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sensiblement

26 août 2015

j'ai failli oublier

Le temps passant, ma mémoire me jouerait t elle des tours ? Avant, même si c'était noté nulle part, je me souvenais de mes rendez-vous, de mes obligations. Mon mari s'en offusquait car il disait que c'était risqué et que du coup, lui ne pouvait pas savoir vu que c'était marqué nulle part. Récemment, j'ai loupé un rendez vous chez le dentiste (en plus il était noté celui-là), un rendez vous chez le kiné (noté aussi), mais si je ne regarde pas mes petites notes, hein !

Hier en fin d'après midi, après une séance chez l'esthéticienne (et oui, je m'y colle une fois par mois, je ne me pose plus de questions, ils m'en ont fait trop voir ces poils autrefois), je me suis souvenue qu'il y avait réunion de rentrée le soir même. J'avais reçu l'invitation, mais je ne l'avais pas imprimée. Mon cerveau a rattrapé le coup (pas tout à fait "out" le cerveau). Donc je vérifie et c'est bien ça, il y a réunion. Je ne sais pas dans l'instant si j'ai très envie ou pas d'y aller. Mais elle est importante. Il y a vote du bureau. Et puis au moins, je ne chercherai pas de programme de télé pour le soir.....

Nous voilà réunis presque au complet. Nous rediscutons du programme de 1er trimestre. Beaucoup de thèmes avaient été soumis, il y a le choix. Le programme est fait, les dates sont calées. Pour le bureau, à force de discussion, chacun prend ou reprend sa place. Quelqu'un est parti l'an dernier, c'était ça le plus compliqué. L'une de nous a bien voulu reprendre le flambeau. Moi je garde le comptage des sous. Nous rions beaucoup à ces réunions de préparation, parce que chacun y va de sa petite histoire, parce que nous nous connaissons assez bien depuis le temps, et parce que à force de parler d'anxiété, nous faisons beaucoup de dérision. J'ai ri hier soir comme je n'avais pas ri depuis longtemps, et c'était bon. Je me suis dit que c'était donc encore possible.

En sortant, j'ai évoqué le fait que pour moi, cela manquait de piment. Que nous ressassions beaucoup les mêmes choses, les mêmes problèmes aux réunions, et que parfois je doutais. J'aimerais y voir entrer l'art. Déjà depuis quelques années, une fois dans le programme, nous faisons un atelier d'écriture, il y a peu de monde, mais ceux qui le font en sont très contents. Et pourquoi pas le théatre, le dessin, le chant, la danse ???? Tout cela est une autre histoire à faire et à écrire. Pour ma part, quand je vais mal, c'est vers là que je me tourne.

Alors je croise les doigts pour que ça évolue.

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25 août 2015

A quoi j'aspire ?

A plus de sérénité, bien sur.

Non, c'est pas de ça qu'on parle. Aujourd'hui c'est une question pratique : avec quoi j'aspire moi, vu que mon bon vieil aspirateur a rendu l'âme ?

Dites moi TOUT sur vos aspis. SAC ou PAS DE SAC. Cher ou pas cher. Comment dénicher celui qui va me soulager moi et la femme de ménage ? Celui d'avant était lourd, tout en un, moteur, sac et tout et tout dans le balai, rien à traîner derrière, mais si lourd !

Lâchez vos aspirations sur les aspirateurs ici même. Et je ferai le tri.

23 août 2015

suite

Cette nuit, j'ai dormi. Mais ce matin au réveil, j'ai encore mal partout. Est ce à cause du rhume, ou à cause de la séance d'ostéo, il m'a bien prévenue que je serai k o un à deux jours ?

Hier soir, après un après midi à rien faire, j'ai proposé une petite balade à pieds histoire de me forcer un peu. Nous l'avons faite, lentement. Puis j'ai proposé une sortie en voiture pas très loin afin de pouvoir admirer un feu d'artifice. Certes, il aurait été préférable d'être sur place pour le voir, mais là je ne me sentais pas du tout avoir les jambes pour. Nous y sommes allés à l'heure annoncée, et sommes restés au bord d'une route pas très loin du site. D'autres aussi ont fait comme nous. Sans doute ne voulaient ils pas non plus être dans la foule ou peut être payer l'entrée ? C'était beau, j'étais contente de le voir.

Mais ce matin, je suis déçue de me sentir aussi mal. Du coup, l'homme est parti seul à cette fête sur deux jours, qui comprenait le feu d'artifice : une fête de notre métier mais nous n'y sommes pas du tout impliqués. Cela représente notre métier, mais par le biais d'un syndicat auquel nous ne sommes pas affiliés. Autrefois, mon mari y avait sa carte. Puis il a jugé que rien n'y était intéressant, que leurs idées n'étaient pas les siennes, que c'était magouille et compagnie. Aujourd'hui, nous n'avons pas d'étiquette syndicale. Nous voulons être libres. Il y est parti ce matin faire le tour des stands où il croisera sans doute des têtes connues. Il faut savoir être sociable, même si l'on se sent avoir des idées différentes. La plupart des gens y sont affiliés de génération en génération, sans trop se poser de questions, à cause de l'ambiance (bonne parfois, pour les fêtes par exemple) malheureusement beaucoup moins bonne parfois par les prises de décisions ou les manipulations....

Ne pas en faire partie n'est pas forcément la situation la plus sociable. C'est se mettre en marge et cela peut susciter des critiques. Mon homme a toujours été un peu en marge, dès l'enfance je pense, par ce qu'il a vécu. Il n'a pas envie de faire comme tout le monde pour leur plaire. Il y a un truc qui le caractérise : c'est qu'il ne lésine pas sur le travail, qu'il a toujours plein d'idées novatrices, et qu'il s'en fout de ne pas avoir que des amis. Une remarque également : la semaine, son téléphone sonne sans arrêt : cela va du simple coup de fil de travail au coup de fil de l'autre bout de la France pour prendre des renseignements sur comment il travaille, car untel a dit que ..... il pourrait l'aider. Le week end (hormis le travail), il reçoit beaucoup moins de coups de fil (voire aucun) car là il n'y a personne. Du coup, c'est plutôt moi qui gère comme je peux ou pas.

22 août 2015

Coup de mou

Je n'arrive pas à sortir de mon rhume, je n'ai vraiment rien fait en début de semaine. J'ai même passé du temps dans mon lit en journée. J'ai cédé ma place prise pour une petite rando nature, j'étais incapable d'y aller. Hier je me suis décidée à appeler un ostéopathe. Le remplaçant m'a proposé un rendez vous ce matin. J'y suis allée.

Apparemment, du côté des cervicales, c'était le vrai fouillis. Et aussi les trapèzes. Sans doute normal avec mes capsulites. Une bonne séance sur le crâne devrait m'aider à évacuer ce rhume. Pour le reste, je crois que je suis toujours en vrac, beaucoup trop stressée, avec toutes les conséquences sur le corps. D'ailleurs, les capsulites ne sont surement pas venues par hasard. Il dit que c'est plus long à guérir avec ce genre de tempérament.

Bref, je suis vidée, ko, pas d'énergie, pas d'envie. En revenant du rendez vous je me suis allongée. Puis j'ai déjeuné. Là je vous écris. Et après c'est sieste. Heureusement que ce week end, rien n'était prévu.

Et puis aussi, peut être que le corps relâche. Le décès de ma mère remonte a plus d'un mois maintenant. Peut être que j'accuse le coup maintenant. J'avoue ressentir le vide. Ne plus prendre la route pour aller la voir, ça fait vraiment bizarre.

Va vraiment falloir me ressaisir.

Pour l'instant, j'essaie de laisser passer et de ne pas culpabiliser, ce qui n'est pas si simple vis à vis de l'entourage.

19 août 2015

Toujours revenir écrire !

Dès que ça se bataille à l'intérieur, toujours venir mettre en mots ici pour s'alléger un peu. Bataille ? pas vraiment. D'abord c'est avec le rhume que je me bataille, il m'a sauté dessus, la tête est pleine, le nez bouché, les sinus pas en forme, j'éternue à tout va en plein mois d'aout...

Hier malgré tout, j'ai honoré la journée prévue avec mes deux amies. Enfin je n'en ai eu qu'une, l'autre a du décommander, à cause du décès d'une proche. C'est la deuxième année qu'on se fait une petite journée balade. Nous avons donc commencé par rendre visite à la défunte comme nous avons l'habitude de faire ici.

Puis à deux nous sommes parties vers la jolie ville déjà visitée deux fois récemment mais dont je ne me lasse pas. J'avais proposé la visite guidée de journée, je l'ai fait l'autre soir avec les lumières. Elles avaient accepté. Elles n'ont rien proposé d'autre d'ailleurs, nous n'avons donc pas eu à choisir. Je n'étais donc pas au mieux de ma forme, le rhume s'étant bien installé, et quand c'est comme ça, j'ai l'impression qu'il me manque la moitié de mes sens et de mes neurones.

La visite était assez semblable mais axée sur l'architecture, avec une autre guide que celle de samedi, groupe moins important. C'est très intéressant, j'apprends plein de choses jusque là totalement inconnues.

La difficulté, c'est que je sens mon enthousiasme et que je vois souvent les autres rester assez réservés. Ils ne semblent pas voir le beau, le ressentir, s'en ébahir ! ce fut le cas encore hier.... et je ne le comprends pas.

Pour moi, ces paysages sont magnifiques, les maisons, les ponts, l'eau, tout ! et être accompagnés de gens déambulant sans s'en émerveiller, ça me fait mal.

Moralité = j'irai peut être seule la prochaine fois, au moins je ne serais pas déçue. Je dis ça, je dis rien.

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17 août 2015

des mots qui viennent...

En regardant la mer,

Le visage bien clair,

Mes deux grands yeux s'étonnent

de n'être plus personne.

Je suis la vague qui s'abandonne,

Je suis le vent marin,

Je suis la mouette qui s'envole,

Je suis l'écume légère,

Je suis le galet sur le sable,

Je suis le petit bout de verre,

Je suis le ciel qui se couche,

Je suis le cerf volant du soir,

Je suis la douce journée,

Je suis ce rire entendu par là,

Je suis le panier de pêche qui attend le pêcheur,

Je suis l'été qui passe ….

17 août 2015

le beau

J'ai fait partie pendant quelques années d'un groupe de paroles, avec l'enseignement de Lise Bourbault. C'était le début de tant de découvertes. L'animatrice avait le don de nous faire comprendre tant de choses, de nous faire évoluer, de nous faire partager. J'ai rencontré là de belles personnes avec lesquelles je suis restée en lien. Elle nous avait parlé si bien du "beau". Le "beau" nourrit notre âme, nous fait tant de bien. A partir de là, je n'ai plus jamais regardé les paysages ou les gens de la même façon. Et j'ai compris comme cela était nécessaire de s'en imprégner.

Samedi, j'avais réservé une visite dans une jolie ville pas si loin que ça, mais que l'on ne connaissait guère. En y allant le 14 juillet, déjà nous avions compris qu'il y avait à voir encore, et encore. Depuis j'ai communiqué avec l'office de tourisme qui m'avait renseignée sur toutes les randos. J'avais proposé aussi à un couple d'amis qui ont dit oui. Alors nous y sommes partis, avons visité tranquillement avant la rando le parc près de la ville. Puis nous avons dîné dans la pizzeria, il y a beaucoup de restaurants, à quatre, c'est toujours difficile de choisir, l'un veut plutôt manger des galettes, l'autre une pizza. Dans ce cas là, nous avons tendance à laisser les accompagnants choisir. Pas de regret, c'était vraiment très bon, la pizza et la salade de fruits. Ben oui, en ce moment, je laisse tomber les tiramissu, les pêches melba, les tartes tatin et les crèmes brûlées.... pff..... Et puis à 21 h, il fallait être à l'O.T. Un petit groupe se forme juste devant. Sans doute 30 personnes environ. La guide est jeune et charmante, elle nous entraîne vers le chateau, puis sous les halles, et vers l'église, et dans les ruelles, celles qui sont en escaliers, vers les petits ponts pavés, tout cela en belles lumières. Elle ne tarit pas d'anecdotes sur les lieux. Nous sommes sous le charme de la ville et de la guide pendant une heure et demie. Il fait tiède, un gilet sur les épaules peut suffire.

Je sens que je vis un beau moment, cela vaut bien des fêtes où l'on s'ennuie parfois !

Se mettre en action, il y a tant à visiter, tant de propositions .....  Je suis de ces personnes qui font le pas.

15 août 2015

presque un mois

Bientôt un mois qu'elle est partie.... Je pense à elle presque tout le temps. Elle m'apparait. J'ai même l'impression d'être plus avec elle qu'avant qu'elle ne parte. Je cherche dans tous mes souvenirs sa trace, ses mots, ses cheveux, ses yeux. Je voudrais lui ressembler. Je lui ressemble déjà, mais je voudrais encore plus. Je n'ai pas son calme, je n'ai pas sa maîtrise. Je n'ai pas son humilité. Je n'ai pas sa foi.

J'ai souvent pensé que sa vie était détestable, mais qu'est ce que j'en sais ? Elle a manqué de confort, a connu cela à l'automne de sa vie. Elle a eu si peu de vie sociale après avoir épousé mon père. Je pense qu'avant elle avait été une petite fille plutôt obéissante, un peu timide, mais les photos de sa jeunesse la montrent très souriante. Elle n'est jamais allée travailler chez les autres comme la plupart des jeunes filles de l'époque. Pourquoi ? était elle préservée ? Sa mère avait elle même peut être souffert de cela et n'avait pas voulu que sa seule fille vive ce temps là ? Elle travaillait avec sa famille, au sein de la ferme.

Détestable pourquoi ? parce que mon père lui avait imposé une vie pas très confortable.

Mais qu'est ce qui me prouve qu'elle ne s'en était pas accommodée ?

Comment juger si les autres sont heureux ou pas ?

J'aimerais prendre le temps de retrouver les photos, j'en ai rapportées, j'ai rapporté aussi d'autres choses.

Tout est en sac, je n'ai pas encore ouvert.

12 août 2015

de doux souvenirs : la petite robe bleue

La perte de nos parents nous ramène en arrière et nous retrouve sans cesse des souvenirs enfouis.

Je ne me souviens pas du fait, mais je me souviens de la robe, qui hélas est disparue, sans doute donnée à une de mes cousines, c'est ce qui se passait la plupart du temps, quand le vêtement était devenu trop petit.

Je pense que c'est ma soeur qui m'avait raconté ça. Ma mère était à l'hopital, j'avais si peu d'habits. Mon père était allé m'acheter une robe, je pense que je n'étais pas avec lui. Elle était un peu grande au départ, bleue, à petites fleurs, et en nylon. Jusqu'à ce jour, mes robes étaient sans doute plutôt en coton. Cette robe avait surpris, je crois que ma mère ne l'avait pas trop aimée au début, justement parce qu'elle était en nylon. Je l'ai beaucoup portée, je m'en souviens, elle n'était pas salissante.

Ce qui me plait dans cette histoire, c'est que mon père avait pris soin de moi. C'était sans doute la première fois qu'il faisait un achat pareil.

Ah, cette petite robe bleue, comme j'aimerais la revoir, comme j'aimerais me revoir avec elle, si peu de photos et pas avec cette robe.

Comme elle était un peu grande, je l'ai beaucoup portée ! peut être que je l'ai usée ...

11 août 2015

laissez moi respirer !

Je n'aime pas être dépassée et pourtant je le suis. La paperasse s'amoncelle, le jardin déborde, et je vois trop de gens d'un coup. L'hiver prochain, ce sera bien différent. Quand je serai bien seule au coin de la cheminée, je rêverai d'été avec tous ces programmes.

Là, ils viennent cueillir parce qu'on le propose (tout discrètement) car justement on ne veut pas y passer tout son temps. Mais ils discutent aussi. Ah ils aiment discuter avant de retourner chez eux. Moi aussi d'habitude j'aime discuter mais là, je n'en peux plus.......

Et puis je suis retournée à une sépulture, la femme d'un cousin, l'aîné des cousins. Après que ma mère ait refermé le livre de cette génération, la génération (celle dont je fais partie) vient d'être endeuillée aussi. Quel temps nous reste t il ? Nous sommes allés seulement à la cérémonie, pas le courage de faire une visite. La défunte avait choisi presque les mêmes chants et lectures que nous, elle avait eu dans les mains la feuille que nous avions faite, ça lui avait plu, elle avait choisi et donné ses consignes, car elle savait qu'elle pouvait partir, et elle est partie. C'est émouvant, j'ai eu les yeux bien mouillés une fois de plus. Il y avait peu de famille, la plupart est en vacances.

Je n'arrive plus à faire ma promenade du soir. Cà n'a pas duré longtemps.

D'ailleurs je ne sais pas très bien à quoi j'arrive, encore un peu à vous écrire, parce que je me dis que peut être vous passez par là.

J'ai reçu un mail de quelqu'un qui me suivait sur ce blog. Un jour, comme je n'avais plus de nouvelle, je lui avais écrit. Elle me répond longtemps après et sa réponse est si touchante parce qu'elle est étonnée qu'on s'inquiète d'elle, elle pense n'intéresser personne.

Alors si mes écrits peuvent aider quelqu'un, si le fait de lui faire signe lui donne un peu d'élan, alors je suis contente, et tant pis pour le fait que je me sente dépassée, ça passera !

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