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sensiblement

17 février 2016

prêt(e)s à continuer ? comme d'habitude (copiez collez le début puis continuer en commentaire)

 

Les prétentieux ne marchent pas dans l'ombre

Pas l'ombre d'un doute n'effleure leurs pas

le 22 02

Cette consigne n'a pas eu de succès, je la déclare terminée. Les prétentieux n'intéressent pas, et c'est plutôt bien ainsi .... j'avais envie de changer un peu de genre, merci à kakushiken d'avoir participé et à bientôt peut être pour une nouvelle écriture à plusieurs mains ....

 

 

 

Les prétentieux ne marchent pas dans l'ombre
Pas l'ombre d'un doute n'effleure leurs pas
Ils se présentent à vous sans aucune honte
Suffisants de leurs mensonges et bien au-delà
Droits dans leurs bottes ils effarouchent
les hommes de la première couche 

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15 février 2016

les jonquilles

Et le bruit du silence

qui claque à mes oreilles

pour dire ton absence

Chercher dans le ciel bleu

un signe, un tout petit,

Rien

Rien qu'un beau ciel qui danse

Soudain mes pas guidés 

vers le pré de jonquilles

Mes doigts cueillent en douceur

Tu aimais tant les fleurs

 

 

 

 

15 février 2016

fantaisie

Nous avions une couturière. Pourtant ma mère se débrouillait en couture mais pour les manteaux ou les robes et jupes, la plupart du temps, elle lui faisait appel. Elle s'appelait Jeanne, c'était une conscrite de mon père. Elle était célibataire, s'est mariée vraiment sur le tard, et n'a pas eu d'enfant. Elle était gaie comme un pinson, vivait dans une toute petite maison, je pense qu'il y avait aussi ses parents avec elle dans mes souvenirs lointains, mais dans la pièce où nous allions, elle était la plupart du temps seule. Avec un grand manteau qu'on ne voulait plus, elle en retaillait un petit pour moi. Avec une nouvelle étoffe, elle créait une robe d'enfant pour moi, de jeune fille pour ma soeur. On avait quelques séances d'essayage que je redoutais un peu, il fallait bien se tenir et faire gaffe aux épingles qui parfois piquaient un peu la peau. Il fallait surtout penser à la fantaisie qu'on allait mettre à ce nouveau vêtement : souligner d'un joli croquet, ajouter un pli creux, mettre des volants aux bouts des manches, une petite bande de fourrure à la capuche.... Elle avait des idées et c'était toujours joli à porter. Ma mère n'aimait pas l'excentricité mais aimait bien les petites fantaisies qui faisaient qu'il n'y aurait aucun autre vêtement pareil.

J'aime beaucoup ce mot "fantaisie". Il est sans doute désuet.

Nous n'allons plus beaucoup chez la couturière. Ainsi manquerions nous de fantaisie ? Comment en ajouter à nos vies ?

Je me souviens surtout du croquet orange sur la robe à fond blanc et à pois jaunes et orange. Hélas je n'ai pas de photo.

14 février 2016

Autour du dimanche

Cette semaine j'ai consulté la gyneco. Une nouvelle. Je n'avais plus d'adresse. Il y a quelque chose à ôter. Apparemment ce n'est pas grave. Juste quelques heures en clinique. C'est à prévoir. Quand elle me l'a dit, j'ai eu très chaud. Est ce que c'est pour ça que depuis je stresse comme une dingue ? Il m'a acheté un tensiomètre : c'est haut, très haut, trop haut ! J'ai appelé le service de garde ce matin, pas mal à la tête ? euh non pas vraiment, la tête un peu lourde. Pas de difficulté à respirer ? Non pas vraiment, un peu d'oppression dans la gorge ! Prenez un comprimé de plus si ça ne baisse pas. C'est le danger des tensiomètres à la maison : ça donne de l'anxiété ! Ben, c'est ma médecin qui me l'avait conseillé !

Je suis allée marcher un peu, je manque peut être d'exercice physique. Je me fais peur. La semaine a été un peu dure. J'ai eu mon petit fils quelques jours à garder, ça change, ça bouge beaucoup, à cet âge, faut presque toujours être derrière. Et comme mes épaules sont encore douloureuses, certains gestes sont difficiles.

Alors on a décidé de ne pas bouger aujourd'hui, il a fait la cuisine pendant que j'étais partie marcher. Et je me suis lovée dans mon fauteuil, j'ai repris la tension en début d'après midi : elle avait un peu baissé. Cà m'a rassurée. Deviendrais je hypocondriaque ? Je ne l'étais pas avant.

J'ai profité de mon salon sans rien faire, le soleil était généreux et bienfaiteur à cette saison, tandis qu'en été il est casse pied dans mon salon. J'ai zappé de reportage en reportage, et je me suis dit que j'avais de la chance de pouvoir ne rien faire, et de me sentir quand même bien chez moi, malgré les petits problèmes qui surviennent.

Je ne me sentais capable ni d'inviter, ni de sortir.

10 février 2016

Après la pluie vient le beau temps ....

C'est bien connu, après la pluie vient le beau temps. Il a bien venté, il a bien plu, grêlé.... Je suis restée à l'abri autant que possible.

Et dans nos vies ?    Oui après l'engueulade, il y a la réconciliation. Après la maladie, il y a la guérison. Après la période de chômage, il y a le nouveau travail. Après la dépression, il y a le mieux être. Après la trahison, il y a le pardon. Après le silence, il y a la communication. Après la nuit, il y a le jour. Après la solitude, il y a l'amour. Après le désespoir, il y a l'espoir. Après le noir, il y a la lumière....

Bref, la liste pourrait être longue.

Voir la lumière un peu plus loin. C'est la solution. Pas facile de la mettre en pratique.

J'ai quelques soucis de santé en ce moment, pas graves du tout, mais qui m'obligent à consulter. J'ai pensé que j'en avais marre, toujours un truc qui ne va pas. Je me suis dit aussi qu'une fois que ce serait réglé, ça devrait aller....

Je trouve que ce blog est déserté. Mais qu'est ce que ça peut faire ? J'écris, c'est le principal. Je ne trouve sans doute pas de sujet assez original qui attirerait des commentaires. D'ailleurs, je n'ai jamais souhaité faire un blog original. Et puis moi même, il se peut que je commente moins par ailleurs, alors ce qui arrive est normal.

Hier soir, quelqu'un m'a dit : alors, on ne te voit plus ? Je n'aime pas cette question. Bon, après la pluie vient le beau temps.

 

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8 février 2016

Ecoutez la parler de la poésie ......

6 février 2016

fin de semaine

Cette semaine, j'ai ressenti de la fatigue. Peut être liée à un problème ? j'ai du consulter, une analyse de sang et d'urine sont en cours, j'ai voulu chercher les résultats mais on m'a demandé de revenir dans 3 jours. Je n'ai pas de douleur mais quelque chose ne tourne pas rond. Du coup, je psychote un peu. La tension est plutôt haute, le médecin m'a confié un tensiomètre pour vérifier sur 3 jours.

Cette semaine, je suis allée malgré tout à l'atelier d'écriture le lundi, le groupe a diminué encore une fois, nous sommes repassés à 4 personnes à écrire plus l'animatrice, toujours aussi intéressant.

Cette semaine, je suis allée aussi au restaurant un soir, c'était proposé par un artisan et sa femme, que l'on fait travailler sur l'année, c'était fixé depuis quelque temps. Je n'étais pas emballée le soir même, et après j'étais enchantée car ce fut un excellent moment de simplicité dans un nouveau restaurant où l'on a vraiment bien dîné. On aurait dit qu'on se connaissait depuis toujours alors que ça ne fait pas si longtemps que ça. Le couple a presque 20 ans de moins que nous, mais nous avons vraiment bien échangé, mêmes idées, super soirée, et simplicité, et oui ça existe encore.

A part cela, rien d'extraordinaire. Depuis quelques semaines, je ne vais plus qu'une seule fois chez le kiné, j'en avais tellement marre. Tout n'est pas récupéré mais ça avance doucement.

Aujourd'hui j'ai pris mon téléphone pour appeler L. qui est en cure, j'ai pensé qu'à sa place, j'aimerais beaucoup qu'on pense à moi, j'ai pensé à elle, je ne lui ai pas parlé longtemps, quelqu'un lui faisait une visite au même moment, je la rappelerai. Nous fréquentons le même groupe en réunion, il est normal de s'entraider. Puis j'ai appelé A. que j'ai rencontrée aux ateliers d'écriture. Nous avons bavardé longuement.

J'ose appeler les gens, c'est déjà ça. Enfin pas tout le monde. Il y en a une à qui j'ai laissé de nombreux sms, et qui ne me répond jamais. Elle n'habite pas loin de moi. J'ai du mal avec les gens qui ne répondent pas. J'attends maintenant qu'elle se réveille, mais peut être qu'elle préfère que je ne l'appelle pas.

Je vous encourage à écrire à mes petits ateliers d'écriture, ça me ferait plaisir. Merci.

3 février 2016

quelques lignes encore à plusieurs ?????

Que voulez vous ? ça me reprend régulièrement, à vous de continuer :

 

La nuit, le ciel s'ennuie

Il compte ses étoiles

Sans bruit

Le jour il fait du gris

 

Poème terminé le 9/02

La nuit, le ciel s'ennuie
Il compte ses étoiles sans bruit

Le jour il fait du gris
Le jour, le ciel jubile
Il contemple son soleil
Il applaudit le jour, il est heureux

Il invite les sœurs jumelles
Au petit matin et à la venue du soir
Et voilà que s'avancent "Aurore" et "Crépuscule"
Louant le ciel d'un kaléidoscope de couleurs.

La nuit, plus jamais le ciel ne s'ennuie
Il écoute les murmures des rêves
Des enfants endormis au creux de leur lit

Puis soudain il se couche
Juste là sur ta bouche
Voilà le ciel qui dort
sans plus aucun remord

C'est ainsi que les anges
se mettent à danser
au milieu des nuages
Et le vent au violon
s'en donne à cœur joyeux
d'honorer ce ciel sage
après ce ciel de feu

 

 

1 février 2016

Indélicatesse

Vous est il arrivé d'être présent dans une assemblée grande ou petite et que certains s'accrochent ? Dernièrement, nous avons vécu cela. Il y a eu ce repas, l'une a prononcé le nom de l'ex de l'amie présente, chose que nous savons qu'il ne faut absolument pas faire, elle l'a fait, et l'autre a réagi en lui interdisant. Elle a dit qu'elle pouvait dire ce qu'elle voulait. Nous étions mal, très mal. Après avoir beaucoup pâli, elle a failli partir et puis s'est ravisée. Nous en avons reparlé plus tard, elle et moi. Elle n'avait pas encore revu l'amie (qui est sa grande amie d'ailleurs), mais elle voulait s'expliquer avec elle. Nous avons cru un instant que le repas allait se planter là, car si elle était partie, je me demande bien ce que nous aurions fait. 

Et puis lors d'un apéro, l'hotesse reproche vivement à l'un des convives d'avoir trop parlé santé à un de leurs proches, en exagérant le propos. Elle insiste, il essaie de se défendre, elle insiste sérieusement. Nous, nous regardons nos chaussures. Et doucement, tout se remet en ordre et la soirée continue. Le lendemain, je textote à l'accusé qui est encore sous le choc et qui me dit qu'il a failli partir.

Aux deux fois, les gens qu'on a un peu "cherché" sont restés par respect pour ceux qui étaient autour d'eux, pas pour celles qui ont attaqué. Je me rends compte qu'à chaque fois, c'était une femme.

L'ami me dit qu'elle aurait pu lui dire plus gentiment et en privé, c'est ce que j'ai pensé aussi.

Vivement la prochaine réunion de C N V, je pense peut être en parler, pour savoir si j'aurais du intervenir, je me suis sentie hyper mal à ces deux occasions.

Certaines personnes ont vraiment du mal à bien communiquer. Pourquoi mettre les gens si mal à l'aise ?

 

31 janvier 2016

Il y a des ratés

Je ne vous ai pas parlé de deux moments qui m'ont gênée récemment :

- un soir : une petite réception autour d'une ré-ouverture d'agence, nous y sommes conviés, je ne me suis pas trop posée la question d'y aller ou pas, ça me semble facile. Arrivés là bas, ce l'est un peu moins, il faut rejoindre un groupe de personnes autour d'un petit buffet, je commence à avoir chaud, et comme les locaux sont exigüs, il y fait vraiment trop chaud... Impossible de se découvrir et de poser ses vêtements quelque part. Devoir faire face à la chaleur, aux gens qui nous entourent, aux petits canapés servis et au verre dans la main, devient tout à coup un tour de force. Je me demande bien comment j'ai fait, nous sommes partis le plus vite possible rejoindre une autre réception plus facile pour moi, dans le voisinage, un endroit plus vaste et plus simple. Je suis déçue.

- un autre soir : j'avais accepté une invitation à un apéro lecture, dans un café, j'y vais avec une amie qui a très envie d'y aller aussi et surtout pas seule. L'endroit m'effraie un peu. Nous avançons dans une petite salle, où nous nous entassons le plus possible pour que ça tienne ici, et là encore j'ai très chaud. Je dois gérer, du coup j'entends mal les textes lus car je suis occupée à mon stress. A la fin, nous prenons un verre, nous rejoignons le bar et là j'aperçois à l'autre bout quelqu'un que je connais, et que je n'avais surtout pas pensé voir ici. Cà me met mal à l'aise. Cette soirée est aussi pour moi un raté car je suis loin de rester naturelle et sereine.

Il y a encore ces moments où dans un contexte social, j'ai du mal.

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