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sensiblement

9 juin 2011

cà tombe bien

Plus le choix, M. le comptable veut les comptes au 15, faut que j'm'affole. J'y passe tout mon temps. Je découvre des erreurs, je cherche, je compte. Cà avance, ça avance. Au moins, ça m'évite de penser à autre chose, ce n'est pas si mal.

La tête est bien occupée. Et à l'avenir, je dois faire ma compta régulièrement. Sinon voilà ce qui arrive. Du coup, je n'ai pas le temps de tondre la pelouse qui a bien aimé la pluie du week end. Tant pis.

Le jardinier est venu hier pour biner les légumes en place. Cà, c'est bien.

 

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8 juin 2011

cette impression .....

de ne jamais penser comme tout le monde, de ne pas comprendre comme tout le monde, de ne pas supporter les choses comme tout le monde,

c'est fatiguant, usant.

Ne pas arriver à se faire comprendre......

Rêver d'autre chose, ailleurs, léger, reposée, tolérance, douceur.

Je ne raconterai pas les faits qui me laissent ce goût amer, ce ne servirait à rien, mais ils m'ont encore déstabilisée. Pour la plupart, ça n'aurait aucune importance, pour moi, c'est différent.

Je voudrais trouver du repos.

3 juin 2011

Révélation

Donc hier cousinade. M.C. n'était pas à la dernière car elle habite loin de nous tous. Cette fois, c'est cette famille là qui organise, elle, sa soeur, son frère. Ils ont donc mis la date de façon à ce qu'elle soit là. Il est question de nos tantes, de la famille. Certaines sont décédées, d'autres vivent et sont très âgées. L'une d'entre elles vit dans le sud, seule, pas loin de son fils. Elle n'a pas changé, elle a un sacré caractère, et cela depuis toujours. J'étais passée la voir il y a quelques années lors d'une petite semaine dans le Var. Comme nous la connaissons, nous ne faisons pas attention mais elle peut vous dire en face de sacrées vacheries. On en rit.

M.C. nous dit à ma soeur et moi, d'autres ne sont pas loin : "votre mère, elle a du en voir de dures avec les gens de cette famille. Elle a du souffrir". On n'en revient pas. C'est la première fois qu'on entend ça. Et de lui répondre : surement, oui, ça n'a pas été facile.

M.C. : "elles ne l'aimaient pas".

C'est dit, ma mère n'était donc pas aimée. Je pense que je le savais mais je faisais semblant. C'est notre cousine qui l'a dit. Ma mère n'était pas du tout du genre des soeurs de mon père. Ma mère était très simple, timide, transparente. Et les autres, c'étaient des poules dans une basse cour. Ainsi je comprends peut être mieux mon rapport aux autres, mes peurs.

Aujourd'hui que ma mère est en maison de retraite, elle reçoit peu de visites : nous ses enfants, ses petits enfants, son frère et sa femme, les épouses de ses deux frères décédés. Mes cousins et cousines du côté de mon père ne vont jamais la voir, pourtant ils ne sont pas loin.

Mais puisqu'elle n'était pas aimée.............

Je me demande bien si ma mère les aimait, elles ............

3 juin 2011

qu'est ce que je veux à la fin ?

Y a trop de choses en ce moment ! j'aimerais avoir des journées rien qu'à moi pour faire tout ce qui traîne et pour m'allonger dehors avec un bon livre mais c'est impossible.

Le week end dernier était chargé, et là ça recommence, pourtant quand l'agenda était moins rempli, j'avais l'impression de ne pas vivre, de ne pas avoir de vie sociale, et j'espérais autre chose.

Finalement, je ne sais pas vraiment ce que je veux. Je veux toujours le contraire de ce qui est. C'est une façon de ne jamais être satisfaite.

Le week end dernier s'était toutefois bien passé : les deux A.G. très bien. Mon absence au gala de l'association, impeccable. Ils se sont très bien débrouillés sans moi. Je le savais bien. Surtout ne jamais se croire irremplaçable.  Au contraire, je pense qu'ils se seront très bien passés de mon stress. J'ai profité tranquillement du gala de ma fille qui était fort bien réussi.

Hier cousinade. La même que j'avais organisée il y a presque deux ans. Je me suis rendue compte que j'avais pris beaucoup de plaisir à l'organiser cette fête. Hier, j'étais seulement invitée, c'était bien différent. Les cousines m'avaient demandé d'apporter toutes mes recherches généalogiques car certains étaient absents l'autre fois, j'avais apporté et tout est resté dans mon panier. Le temps a passé, je n'ai rien voulu imposer. C'est quand on partait qu'elles m'ont dit, ben on n'a pas regardé les photos, les papiers. A 23 h, c'est mon lit que je voulais voir. Tant pis, j'avais pourtant pris du temps pour rechercher tout ça, en vain. Je l'ai trouvé fade cette cousinade. On voit tout le monde et personne. On répète maintes fois : "mon fils est à P., ma fille fait ceci...., mon jeune veut faire ça........ "   J'en ai eu marre.

 

 

27 mai 2011

besoin d'écrire

Quand mon cerveau s'embrouille un peu, j'ai encore plus besoin d'écrire, je déballe, et j'ai l'impression que ça lui fait du bien à mon cerveau torturé.

Je suis rassurée. J'ai choisi de ne pas aller faire la déco, à la place j'ai accompagné mon mari à une conférence sur les ogm. J'ai croisé des personnes connues et inconnues, pas de souci, dans ce cadre, ça m'est égal. J'ai rejoint un fauteuil pour la soirée et tout s'est passé au mieux. J'avoue que je n'ai pas tout compris, je n'ai pas de formation agricole, ça me manquera toujours. J'y ai saisi les grandes lignes : on ne joue pas avec la nature, c'est du sérieux, et les plus à mêmes d'en juger, ce sont ceux qui y travaillent, pas ceux qui sont dans leur bureaux à prendre les décisions sans n'y rien connaître. Et puis toujours c'est une question d'argent, et pas pour nous, pour les grosses firmes qui se remplissent les poches sur notre dos à tout réglementer, décider, faire en sorte d'enlever toute liberté aux producteurs. J'ai un homme qui ne se laisse pas faire et j'en suis fière.

Je suis rassurée car l'une d'elles m'a envoyé un mail gentil comme quoi la déco était prête, elles étaient 3 pour la faire. Aucun reproche. Ont elles enfin compris ?

Hier, je suis sortie pour m'acheter une tenue pour le mariage, ça urge, c'est le 4. Rien, rien, rien, les robes n'en parlons pas, elles me boudinent toutes, mais qu'est ce qui se passe donc, je ne vois que des bourrelets, je ne suis pourtant pas obèse. Certes j'ai changé : de 45 kg à 21 ans, je suis passée à .......... 60     bouh ! c'est l'horreur ! moi qu'on disait trop trop trop maigre. Voilà !    J'avais emporté une tunique que j'ai déjà et j'ai essayé aussi des pantalons.    Je vais opter pour un pantalon blanc en lin qui m'allait bien (ben oui quand même) avec cette tunique, il faut que j'y retourne, pourvu qu'il ne soit pas parti. C'est bête, il y a des robes magnifiques mais pas pour moi. Et puis pour les robes, il faut de super gambettes aussi et chez moi ce n'est pas le cas : blanches, varices, grattages, la panoplie quoi ......

Ce soir j'irai à l'AG de l'asso des anxieux. Pour ça je ne m'inquiète pas, je m'y sens en famille. Demain c'est aussi l'AG de la maison de retraite de ma maman, j'y serai aussi, comme presque tous les ans depuis 2004, nous y mangerons, pour une fois je m'y retrouverai avec ma soeur. et le soir nous irons voir notre fille dans son premier gala de la saison. Son thème c'est la peinture. J'espère que ça va cartonner. Je vous raconterai.

 

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26 mai 2011

pris sur le site www.phobiesociale.org

Qu'est-ce que la phobie sociale?

(description médicale tirée du DSM-IV :
Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - American Psychiatric Association)

  1. Une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à l'éventuelle observation attentive d'autrui. Le sujet craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
  2. L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation.
  3. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur.
  4. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses.
  5. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la souffrance dans la (les) situations(s) sociale(s) ou de performance redoutée(s) perturbent , de façon importante, les habitudes de l'individu, ses activités professionnelles (ou scolaires), ou bien ses activités sociales ou ses relations avec autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie s'accompagne d'un sentiment de souffrance important.
  6. Pour les individus de moins de 18 ans, on ne porte le diagnostic que si la durée est d'au moins 6 mois.
  7. La peur ou le comportement d'évitement n'est pas lié aux effets physiologiques directs d'une substance ni à une affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. le trouble panique avec ou sans agoraphobie).
  8. Si une affection médicale générale ou un autre trouble mental est présent, la peur décrite en 1 est indépendante de ces troubles; par exemple, le sujet ne redoute pas de bégayer, etc..

Les caractéristiques habituelles associées à la phobie sociale comprennent une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet, une faible estime de soi ou des sentiments d'infériorité. Les sujets ayant une phobie sociale craignent souvent une évaluation indirecte par les autres tel que de passer un examen.

26 mai 2011

Fuir !

Le plus simple, FUIR. Ce n'est pas du tout ce que m'a dit mon thérapeute pendant les nombreuses séances que j'ai arrêtées depuis déjà un bon moment. Il m'apprenait au contraire à me confronter, à m'exposer. Il dit aussi que si on veut monter l'escalier, parfois s'il est difficile, on descend quelques marches, on en remonte, on en redescend.

Là, je suis en train de descendre des marches. Plus envie de me confronter. A quoi bon !

J'arrive, à la différence de certains, à quand même avoir une vie sociale, certes moins riche que beaucoup, mais je ne suis pas totalement seule, ni sauvage.

Je fuis ce qui me demande trop d'énergie.

Qui pourrait penser que je suis comme ça ? Ce n'est pas écrit sur ma figure.

La fuite, l'évitement, c'est le SPORT le plus pratiqué par les PHOBIQUES SOCIAUX.

25 mai 2011

Cette semaine

Autant le week end s'est bien passé, autant maintenant ça commence à coincer. J'ai déjà relaté ma soirée de samedi dans mon dernier post. Dimanche, nous allions faire des roses pour le mariage du 4 juin prochain. C'est traditionnel. Les invités viennent pour faire les roses qui décoreront les voitures. Je craignais ce moment car je devais y croiser des gens que je n'ai pas l'habitude de voir et ça me stressait. Finalement nous y sommes arrivés les premiers, c'est un bon truc d'arriver les premiers (pas toujours) mais là oui, on s'est tout de suite activé avec nos amis et leurs filles, puis les autres sont venus les uns après les autres. J'ai observé que ceux qui arrivaient n'avaient pas tous l'air si à l'aise que ça. Et comme j'étais occupée à faire mes roses, je me sentais détendue, du coup, j'expliquais aux autres comment faire, dans la bonne humeur. Même les hommes s'y sont mis. Nous avons du quitter le groupe en fin d'après midi car c'était l'anniversaire de notre fille et nous passions chez elle. J'étais contente, tout s'était passé légèrement. Et ça me rassure pour le mariage.

C'est dans ma tête ces jours ci que ça bataille, c'est la première année depuis de nombreuses où je ne fais rien du tout pour le gala de l'asso de samedi prochain. Juste une déclaration, juste préparer les caisses. Demain soir je suis conviée pour faire la déco. J'ai dit que j'irai et maintenant je regrette, je n'ai pas envie de me retrouver dans cette ambiance, ce sera dans la salle et ce sera la répét générale en même temps que nous ferons la déco. J'ai tellement souffert les autres années à préparer ce gala, souffert psychologiquement, que l'idée de m'y retrouver me fait mal. De toute façon, pour samedi, je ne pouvais pas faire autrement car je serai au gala de ma fille dans une autre commune.

Je ne comprends pas que je sois comme ça, les autres ont l'air de faire ça si légèrement. C'est comme si c'était moi qui montait sur scène alors que ce n'était pas le cas, sauf éventuellement à la fin. Je culpabilise en ce moment. Puis je encore m'éclipser jeudi soir et ne pas aller à la déco.

J'ai peur de ce qu'ils vont dire encore une fois. J'AI SEULEMENT PEUR QU'ON NE M'AIME PAS. C'est ça, uniquement ça.

 

22 mai 2011

Parfois

Tout se remet bien en place. J'avais peur hier soir, j'avais eu tant de mauvaises pensées pour ces gens, je les avais haïs pour nous avoir oublier dans leur projet de voyage. Nous ne nous étions pas revus. Le temps a passé, je n'y pensais plus beaucoup. Et hier soir, nous étions invités avec eux chez nos amis communs. F. m'avait téléphoné pour nous demander si on était libre ce samedi sans m'en dire plus, j'avais dit oui, elle m'a dit après mon "oui" que les autres personnes seraient là aussi. La blessure s'était un peu rouverte à ce moment là. Je ne savais plus si j'avais bien fait de dire oui. J'ai pensé à rappeler et mentir pour dire que finalement cela nous était impossible. Puis, j'ai laissé couler. Hier après midi, j'étais calme, je me rendais compte que je n'avais plus mal à y penser, c'était du passé. Juste une petite crainte en arrivant, et puis tout s'est bien déroulé. On a même bien rigolé. Je suis très contente d'avoir pris le dessus. C'est une petite victoire. Savoir pardonner.

Cela donne dans la tête un beau paysage, un peu comme celui au dessous pris lors de notre périple du côté de Nice.

Bon dimanche.

 

 

 

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20 mai 2011

sur un fil

Par moment, je me sens comme sur un fil, prête à tomber, et puis non j'ai de la chance, je continue d'y marcher, c'est fragile, tout fragile, j'essaie de ne pas le montrer, j'essaie de ne pas tomber.

Ce soir, j'ai choisi de rester chez moi, alors que j'aurai pu aller écouter la chorale de ma commune, je n'avais pas vraiment envie de sortir, et surtout pas ici. Pourtant j'adore entendre chanter. Je crois que j'adorerais aussi chanter. Quand j'étais petite, je voulais être chanteuse, j'ai longtemps dit cela. Je montais sur la plaque du foyer de cheminée, c'était la scène et je mimais le micro et je chantais ce qu'on entendait à la radio : sheila, claude françois, etc.

Ce soir, j'ai choisi de ne pas m'exposer, je suis sortie 3 fois cette semaine : écriture - conférence écriture - spectacle lecture et chants. Le dernier, c'était bien. De très beaux textes lus, entre autres quelques textes de chansons, si bien lus par deux hommes : un jeune et un plus vieux, qui se donnaient la réplique. Puis en intermède des chansons de Gainsbourg par la grande chorale, et des solos, duos, par le petit choeur. Très beau. Accompagnés au piano. J'ai moins aimé quand on est sorti, il y avait un pot, et même que j'étais avec mes deux amies de l'écriture, ce qui m'aidait bien sur, je me suis sentie toute petite parmi tous ces gens qui avaient l'air de se connaître, il y avait un brouhaha. Qu'est ce que je faisais donc là ? Etait ce bien pour moi ? Je ne suis pas de ce monde là ? Ai je le droit ? Questionnement. Puis j'ai rencontré 3 personnes que je connaissais, juste quelques mots. Toujours un certain malaise. Puis nous sommes sorties toutes les trois et nous avons parlé longuement, ça allait déjà mieux. Donc depuis, je ne suis pas sortie, sauf faire des courses, et voir ma mère.

Ce soir, je vais faire de la confiture de cerises, je vais ranger du linge. Je serai seule et sans crainte, le fil est plus solide d'un coup à penser cela. Mon homme est parti faire une course. Seule à la maison, mais heureuse d'y être.

Mon jardin a changé d'allure grâce à mon nouveau jardinier, je suis très contente.

Passez un bon week end. Il va falloir que je m'accroche, j'ai deux sorties à faire qui me demanderont de la sérénité et aussi de l'énergie. Ce soir, je ne devais pas sortir, il fallait que je me repose.

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