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sensiblement
30 avril 2014

un petit courrier

Aujourd'hui nous avons reçu un courrier de remerciement. Il y a quelques semaines, mon mari était demandé pour animer une rando de dimanche matin faite sur la commune et organisée par l'OT du coin. Le circuit passe chez nous et naturellement, il dit oui. Il aime parler de son métier, ça lui prendra un quart d'heure, vingt minutes. On avait pensé la faire cette rando, puis finalement non, il a du travail ce matin là et je ne veux pas la faire toute seule. Il me raconte le midi : le groupe était assez important, ils étaient à l'écoute. Tout s'est bien passé. En allant chercher le pain, j'ai vu le groupe arriver à bon port - fin de la randonnée. Je me suis dit que j'aurais du la faire quand même. Trop tard. Souvent trop tard la réflexion, la déception. Un peu d'amertume et ça passe.

Aujourd'hui, je disais donc, un petit courrier avec une photo. Une dame de la rando envoie une photo prise à cet instant, elle écrit des mots chaleureux, elle a traîné après le groupe, elle voulait encore et encore des mots, des explications, elle a parlé aussi de sa vie et puis elle s'est pressée pour rejoindre le groupe. Je ne l'ai pas vue mais j'imagine un peu le personnage....... Quelqu'un de singulier.

Aujourd'hui j'ai trouvé que c'était chouette de recevoir ce courrier. Qu'il y avait vraiment des gens charmants. Que j'espérais encore recevoir des courriers gentils. Euh il ne m'était pas adressé, il était pour mon mari, mais je l'ai pris un peu pour moi aussi. Je suis sure qu'elle m'aurait beaucoup plu cette dame.

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28 avril 2014

j'aurais aimé .....

J'aurais aimé avoir une bande, une grande bande de copains, 10 à 12 couples, toujours quelques uns sous la main. Parmi eux, j'aurais eu ceux qui auraient apprécié l'écriture, d'autres le cinéma, d'autres je ne sais quoi. Ainsi ma vie aurait été réglée et simple. Les fêtes se seraient enchaînées sans souci, anniversaires, mariages, et re anniversaires, fêtes de ceci, fêtes de cela, l'agenda aurait été rempli, sans aucune complication. Pas besoin de chercher plus loin, on aurait pris les mêmes et on aurait recommencé. On aurait parlé des mêmes choses. Mais on n'aurait pas eu besoin de chercher avec qui. J'aurais eu pour ma part la copine pour aller au ciné, celle pour le théâtre, celle pour la fête de l'association.

J'aurais aimé, mais ce n'est pas comme ça. Nous avons 3 couples d'amis que nous voyons de temps en temps ensemble ou séparément. Après quelques uns à droite à gauche.

J'ai déjà parlé de ça ici. C'est difficile pour moi de faire mes sorties seule, je parle sorties festives ou culturelles. Récemment j'en ai loupé une parce que justement j'étais seule et je n'ai pas osé trop chercher qui. Entrer dans une grande salle où il y a déjà plein de gens, des gens que je connais mais pas assez pour copiner, payer ma place, trouver un siège. Et puis, le pire, ce serait l'entracte, je me vois bien aller au bar seule.... tiens, jamais de la vie, je serais restée scotchée à mon siège à regarder mes pieds. J'ai préféré renoncer.

Je n'ai pas su m'entourer dès le début, je n'ai pas su, sans doute à cause de ma phobie sociale. Je n'ai pas mesurer les enjeux. C'est ainsi. Et mon homme qui aime bien être avec les gens aime tout autant être avec personne. Ce sujet ne l'interpelle pas. Nous ne nous posons pas les mêmes questions. Il est très peu entouré, sauf pour le travail, mais il s'arrange de toute situation, sauf de mes idées grises.

J'aurais aimé......

24 avril 2014

suite

A quoi bon chercher un titre au message du jour ? j'aimerais être plus originale mais les billets que j'écris ne sont pas des petites étincelles, c'est la suite de ma vie, presque un journal donc ce sera "suite" tout simplement.

Le week end de Paques a été d'une grande simplicité. Deux sachets de chocolat achetés au retour de l'hopital samedi, c'est juste ça qui symbolisera la fête. Pas de messe. Plus de messe. C'est comme ça. Ce n'est pas forcément une bonne idée. C'était l'occasion de retrouver quelques connaissances à la sortie. Mais on ne peut pas aller à la messe juste pour ça. Je pense qu'on s'est bien fait manipuler. Que justement la plupart y remplisse juste une vie sociale. Je ne veux plus être hypocrite. Enfin peut être un jour je changerai d'avis.

Donc je disais que samedi nous sommes allés à l'hopital voir ma mère, que dimanche nous avons reçu à l'improviste à déjeuner ma fille et son ami, puis ils sont partis et nous avons fait une petite balade près de chez nous, nous avons cueilli du muguet, ça m'a fait du bien de prendre l'air, le bon, le poétique, observer les verts, tous les verts, le tendre, le bouteille, le bleu, le gris, le jaune......... la nature est si belle et dense.

Lundi, retour à l'hopital avec ma fille. Nous y retrouvons ma soeur et mon beau frère. Ma mère va mieux. Elle va sortir.

Mardi, elle sort et revient à la maison de retraite. Je suis inquiète au possible. J'ai moins confiance dans leurs soins que dans ceux de l'hopital. J'y saute l'après midi, elle est bien fatiguée, je discute avec une soignante, ça me rassure.

Hier, j'ai ma énième séance de kiné, la combientième depuis un an et demi, je me demande. Il prend des nouvelles de ma maman, on parle beaucoup pendant les séances, depuis le temps forcément je connais un peu de sa vie, et il connait de la mienne. Il a compris qui j'étais, c'est une des rares personnes qui sait.

Je rêve de jours meilleurs, d'écriture (snif c'est la trève à cause des vacances), de projet, de nouveaux amis qui seraient plus présents que ceux que j'ai déjà, je rêve....... J'ai peur quand le téléphone sonne.

 

19 avril 2014

une pause

Après déjeuner, une pause au bord de la terrasse, le soleil donne bien à ce moment là, depuis il s'est caché.... Le chat approche, je le caresse, il ronronne, c'est agréable..... pour moi et surement pour lui. Ne pas oublier de goûter les petits bonheurs du jour.

2 nuits seule à la maison, je n'étais pas plus rassurée que ça. J'avais froid. Cà passe vite. Je l'avais accompagné à la clinique la veille, puis j'y suis retournée le jour de l'opération. Tout s'est bien passé. A priori, la nouvelle technique est beaucoup moins douloureuse. Anesthésie générale malgré tout qui met un peu ko. Puis le lendemain, je suis repartie le chercher. Bref, j'ai fait quelques voyages à l'hopital et pas grand chose d'autre. Nous espérons que dans quelque temps le résultat sera là. Pour l'instant, le nez est bouché, c'est un peu difficile.

Ma mère de son côté est toujours à l'hopital, est passée par des phases très inquiétantes. Hier, elle semblait vraiment être mieux. Je vais y aller vers ce soir. Je l'ai fait manger l'autre soir, je ne pensais pas que ça arriverait un jour, et voilà, les rôles s'échangent. Nous avions alerté quelques personnes de la famille. Leurs réponses nous ont fait du bien.

Pour mon homme aussi j'avais prévenu quelques amis, certains se manifestent d'autres pas. Certes, il n'y a pas mort d'homme. Mais une petite pensée dans les moments difficiles est stimulante. Je n'ai pas été éduquée à ça, mais maintenant j'essaie de mieux faire. Et je tente la communication même si je n'ai parfois pas de réponse.

Je suis fatiguée et le cerveau est totalement occupé par ces soucis. Le reste ne suit pas. Au niveau travail, beaucoup de retard. Au niveau maison, rien ne prend forme. Je me demande quand on en verra le bout.

Tenir, tenir bon.

Paques s'annonce calme, rien en vue.

Tandis que beaucoup de gens partent, nous restons sagement chez nous.

Mais d'où vient cette manie de partir tout le temps ? Effet de mode, besoin, fuite...... Cà fait marcher l'économie. 

15 avril 2014

retour

Ai je suffisamment pris de distance avec mes gémissements ? je l'espère.

Autour de moi, la vie s'est compliquée. Ma mère est à l'hopital, quelques vilains calculs l'embêttent et à son âge, on n'y peut plus grand chose. Son coeur a du mal à suivre. Bref, depuis vendredi, elle n'est pas au mieux et a souffert. Heureusement, à l'hopital ils ont de quoi la soulager. Elle est parfois calme, parfois très agitée, arrache sa perfusion, est confuse. Les soignants sont sérieux, gentils, avenants. Je la sens en de bonnes mains. C'est tout ce qui compte. Je voudrais la garder encore et encore. Qu'en sera t il ? Lorsque les antibiotiques seront terminés, je ne sais comment cela va réagir. Nous sommes tous les jours avec elle pendant 2 heures environ, soit ma soeur, soit moi. Aujourd'hui j'ai accompagné mon mari à la clinique, demain il subit une opération qui était prévue depuis quelque temps, opération des sinus, qui nous l'espérons règlera bien des problèmes. C'est donc la santé de mes proches qui est au premier plan en ce moment.

J'ai malgré tout réussi à participer samedi à une journée retrouvaille que j'ai appréciée, celle d'un groupe de développement personnel dont j'ai fait partie il y a quelques années, nous essayons de nous revoir une fois l'année et c'est un délicieux moment, presque un moment de grâce tant l'écoute et le non jugement sont formidables.

Lundi soir, je suis allée malgré tout à l'atelier d'écriture, même si j'étais bien fatiguée.

Je choisis vraiment ce que je veux faire en ce moment.

La vie est belle, malgré tout cela.

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10 avril 2014

et soudain !

En regardant ce soir mon émission préférée qui s'adresse aux lecteurs, moi qui lit si peu, je bois leurs paroles tant elles sont sages et humaines. C'est mon monde idéal. Ils parlent des gens avec une douceur et une ferveur infinie. Ils parlent du temps tout en poésie, en finesse. Leurs mots sont tout respect, tout courage, toute humilité et de me demander .... :

Mais moi qui suis je donc pour pleurer tant sur mon sort...... qui suis je donc, petite prétentieuse à penser que tout le monde devrait m'aimer..... à penser que je vaux tellement plus.....

Je fais juste partie de l'univers comme tant d'êtres si pauvres, d'autres si riches. Je fais partie d'un tout. Je suis ce que je suis, un point c'est tout. Les autres, ils n'ont ni à m'aimer, ni à ne pas m'aimer. Les autres c'est autre chose.

Je dois faire ma part.

Soudain, ils m'ouvrent les yeux. Pourvu qu'ils restent ouverts.

8 avril 2014

des nouvelles

J'étais inscrite à un atelier d'écriture samedi, mais je craignais de ne trouver la force d'y aller, car j'avais aussi une sortie samedi soir, un couple d'amis nous demandait de les accompagner à une soirée cabaret. Mais cet atelier me tentait, et puis il n'y avait déjà pas beaucoup d'inscrits, alors j'ai puisé dans les réserves, et j'y suis allée. Nous étions 6 à écrire sur le thème de la cuisine. C'était vraiment bien. On a participé à la préparation du repas, j'étais intimidée. Je n'aime pas travailler devant les autres. Nous étions si bien dans cette chouette maison, feu dans la cheminée, alors que c'était tout gris et humide dehors.

Une heure chez moi le temps de me changer, et hop, nous voilà repartis pour cette soirée organisée par une association sportive d'une ville d'à côté. Les deux amis avaient envie de voir ce spectacle et nous l'avaient proposé. J'en avais entendu parler en bien. Nous étions assis à table avec un menu simple, une assiette de charcuterie-chips, puis plus tard une assiette de dessert.

Et depuis je suis bien fatiguée, j'ai mal dormi les deux nuits après.

Ce matin j'ai envoyé un mail pour prévenir que je n'irai plus pour l'instant au club photo. Je ne peux plus faire toutes ces activités. J'ai été trop gourmande et j'ai trop voulu lutter contre la phobie sociale. Evidemment, on rencontre des gens. Mais il faut tellement d'énergie pour faire face. C'est très dur à gérer.

8 avril 2014

Un commentaire

Kachina a commenté récemment mon billet sur les pèlerins et elle a écrit des mots qui m'ont touchée. Elle dit surtout qu'elle me lit et qu'elle ne commente pas souvent. Quel intérêt à me lire ? Franchement, je n'ai pas une vie extraordinaire, je n'ai pas de grand voyage à raconter, ni de conseils à faire en lecture, ni en cuisine, il ne m'arrive pas d'aventure fantastique. Je suis dans mon petit monde à broyer du noir, à me morfondre du passé, à mal envisager l'avenir, à culpabiliser d'être ce que je suis, à avoir toujours peur de tout. Je ne connais pas de gens sensationnels. J'ai une toute petite vie, mais c'est une vie quand même, qui ne brille pas du tout. Je ne suis pas adulée, quand j'arrive quelque part, il n'y pas la foule autour de moi (et heureusement dis donc), j'ai plutôt de grandes difficultés à lier amitié, enfin disons que je baigne plutôt dans le négatif et

K a c h i n a    vient me dire dans son petit commentaire que je suis une belle personne et que je fais mon chemin.....tous les jours.

Alors là j'en suis renversée. Cà fait tout drôle quelques mots positifs. Je ne me sens pas une belle personne par contre je suis d'accord que je fais mon chemin et il est difficile.

Les mots sont importants, ils peuvent faire du bien et aussi du mal, d'ailleurs je peux faire mal moi même avec des mots pour mon entourage qui sont bien trop violents, je gère ça très mal.

Ces quelques mot là m'ont caressé l'âme. Comme quoi, même de quelqu'un qu'on ne connaît pas, tout peut arriver.

Merci Kachina - as tu un blog ?

3 avril 2014

les pèlerins

Puisque vous m'en demandez plus sur les pèlerins, je vous explique. Celui qui devait venir ce soir s'est décommandé hier. Pas grave. Apparemment son organisation faisait qu'il ne passait pas là au bon moment. Le parcours le plus classique fait que les pèlerins passent chez nous plutôt fin de matinée, trop tôt pour s'arrêter. Mais quelques uns s'organisent autrement, c'est pourquoi nous avons un peu de passage mais finalement très peu.

Chez nous, c'est le chemin qui vient de Bretagne. Un jour, j'avais lu dans le journal de ma commune que nous étions sur le chemin et que si cela nous intéressait d'héberger, il fallait se signaler à la mairie. Je n'ai pas osé tout de suite et puis un jour, sans doute un jour pas ordinaire, j'ai demandé si c'était toujours d'actualité. Apparemment il n'y avait qu'une autre famille qui le faisait. Alors ils ont pris mon offre. J'ai eu du monde la première fois en 2009. Régulièrement j'ai raconté chaque passage quasiment sur le blog. J'avoue que je ne me sentais pas franchement à la hauteur de faire ça. Mais après j'ai pensé que de toute façon le pèlerin cherche une douche, un dîner, un lit, une douche, un petit déjeuner, il ne cherche pas vraiment un ami. Il rencontre tellement de gens. Enfin pas trop chez nous, c'est plus loin que ça commence à être l'affluence. Certains le font religieusement, d'autres spirituellement, certains ont promis, certains aiment seulement marcher, il y a vraiment tous les cas de figure. Souvent ils l'ont déjà fait, en ont fait un bout, se préparent à le faire donc ne font qu'une semaine. J'aime les accueillir mais ça prend du temps quand même. Enfin ça dépend, il y a ceux qui aiment beaucoup parler et d'autres moins. J'ai fait de belles rencontres. Certains se manifestent de temps en temps encore. Pas trop. Mes plus lointains étaient des canadiens. L'an dernier quand on les accueillait, on était en travaux à la maison, j'avais un peu honte des conditions, dans le gris du sous sol même pour manger.

Au début mon jeune fils n'aimait pas ça. Il ne comprenait pas qu'on accueille des inconnus. Il m'a dit une fois qu'il en entendait un marcher la nuit. Maintenant il ne dit plus rien. Je n'ai même pas 10 passages l'année. Et cette année, ça ne commence même pas ou plutôt par un ratage.

Je ne pense pas faire cela un jour quoique j'aimerais bien. Mais porter un sac sur le dos et faire 20 km par jour, je ne m'y vois pas.

J'ai eu plus de monde quand j'ai fait la rencontre de quelqu'un qui fait partie de l'association départementale, elle a signalé notre hébergement et depuis je figure dans leurs adresses. Ici il n'y a pas de refuge comme dans le sud ou en Espagne. Les pèlerins vont chez des gens comme nous, ou bien dans les campings, chambres d'hotes ou sous leur tente à la belle étoile.

J'ai l'impression de voyager avec eux, ils me racontent leur motivation, les anecdotes d'avant chez moi et leur projet pour les jours à venir. Après, certains font signe quand ils ont fini leur parcours, jusqu'à St Jacques, ou jusqu'à ce qu'ils avaient prévu. Finalement peu le font en entier. C'est plutôt des portions de chemin.

J'ai aussi fait du chemin pour arriver à ça, car ce n'était pas évident pour moi la craintive. Avec eux je n'ai pas peur, j'ai l'impression qu'ils portent l'espoir d'une meilleure humanité, celle que je désire tant.

1 avril 2014

rassurée ?

Ce matin, à jeun, et vessie pleine (j'avais mis le réveil à 5 h 30 pour faire pipi - après pas de pose pipi jusqu'à l'examen), me voilà arrivée pour une fois très en avance chez le radiologue. Pas de douche, pas de café, rien..... vous auriez vu ma tête ! et il n'a rien trouvé d'anormal : tout va bien chez les reins, la vésicule, le foie, le pancréas. Ah ben en voilà d'une bonne nouvelle.

Mais alors qu'est ce qui cloche ? il va falloir continuer à chercher. Peut être rien trouvé. Peut être juste héréditaire, la belle affaire. Peut être le stress (ah oui le stress, ce serait pas étonnant), ou la chère ménopause. En tout cas, aujourd'hui ne fut pas une journée bien productive. Je m'endormais tellement en sortant de table où je n'ai pas eu beaucoup d'appétit que me voilà partie pour une bonne sieste où je n'ai pas fermé l'oeil.

Et voilà encore une journée de bien fichue en l'air.

Un appel tout à l'heure : hésitation. Puis c'est OUI. Mon premier pèlerin de l'année s'annonce pour jeudi. Va falloir que je range un peu le b...el. Dans quelle chambre je le mets ? sous sol ou en haut ? salle d'eau à revoir,        mon Dieu, donnez moi du courage.....

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