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sensiblement

27 mai 2016

Réaliser vraiment ....

Que ce qui nous est le plus cher, c'est notre famille proche : son mari, ses enfants et leurs amis, son petit enfant, pourquoi chercher plus loin ?

Que ce qui nous empêche d'avancer, c'est de toujours attendre......

Que pour être heureux faut il être entouré de plein de gens... ? non sans doute, il faut s'aimer SOI.

Que l'on ne peut pas faire de fête de voisins.... parce qu'on n'en a pas, enfin ils sont assez loin, peut on dire voisins ? et personne n'a rien proposé.

Qu'aller en réunion une fois par mois ne nous apporte pas du tout ce que l'on espère : l'amitié, alors ce soir on décide de ne pas y aller.

Que ce qui importe, c'est la santé. Cette semaine, on a eu connaissance de trois décès. Le dernier, c'est une dame d'à peu près mon âge, on l'a connue étant jeune, et après un peu aussi, c'est la soeur d'un ami, c'est si triste. Demain on ira à sa sépulture, pour le repos de son âme, pour son mari, pour ses filles et puis pour nos amis.

Que ce qui importe c'est de vivre le moment présent, même si on n'est pas dans le moule, même si on vit isolé, on a ses livres, on a sa forêt, on a ses pieds pour marcher, on peut être heureux comme ça.

Que demander l'aide à l'univers, ça fonctionne souvent bien, alors une fois de plus on va demander l'aide.

Que si on se retape bien comme il faut, on pourra se proposer aux petits frères des P., sans doute il y a des besoins, des gens en quête d'amitié, et de relations, qui le font savoir, alors on sera utile et on nourrira également son besoin.

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25 mai 2016

Aujourd'hui j'ai menti

Quand S. m'avait appelée, elle n'était pas très bien non plus, regrettait de ne pas aller marcher ensemble, finalement on avait programmé un moment puis déprogrammé, j'avais oublié le rendez vous kiné, et en plus il faisait mauvais temps. C'est elle qui avait proposé aujourd'hui, sans être sure, car elle avait une petite en garde, mais ça semblait pouvoir se faire. Entre temps, je l'avais rappelée pour son anniversaire, et puis annoncer le décès de la dame dont j'ai parlé car elle la connaissait aussi. Nous n'avions pas reparlé de la rando. Aujourd'hui, n'ayant pas de nouvelle, je lui envoie un sms en l'interrogeant sur cette rando ? Elle ne répond pas par sms, elle appelle.... et finalement elle avait pratiquement oublié sa proposition, dépassée par la garde de la petite. Je l'avais compris avant qu'elle me le dise. Et puis elle a dit : j'espère que tu ne m'en veux pas, elle se perdait dans ses mots. J'ai dit que NON. Et bien aussitôt j'ai pensé que j'avais menti. Mais si je lui avais dit que j'étais vexée, comment l'aurait elle pris ? J'ai préféré faire sobre et dire qu'on reportait. Cà m'aurait fait le plus grand bien de prendre l'air, j'ai pensé sortir seule et puis non, je suis restée au bureau. J'aurais pourtant besoin de ne pas être seule. Je suis encore mal. Je le dis à mon mari, mais je crois que depuis le temps, il n'y fait plus attention, ou bien alors il pense que j'exagère, ou bien il ne sait pas quoi faire. Quand j'ose le dire un peu autour de moi, ça me donne l'impression de faire fuir les gens. Il faut donc garder son mal-être, ne compter sur personne. Comment faisait ma mère ?

Tout à l'heure, j'ai tenté d'appeler A. Elle doit être au travail. A elle, je lui aurais dit que j'étais encore mal. Elle n'aurait pas pu faire grand chose pour moi mais elle m'aurait écoutée. Quand on est dans cet état, on se sent seul au monde. D'un coup, j'ai l'impression de ne plus avoir personne autour de moi. Et puis, on ne peut pas parler de cela à n'importe qui. La plupart me répondrait que je ne manque de rien. C'est sans doute vrai. Mais c'est bien autre chose.

J'ai menti, tant pis. C'est pour elle que j'ai fait ça.

24 mai 2016

écrire ensemble

V'là le début - à vous .....    écrire à la suite ou à l'intérieur - si possible avec rimes.... en reprenant le message d'avant et tout cela en passant par les commentaires.

 

Le ciel est un mystère

A s'en rouler par terre

A partir en enfer

 

Rien reçu depuis le 24 mai, je considère le poème terminé.

 

 Le ciel est un mystère
A s'en rouler par terre
A partir en enfer

Le ciel est un mystère
A trop chercher, notre âme s'y perd
Vite, retrouvons la source qui nous désaltère !


Prenons le bleu, le blanc

Prenons notre temps


Les yeux dans le bleu
Les yeux dans le gris
Les yeux dans la vie
De ce ciel changeant

24 mai 2016

Prendre son temps ....

La bataille n'est pas encore gagnée. J'ai pesté encore ce week end contre rien, contre tout. Sauf quand j'ai reçu un pèlerin. Ils me mettent en joie, ils portent la joie les pèlerins. L'homme seul d'un certain âge aimait la conversation, ça tombait bien. Le matin, je ne l'ai pas revu, il partait trop tôt, je suis restée dormir. Le temps n'était pas non plus de la partie, du gris, de la pluie, forcément ça n'aide pas. Nous sommes allés voir nos enfants, le petit aussi me met en joie. La séance de CNV qui devait avoir lieu dimanche toute la journée a bien été annulée.

J'ai pris suite à l'intervention que j'ai subie des hormones comme prescrit, peut être que ça m'a détraquée. Franchement, un moral aussi bas, tout à coup comme ça ! ça m'arrive, c'est vrai mais j'émets des réserves sur ce traitement. Ou alors est ce le temps ? J'attends que ça passe.

Hier, j'apprends un décès, celui de la maman d'une connaissance, cette dame vivait depuis très longtemps à la maison de retraite où était également ma maman. Cette dame était si gentille, agréable. Elle avait des yeux rieurs et doux, je l'aimais beaucoup. Je ne l'avais pas revue depuis l'été dernier. Moi qui habituellement n'aime pas faire de visite, la question ne se posait pas, j'avais la force d'y aller seule, c'était évident. J'y suis allée, j'ai vu les proches, les ai embrassés, j'ai vu aussi quelques soignantes que j'ai également embrassées, j'aurais aimé leur dire combien elles me manquaient, elles et ma mère. Je ne l'ai pas dit mais je pense qu'elles ont compris. L'instant était émouvant.

Puis juste après, j'ai enchaîné avec chorale où trois personnes nouvelles rejoignaient le groupe. Pas facile, facile ! je ne sais pas lire les notes, je pensais que ce n'était pas très important mais je pense que ça aide. Mais quand ça fonctionne, que je reste dans ma voix et que j'arrive à entendre les trois voix mêlées, je trouve ça magnifique. Il faudra travailler et se sentir à sa place. Nous entamons l'apprentissage de nouveaux chants.

Et puis j'ai terminé avec une séance d'écriture, un atelier très intéressant où nous étions 6. Après nous avons papoté dehors, j'avais froid, avec deux autres écrivantes, ça m'a fait du bien, mais j'avais quand même très froid. L'une d'elles m'a reparlé du moment qu'elle avait passé chez moi quelques semaines plus tôt, avec son mari. Je les avais invités un dimanche, et puis je n'avais plus eu de nouvelle. Elle m'en a reparlé avec tant de chaleur et d'amitié que j'ai un peu moins douté sur mes capacités à échanger. Elle m'a dit qu'elle nous réinviterait dans leur nouvelle maison. J'avais eu peur d'être nulle car ils sont très érudits. On leur avait fait visiter notre environnement, ils étaient conquis par l'endroit et par nous semble t il.

Cela m'a rassurée.

Je doute beaucoup trop de moi.

 

20 mai 2016

jour après jour

C'est encore très fragile à l'intérieur, je regrimpe petit à petit l'échelle. Accepter de ne pas être forte. Être celle qui n'a jamais été forte. Etre celle qui a souffert d'être la fille de ce père faible aussi. Elle a eu ce modèle, il faudrait qu'elle cesse de le regarder, mais je crois que c'est dans le sang, dans les tripes.

C'est fragile mais j'y mets de l'ardeur à reprendre un peu d'air. Le jour où je suis partie avec A, je lui ai proposé une autre sortie. C'était hier soir : un ciné avec un débat après. On en parle beaucoup, mon fils l'avait vu. Merci Patr.n. Je suis tombée dessus en regardant le programme de la semaine. Elle a accepté ma proposition, pourtant ça lui faisait des kilomètres. J'ai pensé qu'il y aurait plein de monde alors on s'est retrouvé tôt. Pas du tout. Une petite assemblée. Des figures du coin. C'était organisé par une association engagée politique. Je ne suis pas du tout là dedans. Ils se saluaient entre eux. Rien pour nous. J'ai quand même rencontré quelques personnes que j'ai saluées. On a tout aimé : le film, le débat avec la journaliste. J'ai trouvé que c'était un bon moment, où j'apprenais des choses. Je suis rentrée tard, il n'était pas rentré du travail. Il serait venu sinon.

J'ai eu mon amie S. au téléphone hier aussi. Elle non plus n'était pas au mieux. Des soucis de santé dans sa famille. Un boulot qu'elle a de plus en plus de mal à gérer. Je lui ai dit aussi que j'étais mal à cause du j'en foutisme de tout le monde. On a prévu un restau en juin. Je me suis bien lâchée au téléphone. Elle a plein de famille, quand ça ne va pas, elle peut compter sur ses soeurs.

Dimanche, c'était prévu CNV. A lire un mail, beaucoup se désistent, alors ça n'aura sans doute pas lieu. Les dates étaient prévues depuis longtemps. J'ai du mal à comprendre comment se comportent les gens. Ce sera surement reporté.

J'aurais envie de tricoter un nounours comme l'ange, peut être ça me remonterait le moral. Faudrait d'abord finir le pull, reste à trouver des boutons. Et puis il y a les fleurs qui attendent, peut être que ce week end je vais m'en occuper, c'est l'heure de les sortir, d'en acheter, de bricoler. Cà dépendra du temps. Sinon rien de prévu. En regardant le journal, il y a plein de trucs à faire sinon, mais je ne sais plus trop ce que je veux.

J'ai besoin de repos, j'ai très envie de bien dormir aussi.

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18 mai 2016

seule

Je me retrouve dans mon bureau, seule, tout le monde qui habituellement peut passer par ici est occupé par ailleurs aujourd'hui. J'ai vraiment du mal à me mettre à la tâche, je ne serai pas rentable ce jour. Il fait encore très gris dehors.

Hier, vraiment, le soleil permettait de reprendre le dessus. C'est curieux, je dois vraiment manquer de soleil. Je ne suis pourtant pas une dingue de soleil. Dès qu'il va faire très chaud, je me plaindrai vite de trop de chaleur, ça me coupera l'entrain.

Je devrais envoyer un message à A. qui m'a supportée hier. Non, je n'étais pas insupportable. J'ai parlé modérément de mon moral par terre, enfin j'en ai parlé mais pas comme si tout était fouttu. Je lui ai dit que je devais composer avec ça, que ça m'arrivait souvent. Parce que finalement on ne se connait pas tant que ça toutes les deux. On a partagé des ateliers d'écriture, elle était au début très réservée, distante même. Puis au fil du temps, on avait prévu quelques rencontres amicales où l'on écrivait entre nous. Elle est seule dans la vie et je pense qu'elle est contente aussi de nouer de nouvelles relations. Elle aussi n'avait pas passé un très bon week end. Elle avait pris quelques jours de repos car on lui avait annoncé une fête de famille. Par précaution, comme elle travaille souvent le week end, elle avait donc demandé ses jours. Et puis cette fête annoncée n'a jamais été confirmée. Elle m'a raconté ça. Le cousin n'a plus donné signe de vie. Elle n'était pas contente. Elle n'est pas du genre à déprimer, alors elle s'est occupée. Elle est allée dans une librairie, c'est une bonne idée d'aller dans une librairie. Je pense qu'elle était bien contente de notre sortie d'hier.

Quand on est seul, c'est encore une autre histoire, il faut se booster. Mais moi parfois c'est comme si j'étais seule.... Il est totalement pris par son travail, dans ses bras, et dans sa tête. Il ne se laisse pas du tout embêtter par la pression sociale, lui c'est plutôt surtout ne pas faire comme tout le monde. Il n'a aucune pensée du genre : voyons, comment on pourrait occuper notre temps. Et puis si je commence à parler de ça, ça bloque encore plus. Il ne sait plus du tout s'y prendre. Ce qui est bien, c'est quand les invitations, propositions, viennent des autres, sur un plateau, c'est facile à mâcher.... C'est dit depuis longtemps, si je veux sortir, il faut que je m'en occupe, sinon j'attendrai longtemps, sauf si ça a un rapport avec le travail. Là, il est vite prêt.

Parfois, je pense vraiment que je n'ai pas assez de relations proches, avec lesquelles je pourrais partager des sorties. Depuis que maman n'est plus de ce monde, j'ai malgré tout pas mal de temps libre que j'aimerais bien mieux employer. Je connais pas mal de personnes seules, mais il y en a qui ont déjà leur petit groupe. D'autres comme moi ? non il y a le clan familial. Je n'ai pas de clan familial. Il y a celles qui magasinent tout le temps, ça ne m'intéresse pas. Celles qui ont leur mari qui sont toujours présents, je ne vais pas m'imposer. Bref, pas tant de solution que ça.

J'ai pensé aux petites annonces : cherche femme comme moi, assez disponible faute de mari trop occupé, n'aimant pas trop les magasins, souhaitant se cultiver un tout petit peu par des visites, aimant la nature, les mots, la découverte.

Cà pourrait peut être vous intéresser, vous ? mais hélas, on est bien trop loin. Comme quoi le virtuel c'est bien, mais ça ne remplace pas le réel.

17 mai 2016

Mieux

Il y avait cette tempête dans ma tête, ce n'est pas la première à laquelle je dois faire face. La pèlerine a calmé cette tempête le temps d'une soirée, avec son tee shirt jaune soleil fluo, je lui ai dit qu'elle était la bienvenue, elle aussi en avait marre du gris de samedi. J'ai composé, je n'allais pas lui dire que j'étais si mal, j'ai fait semblant, et ça s'est passé. Dimanche, ce sont les enfants qui se sont invités, j'ai encore fait semblant, la tempête se cachait juste le temps qu'il fallait. Puis lundi, je l'ai passé une partie dans mon lit, il fallait l'emprisonner, la tuer cette tempête, dans le noir de l'après midi. Et puis je suis partie marcher, car je me suis souvenue que marcher était le meilleur remède. C'était le début du mieux. Après j'étais assez fatiguée pour dormir bien comme il faut. La tempête avait bien baissé d'intensité.

Aujourd'hui, c'était prévu depuis longtemps. D'abord ce devait être un atelier d'écriture entre nous, des copines d'écriture. Puis on ne s'est retrouvé que deux. Alors on s'est dit qu'on irait à la mer, et on n'a pas écrit. On a regardé, tout autour. On a marché. On a humé. On a aimé. On a savouré. On a parlé. On a bronzé. On a quitté les chaussettes. On a baigné les pieds. On a ôté le pull. On a remis le pull. On a mangé une galette et une crêpe. On a vu tous ces gens avec l'air heureux. On a fait attention aux vélos. On n'est pas allé dans les magasins. On a vu les jolies rues décorées de coquillages. On a bu une menthe à l'eau. On a cherché des toilettes. On a vécu une belle journée.

Juste se sentir vivante.

 

 

14 mai 2016

Le calme serait il disparu ?

Le 6 mai, je parlais de calme et sérénité.... ce que j'apprécie profondément. Mais hélas ça ne dure pas. Il y a eu l'épisode "anniversaire" où je ne me suis pas appréciée dans ce que j'ai fait, je pense que ça m'a déstabilisée, car j'ai compris que je n'étais pas guérie !

Là c'est un grand week end une fois de plus, et je ressens le vide. Hier soir, je suis allée faire les courses et tout ce que je voyais dans le magasin parlait de voyage, de vacances, de grillades, de pique nique, de "foutez le camp de chez vous" .... Oui mais moi je reste ! Bien sur que ce n'est pas malheureux, bien sur qu'on est bien chez soi, je le dis si souvent. Mais un vent intérieur me dit qu'une fois de plus, je ne suis pas comme les autres. Les autres sont "presque" tous partis puisque c'est la vie d'aujourd'hui, puisqu'il faut aller voir plus loin si on y est.

Hier soir, mon moral était bas, j'aurais voulu des projets, je ne sais pas, un appel, que faites vous ? Peut on passer vous voir ? Voulez vous venir avec nous quelque part ? Bref, je ne sais pas. Me sentir reliée aux autres. Non, rien.

Tout à l'heure, une marcheuse arrivera. Ouf ! ce sera sans doute ma bulle du week end. Au moins, être utile à quelqu'un. Elle a réservé depuis déjà quelques semaines et j'avais hésité à dire oui, puis pensé que de toute façon rien d'autre n'était prévisible à cette époque. J'espère que ça va bien se passer.

Voilà le calme ne dure pas. Quand il est là, c'est vrai que ça fait du bien. Mais il part vite. Je finis par ne pas me sentir bien, oubliée, laissée pour compte, n'étant pas dans le coup.

Quand arriverai je à assumer d'être ce que je suis sans m'en vouloir ? 

12 mai 2016

J'ai honte !

Comme vous le savez, j'ai souvent eu honte dans ma vie, très tôt, honte de la maladie de mon père, de ce qui s'en voyait, de la maison insalubre où je vivais, et puis après, ça se décline en plein d'occasions d'avoir honte. Encore aujourd'hui, le déclencheur est très vite activé. C'est handicapant psychologiquement.

Mais là j'ai honte d'avoir quémandé des "bon anniversaire ma chère"....     Dans ma vie, je n'en ai pas eu beaucoup. Chez mes parents, juste quelques mots. Pas de gateau, pas de cadeau, pas d'invités. A mes 18 ans, j'avais fêté ça avec une amie, en équipe de jeunes, c'était la première fois que c'était marqué. Il y a eu celui de mes 55 ans, fait en surprise, qui m'avait créé une sacrée émotion. J'y ai pris goût.

Et puis à cause de ce fouttu réseau social où l'on sait tout, j'y ai pris goût également. C'est facile, tout le monde est averti et vous avez des dizaines de souhaits qui tombent le jour J d'habitude. Les amis en sont de près ou de loin. Au moins, ce sont quand même des gens que l'on connaît. Comme je l'ai évoqué dans mon dernier message, le jour J cette année, je n'ai rien eu. Je me suis sentie frustrée. Le lendemain, j'ai donc mis un message qui dit que c'est passé la veille avec une chanson sur comment vivre maintenant à un âge qui avance doucement. Je pense avoir fait ça assez délicatement, mais je n'avais qu'une envie c'était d'obtenir malgré tout des messages. Cà a marché.

J'ai mendié, oui j'ai mendié. C'est complètement fou.

Alain a raison de me dire que c'est du grand n'importe quoi. Mais malgré tout, cela me fait du contact et nourrit un peu mes besoins.

J'avais eu les voeux de ma petite famille, quelques amis, très peu, ma soeur. Je n'en avais sans doute pas assez.

Eternelle chercheuse de reconnaissance. C'est l'histoire d'une vie quand on pense qu'on a compté si peu, qu'on a été si peu entourée.

Voyez vous, je n'en suis pas encore sortie de cette histoire..... même si je vis.

 

11 mai 2016

Quand l'égo s'en mêle !

Hier, jour particulier, je regarde régulièrement sur le réseau bien connu si on m'adresse quelques petits mots sympas. A midi, rien. A 15 h rien. A 18 h, quelques personnes passent par ici, c'est à dire chez moi, dans ma maison, une amie chère, de la famille, et mes enfants sont là aussi. J'avais fait deux tartes et avec le reste de pâte quelques tartelettes. Cerises et prunes s'installent bien gentiment, sorties tout droit du congélateur. Quelques sms arrivent de part et d'autre : ma soeur, quelques amis.... Mon homme m'offre un beau livre sur Compostelle. Je parle à mon amie de ma nouvelle passion pour la chorale. Nous allons visiter le jardin. A 20 h, tout le monde est parti. Je suis un peu claquée, j'ai gardé mon petit fils toute la journée, j'avais la table complète à midi, et j'ai reçu ce soir. Mais quand même avant de me coucher, encore un petit tour sur le PC, F.B. a bien du se réveiller, d'habitude ça fonctionne ce truc là des anniversaires. A 22 h, pas un seul mot pour moi. Et bien mon égo était tout flagada, dis donc.....

Et c'est là que je me suis dit, avant F.B. n'existait pas, donc tous mes soi-disant amis ne me fêtaient pas mon anniversaire, et je m'en fichais pas mal. Oui mais là, FB existe, j'ai pas mal d'amis, FB prévient facilement des anniversaires, j'ai donc été oubliée.

Oubliée ? ou la malheureuse ! C'est pas top ça. Cà fait bobo.

Euh tu vas pas te laisser bouffer par ce truc là ? me dis je    Euh ben laisse moi respirer, je vais m'en remettre, me réponds-je

Ce matin, encore RIEN, des fois que les insomniaques auraient écrit cette nuit.

Du coup, ce matin, c'est moi qui écris. Je dis que j'ai changé d'âge et je mets une jolie chanson. Et soudain tout le monde rapplique. Décidément, FB n'en fait qu'à sa tête.

Un problème d'égo ? Oui un GROS. Consciente ? oui CONSCIENTE.

L'an prochain, je mettrai un mot la veille en disant que je vais vieillir demain.

Et dire que chez nous, on ne fêtait jamais les anniversaires !

 

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