depuis hier
Je suis allée hier soir à la réunion. J'étais un peu en retard, il y avait deux nouvelles personnes qui rejoignent le groupe tandis que deux souhaitent partir. Je me suis sentie bien, je me suis facilement exprimée pour ce que je maîtrise. Et parfois je questionne pour les autres services car j'aime comprendre.
Je me dis : me comprennent ils ? je leur annonce que je suis phobique sociale, il est certain que je viens moins régulièrement aux réunions, je me suis eclipsée vite fait après le gala. Mais hier soir, franchement, j'étais, je pense, comme tout le monde. Je crains qu'ils ne me croient pas. Ce n'est pas bien grave mais c'est si difficile à expliquer, à vivre, à comprendre. Ils n'ont plus jamais abordé le sujet, ils n'ont pas beaucoup changé leur attitude envers moi. Est ce que moi à leur place je comprendrais l'autre ?
Aujourd'hui, je suis allée voir ma mère : à 17 h, elle s'était mise en chemise de nuit. J'ai du la rhabiller, ce n'est pas la première fois qu'elle fait ça. Elle n'a plus la notion du temps. J'ai loupé la gym car impossible d'y être à l'heure. Et j'ai fait des courses avant de rentrer.
Et là, je suis seule à la maison à raconter ma vie sur ce putain d'ordi. A quoi ça sert ? oui je sais que je me pose la question tout le temps. Toujours les mêmes questions, toujours, toujours, toujours.
J'ai eu un moment totalement à vide dans l'après midi. L'impression d'une grande tristesse. Surtout après avoir vu ma soeur, ah oui j'oubliais que j'étais allée chez ma soeur avant d'aller voir ma mère. Parce que je n'ai pas la relation souhaitée avec elle, en tout cas plus comme avant. Je préfère ne pas m'en rendre compte. Mais là, même si elle me reçoit correctement, qu'on a pris un café ensemble, je sens nos chemins tellement écartés......... et ça me rend triste. J'idéalise les relations frères-soeurs dans les autres familles que dans les nôtres. Sans doute ai je tort mais je ne peux m'en empêcher.