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sensiblement
30 novembre 2013

Comment améliorer Noel ?

Hier soir réunion des anxieux. C'est "libre parole" - pas de thème particulier - intervient qui veut pour commencer. C'est parti sur la phobie de la piscine, et puis ça a continué sur forcément les peurs, puisque c'est ce qui nous réunit, de la solitude pour ceux qui ont perdu des proches, etc, etc. Il est certain qu'on parle et reparle des mêmes choses, mais nous sommes là pour partager.

Puis est arrivé en fin de réunion la question sur Noel. Finalement c'est partagé, certains sont contents de voir Noel arriver, une jeune fille qui se trouve là avec sa mère témoigne sur la joie de Noel et de la famille. D'autres ne se prononcent guère. Et d'autres comme moi évoquent le trop commercial, le trop tôt de lumières et de cadeaux, le trop d'obligations, les repas, etc.

Et comment donc faire que Noel soit plus beau ? ce sera ma question du jour.

Chez nous, les dates ne sont pas encore toutes calées.

Mes enfants ne seront pas tous là à Noel, peut être que ça me titille encore plus cette année. C'est la première fois.

Pour la déco, je ne sais comment m'y prendre, les travaux n'étant pas bien terminés.

Je voudrais du nouveau dans les repas, des idées, mais les autres chaque année arrivent juste pour manger et ne proposent rien d'autre que boire, manger et jouer aux cartes. Je voudrais que ça chante. Je voudrais de nouveaux jeux. Je voudrais des échanges plus constructifs. Qu'on s'intéresse plus les uns aux autres, qu'on ait des projets ensemble.

Je voudrais ce qui n'effleure même pas les autres. Eux vivent le moment présent et

moi je suis toujours perdue dans mes pensées. Le présent est intéressant s'il correspond à nos attentes mais nous n'avons surement pas tous les mêmes attentes et moi j'attends beaucoup, voire TROP. On dirait presque un maladie.

Vous allez me répondre. Et, bien, à toi de proposer, à toi de décider, à toi de faire, etc.  Facile à dire, pas facile à faire. Pas facile de se sentir différent.

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28 novembre 2013

le premier coup de fil

Ce matin un coup de fil, et je n'arrive pas assez tôt pour décrocher. Je rappelle car je connais. Elle me demande si je me rends dans la commune pour qu'elle vienne avec moi chercher du gaz et chercher son manteau en réparation. "Euh, non ce n'est pas prévu",  en fait je n'ai pas les idées bien claires pour répondre, "enfin si je dois aller livrer quelqu'un.....   oui je t'emmènerai cet après midi".

Refuser ou pas de rendre service ? dès que j'ai dit non, j'ai tout de suite senti la culpabilité m'envahir. Alors j'ai dit OUI. J'ai programmé mon A.M. par rapport à ça. Certes il me fallait faire cette livraison.

Cette femme a 4 enfants et il n'est pas rare qu'elle interpelle Pierre ou Paul pour lui venir en aide. A t elle peur de demander à ses enfants ? Ses enfants sont ils si crétins ?

Je n'ai quasiment jamais vu mes parents rendre service. Peut être l'avaient ils fait quand ils étaient jeunes ? J'ai cru comprendre que mon père, qui avait eu très tôt un véhicule, de par son métier, avait été largement sollicité. Ma mère, je ne sais pas trop. En tout cas, je ne les ai jamais vu aider sur une kermesse, ou un quelconque repas, ou fête, ou seulement aider chez les voisins. NON, rien de tout cela. J'aurais bien aimé qu'on me montre l'exemple, je trouve cela rassurant. Il m'a fallu du temps pour comprendre qu'on ne pouvait pas vivre tout seul dans son coin. Alors, maintenant quand je peux, je le fais. Même si parfois je n'ai pas très envie. Oh et zut, si vraiment j'ai pas envie, je trouve un dérivatif. C'est aussi lié parfois à la phobie sociale.

On m'a demandé pour être sur une liste des municipales. J'ai été surprise, c'est la première fois. J'ai hésité, c'est pas que je n'aurais pas aimé, mais j'ai dit NON, que je n'avais pas les qualités pour cela, ça me chamboulerait tous les 5 minutes, faut se protéger un peu quand même.

 

27 novembre 2013

la suite

Récemment, un soir avant de m'endormir, j'ai eu très envie de me relever, de venir sur l'ordi et d'annuler mon blog. Je ne l'ai pas fait, parce que je n'aime pas me relever quand je suis couchée, ou alors parce que je n'ai pas totalement envie de le fermer. Mais quand je vois ce désert ........... Oui, on peut penser que c'est narcissique de vouloir être lue. Je ne parle que de moi, et si peu des autres. Narcissique, c'est surement ça. Tant pis, je résiste encore un peu. J'aimerais plus d'échanges. Sans doute, mes sujets ne sont pas intéressants. Ce ne sont pas des grands sujets universels ou politiques, ou de sociétés. Non, c'est ma petite vie à moi. Pourquoi la raconter ? Tant de pourquoi dans une vie, et jamais de réponses.

Côté santé : je suis allée chez mon généraliste pour mon deuxième résultat d'IRM. C'était une remplaçante, comme quoi on dirait qu'il m'évite depuis qu'on s'est un peu énervé. Tout va pour le mieux. Mon épaule droite a payé pour la gauche. Pas de symptôme de complication, le tendon est bien. Un peu de tendinite sans doute à cause du déséquilibre, un peu d'usure mais c'est plutôt l'âge. Je devrais dans quelque temps retrouver mes bras, enfin tout s'annonce comme tel.

Côté noël : alors que sur les blogs, certains commencent à s'en tracasser, moi je retombe encore dans le train-train. Je ne suis pas sure de bien aimer Noel, en tout cas pas comme autrefois. De plus, cette année, nous ne partirons pas, les enfants ont d'autres projets par ailleurs. Et nous bêtement, on s'adapte. Cà devrait être plutôt calme. Et décorer la maison en chantier, cà va pas être facile.

Côté travail : je croule sous les factures à faire, mais j'ai l'honneur de me servir d'un nouveau logiciel qui ne m'aime pas. Et j'ai bien du mal. Ma fille vient m'aider une fois par semaine. Je ne me sens plus très efficace et je plains ceux qui sont sous  les ordres d'un chef, ceux qui comme moi ont connu d'autres modes de travail et qui doivent s'adapter à aujourd'hui.

Je me sens vieillir, oui même si vous me répondez que ce n'est pas vrai, et patati patata, tout est différent quand même. Les mamies bien jeunes, bien habillées, avec les immenses sourires et les plus beaux petits enfants du monde, celles qui font beaucoup de sport, ben ce n'est pas moi. D'abord, je ne suis même pas mamie.

24 novembre 2013

des moments

UN MATIN EN SEMAINE :

Le peintre qui travaille avec la coach déco est venu dès que je l'ai appelé. Il a l'air sympa, il a bien compris les problèmes, a pris les mesures, m'a conforté dans le choix des couleurs. Il a une période libre en janvier. Serait on sur le bon chemin ? Je pense que oui. J'avais un autre contact peintre, je pense qu'il va me falloir lui dire qu'on ne va pas plus loin. Je n'aime pas ça, toujours peur de faire mal...

 

VENDREDI SOIR :

mon mari a vu les pompiers et les gendarmes pas loin près d'une maison du hameau d'à côté. Il m'en fait part. Quelques heures plus tard, alors que je m'apprête à partir faire quelques courses, et ensuite aller à la réunion photo, un autre voisin passe et nous apprend la nouvelle : nous ne connaissons pas cette famille qui est locataire. Autrefois dans cet endroit on connaissait tout le monde, maintenant les maisons sont louées pour un temps et les gens ne semblent pas très curieux de leur voisinage. Bref, l'homme en a terminé avec la vie. Je m'en doutais car dès que mon mari m'avait avertie de ce qu'il avait vu, j'ai senti mon déséquilibre, j'ai eu des fourmillements, du chaud, du froid, le système émotionnel complètement en branle. Ce fut confirmé peu de temps après. Comme nous ne les connaissons pas, nous ne ferons rien. Comment aller proposer de l'aide à des inconnus ? difficile. La dame a été prise en charge, la famille est alertée. Nous resterons discrets mais très touchés par cet acte  tellement incroyable de choix et de courage, de peine et de douleur, de non retour............. l'absence que les autres vont avoir à vivre toujours........   Je suis partie faire mes courses et j'ai décidé de ne faire que mes courses, prendre le temps, ne pas m'affoler, je ne le pouvais pas, et j'ai donc raté le cours de photo mais c'est rien ça dans une petite vie comme la mienne par rapport à ce qui venait de se passer tout près. Et je devais me ralentir pour accepter que la vie soit celle là.

 

SAMEDI SOIR :

Avec tous ces soucis de maison, nous n'invitions quasiment plus. Et il y a eu aussi beaucoup de travail, donc pas de temps disponible. Si bien que dernièrement nous avions décidé de marquer l'anniversaire (quelques jours après) de mon mari en invitant les amis les plus réguliers : 3 couples. Nous les avions conviés à une heure précise dans l'après midi parce que nous avions prévu quelque chose de particulier. Et j'avais confirmé par un second mail. Sauf qu'ils sont arrivés un peu plus tard. Bon on a réussi quand même à embarquer tout le monde dans la carriole, c'est la jument qui a du attendre finalement, mais le soleil n'attend pas pour se coucher.

Nous avons fait une petite virée glaciale, mais sympa. Il y a l'ami qui dit rien, qu'a l'air content, l'autre qui gueule très fort, l'autre qui a toujours peur qu'on pousse trop loin l'animal voire qu'on le maltraite. Les filles sont plus cool. La jument nous fait le coup de la panne plusieurs fois, mais elle repart. On est 8 quand même, ce sera juste un petit tour, et nous avons droit au magnifique coucher de soleil. J'aime de plus en plus les couchers de soleil, je crois que plus jeune je ne les regardais même pas. Maintenant je ne vois que ça, la vie devient poésie à ces moments là et j'aime.

Au retour, apéro et repas sont presque prêts, j'ai bossé toute la matinée pour ça. J'ai même trouvé ça chiant à la longue. J'ai quasiment raté mes lasagnes. J'ai mis au menu une bonne soupe aux légumes du jardin qui est appréciée, bon les lasagnes, ils ne se reserviront pas et ne diront rien, elles sont trop chargées je le sais. Ouf le crumble coings/pommes/framboises + glace nougat a du succès.

Tout cela dans la pièce qui résonne, à minuit, je n'en peux plus, et tout le monde a l'air fatigué aussi : ça baille, ça baille. Et c'est le départ.

Aujourd'hui, à part mon beau père qui vient déjeuner, rien au programme, et ça ne me déplait pas du tout, j'ai besoin de calme.

 

20 novembre 2013

en finir avec ce chantier

Je n'en reparlais pas car si vous saviez comme ça m'énerve. L'an dernier à cette époque je me réjouissais du chantier qui se profilait. Depuis avril, je suis dépitée par le résultat. La résonnance dans une partie de la maison. Quoi y faire ? les avis des uns et des autres. Les deux peintres qui sont venus avec pas tant d'idée que ça.

Ma fille a croisé sur une foire une "coach" de déco, elle m'a convaincue de la faire venir chez moi. Je l'ai fait.

Elle est venue aujourd'hui. Elle est concrète : telle couleur serait bien là, et telle autre là ! etc etc.

Pour les couleurs, elle m'a convaincue. Pour l'aménagement c'est autre chose.

Dans la cuisine, elle voit du rouge sur les murs, un beau rouge, alors que les meubles sont blonds et la table en pierre noire. Puis un seul mur où il y a des placards récupérés de mon ancienne cuisine en gris. Dans l'entrée, il y a des pierres au mur, il reste une porte : gris foncé, propose t elle, nuance qu'on retrouve dans les pierres. Les poutres de la cuisine avec le même gris que les placards. Puis le salon : celui qu'on n'arrive pas à meubler. Et bien, elle me dit que la télé n'est pas à la bonne place. J'y avais pensé aussi mais n'osais y penser plus fort, vu que le premier gars il a tout planifié pour la télé ici, le meuble, etc. On n'arrive pas à mettre les fauteuils par rapport à la télé. D'où le changement d'endroit qui ferait qu'on optimiserait les assises. Faut il oser ? Les couleurs pour le salon : du gris clair, à gris plus foncé, voir taupe. Quelques idées de déco et d'aménagement.

Restait la salle à manger, et là je n'en pouvais plus, ça nous a pris tout l'après midi. Et cette salle, c'est elle qui résonne, alors ce sera pour un prochain rendez vous.

Quand on n'est pas doué pour agencer, il faut trouver de l'aide, je n'en suis pas fière.

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17 novembre 2013

Ma première sortie !

Je m'étais inscrite à la prochaine sortie photo. J'avais loupé la première, il fallait bien que je commence un jour. Puisqu'il faut jouer avec la lumière, notre rendez vous était fixé pour le départ à 7 h 30. Moi qui suis une lève tard, j'ai eu du mal, surtout du mal à dormir, tellement peur de louper l'heure, et puis appréhension du moment, vais je y arriver ?

Me voilà à l'heure au rendez vous. Un petit groupe est déjà constitué. Nous partons à deux voitures et j'ai proposé de conduire, je crois que ça me rassure d'avoir un moins un rôle, celui de conducteur. Il fait froid. Nous sommes partis à une heure de chez nous dans un joli village. Je me demande toujours comment ça se passe. En fait, chacun part un peu à l'aventure capturer le meilleur. Je comprends là que certains sous groupes sont un peu constitués : les deux nouvelles qui se sont inscrites ensemble pour justement ne pas se retrouver toutes seules, les anciens qui se connaissent bien. Encore une fois, je ne suis dans aucune catégorie. Cà aurait été mieux que je commence en même temps que quelqu'un d'autre avec moi. Mais j'avoue que je n'ai même pas cherché et puis je ne vois pas à qui j'aurais pu demander.

Je me retrouve souvent seule à prendre mes photos, ou alors je ratrappe un groupe avec lequel j'échange un peu. Je me dis que de toute façon je suis là pour prendre des photos. Nous marchons pas mal, j'ai eu peur de perdre les autres par moment. Je me dis que je me retrouve encore une fois dans le même schéma. Ni avec les autres, ni sans. A part. Pour avoir du conseil, ce n'est pas facile. Nous n'avons pas tous le même appareil. Et je sens que les autres sont plus à l'aise. Je fais ce que je peux.

Nous reprenons les voitures au bout de deux heures, et nous referons une halte dans un autre endroit sur le chemin du retour.

Retour au bercail vers 12 h 15, je suis complètement crevée. Je fais la cuisine vite fait.

Et vite je mets mes photos sur l'ordi, ce sera difficile d'en choisir 3 ou 4 pour apporter à la prochaine réunion, pour les soumettre à la critique.

Juste pour illustrer, voici une photo de l'endroit visité.

 

DSCN7282
14 novembre 2013

IRM

Je n'en parlais pas mais ça me tracassait depuis que j'avais lu sur le courrier reçu : si vous êtes claustrophobe, dites le. Suis je claustrophobe ? ben un peu des fois, ça dépend, je sais pas.

J'avais appelé le secrétariat, on m'avait bien expliqué le principe. Je ne vais pas reculer, j'ai tellement fait fort pour les avoir ces examens, je pense fortement que là je vais en savoir beaucoup plus. On m'a dit qu'au pire des cas, il fallait prendre un comprimé pour être dans les nuages. Non, je ne vais pas reprendre ça, j'ai arrêté.

Hier j'y vais et mon mari m'accompagne, histoire de me sentir plus en sécurité. Une fois sur place, j'irais seule bien sur à l'examen. Pour la première épaule, celle qui a la capsulite, il faut m'injecter un truc, personne ne m'en avait parlé. Heureusement que je n'ai pas trop peur des piqures. Et puis on m'explique encore, très gentiment, parce que j'ai fait part de ma crainte, comment tout va se passer. Casque sur les oreilles, je leur ai dit que j'allais fermer les yeux. J'ai trouvé ça très long, oppressant, j'ai tenté d'ouvrir les yeux et les ai vite refermés, j'ai pensé à des tas de mots, de jolis mots qu'on peut assembler, puis je suis sortie de cette machine, en pensant que je dois revenir le lendemain pour l'autre épaule. Le médecin me reçoit après pour faire la synthèse. Tout va pour le mieux. Encore un peu de patience. Mais il n'y a aucune complication. La calcification est bien disparue, c'est elle la méchante qui a tout provoqué.

Aujourd'hui j'y vais seule, l'homme étant indisponible, et puis je sais maintenant. Je crois que j'ai plus mal vécu l'examen d'aujourd'hui. Mon coeur s'est mis à battre plus qu'il ne faut mais j'ai résisté. J'avais la poire dans les mains pour appeler, j'ai bien hésité à la faire fonctionner, mais non je dois tenir le coup. J'ai respiré avec le ventre, il le fallait vraiment. Et j'ai écouté la musique, moins joué avec les mots. Et puis je n'ai pas vu le médecin en sortant. Donc je ne sais rien de l'épaule droite. Il me faut attendre le résultat chez mon médecin.

Voilà c'est fait. Mais quelle angoisse !

12 novembre 2013

la fête

Comment je m'habille pour cette fête ? Je devais aller m'acheter des fringues, hélas ce n'est pas fait. Le pantalon rayé noir et blanc ira bien, oui c'est toujours le même, mais bon il me va. Et le haut ? Pas trop de bariolage, il y a déjà les rayures du pantalon. Un gilet noir aussi avec quelques rayures discrètes ça ira bien. Il fait pas chaud, je vais bien le supporter.

On arrive à la salle communale et j'ai déjà très chaud. Je regrette déjà d'avoir mis ce gilet, une tunique aurait été plus légère. Le comble c'est que mes mains sont très froides. Le stress passe par là. Vais je trouver ma place dans cette fête là ? Il y a beaucoup de monde que je connais mais.

Le monsieur fêté vivait dans le voisinage avant sa retraite. Depuis il a changé de maison, est parti dans le bourg. Mon fils a repris la ferme de cet homme là. Après deux échecs de reprise par quelqu'un d'autre, ce qui a repoussé la prise de sa retraite, c'est mon jeune fils qui a proposé. Et tout s'est bien passé.

Nous voilà donc invités tous les quatre. Il y a du beau monde : toute sa famille, ils sont nombreux, on en connait pas mal, il a un frère qui a été salarié chez nous autrefois. Il y a les voisins. Il y a le maire de la commune qui est un ami à lui. Il y a d'autres amis. L'apéritif dure trop longtemps à mon goût, j'ai du mal à rester debout si longtemps. Pour le repas, nous sommes placés à table, au moins on n'a pas à se tracasser, on se met là, on ne s'occupe pas où se met machin truc. Par chance, nous sommes bien placés. En face nous, le frère (celui qui a travaillé chez nous) avec sa femme, à côté un couple que nous apprécions vraiment, nous nous sommes vus récemment chez une amie commune, un autre couple de la commune qui est fort sympathique, moins connu pour moi mais le courant passe facilement.

Tout au long du repas, des animations diverses et variées. Pas de diaporama. Un fil rouge repris bien des fois en dansant. Des jeux : celui de l'orchestre où les rôles s'échangent rapidement, je ne connaissais pas, celui des cris d'animaux où l'on doit se retrouver.... etc. Les enfants du retraité ont animé au mieux ce repas.

Puis nous pouvons danser. C'est agréable, les générations mélangées.

C'est l'heure de rentrer, et le lendemain je suis fatiguée.

Nous recevons deux personnes à déjeuner, sans chichi.

Voilà que je me rends compte que j'ai la même vie que tout le monde.

 

9 novembre 2013

fin de semaine

Je n'ai pas fait mes courses cette semaine, alors le frigo est d'un vide ! hop juste après j'y file. Je repousse de plus en plus les corvées. J'aurais du aller hier mais à la place, nous sommes allés aux champignons. L'amie de mon fils est dingue des cueillettes de champignons alors elle nous stimule. Je crois que pour ma part, je préfère la balade que ça procure à la cueillette. Les champignons ne m'aiment pas, ils ne se montrent pas devant moi. Ils sortent juste pour les autres je pense. Prendre l'air, se laisser porter, marcher dans la boue avec ses vieilles bottes en caoutchouc ! c'est bon !

Hier soir, j'avais réunion au club photo. Cours sur la lumière. On était plus de vingt. Faisait chaud dans cette salle. Moi qui avais peur d'avoir froid, je m'étais plutôt couverte, mal joué. Il y a beaucoup d'hommes, je ne suis pas plus à l'aise que ça. Il manque quelque chose de l'ordre de l'accueil pour les nouveaux, je ne sais pas vraiment comment expliquer, mais je le sens. D'autres nouvelles sont là également mais elles arrivent à plusieurs. Moi je connais quelques personnes, mais sans plus. J'espère évoluer un peu en photo mais je ne cherche pas à atteindre les sommets. Certains ont l'air si passionné, ils ont du matériel hyper sophistiqué, ils y mettent beaucoup d'argent. Je ne cherche pas cela. Et puis pour le partage, pour l'instant, je n'ai rien ressenti. C'est très différent de l'écriture. Je ne sais pas encore si j'ai bien fait.

A chaque réunion, on peut apporter quelques photos et tout le monde en fait la critique. Je n'ai pas osé en apporter encore. Il y a des sorties, je n'ai pas fait la dernière mais samedi prochain, je pense y aller, je verrai bien comment ça se passe.

Quand je pense que certains s'ennuient, alors qu'il y a tant d'associations, il faut juste oser y mettre un pied. Il y a l'argent également mais pour la photo, c'est une adhésion de 30 euros l'année, c'est tout. L'écriture, c'est beaucoup plus cher, ça freine sans doute certains.

Cette semaine, j'ai également accepté l'invitation pour un café chez une voisine avec une amie. Petit moment sucré dans la vie. Il faut se chouchouter à cette saison. Demain, nous sommes invités à une fête de retraite avec beaucoup de monde. Il me faudra faire un petit effort, trop de monde ça effraie un peu.

J'ai retrouvé la technique du tricodoigt, je tricote le soir devant la télé.

7 novembre 2013

Novembre

Nous avons commencé le mois en partant dans le Centre de la France pour le week end. Nous voilà à visiter la belle famille de jeune fils. N'est ce pas trop tôt ? cela nous a donné une occasion de nous échapper de la maison après une période intense de travail. Beaucoup de route à faire pour 3 jours mais de nos jours, on ne compte plus. J'ai eu peu de temps pour me préparer car rien n'était officiel jusqu'au dernier moment. Là bas, nous étions logés dans une chambre de leur gîte. Pour les repas, c'était chez eux, avec eux. Ce n'est pas si évident de s'insérer chez les autres pour plusieurs jours. Mais j'y suis arrivée, du coup j'ai observé qu'ils ne se prenaient pas la tête, bien moins que moi si ç'avait été l'inverse.

Ils ont continué leur activité car à la différence de nous, elle c'est tous les jours qu'elle a du boulot. Elle a plaqué un boulot de fonctionnaire pour s'installer dans une petite ferme à elle, avec des activités à elle, elle en semble heureuse quoique débordée, n'ayant pas de temps pour elle. On ne se ressemble pas du tout. Elle est montée sur piles, on dirait. Elle adore le sport, moi pas. J'ai composé pour ce séjour. Nous sommes allés visiter une forêt mais seulement tous les trois, moi, mon mari, mon fils, nous avons même suivi un temps de chasse à courre. Nous avons visité la ville où il y a un chateau. Bien sûr, j'ai fait des photos. Bien sur, je ne suis pas dessus. J'ai regardé aussi la télé : foot et rugby, enfin je crois que c'est elle qui me regardait car vu mon intérêt pour le sport, alors qu'eux c'est à 100 %. J'aimerais être dingue de sport, ça doit être pratique, on se pose là et on regarde, et on est tout content. Hélas !

Nous avons terminé le séjour par une cueillette de champignons dans les bois, c'était agréable.

Puis le retour.

Depuis je me sens fatiguée et éteinte. C'est novembre qui passe par là. J'ai acheté de la laine pour tenter une écharpe au tricot'doigt, je n'arrive même pas à retrouver la technique. Pas d'écriture en ce moment, ça me manque tellement.

J'ai vu une énergéticienne mardi, elle m'a dit avoir travaillé sur moi et mon passé. En ce moment, rien ne me fait rien. J'ai le coeur en automne. Je prends conscience que la vie tourne, mon jeune fils n'habite plus chez nous, mais pas loin du tout. Mais le soir nous sommes deux, presque vieux.

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