Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sensiblement
31 juillet 2015

Un été pas comme les autres ....

Non, ce ne sera pas un été comme les autres. Je n'ai plus à me soucier d'aller la voir, de m'inquiéter pour elle parce qu'il ferait trop chaud, parce que le personnel n'arrêterait pas de changer, parce que ceci ou cela, plus rien....

Je suis encore dans la brume, peu d'envies, peu d'énergie, peu de motivations....

Hier j'ai appris encore une triste nouvelle, un homme avec lequel j'ai été bénévole dans une association est mort brutalement. Je n'avais plus aucun contact avec lui mais je pense à sa famille. Je n'ai jamais compris pourquoi nous n'avions pas gardé de lien. J'étais secrétaire de l'association, j'ai toujours pensé qu'il ne m'appréciait pas, j'étais sans doute trop anxieuse à son goût et ça devait l'enquiquiner, alors que lui menait son rôle de président sans trop se tracasser. Toujours est il qu'une fois tout cela bazardé, on se disait à peine bonjour.

Hier soir, C. m'avait proposé une marche. Elle n'était pas là quand ma mère est partie. Je pense qu'à sa manière elle a voulu marquer l'évènement. Comme j'ai peu d'énergie, nous avons fait plutôt une promenade entre bois et étang, en discutant. Elle s'intéresse à beaucoup de choses que j'aime aussi, nous nous sommes connues à l'écriture. Elle est beaucoup plus jeune que moi mais cela ne semble pas du tout la gêner. Je pensais à une époque que les amitiés étaient du même âge, mais j'avais tout faux. J'ai apprécié qu'elle me tende la main. Beaucoup de ceux que je connais davantage ne se sont aucunement manifestés depuis le décès.

Je reviens aussi sur l'hébergement des marcheurs mercredi : la dame s'était annoncée et j'ai reçu un autre coup de fil le soir même, un autre marcheur me demande aussi l'hospitalité. Ils marchaient ensemble, s'étaient déjà rencontrés plus tôt sur le chemin, et se sont retrouvés. Comme finalement elle était partie vraiment à l'aventure, elle a beaucoup apprécié l'aide d'autres marcheurs. Nous avons passé ensemble un très bon moment, comme la plupart du temps. Autour de la table, nous avons parlé de nos vies le plus simplement du monde autour d'un repas très simple. Ceux ci étaient particulièrement attachants. Samedi, nous recevons à nouveau une femme seule.

Ma soeur est passée chercher les petites cartes. Elle n'avait pas mis les pieds ici depuis si longtemps. Mais malgré tout, cela reste fragile même si je n'ai plus aucun ressentiment. Je pense juste que nos chemins, nos aspirations, sont différents, malgré l'évènement.

Qu'est ce que je cherche maintenant dans la vie ? de l'amitié, l'amour je l'ai de mes très proches. Du beau à voir, du bon à entendre. Du serein. Du partage. Les bonnes personnes pour partager. Les bons chemins à prendre.

J'ai toujours peur de m'ennuyer.

Publicité
Publicité
29 juillet 2015

Ce jour mercredi

Hier soir nous nous sommes couchés très tôt, fatigués, très fatigués. Nous nous étions promis pourtant de regarder sur A r t e les documentaires sur les juifs et musulmans, sujet qui nous intéresse tous les deux car nous aimerions vraiment comprendre, et bien c'est la télé qui nous regardait au bout de 20 minutes.

La journée se passe tranquillement, j'ai du mal à me remettre à la tâche, je procrastine sérieusement..... Je vis, je ne me soucie pas trop du lendemain. On verra bien. S'annonce une pèlerine pour ce soir, une autre pour samedi, ça va me changer les idées.... Comment font elles pour marcher seules sur le chemin ? En serais je capable ? Ici les femmes ont peur de faire une toute petite marche autour de chez elles toutes seules, elles pensent qu'elles vont se faire attaquer, parce que c'est arrivé à une il y a quelque temps, mais le gars n'était sans doute pas vraiment net. Cà s'est bien terminé. Ces femmes là n'ont pas peur, et je n'entends pas dire que cela arrive sur le chemin de Compostelle.

Je pense à des sorties éventuelles que l'on pourrait faire, il y a des tas de beaux sites à visiter pas bien loin. En ai je le courage ? Avec qui ? Si je lui demande, il va se sentir obligé alors qu'il a autre chose à faire et qu'il a plaisir à faire.

La semaine prochaine, nous aurons le temps d'un soir un concert à 1 h de chez nous. Nous avons les billets. Peut être cela me suffira pour l'instant.

J'ai reçu les cartes de remerciement, c'est très vite fait par internet. Je les trouve jolies, avec ces petites fleurs sauvages, ma mère était sans doute un peu sauvage aussi. Elle est passée les chercher, elle n'en a rien dit. Ils sont passés tous les deux. Nous avons renoué, sans parler du passé, simplement par la force de l'évènement. Toutes mes rancoeurs sont disparues, je n'ai rien fait pour ça, ma mère a tout emporté. C'est mieux ainsi. Ce n'est pas pour autant que tout va revenir comme avant. C'est sans doute impossible. Nos vies sont désormais très différentes. Pas les mêmes attentes.

J'ai envie de poésie, de silence et de lumière, ou de gris,

Surtout de poésie, c'est ce qui peut nous sauver.

28 juillet 2015

Quand même le ciel devient triste !

Il est poétique ce ciel devenu gris, il me va bien, je n'aime pas beaucoup les grandes chaleurs, j'aime quand il fait juste chaud comme il faut. L'autre jour, au cimetière, ça nous tapait dur sur la tête à l'heure de midi. Et puis depuis quelques jours, le ciel aussi est devenu triste.

Et moi ? moi je me traîne, je ne suis pas très motivée au travail. Certains matins, je me lève très tôt, comme jamais, du genre 6 h. D'autres beaucoup plus tard. Je vais volontiers me coucher le soir et je m'endors très vite avec un sommeil bien lourd. Je n'ai guère de sensations, je me sens linéaire, ni trop, ni moins, je vis, c'est tout. Peu d'aspiration non plus. Les autres sont partis en vacances, ou partent, je m'en fous. Je n'ai pas envie de foule. Je me sens plutôt bien seule.

Quelques personnes m'ont fait signe depuis la sépulture, très peu. C'est pourtant là qu'on a besoin. Une de mes voisines qui a gentiment fait le déplacement pour un dernier hommage m'a fait promettre d'aller la voir quand j'aurai un coup de blues. Cà venait de son coeur et j'ai beaucoup aimé. Elle m'a dit que les gens ne pensent jamais (ou bien on va dire pas souvent) à soutenir avant et après l'évènement. Pourtant cette personne n'est pas de mon entourage immédiat mais j'ai bien entendu et j'irai, ce n'est pas loin, je peux même aller à pied.

J'ai reçu deux cartes de condoléances, c'est tout. C'est vrai qu'aujourd'hui avec les mails et les réseaux sociaux, ça ne fonctionne plus comme avant. J'avais beaucoup alerté mes proches par ces moyens là, je ne savais pas trop si je devais le faire. Il y avait eu l'annonce dans le journal mais tout le monde ne lit pas le journal. Alors j'ai osé les sms, les mails, et F.B.  Je l'ai fait le plus délicatement possible. Comme ça fait du bien de recevoir aussitôt des mots chaleureux.

Ma soeur a récupéré la plupart des vêtements, on avait proposé à la maison de retraite de les garder pour d'autres résidents, le personnel nous a dit qu'ils n'acceptaient plus cela. J'ai eu l'idée d'appeler une personne dont la maman est résidente. Je ne connaissais même pas son nom car c'est en nous promenant chacune avec notre mère que nous pouvions échanger, je sais qu'elle était très gentille avec ma mère. J'ai eu ses coordonnées et ai osé l'appeler pour lui proposer. Elle a accepté de passer voir.

Je ne ferai plus ce chemin si parcouru pour aller la voir, non je ne le ferai plus pour elle. Je pourrais éventuellement le faire pour d'autres personnes, je ne sais pas encore, je n'ai pas décidé.

Tiens ! le ciel pleure et moi aussi.

26 juillet 2015

Une semaine déjà !

C'est dimanche dernier qu'elle est passée de l'autre côté. Le coup de fil tant redouté est arrivé. J'avais pensé le scénario tant de fois que je ne m'y attendais plus. On s'était habitué à ses hauts et ses bas, et elle bataillait tellement. Mais là, c'était l'ultime bataille, elle n'en est pas revenue, elle a lâché son dernier souffle avec le personnel soignant, ils voulaient nous appeler, ils n'ont pas eu le temps.

Après le coup de fil, nous sommes partis là bas, et je l'ai vue, belle, reposée. Puis tout s'est emballé, les pompes funèbres, les paperasseries.....  nous ne l'avons pas revue avant le lendemain matin. Elle était différente, l'expression du visage m'était devenue étrangère, heureusement nous avions mis une photo sur la petite table et c'est vers la photo que je me suis souvent tournée. Elle était déjà partie.

Deux jours se sont succédés avec des visites et des échanges, la préparation de la cérémonie, tout cela est si fatiguant. Ici, les gens se déplacent beaucoup pour faire une dernière visite, certains passent très discrètement, tandis que d'autres s'installent et discutent car ils sont bien contents de retrouver des personnes qu'ils n'ont pas vues depuis longtemps, et ça finit même par faire un peu de bruit dans ce salon funéraire.

La cérémonie fut très belle, faite par un laïc, à défaut d'un curé parti en vacances,  je crois bien que je préférais. La chorale a bien chanté et l'homme a bien parlé. C'était l'hommage qu'il lui fallait. Une petite assemblée nous entourait, on aurait pu imaginer même beaucoup moins de monde vu le peu de vie sociale de ma mère.

Ensuite, nous sommes partis en procession au cimetière et ce fut le dernier adieu. Après, comme cela se passe maintenant, les proches pouvaient se réunir pour échanger et boire un café, ou un verre de vin. Nous, la famille proche, nous sommes même restés déjeuner dans ce petit restaurant. Et puis nous sommes rentrés, fatigués, moulus.

Depuis, nous avons du aller déménager la petite chambre, faire du tri, récupérer ce que l'on souhaitait.

Nous étions dans le mouvement, il reste encore des paperasses à envoyer, aussi les cartes.

Je me surprends à prendre tout cela du bon côté, comprenant qu'elle ne pouvait plus supporter autant de souffrance.

Maintenant, elle est là, en moi, tout le temps.

 

19 juillet 2015

Nouvelle

Aujourd'hui, voila qu'elle s'est arrêtée de vivre........   Cà ne pouvait plus durer.

Je vous embrasse et vous laisse pour quelques jours qui vont être difficiles.

Si vous saviez comme j'ai pleuré......

Publicité
Publicité
18 juillet 2015

Réjouissances/Non réjouissance

Je me réjouis à l'idée du voyage à vélo de mon grand fils, une idée d'hurluberlu, mais je sens qu'il vit des moments formidables, de belles rencontres, à ce que je lis sur sa page. On sent l'entraide quand il le faut, la générosité de certains inconnus qui le reçoivent chez eux et lui offrent l'hospitalité alors qu'il n'a rien demandé. Ainsi le monde serait bien meilleur que ce que l'on pense ..... à cogiter !            Je sens qu'il va revenir transformé.

Hier soir, je me suis réjouie de voir V. S a n s o n  et avant elle, Jeanne. Non pas Jeanne de la blogo, c'est pas que j'aimerais pas la voir en vrai, et en plus elle chante notre Jeanne, mais ce n'est pas elle. Il s'agissait de Jeanne C h e r h a l. Vous la connaissez ? elle est super. Ces deux femmes là c'était quelque chose hier soir dans notre petit paradis. Cà envoie, et pas que du pâté. Non, ça envoie de la belle voix, douce ou puissante, des textes et pas des petits textes de rien du tout, et de la musique et pas de la petite musique de rien du tout. Elles ont été généreuses, conviviales, à portée de coeur....... que c'était bon, que c'était bon. Un bémol, c'est que rester debout toute la soirée, ce fut dur. J'ai du m'asseoir un peu pendant le concert et là j'étais dans une forêt de jambes, pas facile de se sentir bien. On a chopé un espace sur un banc vers la fin, ouf ! les pieds k o en fin de soirée. Ce matin, j'ai fait la grasse matinée pour m'en remettre. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, j'en faisais plein de concerts. Là, constat : j'ai vieilli, c'est sur.

Aujourd'hui, je ne me suis pas réjouie de savoir que ma mère était à nouveau sous anti-biotique. Je l'ai vue cet après midi, mal sur son lit, oxygène et compagnie, plutôt lucide mais très mal en point. C'est dur de voir souffrir, c'est vraiment dur.

17 juillet 2015

l'omelette froide

A l'époque, il y avait le voyage scolaire et quelques journées réservées entre copines pour faire un pique nique. Nous avions notre recette inratable et à chaque fois, ma mère me préparait la fameuse omelette qu'on laissait refroidir avant de la mettre entre deux tranches de pain beurré. J'épatais mes copines car elles c'était le fameux oeuf dur, pain, beurre. Je ne connais pas l'histoire de cette omelette, peut être déjà ma mère en faisait pour elle quand elle était jeune, mais les pique nique ne devaient pas être à la mode à ce moment là pourtant ? Parfois, on emmenait son "manger" pour aller travailler aux champs, les gros travaux peut être, ou les champs plus éloignés, ce qui équivalait à pique-niquer..... mot utilisé depuis quand je ne sais pas. On n'emportait pas de salades, non, c'était quelques tartines, une au paté, l'autre au fromage, et un fruit peut être. Tout cela dans une grande serviette nouée. Ma mère s'appliquait à le faire.

16 juillet 2015

sur le fil...

A chacun, chacune sa nature. Moi, la mienne, vous savez bien : sensible, phobique etc. Si je re-consultais je pense qu'on me mettrait sous traitement tout de suite, histoire de réguler l'humeur et être beaucoup plus confortable. Mais j'ai très envie de résister encore, et encore, j'ai réussi à stopper le traitement, ce n'est pas pour reprendre et avoir tous les effets secondaires des médocs qu'on veut bien nous prescrire.

Ce matin, je me suis levée en retard, ça a mal démarré, il y avait la femme de ménage qui venait, j'ai pensé qu'elle allait me trouver en train de petit-déjeuner et je ne veux pas qu'elle me voit, je n'ai pas envie qu'elle colporte... on ne sait jamais. Et puis, je n'étais pas fière de moi d'avoir raté le réveil, ça m'arrive bien trop souvent. Et quand ça démarre mal le matin, ben la journée n'est pas si bonne. J'ai de la famille qui est passée en début d'après midi, je regardais l'heure car j'avais deux rendez vous cet après midi.

Le pire, c'est que d'habitude je vois mon petit fils deux fois par semaine. Et cette semaine à cause du 14 juillet, niet, et demain niet car ma fille a pris sa journée. Alors que je sais que l'autre famille le voit autant qu'ils veulent, pour un oui, pour un non, car ils habitent près.

Je n'arrête pas de me dire que je pense à mal, que je les envie. Mais une âme sensible pense sensiblement et différemment de la plupart des gens qui se foutent bien de tout ce qui se passe autour d'eux.

Mais cela vaut il la peine de prendre des cachets pour se foutre de tout ?

J'accorde de l'importance à tant de détails qui passent inaperçus.

Et la vie n'est plus le petit vent léger qu'on devrait accueillir, ni l'oiseau qui chantonne au bord de son nid.

Non la vie soudain gronde et vous fait mal  partout, vous innonde de sentiments mauvais et de non-avenir.

C'est fatiguant, ça vous prend à la gorge, ça vous serre.

Et même pas un coup de fil pour vous parler d'autre chose, les abonnés sont absents. C'est pour ça que je n'aime pas bien l'été. Ils croient peut être tous que j'ai les pieds dans l'eau et la tête sous mon chapeau et que je n'ai besoin de rien.

Comme d'habitude, c'est moi qui vais appeler les uns et les autres, ou textoter pour moins déranger.

Comme d'habitude, ma famille me tourne le dos et ce n'est pas pour me faire sentir mieux. Peut être ont ils fait une croix sur moi définitivement.

Ce message n'est pas des plus joyeux mais il est ce qu'il est au fil de mes pensées.

15 juillet 2015

de bons moments ....

Suivre fiston et son périple.... Voir qu'il suscite la curiosité et l'intérêt, de beaux messages apparaissent, de belles rencontres....sur sa page. C'est super, si j'étais plus jeune, je voudrais faire ça aussi. Bon évidemment, ce n'est pas forcément possible de tout plaquer d'un coup. Il l'a fait. Y a prise de risque mais qui ne risque rien n'a rien.... Je pense que ce voyage va lui servir de toute façon soit personnellement, et pourquoi pas professionnellement.

Proposer une sortie à son mari. Parce qu'il ne faut pas attendre de quiconque même si j'ai beaucoup de mal avec ça. J'ai vu qu'il y avait un spectacle dans un endroit qu'on n'a jamais visité, à 1 heure de chez nous. C'est parti. Le spectacle est superbe, une jeune compagnie de danse : ils sont deux + une voiture, ils nous embarquent dans leurs délires..... Et le parc est superbe, aux allures italiennes, près de la rivière. Ah il y a vraiment des endroits magnifiques et pas besoin de faire tant de kilomètres. Puis il y a aussi le chateau, les halles, l'église.... l'itinéraire de balade à pieds, faudrait trois jours pour bien visiter. On termine à la crêperie. Il n'y a pas tant de monde, où sont partis les gens ? Pas de feu d'artifice, c'était la veille. On s'en passera. J'aimerais revenir ici. J'ai déjà regardé s'il y a des visites guidées. Oui il y en a à des dates précises. J'ai envie de tout savoir de cette ville et de son histoire.

Je me rends compte que c'est l'art qui me fait vibrer. En spectacles, en écriture, en lecture, en histoire. Sans être bien fortiche. L'art me porte. Je suis toujours en demande. Ce qui fait bien la différence. J'ai vu une nouvelle annonce pour des cours de dessins/peinture dans une commune à côté et me vient l'idée de "pourquoi pas essayer ?". Je suis une bille en dessin, peut on évoluer à partir d'un niveau plus que bas, et surtout à mon âge ? serais je sujette aux moqueries ? J'ai pourtant l'impression qu'il n'y a pas vraiment d'âge pour l'expression artistique mais toujours en moi cette dévalorisation.

Ce fut une belle journée.

14 juillet 2015

Cher blog !

Je voudrais aujourd'hui te remercier parce que tu es mon fidèle, mon meilleur pote. Toi seul te rend disponible toujours pour m'écouter et ne pas me juger, à n'importe quelle heure, n'importe quel jour de l'année. Pas besoin de te prévenir, tu es là. Je laisse aller ma plume, tu ne dis rien, tu te laisses faire. Tu dois être sensible comme moi pour accepter tous ces mots sans rien dire. Depuis 2008, jour où je t'ai rencontré, tu m'aides jour après jour à m'exorciser de mes peurs, de mes doutes, de mes colères, surtout vis à vis des autres humains et encore je ne fais pas de politique.... je ne t'agace pas trop avec les "grands sujets de société" car je ne sais écrire là dessus, je laisse ça à des plumes plus averties. Je te parle juste de mon petit monde, là tout autour de moi. Je n'oublie pas mes joies parsemées de ci, de là. C'est très bien comme ça. Pourvu que ça dure. Et dire que la plupart ne livre jamais leurs émotions, leurs chagrins, leurs joies. Moi, j'ai un grand besoin de dire, dire et redire, et écrire, crier..... parce que c'est comme ça !

Peut être est ce en train de devenir ringard ? mais moi j'aime mon blog...... ET LES VOTRES AUSSI, je les aime !

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Derniers commentaires
Publicité
Pages
Visiteurs
Depuis la création 152 465
Publicité