, aujourd'hui ne fut pas une journée bien productive. Je m'endormais tellement en sortant de table où je n'ai pas eu beaucoup d'appétit que me voilà partie pour une bonne sieste où je n'ai pas fermé l'oeil.

Et voilà encore une journée de bien fichue en l'air.

Un appel tout à l'heure : hésitation. Puis c'est OUI. Mon premier pèlerin de l'année s'annonce pour jeudi. Va falloir que je range un peu le b...el. Dans quelle chambre je le mets ? sous sol ou en haut ? salle d'eau à revoir,        mon Dieu, donnez moi du courage.....

30 mars 2014

s'en sortir !

Peut être je vous agace mais il est important pour moi d'écrire quand j'en ressens le besoin et de relater comment je me sens. De toute façon, si ça vous agace, je suppose que vous ne me lirez pas et vous avez totalement raison. Moi même, quand je vais fort bien, je n'ai pas forcément envie de lire les sujets tristes, quoique la tristesse a plutôt tendance à m'attirer, c'est bizarre, est ce que j'aimerais ça plus que la joie ? J'ai certes connu sans doute dans ma vie plus de triste que de joyeux, j'ai baigné là dedans, ce n'est sans doute pas anodin. D'ailleurs on me disait régulièrement que notre passage sur terre n'était pas le meilleur, le meilleur était après. Vive la religion !

Je ne suis pas encore au mieux. Est ce un vrai problème de santé qui se profile ? est ce un état dépressif, ce que j'ai tendance à croire ? mais je passe bientôt un examen pour mes reins, faut voir pourquoi cette hypertension ? Est ce que justement cette inquiétude me met dans un état dépressif ? est ce le tout mélangé ? Pendant longtemps, j'ai cru avoir toujours 30 ans dans ma tête, malgré les petits soucis. Là, d'un seul coup, je suis propulsée vers l'âge mur.

Nous avons changé de logiciel pour mon travail, j'ai beaucoup de mal à m'y mettre, d'ailleurs on pourrait même dire que je ne m'y mets pas du tout. Je n'aurais jamais cru ça. Nous allons trouver une solution, l'organisation du travail va être revue. Peut être suis je vexée ? Et je sens ce cerveau qui imprime beaucoup moins bien, je me fais peur, oubli, difficulté de compréhension, panique devant de nouvelles tâches. Vais je ressembler à ma mère ? oh la trouille.

Vendredi je me suis forcée à sortir, et j'ai été très déçue, j'ai eu froid dans la salle où nous étions et je n'ai pas apprécié cette soirée, d'habitude je les aime ces réunions. Samedi, nous sommes sortis ensemble, mon mari et moi, pour des "portes ouvertes" dans deux établissements, nous y avons croisé quelques personnes connues, je n'ai pas eu très envie de parler, je fatigue toujours autant quand on reste à discuter sur place, puis nous avons fait quelques courses et une fois rentrés, c'était bien assez. Télé et canapé pour finir la soirée. J'étais quand même contente d'avoir pris sur moi pour sortir. Aujourd'hui nous sommes allés voter, même chose, peu de discussion car c'est dur pour moi. 

Ma fille est venue aujourd'hui déjeuner avec nous, je sens bien que je la déçois, on ne parle pas trop de ça, mais elle me reproche de ne pas avancer dans la suite des travaux de la maison. C'est vrai que je n'ai pas goût à réaménager. Cà reste dans son jus. Les meubles ne vont plus ou bien il en manque. Mais je ne peux faire mieux en ce moment. Je deviens égoïste, il faut que je sauve ma peau.

27 mars 2014

Les jours se suivent

et se ressemblent. Cà ne va pas plus mal mais hélas guère mieux. J'attends l'échographie que je passerai dans quelques jours, puis je retournerai chez le nouveau médecin pour faire le point. Ma tension est toujours haute alors que je suis traitée. J'ai lu qu'il y avait des effets secondaires à ce médicament, que j'ai pris autrefois et que je supportais bien, des effets genre fatigue, psychose..... Faudrait pas lire les notices.

Il est vrai que je me sens fatiguée du matin au soir, que j'ai eu des idées très sombres, maintenant aussi mais je les accepte et j'essaie de les laisser passer. Des idées sombres sur mon avenir. J'ai plus de mal à me concentrer. J'arrête une part de bénévolat. Que me restera t il de vie sociale ? C'est une grande inquiétude. Le bénévolat m'obligeait à rencontrer des gens, ça me demandait une sacrée énergie. Du coup, qui vais je cotoyer ? la famille ? les amis ? pas grand monde au rendez vous. Et ce n'est pas avec eux que je peux parler de moi comme j'en parle ici.

Hier j'ai reçu une femme, chef d'entreprise. Elle m'a épatée. Quelques années de moins que moi. Elle était ouvrière puis a été licenciée. S'est formée. Aujourd'hui elle est sur tous les fronts : une entreprise créée (services à la personne), une deuxième (formation), un engagement municipal. Et elle m'a dit bouillonner d'idées au fil des jours, elle respire la joie de vivre. J'ai dit que j'étais fatiguée, j'avais envie de tout lui déballer mais de quel droit l'encombrer de mes problèmes ? Elle, c'est elle, et moi c'est moi. Je voudrais avoir son secret. Elle ressemble à une autre femme que j'ai rencontrée récemment, même schéma. Elles me font du bien quand je les écoute, mais du mal aussi parce que ça fait rêver d'être comme ça et de savoir que ça bloque et que ça ne changera pas. J'avoue que j'aimerais les avoir pour amies pour me bousculer un peu. Mais ça ne se demande pas comme ça. Je voudrais prendre un peu de leur énergie. Elles sont sollicitées à droite à gauche. Elles n'ont vraiment pas besoin d'un boulet. Moi je n'ai rien à donner, sauf de l'anxiété et personne ne veut ça.

24 mars 2014

inadaptée

A mon retour de la poste, je prends un chocolat à la cuisine (faut bien se chouchouter n'est ce pas), j'allume la radio ce temps là sur F.I., c'est une émission qui se passe au salon du Livre, une question pour une écrivaine dont je n'ai pas retenu le nom : qu'est ce qui fait que vous écrivez ? réponse : je suis inadaptée au monde qui m'entoure alors je me réfugie dans l'écriture.

Tiens donc.

Peut être suis je inadaptée au monde moi aussi alors ? Je crois même que c'est depuis longtemps. Bon alors on est deux maintenant. Et vous ?

De plus, alors que tout le monde parle politique, élections municipales, pour ma part, je n'y comprends pas grand chose. Certes, je n'y mets aucune bonne volonté. Je me dis qu'heureusement que certains se dévouent. Dans nos petites communes, ça remue un peu. Pas comme dans les grandes villes, où les enjeux sont plus grands. Moi, je veux aimer tout le monde, alors c'est difficile. Tout ce qui est marqué sur les programmes, vous ne croyez pas que je vais passer mon temps à vérifier après si c'est fait ou pas fait ? Les nouveaux croient qu'ils feront mieux que les autres. Humhum.... ils verront bien. Certains nourrissent leur orgueil ou alors vont devoir faire face à l'échec. Cà parle, ça parle. Pour d'autres, je lis que c'est une belle expérience même si ça n'a pas marché. Y avoir cru un peu. Cà ne m'intéresse guère, je vis dans ma bulle.

23 mars 2014

mille excuses

Mille excuses au monde, je n'ai rien fait de ma journée. Aucun projet, aucune activité. Je me suis levée tard, parce que je m'étais couchée tard. J'ai pris mon petit déjeuner puis j'ai traîné. Et puis j'ai déjeuné. C'est lui qui est sorti pour le pain. A t on le droit de ne rien faire de sa journée ? Et bien là je l'ai pris, le droit ..... de paresser. Mon grand fils me disait l'autre jour : il faudrait apprendre à ne rien faire, parfois. Il serait pas un peu paresseux sur les bords ? N'avoir rien fait n'est pas exact, il y a toujours quelque vaisselle à faire, à essuyer, quelques coups de balai à donner, quelque linge à étendre ou à ramasser, mais aucun grand projet. Ah j'oubliais : je suis quand même allée voter. Mais à part ça, petite journée de rien. J'espère ne pas me faire gronder.

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