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sensiblement
31 août 2016

J'attends

Je serais bien allée au jardin mais il va arriver. Le 15ème pèlerin m'a appelée tout à l'heure. J'en ai refusés récemment, faut pas que ça devienne l'usine. Je serais moins disposée. Je ne suis pas toujours de bonne humeur, surtout si je suis fatiguée. Tenir des chambres d'hôtes ne doit pas être de tout repos. L'accueil pèlerin, c'est moins compliqué. Le tarif est si peu élevé, ils ne s'attendent pas aux 4 étoiles. Et puis ils réclament de la simplicité. Tandis que les chambres d'hotes maintenant, ça devient la compétition....Faut dénicher la meilleure.

Le rythme des récoltes est bien huilé. Tout se passe pour le mieux. Ce n'est pas vraiment ma partie. Je suis le mouvement tandis que le paquet de paperasse à droite de mon PC est épais. Peu de motivation. Va bien falloir que ça revienne. Il y a des dossiers à boucler.

Hier soir j'ai raté la réunion de préparation de rentrée de l'association. Puis notre salarié qui part souhaitait nous offrir un petit repas au restau entre collègues. Alors j'ai opté pour la 2ème proposition parce qu'un salarié qui part, c'est quand même un peu sentimental. 4 ans. Il travaillera pour lui désormais. Il connaitra les joies du patronat. A petit niveau, mais c'est déjà ça. J'aurais aimé être à la réunion de préparation pour revoir les gens du bureau parce que ça fait 2 mois qu'on ne s'est pas vu mais c'est raté. L'été, faut faire sans. Sans écriture, sans chorale, sans asso. Mais l'été passe si vite que tout revient très vite.

La chorale a repris ses fonctions. J'en avais le trac. Cà y est, la rentrée est faite, et c'est très sérieux. Même si parfois je ne sais pas si j'y ai bien ma place. Toujours ces questionnements. Mon cerveau ne me laisse jamais tranquille.

Bientôt l'écriture. Moins de trac pour ça. C'est vraiment ma famille. De mon côté, je sens ça. Il y a cette sensibilité que je ne trouve guère ailleurs, cette bienveillance qui m'aide tant. Alors je resigne cette année encore.

Le pèlerin n'est toujours pas arrivé. J'ai eu le temps de vous raconter ma vie.

 

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29 août 2016

le travail

Il fait plus frais mais je ne suis pas encore dans mon assiette. La chaleur m'a bouffée. J'avais l'impression de ne plus arriver à penser, ce qui parfois n'est pas plus mal, mais chez moi c'est surtout pas normal. Le week end fut intense de travail, pas surtout pour moi, mais pour eux. J'ai aidé hier soir tard à de derniers travaux, eux ils dorment deux ou trois heures et se relèvent pour de nouvelles tâches qui doivent se faire de nuit. Je ne sais pas comment ils font pour tenir, je me demande. Je suis fatiguée rien qu'à les voir s'activer autant.

La valeur travail est si importante chez nous. Ils ne conçoivent pas la vie autrement. Le peu qu'ils gagnent, c'est à la sueur de leur front.

Ce qui m'interpelle, c'est l'absence de solidarité, comme j'en parlais dans mon dernier post. Même que peut être ils refuseraient, il n'y a aucune proposition d'aide. Ces travaux sont totalement liés à la météo, il ne faut rien repousser, c'est le bilan d'une saison. Et vraiment j'ai du mal à observer les humains qui nous tournent autour. Est ce dans tous les métiers ? la solidarité n'existerait elle plus ? Sauf dans les catastrophes naturelles .... Même trouver des chômeurs par l'association est difficile en ce moment. Comme il dit, les chômeurs sont en vacances, il préfère en rire. Il n'est jamais blasé, ni défaitiste.

Je reste amère, ils savent tous qu'ils seraient récompensés d'une façon ou d'une autre, mais rien... personne ne veut se salir. Ils sont à la retraite, en vacances, en week end, ils ont déjà pris leurs vacances, mais voilà, on en reste là.

J'aime à observer la société, la toute petite. Quand on voit ça, comment imaginer que le monde puisse aller bien à grande échelle, puisque déjà, en mini, c'est le moi qui l'emporte.

Donner sans attendre, donner un coup de main, quelques minutes, une journée. Non, ça ne leur monte même pas au cerveau, cette simple idée. Même proposer ne fait pas partie de leur vocabulaire.

Dans deux jours, un de nos salariés partira. Un nouveau arrivera. J'espère sincèrement qu'il va bien démarrer. Deux mois pour faire ses preuves. Il semble brave et prêt à bosser les heures qu'il faut.

Cà se saurait si pour y arriver il n'y avait qu'à regarder pousser.

Non, ce sont des heures et des heures de boulot, pour un résultat correct, sans plus. Mais nous vivons. Ils sont heureux de ce qu'ils font.

Reste il encore des gens heureux par leur travail ?

 

28 août 2016

Je les enverrais bien promener

Pas de détail. Pas de dimanche. Le dimanche est un jour de travail comme les autres. Déjà hier, y en avait qui se promenait tandis que chez nous ça bossait dur, très dur. La nuit, le jour, en ce moment. Même venir cueillir, ils trouvent pas le temps parce qu'ils ont trop de loisirs dis donc. Au lieu de venir comme prévu, ils me posent un lapin.... Ils vont au restaurant à la place. Ah ben, c'est sur que ça fait moins mal au dos. Remarquez, je m'en fiche, je n'attends pas ça pour vivre. Mais quand même, je les préviens, et tout et tout. Ils m'envoient quelques messages me tenant en haleine jusqu'à la fin de la semaine pour qu'à la fin, le dernier appel me dit qu'ils vont au restaurant. Je m'en tape qu'ils aillent au restaurant. C'est vrai que dans le champ y a rien à manger pour l'instant. Enfin, ils auraient pu cueillir et puis faire cuire, mais ils n'auraient pas mangé de bonne heure.

Tout ça pour dire que la vie d'ouvrier et la vie de patron, et bien c'est pas la même du tout.

Quand faut y aller, faut y aller.... On rate aujourd'hui un anniversaire, tant pis ça peut se faire sans nous. On a raté d'aller reconduire le petit à deux. Finalement ça peut se faire seule.

Et personne qui propose ses services, ce n'est vraiment pas dans l'air du temps.... Et le mien qui ne sait jamais demander ! et qui pense toujours qu'ils y arriveront malgré tout.

26 août 2016

Trop chaud

Je n'aime pas quand il fait ce temps. J'ai déjà suffisamment de mal avec mon énergie, alors avec ces températures, de l'énergie, il n'y en a plus du tout. Plus aucune envie de sortir. Même pas pour les courses. Je survis avec des nuits courtes et des semblants de sieste parfois. J'essaie de ne pas trop me démotiver mais tout de même. Je ne me fixe rien comme objectif, à part les récoltes au jardin, pour l'instant j'y arrive.

Il y a toujours autant d'animations à droite, à gauche, je les ai presque toutes ratées. Trop de choix. Et maintenant trop chaud. Pas franchement envie de voir trop de monde non plus. J'en ai vu rapidement, des cueilleurs qui viennent cueillir, normal pour un cueilleur. En général, ils sont pressés de rentrer car ils ont bien transpiré, sont pas habitués à tant se pencher ou à être pas complètement au propre. Chez nous, fait de la poussière ! C'est pas la ville. Hier soir, je suis allée tard dans le champ, toute seule, quand il faisait plus frais, avant qu'il fasse trop noir pour cueillir aussi. J'étais bien et heureuse d'être là, seule. Je vais finir par croire que c'est ce qui me correspond le mieux moi qui hésite tout le temps.

J'ai fini mon livre, je l'ai fait durer. Je n'arrivais pas à quitter mes héros. C'est curieux comme on s'identifie. Ils vont me manquer. Je nous retrouvais en eux. Va falloir que je m'en cherche un autre. Je crois que j'ai un Giono qui traîne. Sinon j'aurais filé acheter un Virginia Woolf sur les conseils de Bonheur du Jour. Mais comme déjà dit, j'ai pas envie de sortir.

Je garde le petit jusqu'à dimanche. Alors il faut que je fasse de mon mieux. Après la sieste, plus tard, on ira dehors.

24 août 2016

Pas moi !

Alors que certains d'entre vous déconnectent du net parce qu'ils partent en vacances, ou par besoin personnel, je suis toujours là, pas trop loin. Je lis peut être moins de blogs qu'en hiver car je suis bien occupée, mais j'ai besoin d'aller me promener chez vous de temps à autre, il y a tant à apprendre, à comprendre, à se divertir sur vos blogs. Et comme je ne bouge guère cet été, mon esprit vagabonde chez vous, vous êtes comme des amis, virtuels oui, mais quand même.

Hier soir, on en a vu des vrais amis, faits en si peu de temps. C'était sur la fin de la cure, eux arrivaient, nous on partait. Mais le courant était passé. Alors ils se sont arrêtés au retour de leurs vacances. On les a attendus un peu, l'heure prévue était passée, je n'aime pas attendre. Lui non plus, il s'était beaucoup dépêché pour être à l'heure, lâcher le boulot pour quelques heures. C'est qu'ils s'arrêtaient chez quelqu'un d'autre avant nous, de la cure également et ils arrivaient tous les trois. On a visité ensemble les lieux, les alentours, en voiture du coup, manque de temps. Ils ont aimé. Puis nous avions réservé à la petite crêperie. J'ai fait ma fainéante, pas envie de cuisiner, je cuisine déjà beaucoup. Peu de monde un soir en semaine, et puis c'est la fin aout. Nous sommes arrivés assez tard, le crêpier était d'accord, nous avons bien ri tous les 5, seuls attablés dehors.

Une petite soirée comme ça, et déjà c'est un peu comme des vacances, courtes mais heureuses.

Et puis ce soir, je reçois le 14ème pèlerin de Compostelle de l'année, il y en aura un 15ème la semaine prochaine.

Pas vraiment le temps de s'ennuyer tout compte fait. Euh non, les comptes ne sont pas trop faits de ce temps... J'ai d'autres chats à fouetter ....

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22 août 2016

écriture : je commence et vous continuez

Vous reprenez le texte d'avant en copiez coller et vous y ajoutez votre vers (si ça rime, je préfère et un vers à la fois, vous pourrez rejouer après le passage de quelqu'un d'autre) : je souhaite 10 vers. Allez au boulot ! je commence donc :

 

Je reviendrai pour un bonheur ou deux

 

Résultat :

 

Je reviendrai pour un bonheur ou deux
On les trouvera tout près du feu
Avec la confiture de mûres qui cuit
On rira jusqu'au bout de la nuit
Sans avoir peur de la pluie
Eclairés par la lune qui luit
Nous compterons les étoiles
Nous nous perdrons dans leurs voiles
Et, éblouis de tant de beauté,
Nous chanterons la ballade des gens heureux

 

Qui dit mieux ?

21 août 2016

2 ème sujet : réponse à kakushiken

c'est quoi l'amour ?

 

 

21 août 2016

Agréable de clarté

Il y a des mots qui font plaisir. Ce sont ceux d'Alain écrits récemment sur son blog. Je n'ai pas trop l'habitude des compliments. Si mes mots sont agréables de clarté, c'est déjà ça. Agréable est un joli mot et clarté me plait bien. J'aime que les choses soient bien claires, pas par la couleur, mais par leur définition, que l'on ait bien compris. Pour cela, les consignes sont importantes pour moi. Elles l'ont toujours été. Je respectais au plus possible ce qu'on me demandait, à l'école, à la maison, avec les copines puis en famille et au travail. Et ça me colle encore à la peau ! j'aimerais aussi que les autres soient comme moi, hélas ça ne marche pas. Il y a bien souvent des embrouilles. Bon tout ça pour dire que les mots d'Alain m'ont touchée et il fallait que je l'écrive.

Je me sens fatiguée. Nous nous sommes couchés un peu tard ces deux soirs après avoir assisté à ce festival nouveau tout près de chez nous. On pouvait y aller à pieds. Pas mal. Bon, j'en ai déjà parlé, le premier soir pas super à l'aise dans un monde qui n'est pas le mien, avec du théatre intéressant et le deuxième moins guindé avec un chanteur. Cà n'a pas fait le plein. Il y a un fossé entre ces deux mondes et beaucoup n'osent pas encore le franchir. Le premier soir, nous y avons retrouvé un couple de personnes que nous connaissons vaguement par le travail, nous avons terminé la soirée ensemble à manger une barquette de frites et à refaire le monde, alors que la plupart s'était inscrit au grand dîner, nous n'avions pas osé. Et puis hier soir, nous avons retrouvé des amis par hasard, nous avons longuement papoté, ils sont venus parce que j'avais fait passer le mot sur le réseau bien connu.

Ce matin, malgré ma fatigue, mal de tête, j'ai décidé d'inviter non pas seulement à l'apéritif comme prévu mais à déjeuner des gens de la famille de ma petite belle fille. Tout simplement. Sans artifice. Et tout s'est bien passé. La dame était adorable, sincèrement. Nous avons échangé comme si nous nous connaissions depuis longtemps et je crois que nous avons pas mal de points communs. Elle m'a avoué avoir de moins en moins envie de recevoir à cause du boulot que ça représentait, je lui ai dit qu'il fallait faire simple, c'est ce que j'avais fait, et qu'on n'était pas obligé de recevoir tout le temps non plus.

Oser se parler de ce qu'on aime, ou pas, de nos vies, de nos choix. Parfois on ne sait trop quoi se dire, là c'était facile.

Finalement, je ne sais pas si c'est très clair, tout ça.

20 août 2016

le gratin

Ce n'est pas de recette dont je vous parlerai. Hier soir j'ai vu le gratin. Je suis restée à côté. Je n'ai même pas eu envie de le humer. Et c'était réciproque. Je n'aime pas le gratin, sauf celui que je fais, qui sort du four, qui a envie de me faire plaisir.

Celui là n'a aucune envie de me faire plaisir. Il s'auto-congratule. Il sent l'orgueil et l'argent.

Je n'avais pas complètement pensé que ce serait ça, quoique j'ai déjà vécu quelques moments comme ça.

Du coup j'ai mangé une barquette de saumon-frites, c'était bon, celle qui fait ça était charmante, dommage, peu de monde ont fait comme nous, les autres sont allés manger tout là haut, avec le gratin.

Et dire que ce soir j'y retourne !

19 août 2016

L'été qui s'éclipse ....

Ce matin, le ciel est devenu gris et la pluie menace, pour peu de temps soi disant. Mais les teintes changent autour de nous annonçant l'automne avec ces jaunes et rouges luisants. Cà sent la fin de l'été. Il y a les récoltes en cours et celles qui vont vite arriver. A chaque saison ses travaux.

Parfois le ciel gris est presque plus poétique que le bleu. Qu'est ce que la poésie ? Est ce seulement la beauté des choses traduite en mots ? est ce notre état d'esprit à un moment donné ? est ce une façon de vivre ? est ce la capacité à mettre en mots ? De ce temps, je vois de la poésie partout. Je rêve de poésie, je me parle en poésie dans ma tête.  Je prends des photos et y ajoute quelques brins de poésie.

Pourtant, petite et plus grande, je trouvais ça difficile à apprendre, à faire, les poésies. Cà m'énervait, je n'y comprenais rien. Cà ne voulait rien dire pour moi, ces mots compliqués, assemblés, il fallait les traduire.

Ne pas chercher à traduire, juste les dire, les respirer.

Et depuis, je sais que la poésie, ça peut être nos mots, sans chercher les règles, les rimes, les pieds et les vers.

Si je pouvais, je passerais mon temps à essayer d'en faire.

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