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sensiblement

24 novembre 2017

les mauvaises nouvelles

En apprendre régulièrement des mauvaises nouvelles :

la voisine qui n'est jamais malade et qui s'est retrouvée dans le coma, et qui va heureusement mieux maintenant,

la dame qui vient cet après midi et qui m'apprend que son mari est désormais en maison de retraite car elle ne peut plus s'occuper de lui

un grave accident dans la commune d'à côté et quelqu'un qui se bat contre la mort

un suicide d'un jeune que je ne connais pas mais dont je connais les grand parents qui habitent ma commune d'enfance

quelqu'un de l'entourage qui fait des va et vient en hopital psy et qui se bat

Entendre tout ça, novembre est il propice aux mauvaises nouvelles ?

Soutenir ceux que l'on peut soutenir, prendre le temps de discuter avec ceux qui nous en parlent.

Relativiser, ce n'est pas nous. Mais ce sont eux, et ils comptent.

Tenter de ne pas se laisser engluer par tout ça.

La vie ne fait pas toujours de cadeau.

Pourtant la vie est aussi pleine de cadeaux.

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18 novembre 2017

Noël en décembre

Brouillard en Novembre, Noël en décembre. Je ne vous étonnerai pas si je vous dis que je n'ai fait aucun achat. Je sens pourtant que ça commence à bouillonner. J'entends parler de liste, de "y a plus rien après", alors il faut se dépêcher. Et bien comme d'habitude, je prendrai mon temps. Bref, ça veut dire que je serai surement très en retard. Quoique parfois je peux m'améliorer.

Noël c'est en décembre. Pas question de décorer, ni d'acheter en novembre. Novembre, c'est juste le mois du brouillard. Et de l'anniversaire de mon homme. C'est déjà pas mal.

L'an dernier, j'avais eu envie de fabriquer des petites décos : pompons blancs et rennes en bouchons. Là, j'avoue je ne suis pas très inspirée. A part un renne en carton, j'ai vu ça l'autre jour sur le net... ?

Et sinon, que deviens-je ?

J'ai fait un raté de chorale lundi soir. Aucune motivation, une grosse fatigue. Bref, j'ai séché. Quand je le sens pas, je le sens pas. Pas très fière de moi.

Sinon, le yoga, c'est dur. J'ai eu des courbatures 3 jours après le cours. Je n'avais pas pensé cela avant de m'inscrire. Est ce que je vais tenir ?

La maison de ma mère en annonce. C'est la deuxième fois. La première n'avait donné aucun contact. Cette fois il y a des visites. Un contact paraît un peu intéressé. Si seulement.... car en attendant, nous payons la taxe foncière, l'assurance, etc. Si elle était placée ailleurs, bien sur que je la garderais. Mais là, aucun projet pour moi. Deux ans que maman est partie, il faut du temps pour régler tout. Nous avons déjà réussi à vendre un bien, ce n'était pas gagné, mais c'est le voisin d'à côté qui l'a acheté. Plus pour sa tranquillité je pense que pour le bien en lui même.

J'ai eu des invités le dimanche trois week end de suite. Stop. On est crevé, on se l'est dit tous les deux. C'est crevant. Faut penser à tout. Faut être prêt. Faut cuisiner. Faut servir. Faut alimenter la conversation. Faut proposer quelque chose après le repas. Bref. Une pause s'impose. Demain nous serons au restaurant en famille pour l'évènement.

Bon week end.

 

11 novembre 2017

Ce matin

Et oui ce n'est pas très bien, je suis allée faire mes courses le 11 novembre, un jour férié, mais les magasins sont ouverts. Je me suis souvent dit qu'il ne fallait pas cautionner le travail les jours fériés. Quoique en agriculture, aucun jour férié ne résiste, quand il y a du boulot il y a du boulot. Bon, ce n'est pas vraiment le sujet de mon post.

Je me suis garée sur le parking. J'ai lu mes sms et j'en ai envoyés. Quand j'étais arrivée, il faisait gris et moche. Soudain, j'ai relevé la tête et j'étais dans ma bulle. Sur le pare brise et les fenêtres, plein de perles de pluie, je ne voyais plus trop à travers. J'étais dans ma bulle et me sentais confiante. J'étais bien à  l'abri ici, protégée, comme dans ma vie. Je ne manquais de rien. Je n'avais pas froid, j'étais en contact. J'avais décidé de venir faire mes courses.

Je vivais ainsi le moment présent. J'étais consciente de mon bonheur. Pas besoin de coach de bonheur.

8 novembre 2017

Et alors ? NOVEMBRE

 

Qu est ce qui passe ? personne ne réclame l'écriture de NOVEMBRE ? Cà commence à grelotter dans les chaumières. Allez, allez, écrivons NOVEMBRE comme il se doit ....

Qui commence avec le N ? et puis nous continuerons.....

 

le 11/11/2017   Résultat :

N oir le matin noir le soir
O ubliée la douceur du soleil octobre a cédé le pas
V ent pluie nous accompagnent
É clats du bois sec dans l'âtre
M iz Du est de retour Miz Her a cédé le pas
B rume dans mes pensées tristesse de saison
R epli sur soi temps de recueillement
E ncore et toujours tu reviens heureusement ...

 

6 novembre 2017

l'automne avance

Le week end avant dernier, j'ai eu de la chance. Nous avons pris trois jours. Le vendredi, nous sommes partis pour le Mont st Michel. Il ne faisait pas très beau mais dans l'après midi, le ciel s'est éclairci et quand nous sommes sortis de la visite de l'abbaye agréablement guidée par un monsieur sympathique et atypique, nous avons profité d'un temps magnifique et de couleurs extraordinaires en ce lieu magique. Puis nous sommes allés aux vêpres, instant hors du temps.... A faire si vous passez par là bas. C'est ouvert à tous. Il suffit d'être à une certaine heure auprès d'une certaine porte. Nous devions être 10.

Le temps d'un restau le soir et d'une nuit à l'hotel, pas dans le mont c'est mon regret aujourd'hui, mais aux abords fut très ressourçant pour moi. Comme un ailleurs qui me va bien, un ailleurs qui m'entraîne. C'est un endroit extraordinaire le Mont St Michel. Je suis prête à y retourner plus longtemps pour profiter encore plus des pierres, des lumières, de la randonnée dans la baie, de la plénitude. Bon il y avait pas mal de monde à cause des vacances. Mais on peut se perdre un peu loin des gens. Surtout aux vêpres.

Puis nous avons continué notre séjour dans l'Orne pour visiter des amis qui étaient là bas en cure. Découverte d'une région. Seul bémol. Dormir dans la pièce de vie dans un lit qu'il faut déplier, puis plier, puis redéplier, puis replier. J'estime qu'on a un peu passer l'âge. Ils avaient dit qu'ils avaient pris un appartement pour recevoir. Bon je n'ai pas la même conception de "recevoir". J'ai dormi assez longtemps dans la cuisine chez mes parents. C'est terminé. Désormais je demanderai les conditions d'accueil. Et si ça ne me convient pas, je dirai non ou je prendrai une chambre d'hotel. Il y en avait un tout près, on aurait pu s'organiser autrement. Sinon, rando dans les forêts, c'était bien. Pour finir un petit tour au casino, sans jouer, je n'y comprends rien aux machines à sous. Alors on est sorti avec tous nos sous.

Ce week end juste passé fut bien rempli également : une soirée bowling avec l'association, tout le monde ne vient pas, mais certains répondent joyeusement. Puis un restau après la partie de bowling. Hier j'avais des invités à table. Ce n'est pas de tout repos. Mais c'est la période où je peux plus facilement recevoir, alors il y aura d'autres dimanches comme celui là.

Pendant ce temps là, les jours raccourcissent, les couleurs tombent par terre. Les nuits surgissent vite. Le moral tombe aussi parfois comme les couleurs. Mais ça ne dure pas, heureusement.

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26 octobre 2017

Marcher

Je pensais ne plus recevoir de pèlerin pour 2017. J'en avais eu 18 cette année. Un de moins que l'an dernier. Quand soudain, un matin, on m'appelle. Une hébergeuse de l'étape d'avant moi me demande si je peux recevoir un allemand le soir même. Je dis oui immédiatement car du coup ça me ferait 19 couchages, comme l'an dernier. Ah les mathématiques, quand ça vous ratrappe, ça vous fait dire OUI. Plus tard, j'apprends que mon homme sera absent du milieu d'après midi jusqu'à ... je ne sais pas. Et là je flippe. Car autant l'été, si je suis seule, je n'ai pas peur, car les volets sont grand ouverts jusque tard. Parfois nous mangeons dehors, il y a un peu de passage, les gars qui travaillent. Bref, j'ai commencé à avoir peur en pensant que j'allais passer la soirée seule avec cet inconnu, volets fermés. Et une fois de plus j'ai pesté contre mon homme qui me prévient toujours à la dernière minute.

Il s'est présenté assez tard : 18 h au moins. Il avait marché plus loin que chez nous, a du rebrousser chemin. Il ne m'avait pas appelé. Immédiatement j'ai compris que la communication ne serait pas facile. Il faisait des efforts en français, l'allemand j'en ai fait deux ans mais j'ai tout perdu, ce serait donc avec l'anglais qu'on se débrouillerait. J'ai commencé laborieusement, puis de fil en aiguille, ça s'est amélioré avec des phrases hachées, quelques mots associés, bref on a pu se comprendre. J'ai compris sa quête, celle de la sobriété. Je n'ai pas trop compris son métier : éducateur. J'ai surtout compris qu'il aimait les voyages, mais comment s'arrangeait il avec son employeur pour prendre tout ce temps, ça reste un mystère. Je n'ai plus du tout eu peur de la soirée, il était poli et charmant.

C'est qu'on a tendance à penser que tous les pèlerins sont charmants. Mais quand même, il pourrait s'y cacher quelques imperfections.

Cette semaine, j'ai pris une journée, invitée par une amie pour marcher. Je me suis initiée au chemin. Je suis allée chez elle, puis elle avait préparé le pique nique pour nous deux et nous avons rejoint l'endroit. Un tour de lac que je ne connaissais pas. Il faisait un temps d'automne en été. Hélas mes chaussures n'étaient pas étanches, je ne pensais pas trouver autant d'humidité. J'ai eu vite les pieds mouillés. A l'heure du pique nique, je me suis déchaussée, fait sécher les chaussettes. Elle a hésité à poursuivre le chemin long sachant qu'au delà de 10 km, je n'avais pas l'expérience. Puis j'ai dit que je voulais tenter. Nous avons donc fait le tour complet du lac. 17 km 6. J'ai fini avec très mal au pied gauche, j'ai cru au caillou, non. J'ai fini le chemin. J'aurais voulu faire des photos, mais impossible à cette allure là et pas assez de temps. C'est toujours difficile pour moi de ne pas prendre le temps qu'on voudrait.

Arrivée chez moi, j'ai vu une super ampoule sous le pied. J'ai compris que je m'étais vraiment gourée de chaussures. J'étais fière malgré tout de mon défi.

23 octobre 2017

Observation

Son téléphone sonne, beaucoup la semaine.... Très peu le week end.   C'est lui qui l'observe.   "On me dérange beaucoup la semaine : besoin de ceci, besoin de cela,  peux tu me faire ci,  peux tu m'indiquer ça,  peux tu ? peux tu ? peux tu ?"

Quand arrive le week end (sauf ceux de gros travail genre semis, récoltes), personne ne l'appelle, personne ne propose quoi que ce soit. Cà passe par moi. Il s'est rendu compte de la situation, comme si l'homme n'existait que pour le travail.

C'est faux, il peut être là pour la distraction, il en a besoin aussi. Mais ce n'est pas l'homme des terrains de foot, ni des bars, ni des beuveries, ni des comités des fêtes, ni des concours de boules. Non ce n'est pas cet homme là.

18 octobre 2017

A cause de lui, à cause des autres ....

Il travaille trop, il le sait, il n'en finit pas de ne plus travailler. Il est retraité, mais juste sur les papiers. Il est maintenant bénévole et fait tout comme avant, en attendant que les choses se mettent en place. Il me promet la lune. Je n'espère pas la lune, je voudrais qu'il ralentisse. J'ai toujours pesté pour ça. On s'était dit qu'on prendrait 3 Jours pour aller marcher, après les gros travaux. Il n'en parlait plus, et moi bêtement j'attendais. Et à force d'attendre, la température monte. Je suis allée marcher avec une amie l'autre jour qui est à la retraite depuis peu, et son homme aussi, même métier que le mien. Lui a sérieusement ralentit et est presque passé à autre chose. Cà m'a mise en boule.

Et les autres, ceux que je cotoie à la chorale, à l'écriture, qui ne parlent que de leurs sorties, de leurs voyages, de leurs escapades, de leurs week end à venir. On se demande si un jour ils ont travaillé ceux là. Pourtant si. Mais jamais de question sur le travail, toujours on parle loisir. Cà m'a mise en boule.

Vous voyez, on le dit... on s'exprime fort,  ça ne change pas grand chose,   ensuite on se met en boule,  et on attend que ça passe.

Ouf j'ai fait ma séance de yoga, aucune conversation, juste des postures, des chants, ça me va.

Et j'ai reçu une carte postale d'une pèlerine qui est arrivée au bout de son périple. Partie de la région de Cherbourg, et arrivée à Santiago, seule. Cà, c'est du baume au coeur. Bravo Madame.

 

16 octobre 2017

Parfois....

Je n'écris plus guère. Sans doute, il fut une époque où il me fallait livrer tant d'angoisses, tant de conflits. Il y en a moins aujourd'hui. J'ai beaucoup raconté aussi ma mère. Elle n'est plus là depuis deux ans. Plus rien à dire de cette vie à la maison de retraite. Il y avait toujours à écrire sur le sujet, même si j'ai sans doute souvent eu tort dans ma façon d'interpréter. Avec le recul, je me rends compte que nous avons du être trop exigeants, que les soignants font ce qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont.

Je suis de nature très exigeante. Enfant je ne l'ai pas été. Mon père était tyranique, c'était lui l'exigeant, même si cela était sans doute dû à la maladie. Trop exigante sans doute, cela n'est pas facile à vivre en société.

Et là d'un coup, je pourrais vous parler de ce vide intérieur que je ressens parfois. Comme en ce moment. Je sais que ça passera. Je sais que je l'ai senti déjà bien des fois. Je sais que je n'ai aucune raison de le sentir, là, en ce moment. Aucun évènement extérieur ne me met dans cet état là. C'est juste moi. Cela passera. C'est l'automne peut être. C'est le changement de saison. J'ai comme froid au coeur. J'attends je ne sais quoi. Je peux vite redevenir joyeuse s'il le faut parce que je ne vais pas faire savoir au monde entier que je me sens vide.

Mon week end a été occupé. Un ciné samedi : le sens de la fête avec Bacri, justement quelqu'un qui représente bien l'agacement, la mélancolie, la dérision, l'ironie, l'humour..... j'adore. Hier, un petit repas au restaurant avec un couple, une promesse faite. Une balade aussitôt dans un coin de verdure. C'était bien.

Et pourtant ce vide.... Cette mélancolie. Oh non pas de vilain comprimé, oh non.... Juste le temps qu'il faut.

 

 

3 octobre 2017

O C T O B R E

Je vous propose d'écrire OCTOBRE en grande liberté (aucune consigne particulière) on doit juste sentir qu'on est entré dans ce mois.

O

C

T

O

B

R

E

 

Je vous attends. 

voilà la récolte   14 10 2017  :

Ouvrir l’œil tout grand

C ompter les premières feuilles qui jaunissent

T rouver encore quelques champignons sous la mousse

O btenir de douces journées

B oire la rosée fraiche du matin

R ire aux derniers éclats du soleil

E spérer une saison somptueuse de pourpre

Alain x

O merveille des couleurs de flammes
C alices dorés des forêts
T ant de lumière dans nos yeux pâles
O les ciels pleurant les orages
B eauté cruelle des rivières
R ives jonchées de feuilles mortes
E mbrasse-moi, l'hiver m'effraie

Celestine

O saurez vous me suivre jusque dans les sous bois
C ueillir les champignons, ramasser quelques noix
T outes les feuilles cuivrées s'ébrouent après la pluie
O serez vous toucher cette mélancolie
B ras chargés de silence et de méditation
R entrer dans sa chaumière un peu avant la nuit
E tonné d'être mieux qu'avant cette sortie

Moi même

O ù sont donc passées mes cartouches ?
C omment ça, les impôts locaux...

T ââaaaaatatata arrête donc, mais arrête.... allez ça suffit... mais arrête !
O n baise avant où après le ciné ?
B on c'est comme tu veux...
R emets donc ta robe.
E h, mais bien sûr que non... non j'te dis, no problême Chérie.

Bleck

O h quelle douceur aujourd'hui
C aresse du soleil sur les branches
T iens je vais aller marcher ce midi !
O ctobre est si versatile
B ien heureux qui sait profiter des
R ayons de soleil automnal
E t des couleurs qui l'accompagnent

Suzame

O ù les jours raccourcissent
C haleur qui s'absente
T emps qui varie
O ublier les langueurs de l'été
B atifoler dans les bois
R amasser châtaignes et champignons
E t cheminer vers l'hiver

Manou

Ô tonne octobre
C hante l'automne
T inte le vent dans les sous bois
O mbre légère
B ruissement subtil
R avissement des pupilles
É merveillement du soleil levant

Mathilde

O h qui va la ?
C est par un jour banal
T iré par une note joyeuse
O ctobre arrive
B ruissant dans les feuilles
R amassees avec plaisir
E t danse avec elles jusqu'au bout de l'automne

Agnès

en voilà encore    15 10 2017

O palescent le ciel bleu et rose du matin

C ouvert le ciel de midi plein de pluie

T ombe la nuit, ciel noir encore plus tôt

O ctobre est là décidément!

B rouillardeux le ciel à minuit

R ouge les arbres du parc

E t les écureuils sautillent dans les feuilles mortes

Mahie

 

 Merci à tous les participants ....

 

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