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sensiblement
31 janvier 2016

Il y a des ratés

Je ne vous ai pas parlé de deux moments qui m'ont gênée récemment :

- un soir : une petite réception autour d'une ré-ouverture d'agence, nous y sommes conviés, je ne me suis pas trop posée la question d'y aller ou pas, ça me semble facile. Arrivés là bas, ce l'est un peu moins, il faut rejoindre un groupe de personnes autour d'un petit buffet, je commence à avoir chaud, et comme les locaux sont exigüs, il y fait vraiment trop chaud... Impossible de se découvrir et de poser ses vêtements quelque part. Devoir faire face à la chaleur, aux gens qui nous entourent, aux petits canapés servis et au verre dans la main, devient tout à coup un tour de force. Je me demande bien comment j'ai fait, nous sommes partis le plus vite possible rejoindre une autre réception plus facile pour moi, dans le voisinage, un endroit plus vaste et plus simple. Je suis déçue.

- un autre soir : j'avais accepté une invitation à un apéro lecture, dans un café, j'y vais avec une amie qui a très envie d'y aller aussi et surtout pas seule. L'endroit m'effraie un peu. Nous avançons dans une petite salle, où nous nous entassons le plus possible pour que ça tienne ici, et là encore j'ai très chaud. Je dois gérer, du coup j'entends mal les textes lus car je suis occupée à mon stress. A la fin, nous prenons un verre, nous rejoignons le bar et là j'aperçois à l'autre bout quelqu'un que je connais, et que je n'avais surtout pas pensé voir ici. Cà me met mal à l'aise. Cette soirée est aussi pour moi un raté car je suis loin de rester naturelle et sereine.

Il y a encore ces moments où dans un contexte social, j'ai du mal.

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29 janvier 2016

c'est pour ça

Je t'écris parce que je ne sais pas qui tu es,

ou bien peut être que je te connais

mais je ne le sais pas

Je t'écris car j'ai des choses à dire

Pas de grandes choses

Juste des instants, des pensées, des colères, des joies,

Je t'écris car les mots posés là sont magiques

Parfois ils font de la musique, juste pour moi,

Peut être aussi pour toi,

Si on les bouge un peu, ça peut être encore mieux,

On se surprend, une idée, puis une autre,

Je t'écris parce que j'aime bien ça

Même si ça parait stupide quand on n'a pas

grand chose à dire

Pourtant j'ai dit que j'avais des choses à dire

Des impressions, des images, des ciels bleus,

des étoiles, des ciels mauves, des histoires.....

Je ne sais pas qui tu es

27 janvier 2016

J'aimerais parler d'eux ....

Mais je n'ai pas de notes historiques ou tout le savoir qu'il faut pour en parler longuement. Seulement, je vis dans ce milieu, mais un peu à part disons le, car nous avons des productions peut être moins courantes. Je ne rentrerai pas dans le détail.

Au départ les coopératives, c'était bien, ça démarrait petit et les hommes pouvaient se faire entendre. Aujourd'hui ce sont devenues des structures énormes avec beaucoup de salariés qui ne sont pas sur le terrain. Ce sont eux qui commandent. Il y a ceux qui passent sur le terrain et qui souvent arrivent à convaincre de faire ceci ou cela ou d'acheter ceci ou cela. Le paysan est devenu un exécutant. Il ne commande plus beaucoup chez lui, se lance dans de grands projets presque malgré lui.

Je n'ai pas fait d'études agricoles, je le regrette aujourd'hui. Ce monde ne m'intéressait pas, je l'avais toujours vu comme la basse couche de la société, c'est ce qu'on apprend à l'école, et rien que d'y songer, on se voyait déjà malheureux à trimer sans résultat. Je suis devenue l'épouse d'un agriculteur, mais il n'est pas comme les autres. Il ne veut pas qu'on décide à sa place. Il est passionné par son travail mais il ne veut pas travailler pour des prunes. Il négocie tout : ce qu'il va mettre en cultures, ce qu'il a à vendre, le matériel à acheter, les prêts. Il va voir ses clients. Il refuse des contrats qui sont trop à bas prix. Bref il s'est fait un nom avec quelques autres. Il dit non à tous les produits dégueulasses qu'on s'apprête à vendre à ces pauvres gars. Il en a trop utilisés déjà, très jeune. Il dit non quand il a envie de dire non. Nous n'avons pas de carte syndicale, nous ne travaillons quasiment pas avec la coopérative. Nous voulons être libres de nos choix et de nos actes et pas dirigés par des gens souvent pervertis.

Il est possible de changer, faut arrêter de faire confiance aux autres, ceux qui n'en ont rien à foutre et qui passent à la caisse pourtant.

C'était mon coup de gueule, car vraiment il y aurait du ménage à faire.

Je ne suis pas spécialiste de la question, je m'emmêle les pinceaux. Mais nous sommes surs que tout pourrait se passer mieux. Redevenons tous de vrais chefs d'entreprise, personne ne doit décider pour nous. Je sais c'est facile à écrire, ce l'est moins en réalité....

Là dessus nous sommes incapables d'aller défiler dans les rues.

27 janvier 2016

je traîne

Depuis ce week end, je me traîne, j'ai eu des douleurs dans la bouche, maintenant je suis enrhumée... bref, ce n'est pas la forme .... C'est comme pour marquer l'hiver qui n'en est pas vraiment un cette année, il faut un épisode genre grippe, microbes et compagnie. Les mouchoirs sont de sortie. Et surtout l'envie de ne rien faire ! Pour la bouche, vous allez rire, mais j'ai fait appel à quelqu'un qui soigne à distance. Pourquoi je dis que vous allez rire ? Parce que beaucoup de gens n'y croient pas. Moi la première, parfois je ne trouve pas ça crédible. Sauf que quand j'ai mal et que ça m'aide, et bien je change d'avis sur la question. C'est de l'ordre du mystère. Maintenant c'est à coup de paracétamol et divers petits trucs que je gère le reste.

Hier malgré tout, je suis sortie pour les affaires de succession, ça n'avance guère, c'est de ma faute, je ne sais pas ce que je veux. Je voudrais surtout qu'on n'en soit pas là, que tout redevienne comme avant qu'elle ne parte.

 

25 janvier 2016

revenir

Revenir donner des nouvelles de temps à autre, en dehors des textes écrits à plusieurs mains, alors que d'autres ferment la porte, exemple : Jeanne. Elle va me manquer Jeanne, j'espère qu'elle fera coucou de temps à autre, parce que j'aime bien son énergie.....

Nous étions en week end box. Presque deux ans qu'elle était dans les tiroirs : cadeau de fin de bénévolat. J'y pensais de temps à autre mais il faut réserver à l'avance et ce n'est pas notre fort. Elle allait bientôt être périmée. La semaine dernière, j'ai cherché, cherché. Beaucoup de chambres d'hotes fermées à cette époque. D'autres ne prennent pas la box le week end. D'autres sont très demandés pour cause de box à échéance. J'ai fini par trouver un lieu pas trop loin de chez nous. La box comprenait une nuit pour deux avec petit déjeuner, pas question d'aller à l'autre bout de la France.

Nous étions près de la côte, l'établissement n'était pas si romantique que cela malgré qu'il était dans la catégorie "nuits romantiques". Nous nous sommes rendus tranquillement pas les petites routes et une fois pris possession des lieux, nous sommes allés revoir un petit village authentique de toits de chaume. Nous avons pris le repas dans le restaurant attenant, il n'y avait pas obligation mais pas envie de ressortir. Nous avons très mal dormi, surtout moi, il faisait trop chaud, et en ce moment, je ne dors pas bien du tout. Le lendemain, du coup, nous nous sommes levés tard. Petit déjeuner bien agréable, surtout à regarder, car pas question de trop se laisser aller. Et puis nous partons pour la côte, un endroit que nous ne connaissons pas. Des falaises réputées. Nous avons de la chance, il fait un temps magnifique. Nous faisons quelques pas sur la plage avant de dénicher encore un restau, l'impression de ne faire que manger quand nous sommes en vadrouille, une crêperie qui fera l'affaire. Puis nous marchons une bonne partie de l'après midi sur le sentier côtier, parmi beaucoup d'autres promeneurs, avant de rentrer au bercail.

Voilà, la box est consommée.

J'ai encore très mal dormi la nuit dernière. Je ne sais pas ce qui se passe.

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16 janvier 2016

sans R

 

Ah l'hiver, le froid, le blanc, la neige, la glace .... de quoi écrire un peu de poésie....sans R

Allez je vous attends, vous pouvez écrire à la suite du texte ou n'importe où dans le texte, dans un commentaire, copiez coller le texte d'avant et insérez vos mots sans R - il peut y en avoir mais on ne doit pas les entendre -, on essaie ????

 

J'aime les matins blancs

Qui soudain se dessinent

avec un ciel de laine

 

le 25/01 - voilà le texte final :

 

J'aime les matins blancs
Qui soudain se dessinent
avec un ciel de laine
Monticule blanc
L'oiseau gît sous le manteau
neigeux d'un matin.
Tout est mou, livide
Et l'homme s'en va flânant
jusqu'au tas de bois
comme un vieux badaud
Dans une bise matinale
où le temps n'a plus d'influence
s'envolent ses pensées
Au loin, il s'en va seul
De peines en plaines
Sous ses yeux se dessinent à nouveau de beaux paysages
Le ciel est à lui, le monde est en lui.
Et soudain il tombe
Sous un poids inouï
Qu'est-ce qui fait qu'il vacille ?
L'écho d'une confession aux essences d'un ange
Qui tel un jaillissement, l'éblouit soudainement
Et l'homme se lève à nouveau et va, l'âme apaisée
la vie lui a fait un signe
et il l'a accueilli.

 

 

 

15 janvier 2016

essai

Deux fois que je lui dis oui. Elle me propose une visite à notre tante pour les voeux. Je réponds oui. J'aime bien cette tante. Elle a toute sa tête. Elle a accepté de nous recevoir. J'apporte une boite de gâteaux secs, elle me dit que ce sont des bons, ceux là. Elle s'y connait. Elle suit les actualités. On parle un peu de tout, j'aurais aimé parler davantage du passé, mais j'ai peur de trop la déranger. Nous passons donc quelques heures avec elle. Son petit appartement dans cette maison de retraite est coquet et propre. Elle est très âgée et semble de plus en plus fatiguée. Elle nous propose un café, de l'eau et un sachet, c'est plus facile pour elle. Nous repartons et elle me suggère d'aller rendre visite à l'autre tante une semaine après. J'accepte. C'était hier. Cette tante est plus perdue, elle est parfois incohérente, mais nous savons ce que c'est. Lorsque nous arrivons, la porte est fermée à clef, nous la pensons partie, après recherche elle est juste enfermée dans sa chambre, elle fait ça parfois. Elle regarde beaucoup la télé, calée dans son fauteuil, elle fait beaucoup de réflexions sur les gens qu'elle voit à la télé puis revient à notre conversation, c'est plus difficile avec elle, elle se mélange un peu les pinceaux.

Nous avons fait ces deux visites ensemble, ce n'était pas gagné il y a quelques mois. Nous n'arrivons pas à reparler du sujet qui a fâché, faut il même en parler ? Nous faisons comme s'il ne s'était rien passé.

Je me rends compte que finalement on ne s'est jamais vraiment parlé.

4 janvier 2016

écrire encore !

Sans que je cherche, il me vient des bribes de texte dans la tête, du coup, ça me donne envie d'écrire, alors

 ON S'Y REMET ?  

 pas de nombre de pieds, pas de rimes imposées, faites ce que vous voulez, en toute liberté, je ne modifierai rien. Je m'accorde juste de commencer le poème. A chaque nouveau commentaire, vous recopierez en copier-coller le début et vous y ajouterez vos mots. Allez y, soyez joueurs .... 

Soleil immense, petite abeille, et le vent, et le vent,

qui m'a couché par terre, en riant, en riant,

 

 

Voilà où on en est le 6/01, merci de continuer soit en ajoutant à la suite soit en insérant où vous voulez de nouveaux mots (copiez collez en commentaire avec vos mots en plus)

Soleil immense, petite abeille, et le vent, et le vent,
qui m'a couché par terre, en riant, en riant,
dans les rais de lumière
Soleil intense, petite fille, sous la pluie, et puis et puis
qui m'a fait lever les yeux vers le ciel,en dansant, en dansant

 

le 15/01 voilà ce que ça donne, l'écrit est terminé :

Soleil immense, petite abeille, et le vent, et le vent,
qui m'a couchée par terre, en riant, en riant,

dans les rais de lumière

et pourquoi aujourd'hui, dites-moi, dites-moi

cette tempête qui gronde au delà, au delà

de mes frontières sages, pourquoi dites-moi ?

Soleil intense, petite fille, sous la pluie, et puis et puis

qui m'a fait lever les yeux vers le ciel,en dansant, en dansant,

J'ai vu s'enfuir ma colère

Au retour d'un long voyage

J'ai croisé cet enfant sans âge

Au regard profond et solaire.

M'a relevé de terre, le sait-il seulement, le sait-il seulement.

Je n'irai ni lui dire, ni lui écrire.

Je ne nierai rien

Mais désormais, c'est à lui que s'adresseront mes prières

Quand au soir de ma vie doucement doucement

Viendront virevolter mes souvenirs

comme des papillons

je le verrai toujours courir sur cette plage

comme un enfant sans âge.

 

4 janvier 2016

Le passage ....

Nous avons réveillonné comme chaque année désormais dans un restaurant avec 300 convives, un orchestre, un bon repas, mais du bruit, tellement de bruit.... des cotillons (c'est curieux, ça ne m'amuse pas beaucoup les cotillons). Les mets étaient parfaits, les voisins des autres tables charmants, il y avait des tables de 4, de 6, de plus, et de 2. Je les ai trouvés courageux ceux qui sont venus à deux. Enfin c'est que moi je pense que je n'y arriverais pas, pour eux ce n'est sans doute pas un gros effort. Nous avons dansé avec peine car la piste semblait trop petite pour tous ces quinqua-sexa qui avaient envie de se déhancher. On s'est fait une toute petite place. Cà s'est terminé très, trop tard. J'ai payé cher le lendemain, j'avais l'impression d'avoir une bouilloire à la place de la tête.... et ça a duré quelques jours.

J'ai trouvé difficile de ne pas aller à la maison de retraite cette année. Je ressens le manque mais je n'en parle à personne, sauf ici.

J'avais pensé envoyer des voeux par courrier, je ne l'ai pas fait. Incapable de tenir les promesses que je me fais. C'est pourquoi je ne prends aucune résolution cette année. On verra bien. J'ai donc pour l'instant au fur et à mesure envoyé des mails et posté sur le grand réseau.

Pendant 2 semaines, nous n'avons pas fait grand chose comme si le temps était si court qu'on n'avait pas le temps de se retourner et démarrer quoi que ce soit. Il est urgent de se reprendre et se remettre à la tâche.

La semaine dernière, j'ai reçu un appel pour nous inviter à un anniversaire. C'était hier. Alors qu'il y a quelques années, je pense que j'aurais refusé, j'ai accepté. C'est un ami de longue date, du temps de mon premier emploi, nous avions commencé le même jour. Nous avons co voituré quelques années. Il est toujours dans cette même boite, moi j'ai quitté il y a déjà si longtemps. Nous nous sommes toujours bien entendus. Il me faisait tellement rire. Il a organisé vite fait son anniversaire important en proposant à famille, amis de se retrouver chez lui autour d'un petit buffet. Pas de chichi. Pas de déco. Pas d'animation. Nous avons bu et mangé sur le pouce. Je ne pouvais pas refuser cette invitation, pourtant j'ai du prendre sur moi. Nous connaissions un peu sa famille, mais presque pas ses amis. Avec l'une d'elle, j'étais allée au collège. Après s'être croisé parfois en s'ignorant de part et d'autre, nous avons discuté un peu. Avec un autre couple, nous avons des connaissances communes. Bref, en cherchant bien, nous avons trouvé quelques conversations. Mais c'est fatiguant. Sans doute parce que j'y consacre trop d'importance, trop d'énergie. J'étais contente d'avoir relevé le défi, mais j'étais contente aussi de rentrer chez moi hier soir. J'ai pu me rendre compte que mon ami et sa femme avaient de nombreux amis et qu'ils en étaient très heureux, par contre ils voient peu leurs enfants qui sont éloignés, et je pense qu'ils en souffrent.

 

 

 

1 janvier 2016

Nouvel an !

Si vous passez par là, je vous souhaite une très bonne année 2016, la santé en principal ..... et tout le reste. Restez vrai, continuez à écrire .... soyez simple ! osez ! sortez ! chantez ! dansez ! reposez vous aussi ! marchez !  faites ce que vous voulez, pourvu que ce soit bon pour vous et que ça ne fasse de mal à personne ......

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