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sensiblement

8 août 2015

vivre...

Nous sommes allés tous les 5 au concert de Liane, endroit sublime, petite cité de caractère, j'aime ces lieux, j'ai déjà envie d'y revenir car nous n'aurons pas le temps de visiter. Nous arrivons tôt pour bien nous situer, flâner un peu autour du lieu du concert, puis pique nique, et hop nous serons assis pas trop loin de la scène. C'est la troisième année que je participe à ce festival. Je trouve que les gens qui sont là sont un peu guindés, ce n'est pas le même public que celui de l'autre festival, je ne sais pas à quoi ça tient. Liane chante magnifiquement bien, ces musiciens sont super, les lumières ajoutent de la magie dans ce lieu, et puis elle a de l'humour, ça ne gâte rien. Nous en sortirons une heure et demie plus tard enchantés. Elle chante ses chansons et puis des reprises de Salvador, de Daho....

La nuit sera courte....

Et ce qui n'était pas prévu, c'est que notre fille nous sollicite pour une autre sortie le lendemain, donc hier soir. Elle cherche du monde pour l'accompagner à un autre festival sur la côte, spectacles de rue. J'hésite, j'hésite même beaucoup, je sens encore la fatigue de la veille. Et puis, en moi, quelque chose (ou quelqu'un ???) me dit vas y.... il ne faut pas trop se poser de questions.... IL FAUT VIVRE !

Nous nous décidons tous les deux, nous passons la prendre, et nous voilà partie pour quelques heures, nous ne verrons même pas la mer, car ça se passe côté bois. Un spectacle d'un homme avec un cheval, nous arrivons c'est la fin.... un spectacle d'acrobates déjantés très rigolos mais très pro..... de la danse, de la musique.... et une bonne barquette de porc caramel..... C'est court, mais c'est VIVANT !  Nous reprenons la route et nous sommes bien fatigués.

Aujourd'hui nous recevons un couple et demain nous pique niquerons.

Nous sommes vivants.

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5 août 2015

ne pas sombrer....

Je n'ai pas de pèlerins, pas d'appel, pas de réservation. Peut être que ça s'arrêtera là pour cette année.

Depuis ma balade du soir avec la pèlerine, je suis retournée plusieurs soirs pour marcher et être en communion avec la nature. Le calme impressionnant du soir me fait le plus grand bien, j'aimerais bien aussi le partager avec d'autres, mais je voudrais qu'ils soient aussi pris par la beauté du lieu et ce qui s'en dégage, je ne voudrais pas bavasser tant et plus à ce moment là.

Hier soir je n'ai pas fait cette balade et elle m'a manquée. J'ai mal dormi cette nuit, je me suis réveillée et j'ai pensé à elle. J'ai pensé à tout ce temps que je lui avais consacré depuis onze ans. Peut être pas assez. J'ai pensé à cet endroit où j'allais, cela m'a permis de connaître l'univers des maisons de retraite, avec plein de choses à dire sur le fonctionnement, des choses plutôt négatives, mais aussi de belles choses avec leur partage, leurs fêtes, leurs sourires, les bénévoles qui font de leur mieux, c'est un réel univers qui commence déjà à me manquer. Que vais je faire de ce manque ?

Demain j'irai au concert de L. Foly, j'aime beaucoup cette chanteuse. Apparemment beaucoup ne la connaissent pas. Pourtant elle a eu de belles heures de gloire et ce n'est sans doute pas fini. Elle a une très belle voix jazzy. Le concert sera en plein air à presque une heure de chez nous. J'y vais avec mes amis de l'association, comme l'an dernier nous étions allés voir Maxime Leforestier.

2 août 2015

un mois qui commence .....

Hier, nous avons finalement décidé de faire une visite au funerarium, avant d'aller faire nos courses. Depuis quelques mois, mon mari m'accompagne pour faire les courses, c'est vite fait à deux, je prends toujours les mêmes choses et à la caisse, c'est plus rapide aussi. C'est aussi une façon de croiser un peu de monde, ça ne lui fait pas de mal de le sortir de son milieu.

Je disais donc que nous avons fait une visite : j'ai été très émue de voir sa femme et ses filles très éplorées, je me suis sentie mal dès le début, heureusement je me suis assise. J'ai suggéré à l'épouse un temps pour elle un de ces jours à la maison, aux filles dit quelques mots  qu'elles ont  appréciés. Je sais comme cela compte d'être entouré et de recevoir des mots doux, des gestes, cela apaise, et dans ces moments là on en a besoin. Mon mari est allé à la sépulture, moi non, il y avait la foule.

Après les courses alimentaires, nous sommes passés dans un autre magasin, avons pris 2 chaises longues pour siester dehors et des boites pour du rangement. J'ai aussi jeté un coup d'oeil aux jolis tissus parce que je m'imagine reprendre ma machine à coudre, quand ? je ne sais pas.

L'après midi, nous avons reçu la pèlerine prévue. Très sympa et dynamique. Encore un beau partage. Une femme très vivante qui dit aimer les gens "vivants". Nous avons abordé beaucoup de sujets ensemble. Pour la première fois, j'ai osé lui proposer une balade après le repas, évidemment pour cela il ne fallait pas traîner à table, et comme l'homme voulait travailler encore après, nous avons mangé vite. Puis, nous sommes allées à pied là où il y a un peu d'histoire, des bâtiments anciens, ainsi qu'au bord de l'étang. Nous avons poursuivi en longeant l'étang et les pêcheurs. Il faisait un calme incroyable et la lune énorme reflètait majestueuse. Je me suis dit qu'elle avait bien fait de venir, la pèlerine, parce que sinon je n'aurais pas fait cette balade là, et elle était bien agréable cette promenade du soir. Il faisait noir quand nous sommes rentrées.

Ce matin, elle est partie. C'était encore une belle rencontre.

31 juillet 2015

Un été pas comme les autres ....

Non, ce ne sera pas un été comme les autres. Je n'ai plus à me soucier d'aller la voir, de m'inquiéter pour elle parce qu'il ferait trop chaud, parce que le personnel n'arrêterait pas de changer, parce que ceci ou cela, plus rien....

Je suis encore dans la brume, peu d'envies, peu d'énergie, peu de motivations....

Hier j'ai appris encore une triste nouvelle, un homme avec lequel j'ai été bénévole dans une association est mort brutalement. Je n'avais plus aucun contact avec lui mais je pense à sa famille. Je n'ai jamais compris pourquoi nous n'avions pas gardé de lien. J'étais secrétaire de l'association, j'ai toujours pensé qu'il ne m'appréciait pas, j'étais sans doute trop anxieuse à son goût et ça devait l'enquiquiner, alors que lui menait son rôle de président sans trop se tracasser. Toujours est il qu'une fois tout cela bazardé, on se disait à peine bonjour.

Hier soir, C. m'avait proposé une marche. Elle n'était pas là quand ma mère est partie. Je pense qu'à sa manière elle a voulu marquer l'évènement. Comme j'ai peu d'énergie, nous avons fait plutôt une promenade entre bois et étang, en discutant. Elle s'intéresse à beaucoup de choses que j'aime aussi, nous nous sommes connues à l'écriture. Elle est beaucoup plus jeune que moi mais cela ne semble pas du tout la gêner. Je pensais à une époque que les amitiés étaient du même âge, mais j'avais tout faux. J'ai apprécié qu'elle me tende la main. Beaucoup de ceux que je connais davantage ne se sont aucunement manifestés depuis le décès.

Je reviens aussi sur l'hébergement des marcheurs mercredi : la dame s'était annoncée et j'ai reçu un autre coup de fil le soir même, un autre marcheur me demande aussi l'hospitalité. Ils marchaient ensemble, s'étaient déjà rencontrés plus tôt sur le chemin, et se sont retrouvés. Comme finalement elle était partie vraiment à l'aventure, elle a beaucoup apprécié l'aide d'autres marcheurs. Nous avons passé ensemble un très bon moment, comme la plupart du temps. Autour de la table, nous avons parlé de nos vies le plus simplement du monde autour d'un repas très simple. Ceux ci étaient particulièrement attachants. Samedi, nous recevons à nouveau une femme seule.

Ma soeur est passée chercher les petites cartes. Elle n'avait pas mis les pieds ici depuis si longtemps. Mais malgré tout, cela reste fragile même si je n'ai plus aucun ressentiment. Je pense juste que nos chemins, nos aspirations, sont différents, malgré l'évènement.

Qu'est ce que je cherche maintenant dans la vie ? de l'amitié, l'amour je l'ai de mes très proches. Du beau à voir, du bon à entendre. Du serein. Du partage. Les bonnes personnes pour partager. Les bons chemins à prendre.

J'ai toujours peur de m'ennuyer.

29 juillet 2015

Ce jour mercredi

Hier soir nous nous sommes couchés très tôt, fatigués, très fatigués. Nous nous étions promis pourtant de regarder sur A r t e les documentaires sur les juifs et musulmans, sujet qui nous intéresse tous les deux car nous aimerions vraiment comprendre, et bien c'est la télé qui nous regardait au bout de 20 minutes.

La journée se passe tranquillement, j'ai du mal à me remettre à la tâche, je procrastine sérieusement..... Je vis, je ne me soucie pas trop du lendemain. On verra bien. S'annonce une pèlerine pour ce soir, une autre pour samedi, ça va me changer les idées.... Comment font elles pour marcher seules sur le chemin ? En serais je capable ? Ici les femmes ont peur de faire une toute petite marche autour de chez elles toutes seules, elles pensent qu'elles vont se faire attaquer, parce que c'est arrivé à une il y a quelque temps, mais le gars n'était sans doute pas vraiment net. Cà s'est bien terminé. Ces femmes là n'ont pas peur, et je n'entends pas dire que cela arrive sur le chemin de Compostelle.

Je pense à des sorties éventuelles que l'on pourrait faire, il y a des tas de beaux sites à visiter pas bien loin. En ai je le courage ? Avec qui ? Si je lui demande, il va se sentir obligé alors qu'il a autre chose à faire et qu'il a plaisir à faire.

La semaine prochaine, nous aurons le temps d'un soir un concert à 1 h de chez nous. Nous avons les billets. Peut être cela me suffira pour l'instant.

J'ai reçu les cartes de remerciement, c'est très vite fait par internet. Je les trouve jolies, avec ces petites fleurs sauvages, ma mère était sans doute un peu sauvage aussi. Elle est passée les chercher, elle n'en a rien dit. Ils sont passés tous les deux. Nous avons renoué, sans parler du passé, simplement par la force de l'évènement. Toutes mes rancoeurs sont disparues, je n'ai rien fait pour ça, ma mère a tout emporté. C'est mieux ainsi. Ce n'est pas pour autant que tout va revenir comme avant. C'est sans doute impossible. Nos vies sont désormais très différentes. Pas les mêmes attentes.

J'ai envie de poésie, de silence et de lumière, ou de gris,

Surtout de poésie, c'est ce qui peut nous sauver.

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28 juillet 2015

Quand même le ciel devient triste !

Il est poétique ce ciel devenu gris, il me va bien, je n'aime pas beaucoup les grandes chaleurs, j'aime quand il fait juste chaud comme il faut. L'autre jour, au cimetière, ça nous tapait dur sur la tête à l'heure de midi. Et puis depuis quelques jours, le ciel aussi est devenu triste.

Et moi ? moi je me traîne, je ne suis pas très motivée au travail. Certains matins, je me lève très tôt, comme jamais, du genre 6 h. D'autres beaucoup plus tard. Je vais volontiers me coucher le soir et je m'endors très vite avec un sommeil bien lourd. Je n'ai guère de sensations, je me sens linéaire, ni trop, ni moins, je vis, c'est tout. Peu d'aspiration non plus. Les autres sont partis en vacances, ou partent, je m'en fous. Je n'ai pas envie de foule. Je me sens plutôt bien seule.

Quelques personnes m'ont fait signe depuis la sépulture, très peu. C'est pourtant là qu'on a besoin. Une de mes voisines qui a gentiment fait le déplacement pour un dernier hommage m'a fait promettre d'aller la voir quand j'aurai un coup de blues. Cà venait de son coeur et j'ai beaucoup aimé. Elle m'a dit que les gens ne pensent jamais (ou bien on va dire pas souvent) à soutenir avant et après l'évènement. Pourtant cette personne n'est pas de mon entourage immédiat mais j'ai bien entendu et j'irai, ce n'est pas loin, je peux même aller à pied.

J'ai reçu deux cartes de condoléances, c'est tout. C'est vrai qu'aujourd'hui avec les mails et les réseaux sociaux, ça ne fonctionne plus comme avant. J'avais beaucoup alerté mes proches par ces moyens là, je ne savais pas trop si je devais le faire. Il y avait eu l'annonce dans le journal mais tout le monde ne lit pas le journal. Alors j'ai osé les sms, les mails, et F.B.  Je l'ai fait le plus délicatement possible. Comme ça fait du bien de recevoir aussitôt des mots chaleureux.

Ma soeur a récupéré la plupart des vêtements, on avait proposé à la maison de retraite de les garder pour d'autres résidents, le personnel nous a dit qu'ils n'acceptaient plus cela. J'ai eu l'idée d'appeler une personne dont la maman est résidente. Je ne connaissais même pas son nom car c'est en nous promenant chacune avec notre mère que nous pouvions échanger, je sais qu'elle était très gentille avec ma mère. J'ai eu ses coordonnées et ai osé l'appeler pour lui proposer. Elle a accepté de passer voir.

Je ne ferai plus ce chemin si parcouru pour aller la voir, non je ne le ferai plus pour elle. Je pourrais éventuellement le faire pour d'autres personnes, je ne sais pas encore, je n'ai pas décidé.

Tiens ! le ciel pleure et moi aussi.

26 juillet 2015

Une semaine déjà !

C'est dimanche dernier qu'elle est passée de l'autre côté. Le coup de fil tant redouté est arrivé. J'avais pensé le scénario tant de fois que je ne m'y attendais plus. On s'était habitué à ses hauts et ses bas, et elle bataillait tellement. Mais là, c'était l'ultime bataille, elle n'en est pas revenue, elle a lâché son dernier souffle avec le personnel soignant, ils voulaient nous appeler, ils n'ont pas eu le temps.

Après le coup de fil, nous sommes partis là bas, et je l'ai vue, belle, reposée. Puis tout s'est emballé, les pompes funèbres, les paperasseries.....  nous ne l'avons pas revue avant le lendemain matin. Elle était différente, l'expression du visage m'était devenue étrangère, heureusement nous avions mis une photo sur la petite table et c'est vers la photo que je me suis souvent tournée. Elle était déjà partie.

Deux jours se sont succédés avec des visites et des échanges, la préparation de la cérémonie, tout cela est si fatiguant. Ici, les gens se déplacent beaucoup pour faire une dernière visite, certains passent très discrètement, tandis que d'autres s'installent et discutent car ils sont bien contents de retrouver des personnes qu'ils n'ont pas vues depuis longtemps, et ça finit même par faire un peu de bruit dans ce salon funéraire.

La cérémonie fut très belle, faite par un laïc, à défaut d'un curé parti en vacances,  je crois bien que je préférais. La chorale a bien chanté et l'homme a bien parlé. C'était l'hommage qu'il lui fallait. Une petite assemblée nous entourait, on aurait pu imaginer même beaucoup moins de monde vu le peu de vie sociale de ma mère.

Ensuite, nous sommes partis en procession au cimetière et ce fut le dernier adieu. Après, comme cela se passe maintenant, les proches pouvaient se réunir pour échanger et boire un café, ou un verre de vin. Nous, la famille proche, nous sommes même restés déjeuner dans ce petit restaurant. Et puis nous sommes rentrés, fatigués, moulus.

Depuis, nous avons du aller déménager la petite chambre, faire du tri, récupérer ce que l'on souhaitait.

Nous étions dans le mouvement, il reste encore des paperasses à envoyer, aussi les cartes.

Je me surprends à prendre tout cela du bon côté, comprenant qu'elle ne pouvait plus supporter autant de souffrance.

Maintenant, elle est là, en moi, tout le temps.

 

19 juillet 2015

Nouvelle

Aujourd'hui, voila qu'elle s'est arrêtée de vivre........   Cà ne pouvait plus durer.

Je vous embrasse et vous laisse pour quelques jours qui vont être difficiles.

Si vous saviez comme j'ai pleuré......

18 juillet 2015

Réjouissances/Non réjouissance

Je me réjouis à l'idée du voyage à vélo de mon grand fils, une idée d'hurluberlu, mais je sens qu'il vit des moments formidables, de belles rencontres, à ce que je lis sur sa page. On sent l'entraide quand il le faut, la générosité de certains inconnus qui le reçoivent chez eux et lui offrent l'hospitalité alors qu'il n'a rien demandé. Ainsi le monde serait bien meilleur que ce que l'on pense ..... à cogiter !            Je sens qu'il va revenir transformé.

Hier soir, je me suis réjouie de voir V. S a n s o n  et avant elle, Jeanne. Non pas Jeanne de la blogo, c'est pas que j'aimerais pas la voir en vrai, et en plus elle chante notre Jeanne, mais ce n'est pas elle. Il s'agissait de Jeanne C h e r h a l. Vous la connaissez ? elle est super. Ces deux femmes là c'était quelque chose hier soir dans notre petit paradis. Cà envoie, et pas que du pâté. Non, ça envoie de la belle voix, douce ou puissante, des textes et pas des petits textes de rien du tout, et de la musique et pas de la petite musique de rien du tout. Elles ont été généreuses, conviviales, à portée de coeur....... que c'était bon, que c'était bon. Un bémol, c'est que rester debout toute la soirée, ce fut dur. J'ai du m'asseoir un peu pendant le concert et là j'étais dans une forêt de jambes, pas facile de se sentir bien. On a chopé un espace sur un banc vers la fin, ouf ! les pieds k o en fin de soirée. Ce matin, j'ai fait la grasse matinée pour m'en remettre. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, j'en faisais plein de concerts. Là, constat : j'ai vieilli, c'est sur.

Aujourd'hui, je ne me suis pas réjouie de savoir que ma mère était à nouveau sous anti-biotique. Je l'ai vue cet après midi, mal sur son lit, oxygène et compagnie, plutôt lucide mais très mal en point. C'est dur de voir souffrir, c'est vraiment dur.

17 juillet 2015

l'omelette froide

A l'époque, il y avait le voyage scolaire et quelques journées réservées entre copines pour faire un pique nique. Nous avions notre recette inratable et à chaque fois, ma mère me préparait la fameuse omelette qu'on laissait refroidir avant de la mettre entre deux tranches de pain beurré. J'épatais mes copines car elles c'était le fameux oeuf dur, pain, beurre. Je ne connais pas l'histoire de cette omelette, peut être déjà ma mère en faisait pour elle quand elle était jeune, mais les pique nique ne devaient pas être à la mode à ce moment là pourtant ? Parfois, on emmenait son "manger" pour aller travailler aux champs, les gros travaux peut être, ou les champs plus éloignés, ce qui équivalait à pique-niquer..... mot utilisé depuis quand je ne sais pas. On n'emportait pas de salades, non, c'était quelques tartines, une au paté, l'autre au fromage, et un fruit peut être. Tout cela dans une grande serviette nouée. Ma mère s'appliquait à le faire.

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