la balle aux prisonniers
Jeanne (yes, j'ai réussi un lien hypertexte, je suis trop forte) parle de sa docilité, aussi de ce qu'elle n'aimait pas enfant. Comme elle je n'aimais pas la balle aux prisonniers que nous nommions à l'époque "balle aux camps". Je ne sais pas pourquoi : j'ai jamais trop bien compris les règles. Comme j'étais souvent malade, peut être le jeu avait il été expliqué lorsque je n'étais pas là. Ou alors les autres enfants avaient tous des frères et soeurs et jouaient à ça chez eux. Pour moi c'était l'inconnu et rien que le mot "balle aux camps" me rendait malade. Donc je n'y jouais pas et faisais autre chose. J'ai du y jouer parfois en cours de sport par obligation mais très mal à l'aise. J'avais peur du ballon. Et j'étais très chétive, j'avais bien du mal avec ce ballon. Pas de force. Et puis cette rage que ça dégageait, fallait faire des prisonniers. Et quand on était prisonnier, fallait se délivrer, je n'y arrivais pas. Lors d'un pique nique familial, ils y ont rejoué - sans moi - cela reste un traumatisme, je n'ai rien dit, seulement pas envie de jouer. D'ailleurs, je ne suis pas très joueuse. Par contre, je ne suis pas une mauvais perdante, je m'en fous totalement. Finalement, c'est que je n'aime pas la compétition, gagner ou perdre, ça ne m'intéresse pas. Je préfère : le ciel bleu, les fleurs qui s'épanouissent, la musique, les petits oiseaux.............