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sensiblement
23 octobre 2018

Trop sensible

C'est lassant d'écrire cela. Penser que j'aurais pu être autrement. Pourquoi est on la personne que l'on est ? Peut on choisir d'être ou de ne pas être telle personne ? Peut on y travailler ? Tant de questions avec ou sans réponses. Certains prétendent en avoir.... des réponses, des méthodes, des outils. J'en ai rêvé de tous ces outils pour ME transformer.

Mais aujourd'hui encore je me suis fait déborder. Plutôt hier. A peine remise de ma phase "en bas" il y a quelques jours, hier je suis encore dégringolée. J'ai quand même réussi à aller à la chorale, il en a fallu de peu.

Samedi après midi j'ai reçu un groupe de filles avec lesquelles j'avais fait du développement personnel méthode "Lise Bourbeau". On se revoit une à deux fois l'année. J'avais loupé le rendez vous de printemps. J'ai proposé celui d'automne. Cà m'a stressée. Je ne les connais pas tant que ça. Certaines n'étaient jamais venues à la maison. Nous faisions repas partagé. Puis j'ai proposé une balade. Entre temps nous avons conversé et parlé de notre cheminement. D'habitude, cela fonctionnait bien. Cette fois, moins bien. Les conversations partaient un peu dans tous les sens. Si bien que je n'ai pas vraiment connu l'évolution de chacune. C'était pourtant le but de ces rencontres. Voir si on mettait à profit l'enseignement que nous avions reçu. Certaines ont l'air de s'y appliquer et s'y retrouvent bien. Pour ma part, ce n'est pas si évident. L'une d'elle m'a écrit depuis qu'elle avait été un peu frustrée aussi au moment du départ.

Dimanche, nous avons eu le plaisir de voir le film du mariage. Très beau film fait par un professionnel qui était au mariage. Plein de photos de la photographe également. 

Et hier, plouf ! Plusieurs personnes de ma belle famille sont venues dans l'après midi sans prévenir et je n'ai pas pu travailler. J'ai très mal pris cette intrusion. Même pas un sms pour demander si c'est possible. Et ce n'est pas la première fois. C'est souvent. Il y a juste que je travaille à la maison et mon travail n'est pas respecté. Pour mon mari, c'était pareil, il avait à faire, il a du y aller plus tard. Pour moi c'est de l'irrespect. Comme c'est ma belle famille, on a débatu hier soir et on n'était pas vraiment d'accord. Si bien que j'ai très mal dormi et aujourd'hui je me sens stressée et envahie par ces pensées.

Il me dit d'arrêter ces pensées, de changer de registre. Je dis que c'est impossible. Je ne supporte pas l'irrespect. 

Un sensible, c'est un sensible. Il est fait comme cela. Un petit rien l'égratigne. Et ça ne passe pas en 5 minutes.

Oui, on peut progresser, oui on peut accepter, s'accepter, s'améliorer.

Mais vous savez quoi, pour ma part, je pense que le naturel revient toujours au galop. Même si je préfèrerais que ce soit autrement.

 

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17 octobre 2018

L'automne et ses ravages

Je me méfie toujours. Changement de saison. Même en me méfiant, je ne vois rien venir. Mais ce week end j'ai été capturée en peu de temps. Deux trois contrariétés, le mal est fait. Il y a toujours des désagréments que j'arrive à gérer tant bien que mal. Mais là ce fut l'explosion. D'abord, notre non-décision de répondre à une invitation d'association, celle des pèlerins. Hésitation. Je n'ose le contraindre. On n'y connait pas grand monde. C'est surement plus pour ceux qui ont pérégriné. Nous accueillants sommes conviés aussi. Il y a un repas, un spectacle. J'aurais bien opté pour le spectacle. Bon c'est raté, on ne s'est pas décidé. Puis une autre invitation tombe. Un restau. Devancé par un apéro. Et encore devancé par une petite rando. Beau programme. Sauf que dès en arrivant mon homme a reculé dans "leur" voiture. Ils n'ont pas dit grand chose, mais j'ai bien vu dans leurs yeux. Du coup, j'ai été mal à l'aise. Et encore plus quand au restaurant ils se sont plaints encore et encore et encore et encore des ponctions faites aux retraités. Je n'ai pas dit que j'étais pour les ponctions, mais quand on est propriétaire de cinq maisons, de quoi se plaint on ? Je ne devrais pas parler ainsi mais cela m'horripile. Ceux qui se plaignent ont tout la plupart du temps. Ils l'ont gagné disent ils. Oui comme tout le monde. Mais quand on voit la misère qu'il peut y avoir, de quel droit se plaindre ? Cà m'a complètement embrouillée. Et de là mon cerveau a disjoncté. Tout y passe dans ce cas. Tout ce que nous n'arrivons pas à faire, voire à finir. Tout ce que je ne m'aime pas. Tout ce que je manque d'estime. Tout ce que je vois de mieux chez les autres. TOUT TOUT ET TOUT. Je vous passerai les détails. Pour passer la crise, j'ai décidé de prendre l'air. Lundi je suis allée seule au bord de la mer. D'abord pour savoir si j'étais cap. C'était la première fois de ma vie. J'ai eu la plage un temps que pour moi.  Hier j'ai fait après midi forêt. Ce n'était pas prévu mais j'étais incapable de me centrer sur mes tâches. Vraiment incapable. Aujourd'hui c'est mieux et pourtant j'ai le cerveau très fatigué je le sens.

Je me demande si je ne suis pas malade d'une époque d'incompréhension, de richesse et de dénit.

Hier c'est ma fille qui m'a conseillé d'aller marcher. Elle a eu raison. Je n'avais aucune énergie au début mais j'y suis allée doucement et ça a fonctionné. J'ai refait ce tour de 10 km que je pensais ne plus jamais faire à force d'entendre les gens me faire peur. Je les ai défiés. J'ai pris de très belles photos. J'ai reçu un coup de fil en pleine forêt d'une jeune amie. Ce coup de fil est tombé à point. J'ai pu me confier un peu en tant que personne hypersensible. Elle l'est aussi.

Prendre son temps pour revenir à la réalité. Sortir de la crise. Avec lui aussi. Il a toujours du mal à comprendre cette phase où je me retrouve dans le trou.

Est ce bien l'automne le problème ? Il a bon dos. Le problème, c'est d'être trop sensible à tout. Et soudain être submergée.

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