l'été qui se poursuit
A part une nuit à Fontevraud, nous n'avons pas pris de "vraies vacances". C'était super à l'abbaye. Le spectacle des lumières le soir et le lendemain la visite de jour, plus la pièce de théâtre qui se jouait là bas "l'avare" qui n'a pas pris une ride. Toute l'assemblée a ri de cette version un tout petit peu plus contemporaine, j'en redemande de ce théâtre là. Une nuit à l'hotel suffit à me sentir complètement déconnectée et ailleurs.
Il y a eu deux repas d'amis pour des anniversaires, un en famille avec les nôtres, un pique nique d'association, un théatre tout près de chez nous "l'importance d'être constant".
Il y a multitude de propositions le soir, mais je sens que l'homme fatigue. Je n'ai pas envie de toujours le relancer. Bientôt il a envie de se lancer seul dans un petit périple. A cause de mon souci de santé et également de mon manque d'entrainement, je ne l'accompagnerai pas. Je vais devoir me faire à l'idée de passer une dizaine de jours seule. Par moment, je me dis que c'est bien pour faire ce que je ne fais jamais, ranger, classer, trier, nettoyer. Puis à d'autre moment, je sens la tristesse arriver à grands pas. Il ne faut pas que je l'empêche de faire ce projet. C'est pour une fois un projet hors travail.
Nous voilà en partie déchargés de beaucoup de travail, et pouvons penser maintenant à une vie de retraités.
Finalement, ça fait un peu peur. Qu'allons nous faire ?