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sensiblement

8 décembre 2014

parfois envie de ....

Et si tout à coup l'agenda se vidait, qu'il n'y avait plus rien, sauf les habitudes, et que même les habitudes je n'en faisais rien....

Et si je me taisais, ne postais plus sur F. B. ni ici, n'envoyais plus de mail à mes quelques amis, à mes proches, à ma belle-famille comme je le fais souvent

Et si je ne proposais plus à personne de sortir avec moi, avec nous, d'aller voir machin, ou machine, au super concert, au cinema

Et si seule la forêt comptait pour me divertir, la forêt, la télé aussi

Et si jamais je ne pensais à aucun d'eux, ceux que l'on voit, avec lesquels on sort

Et si je laissais faire, je laissais s'installer le silence

Je saurais ce que vivent plein de gens sans doute, ceux qui se terrent chez eux, et qui se contentent de ça

Je saurais qu'on peut survivre malgré tout

Je saurais qu'on peut devenir transparent et qu'on peut s'habituer

C'est presque la vie qu'a eue ma mère

 

J'ai si peur d'être transparente,    il m'arrive des faits qui m'y font trop croire     comme des épreuves, et des tests que je dois passer

 

Parfois, j'ai envie de couper les ponts avec cette vie que je nous fais.   Est elle bien faite pour moi ?    Ne devrais je pas essayer l'autre formule ?

Parce que celle que je vis me demande tant d'efforts que c'en est épuisant.

 

De temps en temps, c'est une pensée qui me traverse l'esprit.

Que se passerait il ?    Nous laisseraient ils nous enfermer ?

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6 décembre 2014

rien d'intéressant à dire .....

Et oui, que pourrais je vous dire qui vous retiendrait un peu ? rien. Le blog est fébrile en ce moment.

Ce sont mes petites histoires uniquement. Je n'entrerai pas dans de grands débats philosophiques qui d'ailleurs, parfois, ne mènent pas à grand chose. Hier soir, j'ai regardé "ce soir où jam...." sur l'école, et bien malgré les discours des uns et des autres, je n'ai pas réussi à me forger la moindre opinion sur l'avenir de l'école. Et pourtant ils ont tous sorti leur plus grand et faste vocabulaire mais RIEN. Pourtant le sujet m'intéressait car j'ai une jeune nièce qui est en difficulté à l'école et qui doit rentrer en 6ème, après un redoublement de CM2. On propose aux parents une entrée en S e g p a, ce qu'ils ont du mal à accepter. Ils nous demandent notre avis. Je ne sais quoi leur dire. Après avoir visionné cette émission, je n'étais pas plus avancée.

Donc j'en reviens à mes petites histoires qui, moi, me font j'espère avancer.

Hier nous partions pour un rendez vous. Le gps ne connaissait pas l'adresse, on pensait trouver tout seuls mais on tournait en rond. On a demandé à quelques personnes, hélas sans résultat. Et puis une dame qui sort de la mairie. Elle nous explique. On est déjà en retard. Ses explications ne sont pas suffisantes. Nous approchons du but, et là nous la voyons en voiture qui nous a suivis. On s'arrête, elle nous dit de la suivre, elle nous emmène. Et voilà, nous sommes arrivés. Je la remercie sincèrement.  J'ai fait moi même il n'y a pas si longtemps dans ma campagne pour un livreur. Son beau sourire m'avait largement remercié.  Et voilà que c'est moi maintenant qui remercie cette dame.   

La vie n'est que relations, on donne, on reçoit, on n'attend rien (ça c'est le plus difficile) parce que, en tout cas pour moi, j'ai tendance à ne pas être patiente et à vouloir recevoir très vite. Un peu comme un enfant qui attend Noel.

Ma mère va mieux, beaucoup mieux. C'est incroyable. Bon elle ne court pas pour autant. Elle est toujours dans son fauteuil. Nous avons eu rendez vous avec le médecin coordinateur. Ils ont revu son traitement. Je me demande d'ailleurs si ce ne sont pas les médicaments qui étaient en cause. Elle est beaucoup moins démente. Elle parle peu, très bas, tout doucement, mais c'est compréhensible. Elle est paisible. Et le mot "pneumonie" a je pense été galvaudé. Il n'y a pas eu de radio pour confirmer. Je pense qu'il s'agissait d'une bonne laryngite. Tout cela reste fragile avec un coeur à tout petit régime, des calculs biliaires bien présents, et un état de démence fluctuant. Mais ça fait quand même du bien de voir cette évolution.

Et puis pour finir, pour le teleth.n, j'ai fait cuire une cocotte de haricots pour garnir les grillées hier soir au concours. Nous n'y sommes pas allés. Je ne sais pas jouer à la belote. J'ai participé de cette manière là.

Et puis, parce que je vous aime bien, je vous envoie quelques clichés d'automne. N'hibernez pas trop, je m'ennuie sans vous sur ce blog.

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1 décembre 2014

je suis allée à la mer

La mer l'hiver, enfin l'automne, c'est agréable. Il n'y a pas cette foule, ces gens pressés, non. Il y a d'autres gens comme nous, qui prennent le temps pour une journée, ou plus, je ne sais pas leur programme. La semaine dernière, je les ai emmenées, toutes les quatre nous avons visité les magasins de la rue commerçante, je suis pas très fan des magasins, j'ai fait un effort, je n'ai même pas envie d'acheter, pourtant il le faudrait, mais là pas question de retarder tout le monde à essayer des robes et des manteaux. J'ai regardé, il y a de belles choses, d'où proviennent elles ? je n'ai pas demandé, du bout du monde surement. Nous avons choisi une petite brasserie pour déjeuner, j'aime ça les restaurants, moi qui cuisine tous les jours, ouf enfin un jour où on me sert. Puis nous avons fait la ballade entre port et plage, celle que j'ai repérée cet été, et dont je ne me lasse plus. J'y suis allée 4 fois depuis l'été. C'est idiot de retourner au même endroit, mais quand on aime, on ne compte pas. Et puis on a parlé chacune de notre vie, de choses et d'autres, de futilités aussi. Un temps pour soi.

Puisqu'elle m'a appelée, alors j'ai fait un pas moi aussi, je l'ai invitée à me rejoindre pour un théâtre dans la ville d'à côté. On s'est donc revu. Et on a parlé de rien, on a fait comme s'il ne s'était rien passé. Je n'étais pas si à l'aise que ça, mais comme il y avait cette animation dans la rue, ça nous a occupées, et puis ma fille était là aussi. Nous sommes allées boire un chocolat, comme on ne le faisait jamais avant. Et puis elle est repartie. Le soir, j'étais au cinéma, ça fait beaucoup de sorties, peut être bien assez, je fatigue. Est ce que je veux trop vivre ? tandis que la mort rôde. Ma mère va pourtant mieux, elle se requinque. C'est incroyable cette force de vie.

Je n'ai pas envie de préparer Noel, comme d'habitude. Rien ne me stimule. Faut chercher dans les caisses. Pas envie. L'an prochain, sans doute, je serai plus stimulée car dans quelques mois, je prendrai un grade. Vous devinez ? et oui c'est mon tour, je n'arrive pas vraiment à y croire. Cà ne me rajeunit pas, peut être ai je un peu peur.

Mes semaines sont fournies en rendez vous, réunions, visites à ma mère, yoga, écriture, balades que j'ose faire maintenant, sorties diverses. Par contre, je n'invite pas, du moins pas pour l'instant.

25 novembre 2014

en vrac

Je reviens de voir ma mère, ça ne va pas fort. De plus, il y a eu deux décès dernièrement à la maison de retraite et ce soir j'apprends que la voisine de ma mère est décédée ce matin à l'hopital, le corps est arrivé ce soir, dans sa chambre. Cà plombe le moral. Ma mère a développé une pneumonie depuis la semaine dernière, elle est sous anti biotique, chaque jour compte, parfois elle a l'air apaisé, beaucoup mieux et parfois, elle est vraiment très sombre. De ce fait, ma soeur m'a appelée un jour pour me dire que le docteur l'avait appelée lui annonçant la pneumonie. Nous avons seulement parlé d'elle, des jours qui sont comptés, quoique depuis des années, elle nous a tant surpris. L'infirmière me dit qu'il faut qu'on soit prête. Je ne serai jamais prête, hélas. Mais la vie, c'est aussi la mort, et elle viendra bien entendu.

Malgré tout, je continue mes activités. Nous avons assisté l'avant dernier week end à un banquet, oui encore un, le dernier, concernant ma commune d'avant. Tout le monde n'était pas présent, c'était plutôt sympathique, mais comme d'habitude, l'apéro trop long. Je n'ai pas réussi à aller vers tout le monde, je me suis même vue avec des difficultés à approcher les gens, j'ai fait ce que j'ai pu. J'ai eu droit à un jeu où avec trois autres, j'ai du affronter les regards mais ça s'est bien passé, pourtant je n'aime pas ça, j'ai passé cette épreuve.

Ce dernier week end, samedi c'était le deuxième stage mêlant l'écriture et le théâtre. Comme j'avais décidé de ne pas jouer nos textes, je n'y suis allée que samedi, juste pour voir, je n'avais rien à faire, mais j'ai pu observer l'évolution de la mise en scène avec un professionnel. Je les ai quittés avant de dîner. Dimanche, je commençais ma session de CNV communication non violente. Il y avait déjà eu une date que j'avais loupée, nous étions deux à commencer dimanche. Petit groupe. Que des femmes. J'espère y trouver quelques outils pour être plus sereine. J'ai compris que je n'étais pas seule à être hypersensible. Le problème n'est pas d'être hypersensible mais comment améliorer nos relations avec les autres, les mots sont importants. L'animatrice est très agréable et douce. Je sens qu'on va progresser, à raison d'un dimanche matin par mois. Et puis l'après midi, après avoir déjeuner chez mon fils (jeune) qui aime bien faire la cuisine, je suis allée voir ce petit spectacle et je me suis bien amusée. Voir naître les textes, les entendre, les voir jouer, belle aventure.

Finalement je n'arrête pas. J'ai ce besoin immense de liens. Je me nourris au contact des autres. Ou bien je masque ma peur, la peur qu'elle me quitte et je perçois déjà son absence. Alors je me tourne déjà vers les autres.

19 novembre 2014

quand on n'est pas content

Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé des travaux de chez moi, cela fera bientôt 2 ans qu'ils sont faits et ce n'est pas le top.

La veranda qui s'est construite pour agrandir la maison, venant se juxtaposer à la partie déjà en place, avec démolition du mur, ne donne pas satisfaction. Elle a un grand puits de lumière au plafond et de nombreuses vitres autour. L'été c'est un four. Et toute la maison devient un four. L'hiver, elle ramène le froid. Bref, grand regret de n'avoir pas fait une extension en dur, bien solide. Il fallait intervenir au niveau charpente ou faire un toit plat. Comme on nous a tant vanté cette veranda extension de pièce de vie, on y a cru. Depuis j'ai rencontré d'autres gens mécontents de ce produit. Depuis j'ai entendu parler du vendeur qui soit disant serait capable de vendre sa mère. La veranda chez nous est plein sud. Il aurait du nous prévenir. Il nous a fait miroiter la belle vie la dedans, la vitre intelligente qui gérait tout ça. On n'a pas assez réfléchi.

Et puis l'autre, celui qui a mené le projet de réaménagement de la maison..... Nous avons abattu deux autres cloisons à mi-hauteur, l'une a été remplacée par une verrière pour laisser passer la lumière dans l'autre pièce. L'autre est restée à mi hauteur donnant sur l'escalier qui va au sous sol. Et qu'est ce qui se passe ? cela résonne. J'ai cru m'y faire, hélas non, je ne m'y fais pas.

Comment pouvait on prévoir tout ça ?

C'est très désagréable. Je m'en veux de m'être fait avoir à ce point là.

On faisait les travaux pour être mieux, on est moins bien. Comment réagir ?

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14 novembre 2014

après la réunion

Une réunion entre voisines, pour des produits divers et variés, une occasion de se voir quoi !!!!!

des conversations aussi à l'occasion. Toutes ces peurs qui nous envahissent : la peur des voleurs (c'est arrivé chez une d'entre elles, je comprends que ce soit un traumatisme) mais aussi attention à nos sacs, jamais dans les caddies, attention dans le métro, attention partout, partout, partout .... et puis les arnaques sur internet, par mail, par téléphone, et tout le monde y va de ce qu'elle a entendu, ou reçu, ou autre délire.

LA PEUR EST LA PARTOUT, PARTOUT, PARTOUT.

Et puis après ça parle politique, finances, etc. Et pourquoi que ça change les allocations ? c'est pour tout le monde ça. Faut pas que ça change. Tout le monde y a droit.

JE ME TAIS. JE N ENTENDS PLUS RIEN.

Ce sont les hommes et les femmes qui me font peur.

 

13 novembre 2014

récentes conversations

elle : "j'étais toute seule, j'avais rien à faire, alors j'ai pris ma voiture et je suis allée faire un tour....."

moi : "Quand tu n'as rien de prévu, tu peux me le signaler, et si je n'ai rien, on peut voir ....."

elle : "oh non, je ne veux pas te déranger" ...

moi : "mais si, pas de problème...."

elle : "oh non, je ne veux pas déranger "

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elle : "il faut ranger ta fierté et faire le premier pas"

moi : "ça m'est impossible, j'en suis incapable"

elle : "mais si il le faut, il faut être plus intelligente..."

moi : "c'est trop me demander et pourquoi eux ne bougeraient pas ?"

elle : "parce qu'ils ont aussi trop de fierté...."

 

Ces deux conversations n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Elles me sont restées dans les oreilles, l'une et l'autre. C'est du genre : "dialogue de sourd".

 

 

 

 

 

 

12 novembre 2014

Je le savais !

Quand on quitte une asso, on est content parce que ça fait longtemps déjà qu'on se pose la question et que si on pense autant, c'est bien qu'il faut partir, et puis personne ne vous retient de toute façon. Quand on quitte une asso, on quitte des gens que l'on rencontre régulièrement, avec envie, ou sans. Souvent, on peste car ça vous fait du boulot en plus, des tracas. Pour moi, j'ai toujours mal au ventre quasiment pour chaque réunion. L'an dernier, je n'avais presque pas assisté aux réunions mais j'étais liée aux autres par les échanges de mails. A chaque fin de mois, j'envoyais aux salariés leur bulletin de salaire, je faisais les virements. Je règlais les factures, surveillais les comptes, encaissais les chèques. Il y avait parfois de bonnes rigolades, même par mails... Je n'étais plus efficace, j'étais trop anxieuse, je pense que çà les gênait....

Aujourd'hui, je ne reçois presque que des mails de pub, presque plus de mails personnels. J'ai vite fait de tout mettre à la poubelle. Puis c'est le désert. Je ne reçois plus non plus de coups de fil. La prof de gym n'a plus rien à me demander. C'est normal.

Je le savais que c'était risqué.

Des années plus tôt, j'avais eu le même ressenti en quittant le bureau de l'école.

Vous servez une bonne cause des années et vous êtes aussitôt oubliée.

Je le savais. D'autres sont partis, et j'ai agi de la même façon qu'eux.

Je le vis, là, en ce moment, où les jours sont tout gris et les nuits très très noires. Je me sens bien isolée et pourtant, c'est moi qui l'ai décidé. On ne reste pas dans une asso juste pour avoir du lien, il faut y faire son travail, il faut être active. Il faut être capable de porter des projets, d'être enthousiaste, de booster. Je ne savais plus faire. D'ailleurs, ai je su le faire un jour ? pas vraiment. J'ai été une exécutante, pas une boosteuse.

C'est moi qu'il faut booster.

11 novembre 2014

difficile

Je reviens de voir ma mère. J'ai besoin d'écrire. Je pourrais écrire ailleurs, n'importe où, sur un bout de papier, juste pour moi, mais non, c'est ici. Parce que d'autres sont passés par là, parce que d'autres passeront par là. C'est difficile de voir ses parents dans cet état. J'ai de plus en plus de mal. Elle était agitée aujourd'hui, pas une minute d'arrêt, de la violence dans la voix, dans les gestes, taper sur le fauteuil. Un bras qu'elle a écorché. Pas moyen de la calmer. Je la trouve peu couverte, j'en parle à M. l'aide soignante, et je lui parle aussi du bras. Je lui coupe les ongles de la main gauche, celle qui a gratté. Ces mots sont presque tous incompréhensibles, elle crie fort. Je ne sais pas si elle souffre. Elle a le visage marqué, un oeil rouge. J'essaie de savoir si elle me reconnait, mais rien, aucune réponse qui pourrait le dire. Apparemment, par un sms de ma soeur, elle a reconnu hier sa belle soeur, elle a murmuré son prénom. J'aimerais qu'elle murmure le mien. Rien. Je suis restée une heure. Et me voilà revenue chez moi. Pensez vous qu'on peut avoir le moral après ça ? non, je suis triste, mais là je sais pourquoi. Je retournerai jeudi. Combien de temps cela va t il durer ?

9 novembre 2014

du mouvement

Vendredi, remplacer quelqu'un (certains diraient servir de bouche trou, beaucoup autour de moi n'aiment pas ça, trouvent à dire), j'ai sauté sur l'occasion, et je n'ai pas vu de mal, au contraire j'ai été choisie pour remplacer quelqu'un pour aller voir l'opérette. Bon, l'opérette en soi, j'ai pas trop aimé, mais c'était comme un exercice. Me laisser surprendre par une invitation de dernière minute. Oui, c'était un exercice. La salle était mi-pleine. Dommage pour la troupe. J'ai proposé aux deux dames de les emmener avec ma voiture. Nous étions très joyeuses de partir ensemble. J'ai compris qu'elles faisaient souvent des sorties ensemble. Peut être penseront elles à moi d'autres fois ? L'une est célibataire, l'autre veuve, elles sont plus âgées que moi ets habitent dans mon quartier.

Hier, nous étions à un anniversaire. Elle, je la connais par les ateliers d'écriture. Elle est beaucoup plus jeune que moi. Elle m'a adressé la proposition de me joindre au groupe pour fêter son anniversaire, pas un anniversaire à chiffre rond, un anniversaire comme un autre pour lequel elle avait envie de rassembler. Cà se passait dans un restau. Elle, offrant l'apéro, puis nous prenions le repas ou pas à notre charge. Je crois que presque tous s'étaient inscrits pour le repas. J'avais hésité à répondre, ne connaissant que les parents de C. Nous étions une trentaine. Il a fallu aller vers les autres plus ou moins, j'étais assez stressée au début, et puis je me suis laissée porter. L'apéro, c'est quand même toujours trop long. Mes jambes n'en pouvaient plus. Nous avons réussi à échanger. Parfois on tombe sur d'étranges personnages dont celui à la chemise à carreaux qui est entré dans un monologue interminable, nous vantant ses meilleurs coups, ses voyages et n'écoutant pas du tout ce qu'on tentait de dire. C'est ennuyeux.

Aujourd'hui, ce sera repas partagé chez une amie, là nous connaissons tout le monde. Ce sera plus simple et je pense que ce sera bon enfant.

Lundi et mardi, repos.

Finalement, nous sortons, c'est le principal. Je m'active à cela.

Trop d'années, j'ai laissé couler. Je me plaignais. Je me laissais envahir par cette phobie, n'en parlant à personne. J'esquivais les quelques invitations. Ou bien j'étais malade. Je n'avais pas l'impression d'en souffrir. Je trouvais sans doute que c'était plus simple que d'affronter. Et les invitations n'étaient déjà pas si nombreuses, et puis de moins en moins nombreuses.

On peut réactiver sa vie sociale, il suffit de provoquer. Il faut faire les efforts nécessaires.

Je ne considère pas ma phobie sociale comme une maladie parce que je ne reste pas entre mes 4 murs. Je pense qu'il y a des gens qui vivent cela. Non, pour moi, c'est un handicap, une lutte, mais j'y arrive. Sans doute, la plupart du temps, ça ne se voit pas. Je peux être même très sociable si je me sens bien dans le groupe. Tout se passe au niveau des pensées, de la préparation.

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