4 octobre 2016
Pour les impromptus littéraires
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne
On cherche quelques mots qui ne seraient pas monotones
Fidèle à l'atelier, on les écrirait bien
Rouge, jaune, doré, en voilà des petits grains
En un soir chaud d'automne, tant se laisser bercer
Par la brise légère et la feuille envolée
Les mots s'enfuient déjà, c'est la morte saison
On regarde l'hiver qui pointe à l'horizon
Tant se laisser bercer pourvu que l'on s'en sorte
A force de marcher, on est déjà si loin
Un jour il faudra bien pourtant fermer la porte
Mais nous ne savons rien du fabuleux destin
Pourvu que l'on s'en sorte et qu'on dévore encore
De nos yeux ré-ouverts le ciel couleur de feu
Le visage s'éclaire devant un tel décor
On a un peu de temps avant de devenir vieux
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