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sensiblement
26 janvier 2012

la croix

J'aperçois en revenant une croix qui se dresse, je ne l'avais jamais vue sous cet angle là et me vient à l'idée que :

Tant de croix par ici
  Les riches propriétaires
    Les ont plantées sur leurs terres
      Nos familles ont vécu à genoux
        Tout le temps de leur vie
          On les avait priées de se taire
           Ainsi elles ont porté leur croix
            Celles qui ne se voyaient pas

LesBouchoux_croix1_

 

  

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26 janvier 2012

les barrières

Il faut ouvrir les barrières
Chasser les plus gros chagrins
Plus jamais se laisser faire
Encore croire à son destin

Il faut ouvrir les barrières
Pour que puisse entrer la joie
Entendre chanter la terre
Et s'endormir dans ses bras

Il faut ouvrir les barrières
Respirer le jour nouveau
Aller boire à la rivière
D'un demain qui sera beau

 

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26 janvier 2012

le mercredi

Dès que je me lève, le mercredi, je sais que c'est un jour différent, un peu comme un jour d'examen, j'exagère un peu. Mais il y a la gym le soir et parfois, ça me fait encore peur. Un genre d'obligation, heureusement, sinon je ne verrais jamais personne de ma commune, ou si peu. Si le moral n'est pas bon, si c'est compliqué pour les horaires car je suis ailleurs avant et il faut trop me dépêcher, je zappe, je décide de ne pas y aller. Parfois c'est dès le matin que je sais que je n'irai pas. Parfois je culpabilise de ne pas y aller à chaque fois, car l'exercice me fait du bien. La prof est sympa avec moi. Il y a des personnes à qui je n'adresse jamais la parole et qui ne font pas d'effort non plus. J'y suis allée hier soir. Tout s'est bien passé.

Après j'avais décidé de me rendre à une soirée dans la ville voisine, une soirée organisée par l'asso de l'écriture mêlant textes et chants. Hier soir, c'était chansons de Barbara par les élèves d'un Choeur, ils chantaient seuls, accompagnés d'un pianiste, puis les textes étaient lus par deux pros (beaux textes de divers auteurs). Je ne pouvais plus reculer, j'avais décidé et invité une voisine qui aime la chanson à venir avec moi. Un peu d'appréhension quand même en arrivant. Suis je bien à ma place ? Je reconnais deux, trois visages, ça me rassure. On se salue. A la fin de la soirée, je vais féliciter l'ami J. qui écrit parfois le lundi soir avec nous, il a chanté la Dame Brune, et fort bien, les autres aussi ont bien chanté, et les textes lus étaient d'une belle poésie. En sortant, je tombe sur M. avec qui j'ai écrit il y a deux ans. On discute un peu. Tandis que R. nous rejoint nous offrant la brioche. Tout s'est bien passé, j'avais bien ma place.

24 janvier 2012

l'âme

L’âme en silence au bord du précipice

Soudain une main tendue avant qu’elle ne glisse

Surtout ne tombe pas

Je prendrai soin de toi

L’âme sauvée retrouve ses esprits

Merci à toi la main d’être là aujourd’hui

 imagesCAEDUUG7

21 janvier 2012

la nuit

J'ouvre les yeux, c'est le matin, c'est donc fini. Pourtant c'était magique, enfin le calme, la chaleur, la douceur, le moelleux, l'heureux, le vide, la deconnexion. Mais la vie ce n'est pas ça pourtant ? Ce n'est pas le noir, la nuit ?

La nuit, je me sens plus à l'abri que le jour. Et ça me va bien. Plus d'agression possible, plus de pensée, sauf les rêves, mais les rêves ce n'est pas réel. Alors que le jour, tout ce qui se passe est bien réel. Et en ce moment, je suis sensible à tout : les mots des autres, les actions des autres, les jugements des autres, ce que les autres ne disent pas, ou ce que les autres ne font pas. Je voudrais bannir ces mots : "les autres". Pourquoi, sans qu'ils le sachent, me font il tant souffrir ?

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Hier soir, chez moi, une réunion de produits : c'est rare car je suis plutôt contre ce genre de choses. Mais là je fais une impasse, et tous les 3 mois avec quelques voisines nous nous retrouvons autour de l'hotesse et de ses produits d'entretien. C'est plus pour la convivialité que pour les produits mais bon. A la fin de la réunion, quand les voisines sont parties, je discute avec l'hotesse, et lui dis que je serais incapable de faire cette activité. Et là nous discutons de son parcours : timide maladive dans l'enfance et l'adolescence, voire après, elle a progressé grâce à ses efforts, elle a travaillé dans les assurances où elle a reçu des formations qui l'ont beaucoup aidée, puis elle a quitté, elle travaille avec son mari en exploitation agricole et a choisi aussi cette activité, pas pour l'argent me dit elle, mais pour le contact et pour continuer d'avancer. Elle me scotche. Elle me parle de ce qu'elle entend sur elle parfois encore "tu te souviens comme tu étais timide"....  "ben dis donc t'as drolement changé". Cà elle n'aime pas. S'entendre dire ce qu'on a tant détesté de soi. C'est le couteau dans la plaie. Et moi je lui ai dit aussi vite fait mon parcours, et que j'ai plus ou moins baissé les bras. Elle a fait un beau parcours professionnel, pas moi. J'ai manqué de volonté. Et je me déçois.

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18 janvier 2012

un mail reçu

J'aime découvrir les mails reçus. Je n'aime pas ceux de publicité, je ne m'y arrête guère, je les supprime vite. Parfois, il y en a qu'on n'attend pas et qui font du bien. J'aimerais d'ailleurs que ça arrive plus souvent. J'ai envoyé beaucoup de mails pour les voeux, quelques uns sont restés sans réponse, et j'ai hésité à envoyer d'autres....... J'ai tellement hésité que je ne l'ai pas envoyé. Et puis un matin dans la boite de réception, c'est elle qui m'envoyait une carte de voeux. J'étais touchée, elle avait osé. C'est la mère de l'ex de mon grand fils, nous avions tellement sympathisé, peut être trop vite sympathisé, mais comment regretter de sympathiser avec des gens aussi charmants, ils nous avaient reçus, nous les avions reçus, et puis silence après la rupture. Déjà l'an dernier, nous nous étions échangé les voeux, mais après, je me disais qu'il valait mieux se détacher. Puis elle a osé cette année encore. Et j'ai répondu que j'étais touchée, que moi je n'avais pas osé, je ne voulais pas remuer le passé. Elle m'a de nouveau répondu et donné quelques nouvelles de C. sa fille. Je n'en parlerai pas à mon fils. Elle nous dit que si nous passons par chez eux, il faut aller les voir. Ce n'est pas au programme mais qui sait ? J'aimais ces gens là, ils étaient proches de ce que nous aimons : la nature, la simplicité, la spiritualité, l'émotion, la forêt, les plantes. Cela m'a fait plaisir. Sachez quand même que dans mes turpitudes je sais voir et entrevoir les quelques lumières de ma vie. Il y en a, seulement je suis gourmande, j'en voudrais tellement plus..............

18 janvier 2012

écriture d'un soir

Lundi soir, en compagnie de 5 autres personnes dont l'animatrice, j'ai écrit. J'ai beaucoup aimé cette soirée.

Elle nous demande d'abord, à l'aide d'étiquettes verbes qu'elle nous distribue, chacun choisit 6 étiquettes, de créer 6 expressions poétiques (juste compléter le verbe d'un C.O.D.)

Mes verbes : tailler - tondre - saluer - fouetter - rincer - ourler

Cela devient donc : tailler l'avenir, tondre le chagrin, saluer la mort, fouetter l'ennui, rincer la tristesse, ourler le jour.

Chacun donne ses expressions qui sont écrites au tableau.

Puis elle nous donne une liste commencée avec :

- un matin de printemps
- un temps de chien
- une peau de pêche
- un cri de guerre
- une tarte à la crème
- un été à la mer
- un regard de braise

et nous devons continuer la liste sur le même style, j'ajoute donc :

- une tête de chat
- des yeux en amande
- une robe à fleurs
- un champ de lavande
- une boite à gâteaux
- un livre d'images
- un dimanche à la campagne
- une tenue de soirée
- un bal de chasseurs
- un chemisier en soie

Elle nous demande de compléter toute ces expressions, celles données et celles juste trouvées, par de ..... quelque chose.
Cela devient :

un matin de printemps de cerises, un temps de chien de traineau, une peau de pêche ... ? rien trouvé, un cri de guerre du gentil, une tarte à la crème d'ennui, un été à la mer de glace, un regard de braise de cuisinière, une tête de chat de gouttière, des yeux en amande du Maroc, une robe à fleurs des villes, un champ de lavande de quenouilles, une boite à gâteaux d'armoire, un livre d'images de soi, un dimanche à la campagne du Président, une tenue de soirée de bistrot, un bal de chasseurs d'images, un chemisier en soie d'estime.

Ma dernière expression m'a bien plue, c'est à peine si j'ai osé la garder pensant que c'était nul, je l'ai gardée et elle a eu du succès.

Ensuite, à l'aide de tout ce qu'on avait déjà écrit, toutes les expressions à tout le monde, on doit écrire un texte poétique forme libre. J'ai écrit ce qui suit :

Un matin se lever,
Décider de fouetter l'ennui,
Et de rincer la tristesse,
Ourler ce jour bénit,
Du plus beau galon de sa vie.

Un matin de printemps de cerises,
Vite s'habiller du chemisier en soie d'estime,
Elle part ciseler le bonheur,
Elle part écouter les sourires,
Elle part épousseter les étoiles,
Elle part.

Elle veut rapiécer le temps, arroser les souvenirs, battre les peurs.

Elle voit l'invisible enfin et elle oublie.

Et même repriser le ciel maintenant qu'elle a des ailes.

 

 

ECRIRE

 

 

17 janvier 2012

ANGOISSE

Mes mains se glacent
J'ai chaud jusqu'à la face
Je ne suis pas à ma place
Je trépasse

Alors qu'ils me font face
Je ne trouve pas ma place
Je me glace
Je trépasse

Que faut il que j'y fasse
Absence de cuirasse
et je perds la face
Je trépasse

Vite dans ma carapace
Vite me cacher la face
Vite que l'instant passe
Vite sinon je trépasse

 

 

16 janvier 2012

sujet

Alors que je lis partout des sujets intelligents, je vais une fois de plus parler de moi, de mes états d'âme. Samedi, nous recevions le soir le couple avec lequel nous allons partir au Maroc, je ne me suis pas compliquée la vie, je n'ai pas envie de me stresser pour un repas. Nous avions juste reçu notre carnet de voyage, nous avons pu discuter de tout ça. J'ai une appréhension, je ne la ressentais pas du tout pour l'autre voyage, mais là soudain, j'en ai une, sur le sens que nous donnons à ce voyage et le leur. Ils m'ont donné encore une fois l'occasion de me sentir jalouse, oh que j'aimerais ne plus ressentir ce vilain sentiment : ils sont beaucoup plus insérés que nous socialement ainsi bientôt ils participent à une grande réunion de copains pour des 55 ans, bien sûr nous n'y sommes pas conviés. Pourquoi alors ressentir ce sentiment ? Parce que sans arrêt depuis que je vis je me sens rejetée. Nous en reparlerons une partie du week end et ça va l'assombrir.

Nous sommes allés marcher hier comme je l'avais souhaité : 2 h autour d'un lac, un vrai bol d'air qui m'a fait un bien fou. Il faut qu'on le fasse plus souvent, parce que je pense ça me vide le cerveau, et ça me prépare à nos marches au Maroc.

Oui, nous nous sommes pris la tête sur notre vie sociale. Il n'en souffre pas. Il a toujours vécu assez seul, à cause de sa santé. Mais il n'en veut à personne, il fait son chemin autrement, et moi je passe mon temps à me lamenter, il faut que j'en finisse avec ça. D'ailleurs ces grandes copinades sont souvent médiocres, ils passent leur temps à manger et à boire, et qu'en ressort il ? Rien d'extraordinaire. Je demande surement plus que ça. Il vaudrait mieux que je ne sache rien de la vie des autres. Chacun vit à sa manière. J'ai peur qu'ils disent de nous, comme j'entends dire parfois des autres, ce sont des ours, ce sont des sauvages, ils ne voient personne, ils ne sont pas très marrants, etc etc etc. Finalement, une fois encore, ce sont des peurs qui me donnent ces pensées. Si je me fichais de ce que peuvent raconter les autres, je mènerais ma vie comme je l'entends. C'est vrai qu'au début de mariage, c'est moi qui refusait souvent de sortir, parce que à l'époque, je ne savais rien de cette fouttue phobie sociale, je la ressentais sans savoir comment gérer, donc c'était l'évitement d'emblée. Maintenant je voudrais affronter plus, et je ne sais comment m'y prendre. Les habitudes des uns et des autres ont été prises, nous ne sommes pas dans le cercle. Alors il me faut travailler encore et encore là dessus. Lui s'accommode très bien de notre vie, c'est moi qui déconne. Je pense qu'il faudrait absolument nous fixer des objectifs de sortie, même que tous les deux. Comme hier, c'était bien. D'ailleurs nous avons croisé bon nombre de couples. Il n'avait pas tout un troupeau avec eux. Il faut m'enlever ces idées de la tête.

Je savoure les préparations du voyage au Maroc, j'ai visité les sites des maisons d'hote, que de bonnes choses écrites aussi en appréciation, l'impression que je vais trouver un paradis là bas, une vie plus lente, et douce, et des gens charmants. 2 nuits à Marrakech, 1 à skoura, 2 dans la vallée du Dadès, 1 dans le désert, 2 à zagora, 1 à ouarzazate. Pourvu que je fasse de belles rencontres, qu'elles me nourrissent pour un temps, qu'elles transforment un peu ma vie, comme cela avait été à la Réunion.

J'en ai marre de me heurter à mes peurs, mes conflits, mes boulets que je traine.................. Et j'en ai marre aussi de ne parler que de ça ici. Et lui aussi en a très, très marre. Il sature.

13 janvier 2012

ils disparaissent

Encore une surprise ce matin, dans la liste des blogs, je veux visiter "Parisette", sa page n'existe plus. Il y a peu, c'était la même chose pour "in the spleen", et encore avant c'était "chonchon". Ils partent sans rien dire. Moi je m'étais attachée. Je suis une sentimentale que voulez vous. Je n'aime pas ça. Pourquoi partent ils sans explication. Hier je me disais aussi que mon blog ne valait pas grand chose. Il n'y a rien d'intéressant, c'est seulement ma vie, ma petite vie, il n'est instructif pour personne, il ne regorge d'aucun savoir. Question : je continue ou pas. Allez je continue. A moi il fait du bien, même s'il est peu lu, quelle importance ? et si un jour je pars, je le dirai, juste quelques mots ou un grand texte, je n'en sais rien. Mais je ne partirai pas comme ça. Que deviennent ils ?

J'ai connu il y a quelques années un site qui s'appelait "nos maisons". j'avais quelques relations virtuelles puis tout s'est étiolé. Parfois je pense à ces personnes. Nous nous étions fait quelques échanges de Noel, c'était sympa. Il m'en reste quelques souvenirs à la maison. Quel dommage quand ça s'arrête.

Une fois aussi, c'était mes tout début d'internet, j'avais rencontré une femme avec laquelle j'avais sympathisé, elle m'avait envoyé une carte de ses vacances et puis je ne sais pas, un jour je l'ai appelée au téléphone et elle m'a renvoyée et peu aimablement, elle ne voulait rien, j'ai été blessée, elle s'appelait "bleumer", plus jamais eu de nouvelle.

C'est dur parfois.

 

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